Cette photo de Manuel Aeschlimann date de ce qui va pour lui ressembler à une vie passée lointaine.
Maintenant, seul face aux Juges, face aux faits qui sont révélés de tous côtés, Manuel Aeschlimann va devoir assumer seul tous ses actes, sans soutien, et surtout abandonné par ses "amis" et son parti, l'UMP.
Nous attirons l'attention des lecteurs sur la déclaration de Frantz Taittinger en Justice qui est d'une importance capitale et qui est résumée ci-dessous.
Ceci ne doit pas faire oublier les vrais et urgents problèmes des citoyens, notamment la volonté de la majorité municipale de ponctionner plus par les impôts locaux et les tarifs publics accrus les contribuables asnièrois.
Ce qui arrive à Manuel Aeschlimann devrait être une leçon pour tous les "politiques". Tous, y compris celles et ceux qui sont aujourd'hui en charge de la gestion d'Asnières....
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Manuel Aeschlimann assume tout, mais seul et abandonné de tous
Ainsi, le procès des 4 prévenus dans l'affaire du Festival Folklorique a bien commencé. Et ce qu'on y découvre sur les dessous cachés du système Aeschlimann laisse beaucoup de ses anciens amis et partisans....sans voix!
Il en est ainsi des « liens troublants » selon la presse entre Manuel Aeschlimann et certaines entreprises qui ont obtenu sous sa mandature de maire des marchés publics, comme la société d'imprimerie "CIRNOV", qui est prise ici en ennuyeuse posture de « renvois possibles d'ascenseurs favorisés ».
Bakchich de son côté parle de bien étranges factures, dont une de 300.000 FF par une entreprise d'imprimerie dont le dirigeant serait, selon l'article, un...dirigeant local du Front National!!!
Cela expliquerait-il le long silence de ce parti sur Asnières durant la mandature de Manuel Aeschlimann et son absence et/ou sa discrétion remarquées aux diverses élections locales entre 2001 et 2008?
Ce même site d'informations pertinentes esquisse même ce qui s'assimilerait, selon un de nos amis juristes que nous avons consultés, à une « pratique illégale du métier d'avocat », une médiation réussie pour 162810 FF!!! Pourtant, Manuel Aeschlimann n'a pas de diplôme d'avocat et n'est donc pas habilité à exercer des médiations juridiques entre entreprises et/ou personnes privées.!!!
C'est l'Ordre des Avocats des Hauts de Seine qui va être heureuse d'apprendre que Manuel Aeschlimann prenait illégalement du travail, donc des revenus légitimes, à ses membres, les vrais avocats du département!!! On attend avec impatience leur réaction à ce délit reconnu en Justice devant les juges correctionnels....
Cependant, le meilleur et le plus intéressant de cette première journée est venu de Frantz Taittinger dont nous avons toujours dit sur ce blog d'informations citoyennes qu'il avait été « instrumentalisé » par d'autres dans cette affaire.
Voici ce que rapporte le Nouvel Observateur dans son article sur la première journée du procès:
« A la fin de la première journée d'audience, la présidente de la 15e chambre, Isabelle Prévost-Desprez, a lu une déclaration de Frantz Taittinger au juge d'instruction selon laquelle Nicolas Sarkozy lui avait demandé d'aller le voir au ministère de l'Intérieur, en novembre 2003, quelques jours après sa mise en examen.
Selon cette déposition, que Frantz Taittinger a confirmée à l'audience, Nicolas Sarkozy lui avait demandé de fournir des précisions sur l'affaire, tout en lui indiquant qu'il n'interviendrait pas dans le dossier. »
Ne s'agit-il pas là d'une véritable déclaration d'abandon à son sort judiciaire personnel de Manuel Aeschlimann par Nicolas Sarkozy, et ce dès novembre 2003?
Par ailleurs, tous les citoyens noteront que cette déclaration de Frantz Taittinger au Juge Richard Pallain est d'une clarté cristalline: le pouvoir politique actuel se tient donc en-dehors de ce dossier asnièrois et laisse sa totale indépendance à la Justice de la République.
L'ironie de l'Histoire est ici très amusante: en 1998, Frantz Taittinger fut « instrumentalisé » par certains dans ce dossier, aujourd'hui, c'est lui qui porte le coup de grâce, avec l'aval de Nicolas Sarkozy, à Manuel Aeschlimann, devant un Tribunal et face aux médias.
Le retournement de situation est ici des plus cocasses!....
Comme nous l'a déclaré récemment avec ironie un ancien membre du Collectif contre le stationnement payant en zones résidentielles: « Au final, les manipulateurs sont les payeurs de leurs propres erreurs. Manuel Aeschlimann vient de comprendre que lui aussi a été « manipulé » par d'autres, bien plus haut placés que lui ».
Notre conclusion sera un peu différente de ce commentaire, sans le contredire en rien:
« La carrière politique de Manuel Aeschlimann s'achève en désastre absolue. Mais elle se termine sur une note très morale pour les citoyens et cruellement ironique pour lui. Tout son système est dévoilé aux yeux de tous, ses petites combines illégales sont mises à nu. Avant de sombrer dans le néant de l'indifférence teintée de mépris général, Manuel Aeschlimann est réduit à rien par ses propres « anciens amis » qu'il avait cru naguère avoir manipulés.
Liens utiles aux lecteurs pour vérifier nos sources d'informations et leur exactitude factuelle:
http://www.20minutes.fr/article/294889/Paris-Manuel-Aeschlimann-juge-pour-des-contrats-folkloriques.php
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20090130.OBS2257/poursuivi_pour_favoritisme_lancien_maire_ump_dasnieres_.html
http://www.leparisien.fr/faits-divers/poursuivi-pour-favoritisme-l-ex-maire-d-asnieres-assume-29-01-2009-392250.php
http://www.bakchich.info/article6584.html
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/01/29/01011-20090129FILWWW00422-ouverture-du-proces-d-un-depute-ump.php
http://www.humanite.fr/Proces-l-ancien-maire-d-Asnieres-grand-amateur-de-folklore
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Conseil Municipal: confrontation durcie, police présente et citoyens en colère, la majorité paie ses erreurs passées.
Asnières Nouvelles Citoyennes l'avait prédit et cela s'est réalisé: le Conseil Municipal d'hier, 29 janvier 2009, a été tendue, violent et long, avec une forte mobilisation citoyenne ( qui de facto s'est portée contre la majorité issue du 16 mars 2008 qui entend augmenter les impôts plutôt que récupérer hardiment et efficacement l'argent public envolé de 2001 à 2008).
A l'évidence, on est maintenant très loin du souhait de Sébastien Pietrasanta qui voulait une « Asnières apaisée ». A l'opposé, entre la crise mondiale avec ses effets dévastateurs sur l'emploi et le niveau de vie des habitants, on a vraiment affaire à « Asnières embrasée »!
Sébastien Pietrasanta paie ici, avec les huées qui visent sa politique et sa majorité, son absence totale d'action résolue dans la lutte pour la récupération des millions d'euros gaspillés, détournés ou fautivement dépensés sous la mandature précédente.
Manifestement, la présence de la police lors de ce Conseil Municipal montre dans quelle situation critique il a placé la Ville, ses élus et sa majorité en ne prenant pas, comme nous l'avons demandé depuis des mois, les dispositions administratives et judiciaires contre les responsables des anomalies dénoncées par la Chambre Régionale des Comptes.
Pire que cela, il a de facto, par son inactivité coupable sur ce point depuis 10mois, « servi la soupe » dans la « mangeoire politique » des époux Aeschlimann.
Du refus de faire rembourser les 40.000 euros de frais de l'expédition illégale du Rapport avec des commentaires de l'ancien maire à son obstination à ne pas agir avec diligence en Justice contre des faits qui étaient considérés comme des « délits » par les magistrats de la CRC, Sébastien Pietrasanta a été jusqu'à récemment le meilleur allié objectif efficace des époux Aeschlimann!
Les faits ont été plus têtus que lui et maintenant, c'est Sébastien Pietrasanta et sa majorité qui en sont arrivés à faire assister en force la police au Conseil Municipal alors que, le 7 avril 2008, cette majorité et son dirigeant avaient devant eux tout le temps et les atouts pour apaiser véritablement Asnières et relever la Ville, par des mesures claires, publiques, énergiques, légales et justes.
Certes, le maire et sa majorité vont nous rejouer, de manière déconnectée des réalités vivantes que la grève générale du 29 janvier vient de montrer, le coup ultra-connu du « les impôts augmentent dans beaucoup de communes de diverses couleurs politiques ».
Ce faisant, même avec cette pitoyable sortie, le maire et sa majorité ne peuvent et ne pourront pas échapper à la réalité des faits.
Encore une fois, répétons-le maintenant que les faits nous ont donné raison sur tous les plans, cette majorité ne doit pas augmenter les impôts et tarifs, et surtout pas maintenant!!!
Elle doit tout de suite exiger les remboursements des sommes indûment dépensés par les époux Aeschliman, (envois de documents, essence, chauffeur, voiture de fonction, logements HLM illégalement attribués, etc....).
Elle doit saisir sans perdre un instant la Justice de tous les faits anormaux qu'un VERITABLE AUDIT COMPLET, mené avec soin et dans le temps, mettra à nu sous la mandature des époux Aeschlimann: marchés publics douteux, BEA nuisibles aux intérêts de la Ville, surcoûts discutables, dépenses illégales, factures anormales, etc....
Sébastien Pietrasanta et sa majorité ne peuvent que constater l'impasse totale de leur stratégie d'apaisement menée depuis le 22 mars 2008 envers les époux Aeschlimann.
Le climat politique, loin de s'apaiser, est devenu tendu et violent.
Ils ont récolté hier, sous les cris et les huées, le fruit amer et dangereux de leurs erreurs passées.
La seule issue politique pour cette majorité en crise est de revenir sur ses hausses de charges sur les citoyens (et aussi sur les entreprises locales)- tous innocents de la situation actuelle- et de reporter l'augmentation nécessaire du budget sur les vrais responsables et coupables de la gestion si critiquée et dénoncée par la CRC à la Justice.
Il n'existe aucune autre alternative positive, raisonnable et sensée pour cette majorité.
Asnières Nouvelles Citoyennes espère que la raison et le principe de réalité vont revenir en mairie et que, dorénavant, afin de soutenir les citoyens, mieux les aider, la majorité va enfin se ressaisir et se lier de nouveau par des mesures fortes et populaires à la population inquiète, angoissée, révoltée de notre cité.
Le procès de Manuel Aeschlimann, qui, de ce point de vue apporte des informations publiques nouvelles utiles au combat citoyen pour la récupération de l'argent public perdu et/ou fautivement dépensé, permet justement d'avancer dans cette voie de bon sens.
A la majorité de se saisir de cette ultime chance pour assurer son devenir.
Car si la colère monte encore, Asnières deviendra vite ingérable et donc une poudrière sociale et politique, à l'image de tout le pays, car les citoyens ne veulent et ne peuvent pas payer pour les fautes et délits des « politiques » comme des « financiers ».
Marylise Dipusu
Chapitre 92 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
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