La pièce de théâtre "le dîner de cons" certes ne peut avoir aucun rapport direct avec le déjeuner dont il est fait état dans ce chapitre des chroniques asnièroises. Mais, l'oeuvre caustique autant que savoureuse de Francis Veber, qui étudie ici certaines moeurs peu reluisantes de certaines personnes dans notre société, est une leçon de choses sociales que plusieurs à Asnières, selon nous, devraient revoir et méditer.
Ils y verraient que leurs pratiques de mépris d'autrui, pratiques qui conduisent souvent leurs auteurs à se croire capables de "duper" tout le monde quand leurs agissements honteux sont démontrés devant tous, ne peuvent qu'asseoir des autorités instables mal acquises car sans vrai fondement honnête qui seule garantit la pérennité.
Le titre même de la pièce de Francis Veber est équivoque et laisse planer un doute légitime, moral, amusé sur qui a le rôle du convive dupé, trahi et méprisé. A Asnières, dans le déjeuner qui a donc bien eu lieu entre Sébastien Pietrasanta et Manuel Aeschlimann, il se pourrait bien que les deux convives se soient également et mutuellement trompés, bernés, dupés.
Mais, au moins, maintenant, les citoyens et élus d'Asnières savent que ceux qui veulent se cacher de leur regard, de leur connaissance, de leur jugement, de leur contrôle, ne pourront plus le faire sans prendre le risque d'être mis à nu dans leurs pratiques de secret indécent: Asnières Nouvelles Citoyennes veille et les informe, tous, sans distinction car la démocratie repose avant tout sur la transparence totale des actes et faits publics.
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Asnières Nouvelles Citoyennes révèle la vérité sur les liens Pietrasanta-Aeschlimann.....
Asnières Nouvelles Citoyennes a le plaisir de confirmer, de source parfaitement autorisée, en l'occurrence Sébastien Pietrasanta lui-même -oui, exactement, le représentant de la Ville d'Asnières partie civile contre le prévenu Manuel Aeschlimann, le déjeuner qu'il a eu dans un restaurant très proche de l'Assemblée Nationale avec l'ancien maire.
Cet entretien, dont il avait omis d'informer une grande partie de ses élus, a donc bien eu lieu et il a indiqué, lors d'une réunion récente avec ses élus, l'assumer pleinement. C'est son choix!
Donc, s'il assume ses choix de "rencontre privée" avec Manuel Aeschlimann dans un restaurant de luxe proche de l'Assemblée Nationale, Sébastien Pietrasanta doit assumer de dire publiquement qui a payé ce déjeuner, qui en était à l'origine et quel(s) était(ent) le(s) sujet(s) discuté(s) entre lui et son ancien adversaire, ceci en toute transparence conformément à ses propres engagements publics devant les citoyens d'Asnières.
Il devrait en aller de même naturellement de la part de Manuel Aeschlimann!
En effet, l'entourage proche de Manuel Aeschlimann admet, lui aussi, ce repas et cette rencontre entre les deux hommes qui n'auraient pas discuté, selon nos sources les plus autorisées, des intérêts de la ville, de la gestion passée de la commune par Manuel Aeschlimann, des anomalies et/ou délits constatés par la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France.
Il est peu de dire que nombre des élus de Sébastien Pietrasanta sont choqués, scandalisés, indignés par son attitude, ses actes et le mépris que cela traduit, selon eux, envers ses élus et les électeurs du grand rassemblement pour Asnières.
Beaucoup sont aussi frappés par ce qui leur apparaît comme une faute politique et juridique majeure: que le maire, représentant de la Ville partie civile dans un dossier judiciaire important, ait osé discuter en privé avec le principal prévenu dans l'affaire, Manuel Aeschlimann.
Certains s'interrogent clairement sur un geste qui ressemble beaucoup à une véritable connivence, troublante pour toutes et tous, entre les deux élus. C'est ce que ne peut manquer d'être aux yeux du public un repas d'excellente qualité gastronomique partagé discrètement entre les deux précités, alors qu'ils font semblant, devant les caméras, de s'affronter et de se critiquer- certes modérément- lors des Conseils Municipaux.
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Vraie connivence et débats d'apparence trompeuse: un scandale pour la démocratie!
Comment en effet qualifier ce jeu mensonger, honteux et indécent qui voit les deux hommes faire semblant de s'affronter avec des mots durs en public, devant les caméras, énoncer des critiques, voire des menaces par leurs blogs respectifs l'un contre l'autre, mimer faussement un affrontement politique, puis, en cachette de leurs élus, électeurs et partisans, se rencontrer secrètement, discuter de manière confidentielle de sujets en privé, donc créer une vraie connivence de fait entre eux?
A nos yeux, ce comportement tout en fausseté est un scandale inadmissible pour tous les électeurs et élus d'Asnières, qu'ils aient voté pour Sébastien Pietrasanta ou Manuel Aeschlimann.
Selon nous, ce repas assumé maintenant officiellement par les « deux partenaires » est une insulte inique faite aux citoyens d'Asnières, une atteinte consciente à la moralité publique et une violation grave des règles judiciaires dans l'affaire du Festival International.
Comment en effet ne pas relier ce repas « amical », « convivial », « entre politiques », à la lenteur du traitement par la Ville des pièces du dossier et au refus têtu, acharné, tenace de Sébastien Pietrasanta de poursuivre les délits dénoncés par la Chambre Régionale des Comptes dans la gestion de la Ville sous la mandature 2001-2008 dont il s'apprête à faire payer aux citoyens-contribuables innocents les terribles conséquences financières ?
Comment ne pas rapprocher ce déjeuner dans un cadre luxueux de la position de la mairie qui consiste à ne pas demander de comptes publics aux époux Aeschlimann, à leurs anciens responsables administratifs, à certains de leurs anciens adjoints tel Antoine Bary (cité dans le dossier de la vente litigieuse du site du 51 avenue Flachat par la CRC)?
Et du côté des époux Aeschlimann? Quelles sont donc les contreparties évidentes à cette attitude qui relève maintenant et ouvertement de la complicité assumée, voulue, revendiquée avec le bilan « calamiteux » de Manuel Aeschlimann dénoncé en public par... Sébastien Pietrasanta, mais jamais poursuivi par la voie judiciaire et/ou administrative?
La question peut être posée publiquement dorénavant, après cet aveu de Sébastien Pietrasanta où le cynisme révoltant se mélange à l'inconscience politique et au mépris évident envers les citoyens et les intérêts de la commune.
Premier point: peut-on déduire de cette rencontre discrète, « assumée » par les deux « politiques », qu'un « pacte » a été passé, des engagements mutuels ont été pris, des choses discutées en secret dans le dos des citoyens d'Asnières, de leurs électeurs respectifs et de leurs élus propres? C'est naturellement ce que tout citoyen peut déduire de ce déjeuner qui sonne comme un véritable traité de non-agression mutuel ou, si l'on préfère, comme un "accord de complicité politique" manifeste.
Deuxième point: est-ce là ce que tant Sébastien Pietrasanta que Manuel Aeschlimann appellent la transparence de la vie publique municipale et la défense de leurs mandants respectifs? En tout état de cause, la décence politique, la morale publique et les intérêts de notre ville sont ici bien malmenés par eux deux.
Troisième point: est-ce là une attitude digne et sincère de la part de Sébastien Pietrasanta, signataire des principes de la Charte d'ANTICOR? Les principes d'ANTICOR ne mentionnent pas que les maires propres et parties civiles au nom de leurs villes doivent rencontre pour déjeuner les anciens maires prévenus qui sont poursuivis pour « complicité de favoritisme dans l'attribution de marchés publics ».
Une conclusion s'impose: ce déjeuner est en soi un scandale public qui touche les deux interlocuteurs dans leur crédibilité propre, surtout par rapport à leurs électeurs réciproques, mais aussi face à tous les habitants d'Asnières sur Seine.
Nul à Asnières ne peut plus ignorer qu'une « complicité tacite » existe donc entre les deux élus cités, pas plus que nul ne saurait plus nier que ce déjeuner si « convivial », dont on aimerait d'ailleurs savoir qui en eu l'initiative et qui a réglé l'addition, est un signe pour tous les citoyens et élus d'Asnières, un signal que des liaisons dangereuses sont en cours, concrétisées par de bien curieuses discussions, loin des Asnièrois, loin des élus des deux interlocuteurs, loin de leurs militants respectifs.
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Pour quelle raisons ce déjeuner "informel" discret a-t-il eu lieu?
On peut naturellement critiquer fermement les actes passées et présents de Manuel et Marie-Dominique Aeschlimann -nous reviendrons d'ailleurs sur les agissements de celle-ci bientôt-, mais nul ne saurait penser que l'ancien maire serait inintelligent.
S'il a donc "convoqué", en quelque sorte, Sébastien Pietrasanta à partager un déjeuner de haute qualité avec lui, nul ne pourra ne pas en déduire que ce n'était pas avec un plan préconçu en tête.
Essayons de déterminer, avec nos informations précises et ce que nous pouvons en tirer, quels étaient les intérêts respectifs des deux convives lors de ces agapes privées.
Selon nos sources et notre analyse qui en découle, Manuel Aeschlimann aurait voulu, lors de ce repas, "négocier" avec son interlocuteur une sortie rapide des "affaires judiciaires", notamment de celle du Festival International et d'autres potentielles derrière, en échange de quoi il se serait engagé à être un "opposant constructif".
De son côté, Sébastien Pietrasanta aurait fait état de son intérêt d'avoir sur la ville une "droite" divisée entre plusieurs concurrents potentiels afin de viser, avec quelque chance, selon lui, de succès, la députation.
La discussion aurait donc tourné autour d'un "accord" tacite, que nous pourrions qualifier de "jeu de dupes" entre les deux élus.
Mais, que les deux convives ne se trompent pas: nous ne faisons ici que donner notre sentiment sur ce qui était leurs possibles objectifs réciproques. Pour l'instant, nous nous arrêtons là...
Que nul ne s'y trompe et ne l'ignore: nous avons à Asnières Nouvelles Citoyennes des informations de première main sur la TENEUR REELLE des échanges verbaux au cours de ce déjeuner.
Mais, en démocrates soucieux de laisser les intéressés "assumer" jusqu'au bout leurs choix, nous voulons laisser à ces derniers la possibilité de s'exprimer d'eux-mêmes PUBLIQUEMENT sur le contenu de leurs échanges directs, hors de portée et de contrôle de leurs élus , militants et électeurs respectifs.
Si bien sûr, ils n'assumaient pas leurs actes comme ils le prétendent à haute voix, nous révélerons alors tout ce que nous avons appris sur ce déjeuner. Tout, sans rien omettre!!!
Les deux "convives" de ce repas ne doivent donc pas se leurrer eux-mêmes, il leur faudra assumer TOTALEMENT leurs échanges et discussions devant toute la population et tous leurs électeurs.
Asnières Nouvelles Citoyennes continuera son travail inlassable d'informations citoyennes pour établir les faits vrais, en vue de mettre à nu les pratiques nuisibles à la démocratie, afin de protéger Asnières et ses habitants des relations et des pratiques par essence nauséabondes.
Marylise Dipusu
Chapitre 76 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2009