vendredi 15 octobre 2010

Asnières sur Seine: grosse pagaille à l'UMP locale et crise sociale






























Pour imager nos propos de ce jour, nous avons retenu trois images, dont une jusqu'ici peu connue et montrée.

De haut en bas, l'affiche du film "les ambitieux" qui devrait plaire à ceux d'Asnières, moins drôles, quoique parfois ils puissent faire rire à leurs propres dépens. 

Ensuite, une photo prise après la cérémonie en l'honneur des 6 habitants de la commune morts lors de l'incendie d'un immeuble de logements sociaux appartenant à des personnes privées le 30 juin 2009. On y voit Jean Sarkozy très entouré ce jour-là à Asnières, et derrière lui, seul, Sébastien Pietrasanta venant se mêler au groupe. Manuel Aeschlimann n'apparaît pas sur cette photo qui tend à montrer un Jean Sarkozy attentif aux paroles de ses interlocuteurs.

Enfin, afin de rendre plus palpable l'ambiance actuelle qui règne au sein de l'UMP asnièroise et qui empire chaque jour depuis mars 2008, l'affiche du film hilarant avec Francis Blanche "la grosse pagaille".

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Quel avenir pour tous les petits ambitieux fiévreux d'Asnières sur Seine? Une question qui ne tu(rlupine) que les intéressés.


Pendant que l'immense majorité des citoyens vit de plus en plus difficilement, pendant qu'un gouvernement autiste veut faire travailler plus longtemps des gens qui, soit n'ont plus d'emploi, soit ne peuvent plus travailler de par leur santé détruite, il est des questions, pas du tout essentielles, qui préoccupent les ambitieux fiévreux d'Asnières sur Seine, nos Martiens locaux sans lien avec les réalités matérielles de la vie terrestre.

Au PS, depuis le 16 mars 2008, pour les places, tout passe par Sébastien Pietrasanta et son cabinet. Ainsi, il y existe un certain ordre et une apparente cohésion, même si certaines ambitions sont parfois un peu écrasées ou malmenées.

A l'UMP, c'est la grosse pagaille, comme notre article d'hier le laissait entrevoir avec les propos de Farid Djellab, de Laurent Martin Saint Léon et Manuel Aeschlimann, tous de l'écurie UMP dévastée à Asnières depuis la chute brutale de l'ancien maire.

Une lectrice, facétieuse, se disant membre du PS, nous demandait qui dirigeait exactement l'UMP asnièroise, ce qui est une question très secondaire pour les citoyens asnièrois, mais essentiel pour le petit groupe d'ambitieux fiévreux issus de ce parti en miettes à Asnières..

Avant de tenter de lui apporter une réponse quelque peu fondée, précisons que; depuis quelques jours, un nouveau problème potentiel menace Manuel Aeschlimann: 
une possible ouverture d'enquête préliminaire pour conflit d'intérêts.... entre son action de DEPUTE de la République en faveur de la modification de la loi sur les gardes à vue ( notamment une proposition de loin déposée par ses soins) et son combat comme AVOCAT pour la modification de cette même loi!

Cette information donnée, essayons de satisfaire la curiosité ironique de notre lectrice:
à ce jour, le « patron » (en titre) de la section UMP asnièroise en pleine explosion où des clans divers s'affrontent et se déchirent est Monsieur Jean-Claude Boutiffard, un préposé à la chose de Manuel Aeschlimann.


Désirant prendre ce poste à l'intéressé et/ou craignant des ennuis judiciaires pour ce fidèle du système Aeschlimann (certaines langues aiguisées disent que certaines rénovations de son pavillon - celui de JC Boutiffard-auraient nécessité le concours de moyens humains et matériels municipaux), Manuel Aeschlimann a posé sa candidature au poste de son vieil ami fidèle qui, miracle, ne veut pas rempiler....


Dire que cette candidature de Manuel Aeschlimann remplit d'une joie sincère le petit monde UMPesque d'Asnières serait fort exagéré: elle développe au contraire les haines et ravive les rancunes passées.


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Le grand dilemme actuel de l'UMP asnièroise 



Comme le rappelait opportunément Farid Djellab entre deux expressions délirantes sur les sentiments, supposées selon lui, des habitants d'Asnières, Manuel Aeschlimann pourrait bientôt perdre tout droit à diriger même l'UMP locale. Lui rejeté, son épouse pourra être éjectée en un rien de temps, d'autant qu'elle n'est pas candidate et que ses capacités politiques sont plus que limitées (un point qui fait l'unanimité au moins à l'UMP asnièroise et nationale)!

Enfin, disent en chœur doucereux tous les ambitieux fiévreux qui souhaitent au fond de leur cœur affectueux que Manuel Aeschlimann soit bien condamné en Appel, et si possible plusieurs fois dans diverses affaires sulfureuses, le député en sursis judiciaire ne peut ni RASSEMBLER les courants divisés, ni  FEDERER les volontés ainsi que les ambitions, puisque cela aurait comme conséquence première d'anéantir les ambitions personnelles fortes qui se sont épanouies depuis mars 2008 à l'UMP et en dehors....CONTRE les mandats détenus par les époux Aeschlimann!

Si, comme l'écrivait donc Farid Djellab, la direction du parti élyséen envoyait une « pointure nationale », cela pourrait réunifier l'UMP asnièroise (encore que....), mais cela scellerait surtout le sort définitif des époux Aeschlimann! En cela, Farid Djellab exprime bien toutes les contradictions actuelles de l'UMP asnièroise et ses dangers.

En effet, l'UMP asnièroise fait face à un terrible dilemme cornélien:

  • soit Manuel Aeschlimann revient avec ses odeurs de soufre judiciaire et ses bagages de faiseur de défaites à répétition, auquel cas l'UMP asnièroise est promise à des crises de dislocation croissante et à perdre de nouveaux mandats, ce qui ferait le bonheur du PS et d'autres;

  • soit l'UMP asnièroise se débarrasse définitivement du lourd fardeau producteur de catastrophes des époux Aeschlimann, se dote d'un dirigeant fédérateur et peut alors espérer (et seulement espérer!) se donner des chances de possibles succès futurs.
Comme ce que nous écrivons ici tombe sous le sens pour tout analyste quelque peu clairvoyant, à Asnières,  à  l'Elysée comme à la direction nationale de l'UMP, du point de vue de ce parti, la solution la plus évidente serait de faire élire comme secrétaire de circonscription UMP d'Asnières sur Seine  une «figure nationale ».

D'où il découle que la « solution » Jean Sarkozy permettrait à la fois de caser comme député potentiel le   rejeton du locataire de l'Elysée et de remettre sur pied la section UMP, avec les ambitieux fiévreux tous derrière le jeune parachuté, et lui devant!

Seul danger à considérer pour les communicants-conseillers de Jean et Nicolas Sarkozy: la possibilité d'une défaite électorale du rejeton en question, qui, avec son nom, serait terrible pour la carrière du père.

Mais, en prenant la section UMP en 2010, il  resterait à Jean Sarkozy deux ans pour se préparer à affronter les urnes, SAUF SI MANUEL AESCHLIMANN NE PEUT PLUS ETRE DEPUTE RAPIDEMENT!

Hypothèse plausible en l'état, d'autant que, si Jean Sarkozy remplaçait JC Boutiffard à la tête de l'UMP asnièroise réunifiée, ses chances lors d'une élection partielle seraient plus grandes car il serait alors le « patron » légitime de cette section et le chouchou de l'appareil national de l'UMP, sans parler des appuis de son papa.

Et puis, si nécessaire, l'Elysée pourrait « encourager », de diverses manières plus ou moins amicales, Manuel Aeschlimann à laisser son siège devenu vacant à...Jean Sarkozy!

Bien que tout cela ne soit d'aucun intérêt pour les citoyens asnièrois qui ont bien d'autres problèmes à affronter et à résoudre au quotidien, nous voulions répondre à notre lectrice car sa question en posait beaucoup d'autres en arrière-plan.



Marylise Dipusu


Chapitre 348 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008