lundi 31 octobre 2011

Si l'avenir d'Asnières nous était conté......





















Ci-dessus, en iconographie de notre article du jour, deux images symboliques;

La première montre des pions multicolore, ici représentant les électeurs et citoyens vus par certains politiciens, et leurs acolytes croyant à leur génie immortelle.

La seconde montre une situation d'échec et mat d'un roi au jeu des échecs, un jeu que le futur ex-député d'Asnières vénère.

Nos lecteurs comprendront aisément les allusions que suggèrent ce choix iconographique.

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Le député, ses casseroles, sa femme, ses traîtres et le parti des futurs battus


Le scrutin présidentiel de mai 2012 se rapproche, entouré et précédé par des crises multiples, de scandales incessants et les échecs patents du Président sortant, lequel entraîne avec lui vers un désastre majeur son parti et ses députés, après avoir réduit de façon magistrale les sénateurs de l'UMP.

Sauf pour les fanatiques pathologiques et les rêveurs éveillés partisans de la méthode Coué, la défaite de Nicolas Sarkozy est inscrite dans la marche inexorable des évènements. Logiquement, au sens particulier des institutions de la Vème République, il s'ensuivra en juin 2012 une vague d'expulsions électorales de députés UMP et apparentés qui risque même de prendre une ampleur historique.

Dans ce contexte, les casseroles judiciaires alliées aux silences du député sortant Manuel Aeschlimann, auxquels il faut additionner sa perte totale de contact avec la population et le rejet de l'UMP comme parti dans l'opinion ultra-majoritaire, tout cela permet à toute personne dotée de bon sens de prévoir l'éviction de Manuel Aeschlimann de son siège de député.

A cela, et pour assurer en quelque sorte une garantie tous risques contre toute réélection possible, même par accident, du député aussi silencieux qu'abandonné, il convient d'ajouter les divisions et rivalités dislocatrices au sein de l'UMP asnièroise, le tout pimenté par les abandons en cascade et le cortège des trahis du passé qui sont aujourd'hui, pour le futur ex-député, autant de traîtres, présents, virtuels et à venir..

Eu résumé, si au niveau national, Nicolas Sarkozy est en bonne voie de faire perdre tout pouvoir à son parti et d'exploser l'UMP en mai 2012, en juin de la même année, Manuel Aeschlimann est en route, avec ou sans sa femme, pour obtenir un résultat parfaitement similaire et symétrique contre l'UMP d'Asnières!

Il est rare de voir des politiciens avoir ainsi détruit par eux-mêmes tout ce à quoi ils ont consacré leur vie d'adulte et tout sacrifié.

Mais, rien ne protège personne contre ses propres défauts utilisés comme de véritables bombes à retardement permanent contre soi-même.

Quant à Marie-Dominique Aeschlimann, incapable d'évoquer dans ce temps de crises de tous côtés, autre chose que tout incident local alors que le pays s'enfonce dans une récession terrible, elle prouve chaque jour un peu plus qu'elle n'a aucune capacité à aucun mandat public électif.

Son mari, de son côté, sombre dans l'oubli de la mémoire collective, tel un mauvais souvenir à effacer au plus vite. Leur parti court à un naufrage national d'une rare puissance. C'est dire leur avenir commun....

Dans ce contexte, les slogans de campagne des candidats(es) en juin 2012 contre Manuel Aeschlimann ou sa femme sont tout trouvés. Nous en offrons quelques-uns à nos concitoyens de toutes opinions, à titre gratuit et avec plaisir:

« Au beau mois de juin, chassons les bons à rien »

ou, sur un air plus sain et aéré:

« Asnières, ville propre a besoin d' un (e) député(e) propre »

ou encore, avec un trait d'humour:

« Les Aeschlimmann, c'est la panne. Donnons-leur un bonnet d'âne ».

Ou, pour les amoureux des rimes scandées:

« Douze ans avec les Aeschlimann, ça tanne! Nous ne sommes pas des ânes»

Ou encore avec un côté conservateur détendu:

«  Les Aeschlimann, sous la cellophane. Asnières s'aère »

La foire aux idées créatrices et libératrices est ouverte. Faites-nous part de vos inventions, nous les publierons.


Elections, pièges à pions..... ou sans pions?


Poursuivons avec bonhomie nos réflexions électorales futuristes.

Et chassons vers le néant les derniers espoirs insensés des derniers partisans des époux Aeschlimann.

En 2007, comme en 2001, Manuel Aeschlimann avait réussi à attraper à son profit le vote des électeurs qui penchaient habituellement pour le Front National. Il les avaient pris, au sens électoral, pour des.....petits pions utiles à ses seules ambitions!

Par deux fois, dans des contextes différents, l'ancien maire avait en effet trompé ces électeurs sur ses positions. En 2008, à l'évidence, la tromperie n'avait pas fonctionné et cet électorat, qui se sentait légitimement abusé, s'était retourné contre l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, par ailleurs ancien partisan du « oui » au référendum du 29 mai 2005, ceci après sa réception en l'honneur du représentant en France du régime iranien.

L'amateur d'échecs qu'est Manuel Aeschlimann ne pouvait plus utiliser ces électeurs comme des «pions  électoraux» pour parvenir à des postes publics.

Et en 2012, que peut-on présumer du vote de cet électorat? Une seuls chose est acquise d'après notre enquête: l'électorat du Front National ne soutiendra pas plus Nicolas Sarkozy en mai qu'un(e) candidat(e) nommé(e) Aeschlimann en juin. Les « pions » se rebiffent......

Les illusions de cet électorat sur les leurres qui les avaient naguère trompés sont tombées. Non seulement, la probabilité d'un score important du Front National sur Asnières-Colombes sud est élevée, mais, de plus, au second tour, en toute hypothèse, le rejet de l'UMP chez ces électeurs est massif et déterminé.

Comme aurait dit Manuel Aeschlimann, ex-maire, ex- stratège en élections, ex-conseiller de Président, futur ex-député, sans cet électorat et dans le contexte prévisible de 2012, avec les dissensions au sein de l'UMP et la vague anti-sarkozyste dans l'opinion publique, toutes les conditions optimales se réunissent pour qu'Aeschlimann Manuel soit battu avec des chiffres humiliants pour lui en juin 2012.

Et, toutes choses restant égales, la situation du pays s'aggravant chaque jour, le mécontentement populaire croissant en permanence, la défaite du député sortant est une certitude mathématique absolue.

Ce qui est encore discutable est le degré en pourcentage des voix exprimés de son échec électoral (ou de celui de son épouse le cas échéant). Dans les deux cas, les époux Aeschlimann sont d'avance condamnés à une nouvelle et retentissante défaite, défaite qui fera des vagues dans les Hauts de Seine.



Marylise Dipusu

Chapitre 458 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008