mercredi 9 juillet 2008

Etrangetés financières à Asnières

Chapitre 6


Manuel Aeschlimann, Nicolas Sarkozy, le régime dictatorial iranien et les finances asnièroises



La mairie d'Asnières a confirmé sa volonté, conforme à ses engagements de campagne, d'effectuer un véritable audit de la gestion de la Ville sous le système Aeschlimann.

Tout citoyen attaché à la transparence et à la publicité de l'usage des fonds issus des impôts levés sur les habitants d'Asnières ne peut qu'approuver cette initiative.

Dans ce contexte, il est fort souhaitable d'attirer l'attention particulière du nouveau maire et de son équipe sur un dossier sur lequel le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes est resté bien muet.

Pourtant, ce Rapport indique avoir soigneusement épluché les comptes de la Ville pour l'année 2005. Il n'a cependant pas vu- ou bien les éléménts documentaires n'ont pas été portés à la connaissance des magistrats de cet organisme- les dépenses qui auraient été engagées -ou les ressources attribuées par une Ambassade étrangère- pour célébrer les liens amicaux, presque fraternels entre le régime de la République islamique iranienne et les époux Aeschlimann, concrétisés à travers une exposition et des festivités avec le représentant d'alors du régime de Téhéran le 21 janvier 2005 en mairie.

Il est vrai que ce Rappel des liens étroits entre les époux Aeschlimann et le régime iranien pourrait intervenir au plus mauvais moment pour ces élus asnièrois, sachant que leur « ami » Nicolas Sarkozy ne cesse de clamer son opposition aux actions et positions dudit régime de Téhéran.

Mais, indépendamment de ce contexte concernant les antagonismes manifestes de position politique sur l'Iran entre l'ex-maire d'Asnières, toujours député UMP et le Président de la République, les faits survenus à Asnières en lien avec ce régime doivent être éclaircis totalement, notamment sur le plan financier.

Rappelons pour simplifier que deux positions intégralement contradictoires ont été données aux citoyens d'Asnières:
- selon Francis Pourbagher, dans une émission donnée à la télévision du régime iranien, « la Ville a financé sans compter » les manifestations de janvier 2005.
- selon Manuel Aeschlimann, dans une déclaration publique en Conseil Municipal, répétée à la presse: « la Ville n'a rien payé ».

Donc, de deux choses l'une, et l'audit est justement l'occasion de prouver laquelle de ces allégations est vraie, donc l'autre mensongère:
- soit la Ville a payé pour ses démonstrations d'amitié politique entre le système Aeschlimann et le régime dictatorial iranien, et si tel est le cas, il est essentiel de déterminer l'AMPLEUR des dépenses effectuées, dans quel budget VOTE par le Conseil Municipal elles ont été PRELEVEES et QUI LES A ORDONNEES, au niveau politique et administratif.

- soit le régime de Téhéran a payé la note totale des festivités à la Ville et il est alors naturel d'en retrouver les TRACES COMPTABLES dans les finances municipales dans la colonne « ressources » 2005 afin de vérifier la réalité des versements iraniens à la Ville sous le mandat de Manuel Aeschlimann.

Il nous semblerait plus que souhaitable, pour les citoyens et leurs impôts locaux, que le maire actuel et ses élus se penchent avec soin sur ces points afin de les éclaircir, dans l'intérêt public et pour la manifestation de la claire vérité qui départagera les déclarations contradictoires de Manuel Aeschlimann et Francis Pourbagher sur ce point.

L'un des deux ment à coup sûr: l'audit nous dira lequel des deux!


Marchés publics juridiques de la Ville: attention, danger!

Le système Aeschlimann a une conséquence néfaste dans le temps que la nouvelle équipe en place ne saurait éviter de traiter avec la plus extrême attention: la légalité du passage des marchés publics juridiques pour le choix des avocats par la Ville sous la gestion de Manuel Aeschlimann.

Selon nos sources, confirmées par des documents officiels, lors de ces passages de marchés publics par la Ville, DEUX ELUS de la Commission d'Appel d'Offres, dont sa Présidente, Mme Marie-Claude LECLERC, n'avaient pas de délégation de signature adéquate pour ce faire.

En clair, pour que chacun nous comprenne bien, élus et citoyens: les marchés publics juridiques passés par la Ville à l'origine sont illicites de droit et donc susceptibles d'être invalidés par quiconque en fera la légitime demande, avec les conséquences en châine que cela peut produire sur la gestion d'Asnières.

C'est là un vice susbtantiel de forme qui est de facto une « bombe à retardement administrative» contre la Ville si la nouvelle équipe ne s'occupe immédiatement de clarifier les choses au plus vite.

Cela rejoint et se lie avec les faits dénoncés par le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur les frais d'avocats de la Ville sous le système Aeschlimann, et sur lesquels l'audit annoncé devrait se pencher aussi avec une très grande précision, afin de vérifier soigneusement les contrats et les factures d'avocats de la Ville depuis 2001, en vue d'expliquer aux citoyens les motifs de ces montants 5 à 8 fois supérieurs à ceux de communes de taille comparable.

Une anomalie juridique et /ou administrative peut parfois cacher, comme les trains aux passages à niveau, d'autres anomalies qu'il convient de rechercher derrière les premières, apparentes.

Le système Aeschlimann a laissé apparemment de nombreuses « mines juridiques et administratives » derrière lui et il convient de les mettre à jour, de les désamorcer sereinement, toujours et encore dans l'intérêt des citoyens et de la Ville.


ANTICOR, la Justice et les affaires d'Asnières

Nous avons appris avec plaisir la tenue d'une réunion nationale d'ANTICOR à Asnières, avec la participation dynamqie et constructive d'élus asnièrois, dont Mme Josiane Fischer, militante active d'ANTICOR sur la commune et première maire adjointe, ceci avec le soutien du nouveau maire, Sébastien Pietrasanta.

Tous savent la place importante prise par Mme Josiane Fischer dans la lutte déterminée et courageuse contre le système Aeschlimann, en liaison avec ANTICOR. Sa présence y est donc largement méritée. Son action au sein de la Municipalité pour la transparence et la clarté des comptes municipaux, sur la base des principes d'ANTICOR, est aussi soulignée.

Ce qui importe maintenant, du point de vu commun d'ANTICOR et des citoyens d'Asnières, est de dresser le bilan désastreux de ce système, de DETERMINER les faits nuisibles à Asnières et à ses habitants dont ce système a été à l'origine ainsi que d'IDENTIFIER les responsables de ces actes au sein de cet ancien système.

Pour notre part, nous saluons cette initiative et ses implications éthiques, morales, citoyennes et politiques. En effet, la corruption est une seule et même chose: le processus est global et a des conséquences terribles sur tous les plans pour les sociétés et/ou collectivités humaines qui en sont les victimes.

Dans ce contexte, nous espérons que les affaires en cours concernant Asnières et traitées par la Justice, signalées aussi à maintes reprises par divers médias, sont suivies avec diligence et détermination par les magistrats concernés.

A commencer par la plus ancienne, celle appelée « Festival du Folklore International », dans laquelle l'ancien maire et toujours député, Manuel Aeschlimann, est mis en examen avec Fabienne Van Aal notamment, par le Juge d'Instruction Richard Pallain.

De sources variées, il nous est confirmé que la Justice de la République est au travail et soucieuse de faire toute la clarté indispensable dans les dossiers dont elle a été saisie.

Cela va certes sans dire, mais encore mieux en le disant tout haut et publiquement.

Cela est en effet indispensable pour un Asnières apaisé.


Marilyse Dipusu (avec l'aide de nos correspondants)