dimanche 13 mars 2011

Asnières sur Seine: les vraies racines de l'insécurité et la crise du communautarisme


































Notre iconographie du jour traitera fortement des racines de la violence que vit et subit la société en France, mais qui est un problème mondial qui ne cesse de prendre de l'ampleur au fur et à mesure que les crises se multiplient et s'aggravent en se cumulant les unes aux autres.

4 couvertures de livres qui entendent étudier ce phénomène sous différents aspects et permettre ainsi, par l'identification des causes, de poser les jalons des solutions sont ici proposées.

Le premier livre évoque les violences, physiques et psychiques, subis par les agents des divers services publics au sens large, ou du moins, ce qui en subsiste à ce jour: enseignants, médecins, infirmiers, pompiers, policiers, employés de sécurité sociale, administratifs, juges, greffiers et avocats, etc.....

Le deuxième titre aborde la thématique particulière des violences urbaines, expressions agressives de désespoir social, de frustrations et d'humiliations répétées, d'échec scolaire et de déclassement social, d'angoisses du lendemain et de l'absence de perspectives de mieux-être par le travail, la socialisation et la seule volonté individuelle.

Le troisième ouvrage se penche sur les liens entre violences urbaines et scolaires. Car c'est au sein du système scolaire républicain abandonné par les gouvernements de toutes couleurs politiques que se prépare, germe et grandit la violence urbaine généralisée. Ce qui existe aujourd'hui dans les collèges et les lycées est un avant-goût adouci de ce qui demain peut partout se répandre.

 Le quatrième travail aborde la relation entre le déclassement-paupérisation accéléré de ce qu'on appelle les "classes moyennes" et les violences urbaines. Il est évident que, dans un pays comme la France, la disparition rapide, programmée, de ces couches sociales intermédiaires qui s'appauvrissent est aussi un terreau formidable à une explosion renforcée des violences, pas seulement urbaines d'ailleurs.

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Les vraies causes de l'insécurité: quelques observations générales


Pour certains (es); la montée de la violence et de l'insécurité dans le pays et dans la commune sont des outils électoralistes et une tactique de communication à vocation exclusivement politicienne partisane.

De là, il découle que ces gens, intéressés au phénomène, à son expansion en vue de leurs seuls petits intérêts, ne cherchent pas à résoudre les problèmes posés, donc à en analyser objectivement les causes réelles qui sont profondes et variées afin d'en dégager les solutions indispensables..

Il est sidérant que les responsables politiques de tous bords ne puissent lier les causes et leurs effets, c''est à dire reconnaître LEUR RESPONSABILITE PLEINE dans la situation qui se développe et dont malheureusement, des évènements survenus à Asnières éclairent avec force la gravité sociale.

Asnières Nouvelles Citoyennes, n'ayant encore et toujours aucun autre intérêt que celui de TOUS LES CITOYENS, entend poser quelques questions de fond en forme d'observations de bon sens sur le terreau qui génère cette ascension permanente de la violence de tous côtés.

Qui ne fait pas le lien entre la montée de la violence dans l'enseignement public et le manque terrifiant d'enseignants et de surveillants, fruit dramatique des orientations budgétaires visant au toujours moins de dépenses collectives et de services publics?

Qui ne voit pas la relation entre l'extension de la violence d'un côté, et de l'autre, la misère sociale croissante, la précarité financière d'une frange montante de la population, l'absence de perspectives de développement du pays, l'inexistence de meilleurs lendemains annoncée et revendiquée par des autorités aveugles et sourdes à la puissance et la profondeur de la détresse sociale exprimée de tous côtés?

Qui n'établit pas une corrélation logique et cohérente entre la destruction du tissu économique du pays, la démolition des services publics, la baisse générale des revenus disponibles pour la majorité écrasante du pays et la hausse générale de la violence dans la société?

Qui niera que la diminution programmée, assumée, voulue, des effectifs de police nationale, formés, encadrés et expérimentés, ne concourt pas à ce que tous constatent et dénoncent sans jamais agir à leurs niveaux de responsabilités?

Qui osera affirmer que mettre des onéreuses caméras de vidéo-surveillance partout empêchera cette violence d'exister et de prospérer sur le terreau du manque criant de moyens humains publics pour assurer cette sécurité SUR LE TERRAIN des personnes et des biens? Avec les caméras, les autorités courront derrière la violence après qu'elle aura fait son œuvre mortelle, telle est la réalité brute.

Et qui peut ne pas voir la connexion entre la baisse draconienne des moyens financiers alloués à la Justice et les difficultés croissantes de celle-ci à accomplir son travail visant aussi à enrayer autant que possible la spirale infernale de la violence qui se généralise et se banalise?

En résumé, les responsables politiques de tous bords ont abandonné une partie majoritaire de la population du pays à son triste sort afin d'obéir à des orientations politiques et budgétaires favorables aux seuls intérêts égoïstes d'une infime partie des habitants.

Dans ce contexte, il est clair que le député UMP Manuel Aeschliamnn a validé, soutenu, voté, approuvé, tout ce que nous avons décrit plus haut, tandis que son épouse tenait cyniquement les comptes des sanglants résultats de cette situation voulue, prévue, annoncée.

Si un prix du parfait cynisme existait à Asnières, il est certain que les époux Aeschlimann pourraient obtenir ensemble ce titre honteux.

Car c'est bien la politique globale anti-sociale de désengagement-affaiblissement de l'Etat qu'ils ont appuyée, promue et votée sans relâche depuis des années qui produit dans des drames locaux répétés toutes ses conséquences sanglantes....


L'UMP et l'échec flamboyant de son orientation communautariste


Ainsi donc, le communautarisme dont Asnières avait été la laboratoire dangereux pendant des années sous le système Aeschlimann explose à la figure du parti qui en avait fait une stratégie centrale de son action, à savoir l'UMP.

Le renvoi brutal de Monsieur Dahmane, conseiller de Nicolas Sarkozy pour les question liées à l'intégration et à la diversité (sic!!!), a bouleversé en profondeur les relations établies depuis des années entre le parti présidentiel en crise de dislocation et les citoyens de confession musulmane.


Cette politique communautariste s'était notamment exprimée à Asnières en octobre 2003 lorsque Nicolas Sarkozy était venu, en infraction à la loi du 9 décembre 1905, poser une première pierre d'un lieu de culte, en l'occurrence ici musulman.

Il s'agissait alors de tenter de s'attacher un électorat vu comme homogène- ce qui n'est pas le cas- du fait de ses supposées croyances religieuses.

Cette orientation communautariste-électoraliste- manipulatrice s'est concrétisée dans la création d'une structure religieuse par des autorités politiques issues du parti UMP, le CFCM ou Conseil Français du Culte Musulman.

Objectifs originaux: faire de tous les croyants musulmans de France des électeurs votant comme un seul homme pour l'UMP, développer une religion comme un support politique collectif d'un parti, lalkaniser le pays en communautés divisés au profit des seuls diviseurs!

Résultats en 2011: en voulant stigmatiser maintenant la religion musulmane après l'avoir caressée dans le sens de ses seuls intérêts électoraux pendant des années, l'UMP vient de se brouiller profondément et durablement avec cette « communauté musulmane » que Nicolas Sarkozy a fait apparaître pour son seul profit politique en 2002-2005.

Le CFCM est devenu un champ de bataille politique où s'affrontent des intérêts politiques extérieurs à ce culte musulman. L'outil politique a échappé à ses créateurs apprentis-sorciers.

L'UMP, en voulant marcher sur ce qu'elle croit, à tort de plus, être le terrain du Front National, vient de se couper d'une masse d'électeurs potentiels, et ce à la veille d'élections locales où le vote-sanction risque de jouer un rôle moteur et à un an du scrutin présidentiel.

Certes, le fossé avait déjà été creusé de longue date par d'autres évènements: guerre en Afghanistan, soutien à l'OTAN en Irak, mépris des révolutions populaires dans les pays arabes, arrogance néo-colonialiste en Afrique et au Maghreb, etc....

Ces échecs éclatants nourrissent aussi un souhait légitime de l'immense majorité des citoyens considérées comme « de confession musulmane », concept totalitaire par nature pour ses promoteurs, de trouver leur place dans un Etat moderne, laïque et devant donner des droits égaux à toutes et tous.

Nul ne doute qu'à Asnières, les conséquences de ces échecs politiques prévisibles ne fassent que commencer..... Pour le système Aeschlimann, c'est aussi un coup rude, alors que le Front National empiète avec force sur les restes explosées de l'électorat UMP local.

En atteste la réunion avec 30 personnes qui a eu lieu le 11 mars 2011 avec Rama Yade et Thierry Le Gac sur notre ville!!! 30 personnes sur une ville de 85000 habitants et autour d'un parti qui se dit être « la majorité »! La chute est dure, mais elle est là.

Comme disait un élu asnièrois quelque peu philosophe:
« Trop de communautarisme tue le communautarisme »


Francis Pourbagher dénoncé par les opposants au régime iranien comme un « agent du gouvernement des mollahs »


Il est parfois intéressant de connaître l'opinion des opposants iraniens au régime dictattorial qui sévit contre son peuple en Iran en pendant et lapidant sa jeunesse.

Ainsi, nous avons trouvé ce lien passionnant qui dénonce ensemble Francis Pourbagher (ancien directeur de cabinet de Manuel Aeschlimann) et son frère Babak comme étant tous deux des « agents du gouvernement iraniens ».

Voici le lien à déguster lentement car les faits ont été rendus publics par ce site d'opposition à la dictature théocratique médiévale au pouvoir en Iran. Gageons que Francis Pourbagher n'en fera pas publicité sur son petit blog personnel sans avenir:


Interrogé par nos soins, un opposant démocrate iranien nous explique la situation actuelle difficile de Francis Pourbagher:

« Selon nos informations, Francis Pourbagher est étroitement lié à l'Ambassade du régime à Paris et avait mission d'infiltrer au compte de la dictature les milieux politiques français. Pour assurer cette mission, il s'est fait recruter comme directeur de cabinet et assistant parlementaire de Manuel Aeschlimann, député-maire d'Asnières avant sa chute brutale en mars 2008. Viré avec fracas en septembre 2006 par son employeur, Francis Pourbagher essaie depuis de se recaser, mais, malgré des offres à plusieurs personnalités locales et du département des Hauts de Seine, nul ne veut de cet homme à la réputation sulfureuse. De fait, il n'est plus guère utile au régime, mais il lui garde toute sa fidélité.

Il est à noter que Francis Pourbagher n'a jamais publié une seule déclaration contre la dictature qui bâillonne l'Iran, et encore moins, contre les pendaisons et lapidations. Nous le soupçonnons aussi d'être le prête-nom du régime pour une étrange société nommée EMAMI TEA PARIS domiciliée à Gennevilliers, au 8 Boulevard Galliéni Tel: 0140869060 dont nous savons qu'elle a participé comme sponsor iranien officiel aux Nuits Blanches de Paris.

A nos yeux, cet agent est grillé en France depuis ses ennuis à Asnières. Il nous reste encore à éclaircir ses liens troubles avec un ancien commercial du programme nucléaire iranien, Mohamed Farshid Samali qui vit en France, aussi à Asnières, et sa biographie d'agent des mollahs sera complète».



Marylise Dipusu


Chapitre 428 des Chroniques asnièroises d'près le 16 mars 2008