dimanche 10 août 2008

Marylin Dupuis, militante UMP

Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
(chapitre 20)


Jusqu'où Marylin Dupuis, miltante UMP, va -telle discréditer l'UMP d'Asnières et nationale?


Cette question peut maintenant être posée publiquement tant Marylin Dupuis, l'ancienne candidate de la liste de Manuel Aeschlimann aux élections municipales, militante de l'UMP asnièroise, semble, à l'insu de son plein gré, jeter un discrédit public national sur son parti et ses anciens colistiers.

Certes, c'est son droit le plus strict de participer à des émissions d'un type très particulier, comme « Secret Story » sur TF1, une chaîne de télévision dont le propriétaire n'est pas franchement, de plus, un adversaire connu de l'UMP.

Notre rédaction respecte naturellement toutes les libertés des citoyens, privées et publiques. Et donc aussi celles de la citoyenne Marylin Dupuis de diriger sa vie comme bon lui semble.

Cependant, quand une personne dispose d'un logement de 76m² par favoritisme MUNICIPAL manifeste, car sans droit légal sur un logement de fonction dans une école de la République, quand elle a tenté de cacher aux producteurs-réalisateurs de l'émission son appartenance à un parti politique (l'UMP), quand elle s'y fait passer pour une « voyante » de profession, déjà il est possible de s'interroger avec quelque légitimité sur les conséquences de tout cela sur l'UMP nationale et asnièroise.

Quand, en sus de cela, elle semble verser dans un comportement PUBLIC pouvant pour le moins interroger les citoyens, le tout EXPOSE avec son accord devant des millions de téléspectateurs, en tant que mère de famille sérieuse ayant affiché ses convictions UMP:

http://www.purepeople.com/13317-Nathalie-de-Secret-Story-Oui-Samantha-et-Marilyn-ont-bien-couche-ensemble-.html

il est plus que permis de s'interroger sur les retombées politiques et civiques à Asnières des actes publics libres de la militante UMP Marylin Dupuis.

La première question qui se pose est: l'UMP d'Asnières était-elle informée des intentions de sa militante de se mettre ainsi en vitrine nationale médiatique, révélant au passage le scandale du logement illégal attribué à cette adhérente de l'UMP sous le mandat de Manuel Aeschlimann?

La seconde question qui vient à l'esprit est: comment l'UMP d'Asnières, et la direction nationale ci-dessus, ressentent ces évènements qui portent manifestement atteinte à l'image officielle du parti cité et jettent la confusion dans une grande partie de son électorat traditionnel?

Nous sommes en plein mois d'août, il est vrai, mais l'information sur le logement illégal et la militante UMP d'Asnières a été lue ou entendue par des millions de citoyens, qui risquent de croire, au vu des séquences télévisées ou des vidéos enregistrées, que, décidément, à l'UMP, et surtout à celle d'Asnières, tout est possible, même ce qui ridiculise ce parti.

De source interne à cette formation politique, nous avons appris que l'inquiétude montait sur ce sujet, car l'ennui des vidéos annoncées- voir lien ci-dessus- est qu'elles peuvent être montrées et remontrées à tout moment, y compris en période électorale et surtout circuler partout largement.

D'aucuns, à l'UMP, estiment que l'UMP d'Asnières donne de plus en plus une image déplorable, pour ne pas dire, désastreuse, de leur parti. Qu'elle ait perdu Asnières était déjà lourd à accepter. Que des « affaires » scandent le cours du temps, cela devient difficile à supporter.

Que maintenant, une militante UMP asnièroise apporte le scandale sur le parti tout entier, en exhibant publiquement sa vie privée, voilà qui est trop!

En témoigne ce courriel de réaction que la rédaction a reçu d'un ancien élu RPR-UMP d'Asnières, aujourd'hui très éloigné de la vie politique:

« Ce que j'ai appris sur Mme Dupuis est lamentable (......).. Je considère que Manuel Aeschlimann, dirigeant du parti sur la ville, est responsable de cet état de fait inimaginable qui fait passer l'UMP pour un parti de prébendiers, de faveurs particulières, se vautrant dans un exhibitionnisme de moeurs indigne (.....). Si l'UMP à Asnières est descendue si bas aujourd'hui, c'est à Manuel Aeschlimann qu'elle le doit. Il conviendrait, pour la décence, qu'il démissionne du parti avant d'en avoir fait un objet national de honte et de dérision ».

A l'évidence, certains n'hésitent plus, dans le parti du Président, à souhaiter ouvertement que Manuel Aeschlimann se mette (ou soit poussé) en congé de parti et que la section locale d'Asnières soit « rénovée » profondément.

Tout cela au nom des intérêts supérieurs de l'UMP et des élus de ce parti dans le 92!


Marylise Dipusu


Note de la rédaction

Nous ne cacherons pas à nos lecteurs qu'un large débat contradictoire a eu lieu entre les membres de la rédaction afin de savoir si les informations concernant les agissements PUBLICS de Mme Dupuis dans le cadre de l'émission de TF1 devaient faire ou non l'objet d'une chronique sur Asnières Nouvelles Citoyennes.

L'échange a conclu que, à partir du moment où la personne concernée représentait un parti, en l'occurrence l'UMP d'Asnières, avait été candidate de ce parti au poste d'élue municipale devant tous les citoyens de la commune, donc avait revendiqué son appartenance politique et brigué la confiance des électeurs, il était nécessaire que ses actes publics conscients et avérés soient mis en lumière comme élément public de connaissance sur cette personne.

Cette position a été renforcée par la découverte, dans le cadre de cette émission, de l'affaire de l'appartement « de fonction » de 76 m² illégalement loué par la Ville à cette militante UMP.

Nous avons aussi été encouragés en ce sens par les réactions de citoyennes et de citoyens, élus et anciens élus, qui étaient marqués par ce qui peut être résumé comme une « déliquescence de l'UMP asnièroise » sous la direction politique de Manuel Aeschlimann.

La rédaction tient à préciser clairement qu'elle ne porte absolument aucun jugement intrinsèque de valeur sur les actes publics de Mme Dupuis qui relèvent de sa liberté personnelle, à l'exception de son acceptation d'un logement de fonction municipale auquel elle n'avait pas droit, le tout sur les fonds publics.

Elle ne s'intéresse ici qu'aux éventuelles conséquences de ceux-ci pour la ville (logement illicite), la qualité de sa vie publique (le respect dû aux citoyens par une ancienne candidate à la Municipalité et militante UMP asnièroise) et à la transparence nécessaire des actes publics des personnes publiques qui se sont elles-mêmes mises en avant dans la vie locale en sollicitant la confiance des citoyens.