samedi 29 janvier 2011

Asnières sur Seine: rumeurs en mairie et l'étrange avocat en Afrique





































Notre iconographie du jour aura d'abord trait aux rumeurs qui naissent en mairie et y prospèrent quand le maire et ses adjoints ne font pas toute la lumière sur les faits allégués, laissant le terrain aux bruits les plus inquiétants et suspects.

Ensuite, suivant la reconversion de Manuel Aeschlimann en avocat spécialisé de clients très spéciaux en Afrique et donnant son avis EXTERIEUR sur les gouvernements des Etats africains souverains,  nous mettons en exergue deux livres qui s'opposent: l'un est "le Journal d'un colonialiste", que Manuel Aeschlimann a dû faire son livre de chevet quand on lit ses déclarations pleines de condescendance néo-coloniale sur telle ou telle personnalité africaine; l'autre, plus de notre goût, est le livre du grand écrivain et poète Aimé Césaire qui traite du "discours sur le colonialisme".

Il est étrange que ce texte magnifique tende à nous faire paraître justement les paroles et attitudes de Manuel Aeschlimaann en Afrique comme celle d'un serviteur d'intérêts étrangers aux peuples d'Afrique, d'intérêts économiques et financiers bien particuliers, qui fleurent bon une tendance à l'ingérence permanente dans les affaires internes des peuples africains.

Manuel Aeschlimann, condamné en Appel pour délit de favoritisme, devrait cependant faire attention: en Afrique, la tendance est aux révoltes et aux révolutions, de la Tunisie à l'Egypte, de l'Algérie au Yémen. En Afrique occidentale, les processus en cours pourraient vite développer des discours et des actes hostiles aux " réseaux français" et à leurs représentants.....La lutte des peuples africains contre l'ingérence étrangère néo-coloniale n'est donc pas terminée.

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La rumeur qui court en mairie d'Asnières: des agents auraient contracté le bacille de la tuberculose, vérité ou mensonge?


Depuis quelques jours, des sources internes en mairie d'Asnières font circuler de tous côtés des courriers électroniques et colportent des informations- à ce stade qui ne sont encore que de simples rumeurs non avérées- sur l'existence de cas de tuberculose concernant quelques agents municipaux de notre commune.

Selon ces dires, dont au moins deux des sources ont été identifiées par les correspondants de notre blog citoyen comme des proches de Manuel Aeschlimann, la réunion du Comité Hygiène et Sécurité de la mairie aurait été demandée (en vain, selon ces dires) et un contrôle général du personnel communal aurait aussi été sollicitée du maire (sans suite, selon aussi ces sources).

Aussi, l'inquiétude, légitime, monte face à l'absence de communication claire sur les faits allégués.

Soit en effet, des dépistages, dont certains ont été positifs au bacille de la tuberculose, ont été effectués, et alors, les responsables de la mairie sont fautifs de ne pas étendre le processus de contrôle à tous les agents au nom du principe de précaution,

Soit il s'agit d'une opération d'intox par des amis de l'ancien maire, voulant accuser de maux faux la municipalité actuelle....

Face à ces deux hypothèses, qui relève l'une de la santé publique, l'autre de la manipulation indigne, nous suggérons au maire, Sébastien Pietrasanta, qui n'ignore rien des méthodes chères à l'ancien maire condamné depuis en Appel pour délit de favoritisme le 21 janvier 2011, de faire toute la lumière sur les allégations divulguées.

Une telle position publique sera en tout état de cause la meilleure réponse aux deux alternatives exposées:

si cela est vrai, il est essentiel de jouer la transparence totale et de protéger la santé de tous les fonctionnaires municipaux en application des textes sanitaires en vigueur,
si cela est faux, indiquer à toute la population et aux agents concernés que cela est une rumeur malveillante servira l'intérêt public en rassurant l'ensemble des citoyens et personnels sur la réalité des faits.

Encore et toujours, ce qui doit guider la position du maire et des élus doit être le seul intérêt public.

Face aux pratiques des amis de Manuel Aeschlimann dont nos récents articles ont montré les réalités tordues et le cynisme manifeste, il est indispensable que la municipalité issue du vote populaire du 16 mars 2008 soit sans cesse à la pointe de la transparence et de la parole publique sincère autant que vraie.


COMPLEMENT D'INFORMATION APRES PREMIERE PUBLICATION EN LIGNE- 21h45 le 29 janvier 2011


Le syndicat CFDT du personnel communal d'Asnières confirme la vérité du problème de tuberculose. Selon ce syndicat, 5 cas de tuberculose déclarée ont été avérés parmi des agents communaux. La mairie a commencé à réagir, bien que tardivement ce jour: elle convoque le Comité Hygiène et Sécurité du personnel communal le 2 février 2011.

Il semble que les informations diffusées par la CFDT et notre blog aient permis que les élus et le Directeur Général des Services de la mairie prennent soudain la vraie mesure des problèmes. 
Nous soutenons totalement la demande légitime pour la santé publique, des agents communaux et des habitants d'Asnières, du syndicat CFDT qui exige un dépistage immédiat de tout le personnel municipal.

Nous rajoutons que nous demandons en plus que les agents infectés soient pris en charge dans le cadre, soit d'une maladie liée à l'évidence à leur emploi professionnel, soit, à défaut, en accident de travail, avec maintien de leur traitement puisque cette infection s'est développée sur les lieux de travail et que l'employeur, la mairie, a réagi à cette infection grave bien tardivement.

Nous souhaitons un prompt rétablissement avec un traitement efficace aux agents malades et adressons notre solidarité à leurs familles en état de choc moral.

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La condamnation pénale de Manuel Aeschlimann circule dans la presse africaine!!!


Les médias africains commencent à redessiner une image plus objective, conforme aux faits avérés, de Manuel Aeschlimann, avocat et député UMP, qui entend interférer, sur un mode quelque peu néo-colonial, dans les affaires internes des peuples africains.

L'éloignement entre l'avocat et l'Elysée semble avoir été intégré par les médias africains indépendants (….. des intérêts française de la fameuse « Françafrique »), mais ce qui marque le plus est sa condamnation en Appel pour délit de favoritisme qui circule dorénavant dans les médias libres de plusieurs pays africains.

A l'évidence, la divulgation de ces information gêne considérablement les tentatives pathétiques de Manuel Aeschlimann de se donner une image fausse sur le continent africain.

Lui qui entendait jouer à l'avocat compétent finit par apparaître comme un avatar recuit des anciens membres des réseaux « africains de la France », lesquels ont toujours marqué un esprit néo-colonial détesté des peuples africains, et ce à juste titre.

Surtout, cette diffusion des informations publiques venant de la Justice française dévoile une face cachée, une part d'ombre que l'avocat et député UMP essayait de cacher à ses clients et relations africaines.

Conscients de l'importance de ce sujet (la tentative de reconversion en Afrique d'un ancien maire chassé et sanctionné par la Justice en France), nous avons aussi mis en place une « commission Manuel Aeschlimann en Afrique » afin de diffuser vers les médias africains les faits réels, vrais, publics, sur le vrai Manuel Aeschlimann.

Il importe de protéger les peuples d'Afrique des pratiques et mensonges de Manuel Aeschlimann, de leur faire connaître son passé à Asnières fait de trahisons et coups tordus, afin que la vérité sur cet homme public soit largement connue, comme elle l'est maintenant à Asnières.

Déjà, des liens se nouent avec des blogs, sites d'informations et journalistes africains qui, eux aussi, veulent la vérité et sont à la recherche des sources les meilleures sur le passé plutôt peu ragoutant de Manuel Aeschlimann.

Et la mémoire d'Internet est ici d'une efficacité redoutable.....



Marylise Dipusu


Chapitre 406 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008





4 commentaires:

Anonyme a dit…

Pour votre information, le phénomène hygiène a eu des circulaires depuis au moins dix ans qui stipulent qu’il faut des hygiaphones pour tout le personnel en contact avec le public. La tuberculose est une maladie longtemps Symptomatique (a privatif) et qui se transmet par la respiration simplement ou en toussant. Il n’est donc pas extraordinaire que le personnel de mairie en contact avec le public ait contracté cette maladie et l’ai transmis au reste du personnel. La mairie aurait du appliquer les textes depuis belle particule ; voyez vous ! La marie est coupable et à mon sens il n’y a aucune manipulation, cela est fortement plausible et probable, de toute façons le test est simple et se fait en une heure dans n’importe quel labo même bas de gamme. Je conseille au personnel de le faire puisque la mairie ne l’a pas déjà fait, cela signifie bien que c’est vrai. Le test est si simple et si banal que la mairie aurait déjà du le faire même par précaution. On est protégé contre cette maladie due au bacille de Koch par un vaccin appelé BCG inventé par Calmette et Guérin en 1924 .Le bacille tuberculeux est présent dans les crachats. Il est transmis par des gouttelettes de salive ou par des particules de poussière, plus rarement par les sécrétions ou les produits alimentaires. À la différence d’autres maladies infectieuses, il n’y a pas de période d’incubation déterminée. En outre une seule infection ne confère pas une immunité durable. En fait, après la contamination initiale (primo-infection), le bacille peut rester longtemps dans l’organisme à l’état latent et attendre un affaiblissement des défenses immunitaires pour se multiplier. Plus d’un quart de la population mondiale est porteuse du bacille. Pourtant, seule une très faible proportion de ces personnes développe la maladie de façon apparente.
Une radiographie des poumons permet le dépistage des tuberculoses pulmonaires à un stade précoce en mettant en évidence des lésions pulmonaires, mais la confirmation du diagnostic nécessite des examens complémentaires. Le test à la tuberculine de référence consiste à injecter dans l’épaisseur de la peau une substance protéique dérivée de la culture de bacilles tuberculeux : c’est l’intradermoréaction. Jadis, on utilisait la cutiréaction par scarifications. Une réaction cutanée positive indique qu’il y a eu contact avec le germe de la tuberculose, par infection naturelle ou vaccination. Il arrive parfois que l’on retrouve le bacille tuberculeux dans les crachats.

Anonyme a dit…

Comment un maire d’une ville de 70000 personnes ne se rend pas compte qu’il faut agir vite, dépister et prendre soin de ses employés et il faut que ce soit un syndicat qui le pousse à la faire ? Comment dans un pays comme le notre on a oublié de mettre des hygiaphones ? J’ai honte ! Comment les gens votent pour te tels guignols irresponsables ????

Anonyme a dit…

si le maire n'a pas veillé au respect des régles d'hygiénes , les employés peuvent porter plainte contre lui et monsieur particule et obtenir de gros dommages et intérêts.le maire est reponsables face à la loi et je vous rappel que la tuberculose n'est pas guérissable et provoque des dommages irréparables dans les poumons.

Anonyme a dit…

En fait le maire n'avait rien à faire que cinq employés meurent ou ai leur vie foutu, il a fallu crier pour qu'il régisse, on comprend à quel point il se soucie de la vie de ses administrés.