mercredi 27 août 2008

Une curieuse homonymie Lindemann!

Chroniques asnièroises-chapitre 22

Lionel Carl Johan LINDEMANN serait-il Lionel Lindemann?

Ce gérant si distrait de sociétés serait-il le petit blogueur et grand moraliste ami de Manuel Aeschlimann? Aussi invrasemblable que cela puisse moralement paraître, nous sommes en droit de nous interroger sur une fâcheuse homonymie entre le blogueur qui n'a eu de cesse de défendre Manuel Aeschlimann et un curieux gérant de SARL.

Notre rédaction s'interroge, après les informations qui lui sont parvenues sur un citoyen, gérant de sociétés privées de son état, Lionel Carl Johan Lindemann: elle se demande, stupéfaite, s'il s'agirait bien du blogueur ami de l'ex-maire d'Asnières, Manuel Aeschlimann, qui se présente généralement sous le nom de Lionel Lindemann.

Certes, nous ne pouvons garantir l'identité commune entre le blogueur et le gérant, mais, comme des sources qui furent très proches de l'ancien maire indiquent que cela serait bien le cas, notre rédaction a jugé opportun, en cette rentrée 2008, de relater les exploits du gérant homonyme de l'ami de l'ancien maire d'Asnières. Nous sommes confiants que la vérité sortira par elle-même et, si tel est le cas, nous la dirons publiquement comme cela est notre règle.

A toutes fins utiles pour une information édifiante sur certaines vertus gestionnaires.....qui rappellent curieusement, ici, celles qu'a connues Asnières.

Ce qui est sûr et certain:

Un citoyen nommé Lionel Carl Johan LINDEMANN est né le 21 septembre 1972 et il est désigné dans divers sites d'informations commerciales PUBLIQUES comme « gérant de SARL », Sociétés Anonymes à Responsabilité Limitée.

Il a ainsi créé le 29 janvier 1999 une SARL PROLIBER -qui est censée faire dans la programmation informatique- sise 60 rue Vitruve 75020 Paris, au capital de 15244,09 euros, n° SIRET 42170065900012.

Lionel Carl Johan Lindemann en est le gérant en titre.

Seul problème qui est ici à la fois moral et juridique: Lionel Carl Johan Lindemann a omis, selon les sources PUBLIQUES consultées par nos soins pour vérification, depuis 1999, de respecter la loi qui lui prescrit, en sa qualité de gérant, de déposer les COMPTES ANNUELS de la société au greffe du Tribunal de Commerce de Paris.

Depuis 8 ans, aucun compte social de la SARL PROLIBER n'est donc déposée!


C'est ennuyeux parce que si, généreusement, la loi tolère un maximum de 18 mois de retard, là, on en est quand même à plus de..... 85, après la limite tolérée par les textes!

Le même Lionel Carl Johan Lindemann est aussi et encore gérant d'une autre SARL nommée EUROCODE, nom commercial XENOCODE, créée le 26 mai 2004 et sise 1 bis rue des Tamaris 78114 Magny les Hameaux

Son numéro RCS est 453 661 084 au Tribunal de Commerce de VERSAILLES .

En essayant de lire les « chiffres clés » sur Infogreffe de cette SARL, il est apparu qu'aucun compte n'avait été déposé pour cette entreprise depuis sa fondation au greffe du Tribunal de Commerce compétent comme la loi y oblige le gérant!

En accordant le délai de retard acceptable légalement de 18 mois, Lionel Carl Johan Lindemann, gérant de SARL, semble avoir encore omis de déposer de manière transparente ses comptes sociaux pour cette deuxième société depuis maintenant....33 mois!

A tout hasard, car se placer hors la loi en qualité de chef d'entreprise peut générer de dommageables ennuis, comme la gestion de la commune d'Asnières à l'ex-maire d'Asnières, nous conseillons à Lionel Carl Johan Lindemann, s'il nous lit, de faire diligence sans retard afin de mettre tous ses comptes sociaux à jour pour ses deux sociétés.

Nous souhaitons surtout que ce dernier ne soit pas Lionel Lindemann, le grand moraliste, l'amant infatigable de la transparence pour certains, et surtout l'ami de longue date de l'ancien maire d'Asnières, lequel a déjà assez de soucis gestionnaires comme cela avec le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes.

Apporter les comptes sociaux de ses SARL aux greffes des Tribunaux de Commerce serait, pour le citoyen cité, manifester enfin, quoiqu'un peu tard, son attachement attentif au respect de la loi.

Bien sûr, il est possible que tout ceci ne concerne pas de tout le Lionel Lindemann qui s'intéresse tant aux aléas citoyens, associatifs et politiques d'Asnières.

Nous n'osons en effet imaginer qu'un homme de le stature morale supérieure du blogueur Lionel Lindemann, un homme pétri des plus hautes valeurs et si puissamment attaché à la limpidité la plus absolue, ait pu fauter ainsi face à la loi de la République. C'est à nos yeux impensable moralement!

Mais, si le doute doit toujours profiter à un éventuel fautif, nul doute aussi que les citoyens, associations et élus d'Asnières, victimes de la vindicte rancunière et tenace de ce soutien de l'ancien maire, seraient fort intéressés à savoir si Lionel Carl Johan Lindemann, gérant distrait de deux SARL qui n'a pas déposé de comptes sociaux depuis leur fondation, serait bien, par le plus malheureux des hasards malencontreux, le Lionel Lindemann qui leur assène ses vérités éternelles et leçons exemplaires de morale civique.

En effet, il convient toujours que le grand professeur de haute morale soit lui-même moralement hautement irréprochable.

Nous tiendrons bien évidemment nos lecteurs informés de l'impossible identité commune des deux Lindemann cités ici, au cas, que nous estimons par essence improbable où il s'agirait, malgré tous nos doutes légitimes, de la même et unique personne.

Sources des informations citées:

http://www.societe.com/societe/proliber-421700659.html
http://www.societe.com/cgi-bin/recherche?rncs=421700659

Sur l'obligation de publication des comptes annuels pour les SARL:
L'obligation de publication des comptes sociaux concerne certaines formes juridiques comme les sociétés à responsabilité limitée (SARL), les sociétés anonymes (SA), les sociétés par actions simplifiées (SAS) et certaines sociétés en nom collectif (SNC). Attention, ne pas confondre publication tardive (délai supérieur à 18 mois après la date d'ouverture de l'exercice) et absence de publication. Source: Bureau Européen d'Informations Commerciales

Autres sources de référence:

http://www.infogreffe.fr/infogreffe/jsp/recherche/resultEtsParDirigeant.jsp

http://www.infogreffe.fr/infogreffe/getFicheEntreprise.donumListe=1&pageEntree=listeDirigeants
http://www.infogreffe.fr/infogreffe/getFicheEntreprise.do?numListe=0&pageEntree=listeDirigeants

jeudi 14 août 2008

Liste d'anomalies financières à Asnières

Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
chapitre 21


Liste des anomalies connues et publiques du système Aeschlimann:
contribution citoyenne pour un Conseil Municipal de vérité et d'action


En prévision du prochain Conseil Municipal, Asnières Nouvelles Citoyennes a souhaité établir une liste récapitulative d'ensemble des anomalies publiques connues qui ont scandé les années 1999- 2008, en indiquant autant que possible leur coût.

Ce tableau n'aura certes pas la portée et le caractère exhaustifs que l'audit de la gestion de la Ville devrait apporter, mais il se veut déjà un indicateur précieux pour la réflexion des citoyens. Cela permettra aussi à toutes et tous de se faire une idée plus juste, à l'heure d'aujourd'hui, sue le coût financier pour la collectivité citoyenne desdites anomalies mises à jour.

Certaines ne sont pas chiffrées car nous ne possédons pas les données permettant de mesurer les dépenses qu'elles représentent. Dans ce cas, nous laisserons à côté du fait avéré une mention « NC » pour « non-chiffrée ». Cependant, nous invitons élus et lecteurs à solliciter de la Municipalité les données manquantes et à nous les communiquer en retour.

Nous avons indiqué par une astérisque * les faits mentionnés par le Rapport officiel de la Chambre Régionale des Comptes, d'autres étant étudiés par la Justice ou ayant été mises à jour par la nouvelle majorité municipale.

1- Frais d'études et indemnités forfaitaires pour le projet de parking Hôtel de Ville : 834.136 € *

2- Instruction judiciaire en cours sur le contrat de marché public avec la société AVENANCE: NC

3- Deux Baux Emphytéotiques Administratifs à réviser pou deux écoles: NC *en attente
d'estimation par le Conseil Municipal après renégociation

4- Utilisation des moyens publics municipaux pour l'impression et l'envoi de rapports politiques
personnels de l'UMP signés de Manuel Aeschlimann : NC * en attente d'estimation par le
Conseil Municipal

5- Manifestation de janvier 2005 avec l'Ambassadeur d'Iran: NC (estimée à 50.000 euros)

6- Usage illégal d'une voiture, d'un chauffeur et d'essence par Mme Marie-Dominique
Aeschlimann entre 255.000 et 450.000 euros (selon date de départ retenue de l'infraction
constatée) *

7- Deuxième salaire illégal de Madame Fabienne Van Aal: 765.000 euros -(salaires et charges de 1999 à 2007.*

8- Double salaire de Monsieur Francis Pourbagher 2001-2006: 396.000 euros (salaires et
charges)*

9- Frais illégaux de voiture de fonction -Citroën C5- et d'essence de Francis Pourbagher en 2005: 34900 euros. *

10- Logement social attribué illégalement à Francis Pourbagher: estimation 90.000 euros

11- Logement de fonction attribué illégalement à Mme Marylin Dupuis: estimation 25.000 euros

12- Logement social attribué illégalement à Luc Ristori: estimation 45.000 euros

13- Frais d'essence et de voiture excessifs de l'ancien maire-Peugeot 607: estimation 20.000 euros sur 7 ans *

14- Pavillon de la Ville attribué aux parents de Cyrille Dechenoix: en attente d'estimation par la Ville

15- Envoi illégitime de 27.000 courriers le 21 mars 2008 : 40.000 euros

16- Frais juridiques dépassant la norme des villes comparables: 2.500.000 euros *

17- Déficit inexpliqué- en pleine phase de croissance de l'immobilier- de la ZAC Métro: 35,4
millions d'euros *

18- gestion anormale de la dette communale avec un excèdent annuel comptable:
au moins 20 millions d'euros sur 7 ans

19- Frais assurés par la Ville pour les manifestations de l'association « Animer Asnières »: NC
(en attente d'estimation par le Conseil Municipal)

20- Engagement financier communal pour la ZAC «Bords de Seine »:NC (en attente d'estimation par le Conseil Municipal)

A cela, il convient de rajouter les possibles conséquences financières pour la Ville de quatre dossiers à éclaircir par la Justice et/ou par le Conseil Municipal:

1- les possibles conséquences financières pour la Ville du contrat avec la société AVENANCE qui fait l'objet d'une instruction judiciaire en cours.

2- l'éventualité que les 40.000 timbres postaux découverts lors de la perquisition chez Monsieur Bernard Loth proviennent des ressources de la Ville

3- le coût des suites possibles de l'illégalité de la construction du parking souterrain sous l'école Magenta.*

4- le coût possible pour la Ville du refus de l'ancienne majorité municipale d'acheter pour la commune en préemption le site du 51 avenue Flachat pour en faire une école et sa vente par la société dont Monsieur Antoine BARY, ancien maire-adjoint à l'urbanisme, était un des dirigeants au Ministère des Finances avec une « Commission » de 121.992 euros HT à la dite entreprise privée de cet élu! *

Cette liste, qui est loin d'être définitive et exhaustive, démontre largement que la gestion d'Asnières entre 2001 et 2008, au moins, a été plus que discubale, eu égard aux intérêts des citoyens d'Asnières.

Maintenant, il est aussi clair que la RESPONSABILITE POLITIQUE et JURIDIQUE de la nouvelle majorité municipale est engagée dès lors qu'elle ne ferait pas immédiatement TOUT LE NECESSAIRE pour que les raisons des ces anomalie soient toutes mises à jour, que leurs auteurs et responsables soient tous identifiés et sanctionnés, et que toutes les mesures de remboursement, par tous moyens à la portée de la Ville, soient prises, s'agissant de l'argent public.

A l'évidence, la nouvelle municipalité se doit, afin de protéger les INTERETS de la commune et de tous les citoyens, de prendre au prochain Conseil Municipal toute la mesure, via l'audit complet, des problèmes nés de la très discutable gestion antérieure sous la direction politique de Manuel Aeschlimann, et, cela fait, toutes les mesures d'urgence que la vérité des faits, déjà connus et à connaître, nécessite pour qu'Asnières puisse se développer.

Il ne s'agit pas là de régler des comptes politiques, comme le disent, avec une mauvaise foi totale, certains des derniers adeptes du système Aeschlimann, apeurés devant la manifestation des réalités mises au jour.

Il s'agit de présenter les comptes exacts et sincères de la gestion désastreuse de Manuel Aeschlimann et de faire en sorte que les responsables de ces faits assument toute leur responsabilité, financière, politique et juridique.

Il s'agit de préserver l'indépendance de la Ville d'Asnières et, au final, pour ses élus actuels, de protéger leur propre destin d'élus qui auront vraiment servi la Ville et ses 85.000 habitants, en mettant en avant un langage de vérité et de Justice, rompant avec le passé des apparences trompeuses et des anomalies en série.


Marylise Dipusu (avec la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes)

dimanche 10 août 2008

Marylin Dupuis, militante UMP

Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
(chapitre 20)


Jusqu'où Marylin Dupuis, miltante UMP, va -telle discréditer l'UMP d'Asnières et nationale?


Cette question peut maintenant être posée publiquement tant Marylin Dupuis, l'ancienne candidate de la liste de Manuel Aeschlimann aux élections municipales, militante de l'UMP asnièroise, semble, à l'insu de son plein gré, jeter un discrédit public national sur son parti et ses anciens colistiers.

Certes, c'est son droit le plus strict de participer à des émissions d'un type très particulier, comme « Secret Story » sur TF1, une chaîne de télévision dont le propriétaire n'est pas franchement, de plus, un adversaire connu de l'UMP.

Notre rédaction respecte naturellement toutes les libertés des citoyens, privées et publiques. Et donc aussi celles de la citoyenne Marylin Dupuis de diriger sa vie comme bon lui semble.

Cependant, quand une personne dispose d'un logement de 76m² par favoritisme MUNICIPAL manifeste, car sans droit légal sur un logement de fonction dans une école de la République, quand elle a tenté de cacher aux producteurs-réalisateurs de l'émission son appartenance à un parti politique (l'UMP), quand elle s'y fait passer pour une « voyante » de profession, déjà il est possible de s'interroger avec quelque légitimité sur les conséquences de tout cela sur l'UMP nationale et asnièroise.

Quand, en sus de cela, elle semble verser dans un comportement PUBLIC pouvant pour le moins interroger les citoyens, le tout EXPOSE avec son accord devant des millions de téléspectateurs, en tant que mère de famille sérieuse ayant affiché ses convictions UMP:

http://www.purepeople.com/13317-Nathalie-de-Secret-Story-Oui-Samantha-et-Marilyn-ont-bien-couche-ensemble-.html

il est plus que permis de s'interroger sur les retombées politiques et civiques à Asnières des actes publics libres de la militante UMP Marylin Dupuis.

La première question qui se pose est: l'UMP d'Asnières était-elle informée des intentions de sa militante de se mettre ainsi en vitrine nationale médiatique, révélant au passage le scandale du logement illégal attribué à cette adhérente de l'UMP sous le mandat de Manuel Aeschlimann?

La seconde question qui vient à l'esprit est: comment l'UMP d'Asnières, et la direction nationale ci-dessus, ressentent ces évènements qui portent manifestement atteinte à l'image officielle du parti cité et jettent la confusion dans une grande partie de son électorat traditionnel?

Nous sommes en plein mois d'août, il est vrai, mais l'information sur le logement illégal et la militante UMP d'Asnières a été lue ou entendue par des millions de citoyens, qui risquent de croire, au vu des séquences télévisées ou des vidéos enregistrées, que, décidément, à l'UMP, et surtout à celle d'Asnières, tout est possible, même ce qui ridiculise ce parti.

De source interne à cette formation politique, nous avons appris que l'inquiétude montait sur ce sujet, car l'ennui des vidéos annoncées- voir lien ci-dessus- est qu'elles peuvent être montrées et remontrées à tout moment, y compris en période électorale et surtout circuler partout largement.

D'aucuns, à l'UMP, estiment que l'UMP d'Asnières donne de plus en plus une image déplorable, pour ne pas dire, désastreuse, de leur parti. Qu'elle ait perdu Asnières était déjà lourd à accepter. Que des « affaires » scandent le cours du temps, cela devient difficile à supporter.

Que maintenant, une militante UMP asnièroise apporte le scandale sur le parti tout entier, en exhibant publiquement sa vie privée, voilà qui est trop!

En témoigne ce courriel de réaction que la rédaction a reçu d'un ancien élu RPR-UMP d'Asnières, aujourd'hui très éloigné de la vie politique:

« Ce que j'ai appris sur Mme Dupuis est lamentable (......).. Je considère que Manuel Aeschlimann, dirigeant du parti sur la ville, est responsable de cet état de fait inimaginable qui fait passer l'UMP pour un parti de prébendiers, de faveurs particulières, se vautrant dans un exhibitionnisme de moeurs indigne (.....). Si l'UMP à Asnières est descendue si bas aujourd'hui, c'est à Manuel Aeschlimann qu'elle le doit. Il conviendrait, pour la décence, qu'il démissionne du parti avant d'en avoir fait un objet national de honte et de dérision ».

A l'évidence, certains n'hésitent plus, dans le parti du Président, à souhaiter ouvertement que Manuel Aeschlimann se mette (ou soit poussé) en congé de parti et que la section locale d'Asnières soit « rénovée » profondément.

Tout cela au nom des intérêts supérieurs de l'UMP et des élus de ce parti dans le 92!


Marylise Dipusu


Note de la rédaction

Nous ne cacherons pas à nos lecteurs qu'un large débat contradictoire a eu lieu entre les membres de la rédaction afin de savoir si les informations concernant les agissements PUBLICS de Mme Dupuis dans le cadre de l'émission de TF1 devaient faire ou non l'objet d'une chronique sur Asnières Nouvelles Citoyennes.

L'échange a conclu que, à partir du moment où la personne concernée représentait un parti, en l'occurrence l'UMP d'Asnières, avait été candidate de ce parti au poste d'élue municipale devant tous les citoyens de la commune, donc avait revendiqué son appartenance politique et brigué la confiance des électeurs, il était nécessaire que ses actes publics conscients et avérés soient mis en lumière comme élément public de connaissance sur cette personne.

Cette position a été renforcée par la découverte, dans le cadre de cette émission, de l'affaire de l'appartement « de fonction » de 76 m² illégalement loué par la Ville à cette militante UMP.

Nous avons aussi été encouragés en ce sens par les réactions de citoyennes et de citoyens, élus et anciens élus, qui étaient marqués par ce qui peut être résumé comme une « déliquescence de l'UMP asnièroise » sous la direction politique de Manuel Aeschlimann.

La rédaction tient à préciser clairement qu'elle ne porte absolument aucun jugement intrinsèque de valeur sur les actes publics de Mme Dupuis qui relèvent de sa liberté personnelle, à l'exception de son acceptation d'un logement de fonction municipale auquel elle n'avait pas droit, le tout sur les fonds publics.

Elle ne s'intéresse ici qu'aux éventuelles conséquences de ceux-ci pour la ville (logement illicite), la qualité de sa vie publique (le respect dû aux citoyens par une ancienne candidate à la Municipalité et militante UMP asnièroise) et à la transparence nécessaire des actes publics des personnes publiques qui se sont elles-mêmes mises en avant dans la vie locale en sollicitant la confiance des citoyens.

samedi 9 août 2008

l'élue UMP, les HLM et les sans -logis

Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
(chapitre 19)


Patricia Chavinier ne met pas à jour ses mandats d'où
il s'ensuit une découverte passionnante


On ne sait pas à quel titre exactement Patricia Chavinier est membre du conseil d'administration de la société OSICA, groupe SNI, mais elle y est citée, encore en août 2008, comme « maire-adjoint d'Asnières et Conseillère Générale des Hauts de Seine ».

Ce retard dans la mise à jour de ses mandats électifs réels est à lire avec ce lien:
http://www.osica.fr/getpage.asp?ACC_CODE=78

En effet, l'élue n'est plus maire adjointe, mais simple conseillère municipale.

Avec un esprit citoyen curieux, mais amusé aussi, nous avons ainsi appris que Patricia Chavinier, outre ses mandats anciens et actuels, s'occupait donc, à travers ce Conseil d'Administration de la société OSICA, des logements sociaux en Ile de France et aussi des foyers pour travailleurs migrants.

Nous n'avons pas trouvé d'informations précises sur les activités de la société OSICA sur Asnières, afin de mesurer avec précision les apports du mandat à OSICA de Mme Chavinier en faveur des mal-logés de la commune, notamment dans le canton dont elle est la représentante.

Il semble donc que Madame Patricia Chavinier était donc bien placée, si l'on peut dire, pour concourir en juin-juillet 2007 à l'aide aux familles en difficulté de la rue Diderot à Asnières, ceci afin d'aider le maire de l'époque, Manuel Aeschlimann, dont l'image publique avait été abîmée par ces évènements.

Etrangement, elle n'a rien fait dans ce sens alors qu'elle pouvait légitimement user de son mandat dans la société à vocation de logement social où elle est Conseillère d'Administration pour essayer de trouver des solutions de relogement digne aux familles concernées.

Il est possible que son ami, Manuel Aeschlimann, n'ait pas su aussi qu'elle pouvait concourir en 2007, mais aussi en 2008 (l'humanisme ne connaît pas les changements de majorité municipale) en faveur des familles expulsées.

Maintenant, les élus de la Ville, de la majorité et de l'opposition, sauront qu'elle pouvait aider par ce poste officiel, mais qu'elle n'a rien fait dans ce sens.

Certains discours, anciens et récents, marqués par l'indignation spontanée et sincère, prennent alors, avec ces informations avérées, un caractère légèrement différent.

Doit-on comprendre que Patricia Chavinier n'a aucun pouvoir au sein de la société OSICA, ou bien que cette société, informée par ses soins, n'aurait pas souhaité loger des familles d'origine africaine ou encore que l'élue du canton nord n'a rien fait pour les familles asnièroises en question?


Les Jeux Olympiques à Asnières: 1900

On ne le sait pas assez (voire pas du tout), mais cela est pourtant vrai: Asnières a aussi été une ville olympique!!!

C'était en 1900
et les épreuves de natation se sont déroulées dans les eaux de la Seine avec les Ponts d'Asnières et de Courbevoie comme points essentiels de repérage.

C'est même dans ces eaux, alors peu polluées, qu'un champion hongrois de l'époque, Zoltan Halmay devenu ensuite Zoltan von Halmay, fit connaître au public le crawl, cette nage devenue ensuite très populaire.

Un de nos lecteurs, féru d'histoire asnièroise, nous a fait parvenir cette preuve tirée du site de la Ville de....Courbevoie:
http://www.ville-courbevoie.fr/courbevoie-magazine/?telecharger=courb_mag_35.pdf%20

L'article est confirmé par cette autre source qui n'est en fait que celle des archives du Comité International Olympique:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeux_Olympiques_d
voir la rubrique: natation

Cette autre source atteste des qualités sportives de nageur hongrois:
fr.wikivisual.com/index.php/Jeux_Olympiques_d'été_de_1900 - 73k -

Voilà un peu d'histoire de notre commune qui est ainsi remise à l'honneur pour son passé olympique.

Notre correspondant finit son petit mot amical par une note d'humour citoyen que nous nous faisons une joie de répercuter intégralement, sans aucune censure:

« Ce nageur hongrois n'était pas un ancêtre de Nicolas Sarkozy, ancien ami de notre ancien maire. Mais, il paraît incroyable que l'ancien maire n'ait pas compris que parler des exploits sportifs d'un champion hongrois aurait peut-être plus plu à son ex-ami devenu Président de la République que de lier son nom, certes involontairement, aux 10.000 livres « A l'ombre du Coran » trouvés après l'inauguration médiatisée d'une mosquée par l'ex-Ministre de l'Intérieur et à des affaires immobilières quand il était Ministre des Finances au 51 avenue Flachat impliquant le fils de son successeur en mairie de Neuilly et sa société ».

Les disciplines olympiques sont nombreuses, il est vrai, mais celle relative au croc en jambe politique involontaire n'a pas été encore homologuée!


Marylise Dipusu

vendredi 8 août 2008

Asnières: un fichier de citoyens juifs?

Chroniques asnièroises de l'après 16 mars 2008
( chapitre 18)



Sécurité: tentatives de camouflage des informations et responsabilité du Ministère de l'Intérieur


Pendant que l'instruction sur les violences à Asnières survenues le 14 juillet 2008 se poursuit, un article de Rue89 a retenu notre attention.

http://www.rue89.com/2008/08/08/14-juillet-recit-de-deux-nuits-de-violences-passees-sous-silence

Il démontre bien que la mairie d'Asnières n'est pas responsable des faits survenus -pas plus que toutes les autres mairies de toutes couleurs politiques dans tout le pays confrontées aux mêmes violences- et pour lesquelles le Ministère de l'Intérieur a tout fait pour les minimiser ou en nier le caractère national et l'ampleur croissante, comme le relate l'article cité ci-dessus.

Cela ne signifie pas qu'à Asnières, les causes des violences vécues, qui, il est bon de le rappeler, ont blessé gravement un jeune Commissaire de police adjoint, n'aient pas été très spécifiques.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle la Municipalité doit, de notre point de vue, être très vigilante quant à l'enquête en cours et être associée pleinement par le Procureur de la République à l'instruction en cours.

Certes, celle-ci a avancé: l'exploitation aux fins d'élucidation des évènements des images vidéo prises a progressé, ainsi que les recherches via Internet relatives à l'achat d'engins pyrotechniques et à leurs acquéreurs, notamment.

Le maire-adjoint à la sécurité, Monsieur William Lanz, a ici toute sa place à prendre en devenant le lien privilégié entre la Ville et les services d'enquête sous l'autorité du Procureur de la République de Nanterre, démontrant au passage sa détermination -et celle de la Municipalité à travers lui- à faire toute la lumière sur les faits survenus.

Mais, l'essentiel demeure: découvrir qui a organisé avec tant de méthode structurée et de moyens financiers ces violences et avec quel objectif précis sous-jacent?


Favoritisme: l'ancien maire poursuivi par la malchance


Déjà bien en peine avec l'écho national large donné par les médias au réquisitoire du Parquet de Nanterre à son encontre pour « octroi d'avantages injustifiés », réquisitoire non-définitif, l'ancien maire, qui n'ignore pas que le dossier AVENANCE avance, comme progresse l'enquête sur le supposé usage de fonds parlementaires publics aux fins de salarier la nounou de ses enfants et celle sur les « fichiers ethniques », supposés avoir servi à des fins électorales pour au moins une élue de son groupe, Madame Patricia Chavinier, voilà que la presse nationale découvre le logement de fonction indue, dans une école de plus, de Madame Marylin Dupuis.

On apprend incidemment que cette citoyenne, militante UMP réputée proche de l'ancien maire, a obtenu un « logement de fonction » suite à un bail précaire signé entre elle et Monsieur Charles Caillet pour la Ville.

Jusqu'ici, les citoyens pensaient que les logements de fonction dans les écoles étaient, de par la loi, réservés aux enseignants et aux personnels attachés aux écoles.

A Asnières, sous le système Aeschlimann, une militante UMP, se présentant comme « médium » (!!!) de profession, a obtenu ce type de logement.

L'ancien maire va encore être accusé de « favoritisme » ou, c'est selon, « d'octroi d'avantages injustifiées ».

http://fr.tv.yahoo.com/07082008/24/secret-story-marilyn-bientot-viree-de-son-appar-0.html

http://www.purepeople.com/13253-Secret-Story-Marilyn-bientot-viree-de-son-appartement-dans-la-vraie-vie-.html

http://bakchich.info/article4669.html

http://www.cest-off.com/?p=1852

Non contente de passer pour une militante UMP honteuse qui cache ses appartenances politiques pour mieux passer à la télévision, notre concitoyenne d'Asnières est en passe de créer de nouveaux problèmes à son ami Manuel Aeschlimann, dont, il est vrai, elle n'avait pas « lu » dans le marc de café et les boules de cristal la défaite le 16 mars 2008.

Décidément, l'UMP d'Asnières ne sait plus quoi faire pour ridiculiser son parti et elle-même.

Nous proposons donc, avec cette histoire affligeante venue d'Asnières et des amis de l'ancien maire, que l'UMP devienne « l'Union des Médiums Professionnels ».


Fichiers ethniques d'Asnières: un fichier des citoyens juifs?

Dans le cadre de l'enquête en cours sur les « fichiers ethniques » asnièrois, qui, sauf erreur, rassemblaient des citoyens natifs des pays d'Afrique du Nord et des DOM-TOM, notre rédaction appelle le Procureur de la République, Philippe COURROYE, à s'intéresser à un autre possible fichier, celui qui aurait été utilisé début 2001par le candidat RPR de l'époque à la mairie, Manuel Aeschlimann.

En effet, nous avons retrouvé une invitation qui a été envoyée aussi par la voie postale à des citoyens d'Asnières présumés par les expéditeurs être « membres de la communauté juive de la ville ».

Serait-ce à croire qu'un « fichier des citoyens juifs d'Asnières » aurait été constitué à l'époque par le RPR d'Asnières?

L'invitation est d'une clarté absolue et nous en communiquons, dans un souci laïque et républicain, le texte intégral, conservé par notre rédaction avec soin (les différences d'impression sont d'origine):


Manuel Aeschlimann
Maire d'Asnières sur Seine, Conseiller Général des Hauts de Seine
et
les membres de la liste « En avant Asnières »


seront heureux de vous accueillir à la réunion organisée à votre attention


Jeudi 8 février 2001, le jour du Nouvel An des Arbres
à 20 heures
à la Synagogue
73 bis rue des Bas à Asnières

A l'issue de cette réunion un cocktail est prévu au cours duquel vous pourrez
rencontrer le Maire personnellement.


Infos complémentaires: 01 47 33 33 33 Invitation à présenter à l'entrée


Comme l'ancien maire ne cesse de dire que tous les fichiers qu'il a utilisés sont légaux, légitimes et déclarés à la CNIL, nous espérons que ce « fichier » de citoyens asnièrois présumes juifs respecte bien toutes les lois de la République.


Marylise Dipusu

mardi 5 août 2008

Les dépenses du système Aeschlimann

Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
( chapitre 17)


Des millions d'euros « sortis » des caisses de la Ville d'Asnières: pour quoi et pour qui?

A l'évidence, les données du Rapport sur la gestion d'Asnières ( 2001- 2006) de la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France, transformées en chiffres, ont retenu une large attention publique.

Nous avons en effet informé les citoyens et élus d'Asnières sur les sommes moyennes indues qui avaient été détournées ou soustraites, comme on voudra, des besoins urgents des citoyens, de manière illégale, selon les magistrats entre 2001 et 2008.

Nous avons pointé clairement la responsabilité juridique pénale engagée du maire de l'époque, Manuel Aeschlimann, dans ces faits considérés par les magistrats comme des « infractions » aux textes existants.

Nous avons précisé qu'il appartenait à la Ville, à son Conseil Municipal, de DEFENDRE et ASSURER les intérêts des citoyens d'Asnières en estant en Justice contre ces infractions avérées et en exigeant le remboursement des sommes indues aux intéressés(es).

Nous avons reçu d'un lecteur, se déclarant spécialiste en matière financière publique, un petit récapitulatif des sommes d'argent public, venant tant des caisses de la Ville que de celles de l'Etat, qui posent problème, selon leur auteur, dans leur utilisation et leur destination.

Nous publions ce tableau à titre purement estimatif, sans être en mesure d'en vérifier la véracité de tous les éléments avancés, certains étant du domaine public, d'ordre relevant de procédures en cours à l'heure actuelle et sur lesquelles nous ne disposons d'aucune information.

Aux fins de clarté du tableau reçu, nous avons indiqué par une astérisque * les données qui nous semblent réalistes ou attestées par des données publiques et par les abréviations « DIS » pour discutables celles sujettes, à notre avis, à caution et examen plus approfondi.


Etudes et indemnités payées sans résultat concret sur le parking « Hôtel de Ville » *
834,146 €
Coût total approximatif de l'utilisation de la C5 par Mme Aeschlimann *
450,000 €
Coût du deuxième emploi interdit de Mme Fabienne Van Aal *
765,000 €
Frais parlementaires supposées pour le salaire d'une nourrice « DIS »
50,000 €
Frais de la Ville pour la manifestation du régime iranien janvier 2005 « DIS »
50,000 €
Envoi illegal de 27000 lettres le 21 mars 2008 (timbres, papier, mise sous-pli)
40,000€
Part des frais judiciaires supérieurs aux villes comparables 2001- 2008 *
2,500,000€
Frais de carburant de la Ville en excès par rapport aux normes- 2001-2008 *
80,000€
Nomination illégale d'un cadre technique aux frais de l'Etat 1999-2003*
456,500€


A ces sommes importantes et déjà fort suggestives, il convient, en suivant le Rapport examiné, de rajouter les dépenses suivantes:
- celles issues- pour plusieurs millions d'euros- de la dette mal gérée depuis 2001 en relation avec un excèdent comptable annuel
- celles- encore pour plusieurs millions d'euros- des BEA mal négociées pour les écoles Chanzy et Magenta – pages 9, 10, 11)
- celles- à définir- afférentes à l'illégalité du parking public en BEA sous l'école Magenta -page 11
- le solde final de la ZAC Métro est établi par les magistrats à un déficit pour la Ville de 35,4 millions d'euros.
- il serait souhaitable que la Municipalité nouvelle étudie les raisons EXACTES de ce trou abyssal, financé à 95% par l'emprunt.
- Celles envisagées pour la ZAC dite « Bords de Seine », sur des terrains industrielles assez polluées depuis longtemps. Ces dépenses, parfois étonnantes en rapport avec des projets comparables, sont pointées par les magistrats en page 13 du Rapport. Visiblement, les données soumises à la Municipalité sortie en mars 2008 sont à revoir, sur divers plans, dans l'intérêt de la Ville.
- La nouvelle majorité pourrait aussi s'inquiéter et s'interroger sur les raisons qui ont amené la société de Monsieur Antoine Bary, élu municipal de 2001 à 2008, à avoir des lots commercialisés jusqu'en mars 2007 sur cette ZAC. L'ancien maire ignorait-il ce fait ou a-t-il eu connaissance de ce dernier par le Rapport? N'y aurait-il pas eu ici un possible « conflit d'intérêts », qui, dès lors que les magistrats l'ont signalé, aurait été arrêté dans ses conséquences?

A ces additions réglées ou à payer par les citoyens d'Asnières, nous pouvons ajouter des interrogations sur les subventions, directes et indirectes, accordées depuis 1999 à l'Association « Animer Asnières ». Certains élus estiment, à juste titre à notre avis, qu'il conviendrait d'examiner en détail les comptes de cette Association afin de mieux comprendre son usage éventuel des fonds publics qu'elle aurait reçus..

Concernant Monsieur Antoine Bary, frère de Madame Van Aal, née Bary, nous reviendrons prochainement sur le dossier très spécial de la vente du site du 51 avenue Flachat, qui a fait couler beaucoup d'encre dans plusieurs médias et qui est susceptible d'intéresser la Justice. Notamment la fameuse Commission versée à la société de Monsieur Bary, acteur du dossier comme adjoint au maire à l'urbanisme, pour 121.992 euros!

Laquelle Commission soulève naturellement quelques interrogations citoyennes légitimes.

Comme nous comptons évoquer bientôt le logement HLM de Monsieur Luc Ristori, frère de Madame Aeschlimann, née Ristori, bien que celui-ci ne soit pas vraiment dans le besoin urgent de ce type de logements sociaux.

Pour l'heure, nous comptons concourir à dresser POUR L'INFORMATION PUBLIQUE un BILAN CHIFFRE, relativement clair et assez complet, des points de la gestion de la Ville de 2001 à 2008 sur lesquels il nous semble souhaitable d'attirer l'attention des citoyens, des médias, des élus en place et éventuellement de la Justice.


Marylise Dipusu (avec l'aide la rédaction et de lecteurs assidus)

le député d'Asnières et l'ennuyeuse affaire

Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
(chapitre 16)


Manuel Aeschlimann risque bien le renvoi en Tribunal Correctionnel

C'est une dépêche AFP dont voici le lien:
http://afp.google.com/article/ALeqM5hl0A2oSOmaXxUeVbx4tSWR859Sl
qui a informé le pays du possible renvoi du député UMP Manuel Aeschlimann devant le Tribunal Correctionnel pour, selon cette dépêche, « octroi d'avantage injustifié ».

Pour l'heure, cette dépêche ne mentionne que le réquisitoire pris dans le dossier dit du Festival Folklorique de 1998 par le Parquet de Nanterre, dirigé par Philippe Courroye.

Le Juge d'Instruction en charge du dossier, Monsieur Richard Pallain, a cependant toute latitude en droit pour établir le réquisitoire définitif qu'il jugera conforme aux faits qu'il a collectés au cours de sa longue instruction (près de 5 ans).

On notera avec intérêt que le réquisitoire du Parquet est très en retrait, fort étrangement, des qualificatifs donnés à l'ouverture en 2003 de l'information judiciaire, soit: « octroi d'avantage injustifié, recel et détournement de fonds ».

Quoi qu'il en soit, les médias nationaux ont largement fait état de la nouvelle qui a donc largement circulé partout..

Enfin, presque partout.....

Une exception est à noter sur cette information: un site, une seul dans tout la pays, le site des élus UMP et assimilés d'Asnières, a compris, si on le lit avec soin, que ce réquisitoire était définitif -ce qui est erroné- et qu'il « lavait » Manuel Aeschlimann de tout délit poursuivi, ce qui est aussi faux.

Il semble que les auteurs de ce site aient été influencés par les propos de Manuel Aeschlimann sur l'évènement et aient donc souhaité une présentation, particulière, voire très volatile, de l'information parue nationalement.

IL sera noté que le réquisitoire du Parquet entend renvoyer aussi devant le Tribunal Correctionnel trois autres personnes:
- l'ancien maire d'Asnières, Frantz Taittinger
- l'ancienne chef de cabinet, Fabienne Van Aal, née Bary, fille du maire de Neuilly, qui fut aussi illégalement- Rapport de la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France-page 4- directeur du service « communications « en mairie d'Asnières, avec deux salaires issus de cette infraction- qui n'a cessé que le 1er juillet 2007.
- l'ancien directeur de CDA Productions, Dominique Carbonnier, ami proche de Manuel Aeschlimann, qui a aussi travaillé un temps au service « Communication » de la Ville d'Asnières quand Mme Van Aal était en congé de maternité.

Il convient d'attendre maintenant le réquisitoire définitif qui sera pris par le magistrat instructeur, à l'issue de son long travail de 5 ans, travail qui fut violemment attaqué en juin 2006 par Manuel Aeschlimann quand il avait appris sa mise en examen, chose dont il aurait par ailleurs dû être satisfait, puisqu'il avait clamé haut et fort l'avoir demandée lui-même.



Marie-Dominique Aeschlimann et Madame Fabienne Van Aal : des chiffres qui peuvent intéresser aussi la Justice et le Conseil Municipal


Nos lecteurs, dont les chiffres du blog attestent la croissance régulière, sont parfois de brillants comptables et souvent des contribuables avisés.

C'est ainsi que, parfois, un commentaire d'un citoyen, même en colère légitime, fait apparaître dans toute sa grandeur la réalité de dépenses illégales qui ont été faites en mairie sous le système Aeschlimann depuis 2001. Nous en remercions nos lecteurs car leurs apports et leur vigilance sont des atouts essentiels pour que la vérité intégrale sur la gestion passés de notre ville soit connue de toutes et tous.

Ainsi, un contribuable a calculé, en s'appuyant sur les données fournis par le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France, page 6, que Marie-Dominique Aeschlimann, à qui nous avions consacré une Chronique, aurait dépensé, selon les thèses sur les années d'utilisation de la C5 Citroen dont elle avait l'usage illégalement, entre plus de 240.000 et plus de 422.000 euros, incluant là-dedans les frais de chauffeur- salaires, primes et charges sociales-, le coût de 1600 litres par an en moyenne, et le prix de l'achat de la voiture.

Un autre lecteur complète le tableau avec justesse en mentionnant que devaient être rajoutés à ces sommes les frais d'entretien, de réparation et d'assurance de la voiture. Ce qui est parfaitement juste!

En résumé, si l'on considère, comme les magistrats de la Chambre qu'il y a eu violation de la loi, donc infraction consciente PAR ATTRIBUTION ILLICITE par son mari maire à sa femme adjointe au maire d'une voiture de luxe, d'un chauffeur et de grandes quantités d'essence, avec les dépenses accessoires afférentes, la MAIRIE d'Asnières et le PARQUET de Nanterre doivent immédiatement engager des POURSUITES contre les DEUX ELUS concernés, à charge pour la mairie de leur demander en parallèle le remboursement complet de ces sommes, issues des impôts des citoyens.

Autre point soulevé par un lecteur qui a écrit directement à la rédaction du blog, un lecteur que la lecture de la dépêche AFP citée plus haut, a dû inspirer....

Lui s'insurge contre le double salaire accordée, aussi illégalement, à Madame Fabienne VAN AAL, née Bary, par la mairie d'Asnières de 2001 à 2007.

Celle-ci, comme le relate le Rapport de la CRC-IDF, a bénéficié en infraction manifeste aux dispositions de l'article 2 du décret du 16 décembre 1987 sur les collaborateurs de cabinet, d'une double rémunération qui était donc interdite.

Notre lecteur n'a pas apporté les chiffres en relation avec les faits cités, exacts eux.

Après quelques recherches sur les salaires pour ce genre de poste, nous pouvons estimer que les salaires moyens et charges sociales indûment versés à Madame VAN AAL, épouse Bary, de mars 2001 à juillet 2007, soit au total 76 mois, se montent à un total de 760.000 euros, en prenant comme base un salaire de 5000 euros avec équivalent de charges sociales, soit 10.000 euros mensuels.

760000 euros en plus de 6 ans, c'est autant d'argent détourné illégalement des besoins des citoyens d'Asnières, notamment pour les urgences que sont la petite enfance et l'aide sociale, par exemple.

Là aussi, nous estimons, comme nos lecteurs, à juste titre indignés de ces pratiques, pas encore sanctionnées, que la Ville doit exiger le remboursement de ces sommes à l'intéressée tout en poursuivant en Justice les auteurs responsables de cette situation illégale au détriment de la Ville et de ses citoyens.

Ce sont là des mesures de simple gestion efficace, limpide et saine de l'argent public.

Comme le disent plusieurs médias, Manuel Aeschlimann, mais aussi sa femme, n'en ont peut-être pas encore fini avec la Justice.

Ils pourraient en effet devoir maintenant s'expliquer sur leur gestion passée et clarifier toutes ces infractions relevées, et non-contestées par eux, par les magistrats de la Chambre Régionale des Comptes.

Et là, les délits sont établis, non niés, reconnus, donc nul besoin d'une longue enquête pour que les faits soient jugés et sanctionnés au plus vite, dans l'intérêt public.


Marylise Dipusu

dimanche 3 août 2008

M D Aeschlimann: "Madame Parlotte"


Cette photo montre Marie-Dominique Aeschlimann, avec son mari, serrant la main du représentant en France de la dictature iranienne, une action publique dont elle ne s'est pas beaucoup vantée au titre de ses mandats divers. Quant à la grosse voiture de fonction illégale, le chauffeur illicite et les frais d'essence tout aussi prohibés de Marie-Dominique Aeschlimann comme maire-adjointe depuis des années, faits délictueux énoncés par le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes, il semble qu'ils puissent bientôt venir perturber l'actualité asnièroise, y compris judiciaire. Rien n'est donc acquis à Marie-Dominique Aeschlimann.
Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
(chapitre 15)


Marie-Dominique Aeschlimann: « Madame Parlotte »


Marie-Dominique Aeschlimann, née Ristori, est venue au monde le 17 avril 1974 sur l'île de la Guadeloupe, un département d'Outre Mer de la République. Elle est plus connue à Asnières comme l'épouse du député et ancien maire, Manuel Aeschlimann.

Bien que son ancienne profession officielle soit celle de Directrice adjointe des Services de la mairie -PS- du 18ème arrondissement de Paris- elle y était très appréciée, dit-on, du maire, Daniel Vaillant- elle déclare sur sa fiche d'élue au Conseil Régionale d'Ile de France la profession assez étrange « d'assistante parlementaire ».

En effet, elle exerce et exerçait aussi, avant le 16 mars 2008, en sus de ses mandats d'élue municipale et régionale, cette fonction auprès de son mari député, Manuel Aeschlimann, ce qui, avant le 16 mars 2008, lui assurait trois sources de rentrées financières: l'indemnité de maire adjointe, ses émoluments de Conseillère Régionale et son salaire d'assistante parlementaire.

Par les temps de pauvreté et de chômage, voilà une magnifique et bon exemple de cumul de ressources en temps de crise budgétaire qui ne peut qu'attirer l'attention admirative des contribuables qui ont payé ses TROIS sources de revenus!

Ceci peut aussi laisser à penser qu'elle avait et a encore des journées fort remplies. A toutes ces activités s'ajoutent en effet ses devoirs de mère envers ses deux enfants.

Au Conseil Régional, elle n'a pas fait grande impression et ses interventions- bien plus concises qu'au Conseil Municipal d'Asnières- n'ont pas frappé les élus de cette instance par des qualités extraordinaires. Certains même s'interrogent sur le fait de savoir si elle sera reprise sur la liste UMP aux élections régionales en Ile de France en 2010 dont son parti, l'UMP, commence à beaucoup discuter ces derniers temps....

Au Conseil Municipal d'Asnières, par contre, elle est assez connue depuis 2001, date de son premier mandat, comme maire-adjointe, notamment en charge du « Conseil des Communautés étrangères et religieuses » regardé par beaucoup comme un outil à la fois électoraliste et communautariste qui ne lui a d'ailleurs pas porté chance, sur le plan électoral en tout cas.

En effet, depuis le 16 mars 2008, elle n'est plus que simple Conseillère Municipale d'opposition UMP et elle a alors développé une stratégie de prise de parole jugée par beaucoup comme « excessive », teintée parfois de remarques agressives, qui lui ont valu le doux surnom de « Madame Parlotte ». Car si elle parle beaucoup, beaucoup trop au gré de nombreux élus, ses apports concrets aux travaux du Conseil Municipal ne sont pas à la hauteur du nombre exubérant de mots prononcés!

Depuis le soir de ce fameux 16 mars 2008, qu'elle a très mal vécu, elle est présentée par certains dans Asnières comme une possible remplaçante de son mari, lequel est considéré par l'immense majorité des acteurs politiques, au niveau local comme départemental, comme « fini ».

Certes, si la substitution du mari par l'épouse est une hypothèse avancée ici et là, il n'en reste pas moins qu'à droite et à l'UMP, « Madame Parlotte » n'a pas que des amis. Elle peut compter sur des adversaires déterminés et actifs, comme Cyrille Dechenoix, Jean-Jacques Semoun et quelques autres qui attendent leur heure.

Voilà, malgré ces remarques de bon aloi, un motif suffisant pour s'intéresser au bilan de cette élue, à ses actes passées et à son possible devenir.


Les casseroles ne tintent pas toutes dans les cuisines, ni pour autrui

Il est de bon ton de présenter donc, par les temps qui courent, Marie-Dominique Aeschlimann comme la « relève » de son époux- de 10 ans son aîné- désavoué par les urnes comme maire et surtout mis en examen depuis 2006 dans l'affaire dite du Festival International. Une épine tenace qui a infecté, puis brisé net la carrière politique auparavant prometteuse du conjoint de notre héroïne, mais, qui, paradoxalement, peut aussi être perçu comme une « occasion » de monter pour l'intéressée.

Quand on évoque son futur, d'autres, attentifs, tendent à rappeler son passé comme maire-adjointe de mars 2001 à mars 2008. Car, en effet, si son mari est sur le versant déclinant de sa carrière, Marie-Dominique pourrait aussi suivre cette pente ennuyeuse du seul fait qu'elle a participé activement au système Aeschlimann que les urnes ont enlevé de la mairie d'Asnières en mars 2008.

Certes, son « Conseil des Communautés et religieuses », un mélange des genres plutôt détonnant et très intrigant, n'a pas concouru à sa popularité dans la population asnièroise. Sa participation à la réception de l'Ambassadeur de la République Islamique d'Iran le 21 janvier 2005 n'a pas non plus accru sa faible notoriété. Les observateurs de la vie locale la considèrent alors comme l'ombre portée de son mari pour certains, une « éminence grise » pour les autres, selon les points de vue.

D'aucuns soulignent, avec une réelle pertinence, que les casseroles ne tintent pas que dans les cuisines et pour son époux.

Marie-Dominique e en effet deux « dossiers » qui sont vus par beaucoup comme de nature à résonner derrière elle de manière inopportune si elle se lançait dans la carrière politique en chef de l'opposition UMP à Asnières. Ce que d'aucuns des ses concurrents, déclarés ou potentiels, pourraient se faire une joie de rappeler à la mémoire des électeurs....

La première de ces casseroles a tinté pour la première fois en mars 2008, quelques jours après la rétrogradation de l'élue au rang qu'elle occupe dorénavant: il s'agit de l'information judiciaire ouverte sur ce qui est appelé « les fichiers ethniques » d'Asnières. En effet, son mari a rappelé devant les enquêteurs qu'il ignorait tout de ces fichiers, mais que cela pouvait avoir un rapport possible avec le « Conseil des Communautés étrangères et religieuses », dont, hasard malheureux, Marie-Dominique avait la charge en mairie.

De là à penser que ce dossier puisse « toucher » par mégarde l'élue en question, il n'y a qu'un pas, que certains franchissent sans pitié en pronostiquant que cette affaire, connue du grand public depuis un reportage passé sur FR3 Ile de France, pourrait bien lui valoir des ennuis avec la Justice.

Mais, il y a encore plus ennuyeux peut-être: le 19 novembre 2007, Marie-Dominique Aeschlimann et une brochette d'élus municipaux d'alors participent à Asnières à un événement musicale: la 5ème édition des Caribbean Music Awards.

Emporté par son élan, un site annonce ainsi la chose: « Marie-Dominique Aeschlimann, maire-adjoint d’Asnières, a apporté son soutien tant LOGISTIQUE (c'est nous qui soulignons ce point-NDLR) que moral à l’initiative, en venant accompagnée d’une forte délégation d’élus de la ville ».

C'est l'expression, qui rappelle les conditions toujours non éclaircies du soutien de la Ville ou non à la manifestation tenue en l'honneur des représentants iraniens en France, « a apporté son soutien tant logistique » qui a retenu l'attention de certains de ses adversaires politiques, et, dit-on ici et là, pourrait aussi intéresser la Justice. Car la tournure des mots pourrait suggérer que la Ville d'Asnières aurait soutenu financièrement cet événement, à travers l'élue invitée et remerciée pour son geste.

Ceci étant, en dehors de ce contexte assez difficile, d'autres « dossiers » problématiques potentiels sont aussi à craindre pour son avenir politique personnel. Ainsi, certains indiquent que l'occupation par son frère Luc Ristori d'un logement HLM à Asnières sans qu'il rentre dans les critères sociaux d'attribution pourrait nuire à ses désirs d'avenir.

Plusieurs soulignent aussi qu'elle pourrait avoir des inquiétudes avec les conclusions de la Chambre Régionale des Comptes, transmises selon nos sources à la Justice- concernant l'usage ILLEGAL d'une Citroën C5 et d'un chauffeur payés par la Ville, consommant en moyenne 1600 litres par an.

Ceci est indiqué clairement en page 6 du fameux Rapport. Sur cette affaire, il est évident que « Madame Parlotte », pourtant si prompte à s'exprimer avec véhémence et longueur de temps, a été d'une surprenante discrétion, fort troublante. Son silence résonne ici très fortement contre son avenir.

Elle n'a en effet, sur cette illégalité dénoncée par les magistrats de la Chambre, rien dit en sa défense, ce qui pourrait valoir reconnaissance par elle des faits reprochés.

D'autres- particulièrement à l'UMP- estiment que son nom marital, Aeschlimann, est de nature à lui jeter un mauvais sort politique, tant l'image publique de son époux est mauvaise, surtout depuis la perte de la mairie d'Asnières pour l'UMP.


Cuisine politique et casseroles possibles ne font pas toujours un bon ménage


De tout cela, il ressort nettement que, si Mme Marie-Dominique Aeschlimann entendait briguer des mandats futurs, elle pourrait se heurter à des obstacles variés que nous pouvons résumer de la manière suivante: le bruit des casseroles des autres ne couvre pas forcément le tintement des siennes propres et les anciens amis d'hier sont souvent devenus d'ardents ennemis d'aujourd'hui.

Or, un sage ancien disait à ce propos: « l'union d'adversaires déterminés et de dossiers fâcheux peut générer de graves déboires aux victimes de cet état de fait ».

A l'évidence, voici une maxime que « Mme Parlotte » devrait à loisir méditer durant ce doux été.


Marylise Dipusu



Liens à connaître et à suivre pour en savoir plus et plus précisément sur les sujets abordés par l'article:

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/03/27/01011-20080327FILWWW00464-aeschlimann-entendu-dans-trois-affaires.php
Ce lien évoque, entre autres affaires, l'audition de l'ancien maire Manuel Aeschlimann « dans l'utilisation inappropriée de fonds parlementaires à des fins privées".

http://www.lejdd.fr/cmc/paris/200826/reglements-de-compte-a-asnieres_127398.html

L'article épingle aussi au passage le couple Aeschlimann pour certaines dépenses discutables..

http://www.bakchich.info/breve513.html

Une nourrice s'occupant des enfants du couple Aeschlimann aurait-elle été payée avec des fonds parlementaires? Le député ex-maire entendu sur cette accusation par les enquêteurs. On ne sait pas s'il a évoqué comme argument les 3 activités rémunérées à l'époque de son épouse, 3 activités lui prenant probablement trop de temps.

http://www.bakchich.info/article2994.html

Le logement HLM de Luc Ristori, frère de Marie-Dominique Aeschlimann, dévoilé par le site Bakchich: éloquent! La transparence sur le sujet n'a pas fait l'objet de « longues communications » verbales de l'élue.

http://www.bakchich.info/article2150.html
La gestion de la Ville d'Asnières quand Marie-Dominique Aeschlimann était maire-adjointe: les éléments sont tirés du Rapport de la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France. Passionnant!

http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=363

Article sur la manifestation du 21 janvier 2005 en mairie d'Asnières: la photo montre Marie-Dominique Aeschlimann applaudissant le représentant de la dictature iranienne en France. Emouvant!

http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=914

Article pointant chronomètre en main les longues prises de parole de Marie-Dominique Aeschlimann: Epoustouflant !

http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=809

Article qui souligne, entre autres points, l'usage illégal d'une voiture de fonction municipale par Mme Marie-Dominique Aeschlimann, ses frais d'essence et de chauffeur, tous frais illégaux et sanctionnables par la Justice.

http://www.pyepimanla.com/decembre/dynamitch.html

Article sur les remerciements à Marie-Dominique Aeschlimann pour son « soutien logistique » à la 5ème édition des Caribbean Music Awards.

http://lin.heather7.googlepages.com/rapportdelacrc

Un des liens pour lire la page 6 du Rapport de la Chambre Régionale des Comptes d'ile de France évoquant les frais illégaux payés par les citoyens d'Asnières pour une luxueuse voiture Citroën C5, un chauffeur et de grosses dépenses d'essence par Mme Marie-Dominique Aeschlimann, toujours silencieuse sur ces faits avérés.

http://bigbrotherawards.eu.org/Mairie-d-Asnieres-Fichier-ethnique.html

Un site qui donne un Bog Brother Award en 2007 à la la mairie d'Asnières pour ses « fichiers ethniques »

http://asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=891

Un article du Parisien sur les « fichiers ethniques « à Asnières.

http://www.dailymotion.com/debeauregard/video/x50p50_affaire-fichiers-ethniques_news

pour visionner le reportage de FR3 sur le dossier des fichiers ethniques à Asnières: Accablant sur un système passé!

Les "perdus de vue" de l'UMP d'Asnières

Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008
(chapitre 14)


Le maire d'Asnières, les sans-logis sans papiers et les lois Hortefeux


Le maire d'Asnières vient de tomber dans un piège politique qui risque de lu faire mal politiquement, et surtout durablement dans la mémoire collective qui affectionne les symboles forts, donc marquants.

Les fais sont simples: des femmes avec des enfants s'installent pacifiquement devant la mairie d'Asnières pour protester calmement contre les promesses qui leur avaient été faites en 2007 et ne sont pas tenues en 2008.

Le nouveau maire d'Asnières avait là, sous ses yeux, la preuve des mensonges de l'ancien maire sur le traitement « humain » qui devait être accordé à ces personnes et que rappelle fort à propos ce lien:
http://asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=923

Il avait devant lui la possibilité, fructueuse pour son mandat d'élu, de manifester que, lui, maire en juillet 2008, allait mieux faire et plus humainement que son prédécesseur: il pouvait donc tenter d'obtenir- ce qu'il affirme avoir fait- des autorités compétentes qu'elles respectent tous leurs engagements et assurent le relogement des personnes concernées, sans recourir à la force publique.

Or, dans cette affaire, le maire d'Asnières a choisi de faire appel à la police nationale, ce qui, de facto, a conduit à ce que cette dernière interpelle les femmes sans logis et sans papiers afin d'étudier leurs possible expulsion du territoire français, tandis que leurs enfants, français car nés sur le sol national, étaient placés pour le moment dans des foyers de la DDASS !

La décision prise par le maire, dont la raison précise n'a pas été explicitée au moment où nous écrivons, semble à l'évidence à la fois criticable dans sa forme et dans son fond. Elle est dommageable pour l'image démocratique et humaniste que le maire actuel entendait se donner. Elle aggrave le problème original, notamment sur le plan humain, et éloigne la solution raisonnable possible qu'il annonçait rechercher.

En effet, le maire pouvait-il méconnaître que les lois Hortefeux, votées par, entre autres, le député Manuel Aeschlimann, s'appliqueraient contre les mères de famille interpelées?

Pouvait-il ignorer qu'un appel à la police nationale, connaissant le statut administratif irrégulier de ces femmes et les textes de la loi Hortefeux, ne pouvait aboutir qu'à ces résultats qu'il dénonce aujourd'hui, à savoir l'expulsion possible de plusieurs femmes ivoiriennes et au placement séparé de leurs enfants français, en résumé, à un éclatement des familles en question avec son cortège de drames humains?

Dans cette affaire, en résumé, Sébastien Pietrasanta a manifestement agi contre ses propres intérêts, s'offrant au passage comme cible publique facile à des critiques bien légitimes et apportant par là-même des arguments à l'ancien maire qui n'en demandait pas tant!.

Nous conclurons sur cette réflexion qui nous est parvenue d'une militante socialiste, atterrée par ce qu'elle qualifie de « bourde monumentale »: « « Il (le maire -NDLR) a fait exprès de se mettre dans cette galère ou quoi? . Il donne des verges pour se faire battre par Aeschlimann. Comment peut-il ne pas se rendre compte qu'il accumule les erreurs et que sa peur de rompre avec le passé aeschlimannien commence à peser lourdement? ».

La situation est ici bien résumée. Nous n'avons rien à ajouter!


L'UMP d'Asnières et Jean Sarkozy : « perdus de vue »

Notre rédaction a appris que le Conseiller Général de Neuilly, Jean Sarkozy, était venu à Asnières le 25 juillet 2008, afin de visiter les quartiers nord de la ville dans le cadre d'une initiative de l'UMP départementale envers la jeunesse.

Chose étonnante qui a surpris les observateurs les plus avertis: il n'a manifestement pas souhaité y être accompagné par aucun des élus UMP actuels d'Asnières: ni par l'ancien maire, ni par sa femme, ni par les élus municipaux de ce parti, ni par les deux Conseillers Généraux UMP d'Asnières (Patricia Chavinier et Cyrille Dechenoix).

Il semble que ces derniers aient mal vécu l'affront! Et font semblant de l'ignorer en ne communiquant pas sur cette visite!.

D'aucuns, parmi les spécialistes de la vie départementale et locale, en ont déduit que l'élu de Neuilly avait ainsi marqué avec force son « éloignement » des élus UMP de la ville, tous issus du système rejeté par les électeurs, y compris en partie proches de l'UMP via un forte abstention, les 9 et 16 mars 2008.

Cette visite de l'élu UMP de Neuilly,- dont les élus UMP d'Asnières ont été exclus- a été boudée- l'attitude est bizarre- par le site Internet des élus du groupe des époux Aeschlimann! La chose peut étonner.

Cette information absente sur le site des élus d'opposition UMP et assimilés a été remplacée, si l'on peut dire ainsi, le 28 juillet 2008, par une attaque aussi soudaine qu'inattendue, surtout en ce calme été 2008, contre un maire-adjoint de la majorité municipale, Serge Danlos.

A première vue, cette brusque charge contre cet élu municipal, en cette paisible période estivale, apparaît parfaitement incompréhensible dans ses motifs et ses buts. Quelle mouche avait donc piqué ce site pour qu'il agresse aussi brutalement cet élu et évoque ce qu'il appelle « sa trahison », en remontant à 2007 de plus?

Intriguée par le refus obtus du site des époux Aeschlimann d'évoquer la visite de Jean Sarkozy à Asnières et cette brusque agression sans raison, au moins apparente, contre Serge Danlos, notre rédaction a mené sa discrète enquête. Ce qui nous permet d'être maintenant en mesure d'apporter une possible explication à cette flambée de colère du site des élus UMP et assimilés contre le maire-adjoint chargé de l'inter-communalité.

Selon nos sources, les animateurs du site concerné auraient pris, comme tous les observateurs de la vie politique locale et départementale, ce passage en solitaire à Asnières de Jean Sarkozy, comme un désaveu et un camouflet politiques, un acte manifeste d'abandon à l'égard des élus UMP qu'ils soutiennent. On ne peut leur donner tort ici: un réalisme minimal ne pouvait que conduire à cette conclusion: les élus UMP d'Asnières semblent perdus de vue pour certains de leurs anciens amis.

Et ils auraient identifié l'origine de cette décision, douloureuse pour eux, du très influent Conseiller Général UMP, dans l'action entreprise, selon eux, par Serge Danlos, proche ami depuis longtemps du visiteur inopiné et de son père Nicolas Sarkozy.

D'où l'ire particulière soudaine contre cet élu de la majorité municipale, ire traduite dans cette attaque contre lui sur le site indiqué, qui, autrement, est totalement incompréhensible.

Bien sûr, nous ne savons pas qui a vraiment convaincu Jean Sarkozy, lequel a objectivement et publiquement, marqué clairement son éloignement des élus UMP d'Asnières, d'agir ainsi qu'il l'a fait de façon si ostensible.

Il n'en reste pas moins que ce que tous retiennent de ce passage à Asnières du jeune dirigeant UMP au patronyme célèbre, c'est une nouvelle démonstration de l'isolement croissant, au sein même de leur parti, des élus UMP d'Asnières.

Ce que confirme de son côté un journaliste d'investigation joint par notre rédaction pour avis personnel:
« les Aeschlimann ont une très mauvaise réputation à l'UMP, surtout dans le 92. Le mari est vu comme le « perdant » du vieux bastion UMP d'Asnières. Sa carrière est terminée. Sa femme est jugée trop agressive et trop éloignée des électeurs. Sans parler de l'affaire des fichiers ethniques qui pourrait rejaillir sur elle, puisque c'est elle qui s'occupait du Conseil des Communautés étrangères et religieuses, mais aussi sur Patricia Chavinier (pour les tracts à connotation ethnique supposée). Les bisbilles entre les deux Conseillers Généraux UMP ont achevé de faire de l'UMP d'Asnières un sujet de sarcasmes dans toute l'UMP. Tout ceci peut expliquer pourquoi les ténors de l'UMP évitent pour l'instant le plus possible les élus UMP d'Asnières ».

Laissons la conclusion morale et citoyenne de cet événement secondaire, mais éclairant, à Jacques Prévert:

« C'est dans les bas fonds qu'on pousse les hauts cris ».


Mais qui donc voue tant de haine anonyme à Cyrille Dechenoix?

En quasi secret, un site internet apparemment dédié à la destruction politique et médiatique de Cyrille Dechenoix est né. Comme personne n'en a parlé jusqu'ici, nous le révélons au grand jour:

http://www.blogg.org/blog-73709.html

A visionner les vidéos qui y sont passés, à y lire les commentaires tous à l'unisson et la présentation tout en subtile finesse du rédacteur qui paraît passer beaucoup de temps à étudier la vie de cet élu asnièrois, on croit comprendre assez aisément que le site viserait à « casser » Cyrille Dechenoix.

Du moins, c'est ce que notre rédaction en a retenu.

Selon des sources diverses, confortées par un simple examen de nature psychologique du thème du site- « la trahison »- appelée aussi dans ce cas « retournement de vestes », ce site serait dû à l'initiative d'un vrai spécialiste en trahisons, un grand expert en la matière, un Machiavel du fiel, une sommité de ce comportement spécifique.

On ne connaît cependant pas, à ce jour, son identité qui ne nous a pas été révélée.

Mais, peut-être, les citoyens d'Asnières, qui sont des gens avertis et intelligents, pourront, eux, avoir quelques idées sur l'état civil et politique des initiateurs de ce site, en le parcourant et en notant les commentaires placés sur celui-ci, venant d'internautes qui étaient apparemment informés de sa naissance de ce site AVANT tous les autres.

Comment étaient-ils au courant? Là est toute la question de l'origine de ce site d'un type très spécial.

Une question demeure: mais qui peut donc vouer tant de haine féroce à Cyrille Dechenoix?

C'est une interrogation à laquelle nous essaierons d'apporter bientôt une réponse plus documentée.


Marylise Dipusu


Annonce de parution prochaine: la rédaction a décidé de consacrer un prochain article à Marie-Dominique Aeschlimann, appelée en Conseil Municipal « Madame Parlotte ». Un vrai tableau de synthèse descriptif sur cette élue encore assez méconnue.