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Quartier centre: la révolte s'organise
C'est parti: un Collectif de résidents du quartier Centre d'Asnières s'est constitué: le Collectif des riverains du centre ville en colère.
Certes, la mairie pourra dire que ce Collectif pourrait avoir des origines politiques puisque son tract fondateur mentionne nommément deux personnes -connues pour leurs ambitions politiques- comme ayant porté un recours en excès de pouvoir devant la juridiction administrative.
Mais ceci étant dit, sur le fond du dossier, sur les chiffres et les faits, que peut rétorquer la mairie à ce tract et à ce Collectif?
Pourquoi engage-t-elle une « concertation » en plein été et pourquoi les plans fournis poussent-ils à voir un « vaste espace public dégagé » (parvis spacieux) alors que le site de la Ville évoque un « grand jardin » tandis que le plan proposé prévoit de couper de vieux arbres ?
Il semble que la tentative d'enfumage de la mairie se heurte, indépendamment du fait que des politiques soient membres d'un Collectif ou non, à la résistance des citoyens du quartier centre ville. Cela risque bien de ne pas être le seul quartier à contrarier les projets du maire et de son cabinet.
Là est, du point de vue de l'actualité et de l'information, l'essentiel.
Grève reconductible du personnel communal: la stratégie de l'ombre portée
Les syndicats CGT et CFDT appellent à une grève reconductible qui commencera par un arrêt de travail de 24 heures le 16 juin 2010 contre diverses propositions socialement régressives, concoctées par le maire et son cabinet, et dont l'application est à la charge de Mme Chantal Bitton-Cohen, maire-adjoint délégué au personnel municipal.
A Asnières Nouvelles Citoyennes, nous soutenons sans condition les revendications légitimes des agents municipaux. Nous assurons le personnel communal de notre plein soutien dans son action contre toute régression sociale. Les citoyens ne peuvent en effet accepter pour d'autres ce qu'ils refusent avec raison pour eux et leurs enfants.
Afin de rendre les choses plus limpides sur ce que ce conflit cache en interne dans la mairie, soyons clairs: les mesures dirigées contre les salaires, droits sociaux, horaires et avantages matériels des agents de la commune sont ELABOREES et DECIDEES par le maire avec son cabinet.
Ceux-ci ont trouvé, pour essayer de les appliquer contre le personnel, un bouclier politique humain en la personne de Mme Bitton-Cohen. Cette élue divers droite en rupture avec son ancien groupe est ainsi mise en première ligne sociale afin de faire « passer » un projet sur lequel on ne lui a pas même demandé son avis!
L'art du courage politique en mairie en 2010 est de se cacher derrière une élue fusible, vue par le maire et son cabinet comme « une élue potiche », ce que des gens plus lettrés qualifieraient d'élue marionnette.
Notre pronostic-analyse est simple: en cas de conflit dur ou de mauvaise image donnée à la ville par cette grève, hypothèse plus que probable, le maire interviendra avec son cabinet directement dans le litige, désavouera Mme Bitton-Cohen qui n'aura plus que son mouchoir kleenex jetable, comme elle, pour pleurer sur son triste sort
Un précédent intéressant est à étudier pour la maire-adjointe qui est avocate de profession: le conflit des tarifs des crèches municipales qui a mis en route les tentatives de destruction politique de Mme Véronique Chapuis.
La méthode est simple et on l'appelle la « stratégie de l'ombre porté »: un(e) maire-adjoint(e) que l'on veut affaiblir ou chasser à terme est mis(e) en avant dans un conflit frontal avec des habitants ou le personnel communal. Il (elle) s'embourbe dans le conflit et, quand il (elle) est décrédibilisé (e), le maire intervient et joue le sympathique médiateur qui règles les problèmes, ce qui lui permet d'apparaître comme un homme de paix sociale et de modération politique!
En plus, avec Mme Bitton-Cohen comme avec Mme Chapuis, le maire peut faire coup double: non seulement, il apparaît en fin stratège qui sait régler les conflits, mais en plus, il affaiblit fortement des gens qui se réclament d'un bord politique opposé au sien.
Le plus ennuyeux à venir pour Mme Bitton-Cohen, c'est que cette élue sans expérience politique, ni des conflits sociaux, n'a personne « de confiance » à qui demander conseil dans cette affaire.
Pendant ce temps, au MoDem asnièrois, on exclut des élus........
Bien que le MoDem (Mouvement démocrate!) n'intéresse plus grand monde, que les élections qui se suivent ne démontrent plus que ses échecs répétés, à Asnières, il semble, selon une information qui nous a été transmise, que les derniers membres de la section locale s'apprêteraient à voter bientôt l'exclusion de 3 élus municipaux: MM Leblond, Mougenot et Colson.
Le MoDem a ses priorités urgentes qui sont à l'évidence des nécessités indispensables: la crise mondiale, qui touche et frappe des millions de citoyens, ne touche et ne concerne pas le MoDem!!!
Il est plutôt comique qu'une formation politique exsangue et squelettique, à Asnières comme ailleurs, pense à exclure des élus qui ont porté ses couleurs en 2008, donc à perdre encore plus d' influence potentielle dans les affaires de la commune. Stratégie suicidaire ou règlements de comptes sordides, ou bien conjugaison des deux ?
Comme il est sain de rire parfois des rififis intimes du MoDem, nous promettons de publier, s'ils sont rendus public, les attendus de l'exclusion des 3 élus de ce mouvement en perdition.
Dans l'entourage des élus en question, cette mesure est dénoncée avec humour comme émanant d'un « MoDem Vichinsky », du nom d'un célèbre ami procureur de Joseph Staline, grand amateur de purges et spécialiste reconnu en exclusions qui, lui, au moins, avait l'honnêteté de ne pas se dire démocrate......
Marylise Dipusu
Chapitre 305 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008