mardi 5 octobre 2010

Asnières sur Seine: du burlesque à l'absurde!




Ci-dessus des photos prises par des riverains excédés par les nuisances sonores générées par l'usage intensif et excessif du stade Magenta, jusque tard le soir.


On notera avec intérêt que, du fait de la construction concentrée et ramassée de l'école Simone Veil, le stade est aussi devenu une magnifique caisse de résonance acoustique pour les cris, bruits et chocs.


En résumé, les époux Aeschlimann ont bétonné la ville pendant des années sans dégager des terrains viables pour les équipements publics à destination des élèves et de la jeunesse. Maintenant, loin de chercher à corriger les conséquences de la gestion désastreuse passée, la municipalité actuelle fait reposer sur les oreilles et les nerfs des habitants ces conséquences.


Il urgerait pourtant de mettre en oeuvre un vrai plan d'équipements publics adaptés à l'environnement urbain: mais pour le moment, les élus en charge du dossier somnolent paisiblement, il est vrai que ce n'est pas dans leurs oreilles que les nuisances sonores qui perdurent et croissent de par leur incompétence et inactivité arrivent!

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Stade Magenta: la mairie aux abonnée absents


Comme le rappelait l'humoriste Coluche, mais la phrase s'applique à merveille aux conceptions de la municipalité d'Asnières sur Seine, « tous les citoyens sont égaux, certains plus que d'autres ».

Ainsi, en 8 mois, un rapport qui ennuie profondément certains élus asnièrois a disparu dans les archives papier d'un service et ne parvient pas à en ressortir: il s'agit d'un rapport commandité par la Ville à l'agence de contrôle VERITAS afin de mesurer les données des nuisances sonores sur le stade Magenta et ses répercussions possibles en termes de santé publique pour les riverains de cet équipement public.

A l'origine, selon Sébastien Pietrasanta et le futur candidat du PS sur le canton nord, Luc Bérard de Malavas, il s'agissait de renseigner objectivement les élus et de permettre ainsi la prise de décisions motivées scientifiquement.

Plus de 8 mois APRES que la mairie ait reçu les résultats scientifiques de cette enquête,  AUCUNE ELU ET CITOYE N'A PU en prendre connaissance.

Certains en mairie feraient-ils de la rétention d'informations PUBLIQUES, nécessaires à la protection de la santé PUBLIQUE, sans le dire?

La mairie prend-elle les citoyens pour des ânes sans cervelle?

Ou s'agit-il vraiment d'une marque de mépris total des citoyens du quartier Bac-Magenta de la part de ces élus qui estimeraient qu'il faudrait escamoter sous le tapis les faits dérangeants et exigeant d'eux des décisions claires et indispensables?

Certes, la situation dont a hérité la municipalité actuelle est le fruit vénéneux de la politique urbanistique désastreuse des époux Aeschlimann. Tous en conviennent.

Mais est-ce là une raison pour cacher les enquêtes réalisées et payées avec l'argent public? Est-ce là un motif pour échapper à ses responsabilités civiques et gestionnaires?

Sébastien Pietrasanta et ses proches devraient sortir de leur tour d'ivoire, de leur petit « monde enchanté » d'auto-félicitations permanentes et d'auto-admiration de leurs discours vides.

La révolte gronde dans le quartier Bac-Magenta avec les nuisances sonores permanentes générées par l'usage incessant de ce stade, y compris illégalement comme le constate la police municipale.

A ce stade de colère, les élus actuels en charge de la Ville risquent bien de se retrouver avec des ennuis fort lourds sur les bras faute d'avoir pris le dossier à bras le corps auparavant: le risque est élevé pour eux de passer du statut d'élus burlesques, incompétents et hypocrites, à celui d'élus ridiculisés et accusés publiquement de non-assistance à personnes en danger.

Le temps est compté avant que les choses ne basculent: le maire et ses amis seraient bien inspirés de ne plus lanterner et de cesser de prendre les habitants de ce quartier pour des idiots décervelés.



Quartiers résidentiels d'Asnières: « Non, c'est pas vrai, il y avait une concertation? »



Deux élues de la municipalité sont en passe de se retrouver dans le livre Guiness des records, dans la catégorie: « cynisme et mensonge conjugués ».

Il s'agit de Mesdames Hurtault et Carrier; qui, paraît-il, sont en charge de la concertation, cette tarte à la crème dont tous savent ce que cela veut dire sous l'actuelle municipalité: « nous avons décidé, nous ferons ce que nous voulons, mais nous avons notre faire-valoir civique: le Conseil Consultatif de Quartier a aussi validé notre décision ».

Quelle invention géniale que ces CCQ servant de cache-sexe aux projets des élus, pas assez courageux pour les assumer directement et de manière transparente: un organisme ad hoc de gens qui s'auto-recrutent, totalement lié à la mairie et à son animateur essentiel, Monsieur Cyril Charbit, aux ordres du jour fixés dans les bureaux municipaux, aux membres non-élus par personne sortant et rentrant sans explication, n'informant jamais les citoyens concernés et reprenant, par un miracle incroyable, les souhaits et projets élaborés par le maire et son entourage!!!.....

Et quand, par mégarde, des membres des CCQ se refusent à se plier aux desiderata de la mairie, une autre méthode est utilisée: l'oubli de convocation des « mauvaises langues » ou des « esprits récalcitrants », donc leur éviction par inadvertance voulue!

Ainsi absents aux réunions de ces CCQ, ces vilains personnages n'en gêneront plus la discussion polie et ordonnée que la mairie leur propose pour justifier ses choix propres....

N'est-ce pas ici une vraie, sincère et totalement libre concertation, de plus avant même que le sujet proposé à adopter et soutenir n'ait été décidé en mairie?

Un exemple- qui va devenir explosif- pour convaincre tous les citoyens de l'honnêteté morale admirable de la municipalité dans ce domaine: le CCQ dédié aux quartiers Bac-Bécon-Flachat aurait décidé de PROPOSER, de lui-même -on est prié de le croire sur parole- au maire -qui n'y avait jamais pensé lui-même – (quel maire si peu penseur!!!) d'étendre le stationnement payant dans ces zones résidentielles.

Comme on nage ici dans un conte de type « Alice au pays des merveilles: Asnières sur Seine», le hasard est miraculeux: le CCQ et la mairie invitent sur ce sujet les citoyens à une réunion publique le 20 octobre 2010 ( lieu à préciser!!!) pour leur exposer leur projet, nullement commun comme tout un chacun en conviendra d'évidence.

Réaction mi-amusée, mi- agacée d'un habitant apprenant par hasard l'existence de cette réunion publique: « non, c'est pas vrai, il y avait eu une concertation ?»

Décidément, la concertation annoncée et promue par Mesdames Hurtault et Carrier est peu appréciée et/ou connue par les habitants.

Ceci dit, que les citoyens se rassurent: les deux élues en charge de la concertation ont précisé à d'autres élus inquiets de possibles révoltes citoyennes sur ce projet: c'est le Conseil Municipal et le maire qui trancheront en définitive! Ouf.....

Un miracle peut se produire à tout instant au « pays des merveilles », la preuve : malgré que le CCQ et la mairie soient des entités totalement indépendantes, et ce de notoriété publique, le CCQ Bac-Bécon-Flachat a demandé (?!) aux services techniques de la mairie d'étudier la faisabilité de ce projet d'extension du stationnement payant!!!

Et là, prodige du monde des merveilles asnièroises: cette demande a été acceptée par ce service!

Mais, en terre des prodiges, rien n'est impossible: selon une source interne en mairie, le service technique municipale rendra sa copie le 13 octobre 2010..... pour la réunion publique du 20 octobre.

Quelle rapidité d'obéissance efficace au CCQ précité et quel calendrier serré sans aucun lien commun!

Seuls, des mauvais esprits incrédules, ne croyant pas aux miracles, en un mot, des citoyens vraiment mécréants, pourront penser que tout cela a été préparé d'avance depuis de longs mois, suivant une orientation impulsée par le maire et ses amis......

Dans le « monde merveilleux » de Sébastien Pietrasanta et de ses amis, l'incroyance aux miracles abracadabrants du maire est une preuve accablante de mauvais esprit.

Reste une question essentielle: les habitants d'Asnières sont-ils des « Alice » naïves qui prennent des vessies merveilleuses pour des lanternes lumineuses?




Marylise Dipusu


Chapitre 341 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008