dimanche 28 septembre 2008

Les délices de l'aeschlimannerie


Cette photo montre le siège de la SDAEF ou Sous-Direction des Affaires Economiques et Financières de la Police Judiciaire, rue du Château des Rentiers, dans Paris 13ème. Selon diverses sources, plusieurs enquêtes visent divers aspects de la gestion passée de la Ville. Comme aurait pu le dire Marie-Dominique Aeschlimann avec son haut niveau de compétence mathématique et son esprit ironique brillant: « le taux d'enquêtes lancées sur la gestion passée de la Ville démontre bien la bonne gestion d'Asnières sous la mandature de mon époux ».


Lionel Lindemann, ami de Manuel Aeschlimann, sera t-il mis en examen pour diffamation, selon la loi LCEN, à cause d'une plainte de Manuel Aeschlimann?

La série des âneries que notre ami et concitoyen Nicolas Marié a mises en valeur sur ce blog en commençant par les écrits de Marie-Dominique Aeschlimann semble continuer sur Asnières.

Il apparaît bien que, cette fois, du fait d'une plainte de 2007 de Manuel Aeschlimann, son ami blogueur, Lionel Lindemann, puisse se retrouver lui aussi mis en examen prochainement comme « auteur principal d'une série de diffamations par voie de commentaires » sur son blog, en tout cas selon le plaignant.

En effet, si Madame Fabienne POUS, Juge d'Instruction près du TGI de Paris applique simplement et normalement les textes cités en vigueur, dans le dossier de Parquet n° 0718523052, dossier d'instruction n° 259/08/31, où elle envisage la mise en examen d'un citoyen asnièrois ayant placé des commentaires sur le blog de Lionel Lindemann, elle n'a pu qu'adresser un courrier de même nature à l'éditeur-directeur de publication du blog: Lionel Lindemann lui-même!

Ceci au motif qu'il a mis en ligne et laissé en ligne les propos attaqués sur le blog dont il est directeur de publication!!!

Selon la fameuse loi du 29 juillet 1881 sur les responsabilités en « cascade »en matière de diffamation par voie de presse, complétée par la loi dite LCEN du 21 juin 2004, les choses sont claires en droit français et européen: si un quidam a rédigé un commentaire sur un blog dont l'éditeur est en France et identifié, commentaire qui est attaqué pour diffamation, si le commentateur est complice du fait potentiellement délictuel, l'éditeur en est vu comme l'auteur principal.

D'où il ressort qu'en voulant attaquer en Justice un citoyen asnièrois, Manuel Aeschlimann, en application de la loi du 21 juin 2004 qu'il a votée comme député, ne peut que faire mettre en examen, dans ce dossier, comme auteur principal des faits incriminés son ami blogueur, Lionel Lindemann.

Celui-ci se retrouve ainsi, alors que déjà ennuyé pour des faits relatifs à ses SARL qu'il avait bien précisés sur ce blog dans des réponses d'un grand intérêt public, fiscal et social, « touché » inévitablement par les attaques judiciaires de Manuel Aeschlimann.

Certes, c'est à l'insu du plein gré de l'un et de l'autre, mais la loi est la loi, Madame Fabienne POUS, magistrat de la République, ne peut poursuivre le citoyen asnièrois qu'en mettant au préalable en examen Lionel Lindemann, ardent défenseur de Manuel Aeschlimann, plaignant dans le dossier.

Pour que nos lecteurs comprennent la logique juridique des choses ici énoncées, voici les explications que nous avons copiées sur un site d'information juridique sur le sujet.

« Il convient d'évoquer dès à présent le régime de cette responsabilité : "au cas où l'une des infractions prévues par le chapitre IV de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse est commise par un moyen de communication au public par voie électronique [et donc d'un service ainsi qualifié], le directeur de la publication ou, dans le cas prévu au deuxième alinéa de l'article 93-2 de la présente loi, le codirecteur de la publication sera poursuivi comme auteur principal, lorsque le message incriminé a fait l'objet d'une fixation préalable à sa communication au public", dit le nouvel article 93-3.

En d'autres termes, il n'y a de responsabilité que si le contenu délictueux a été fixé par l'éditeur. Selon la Cour Européenne des Droits de l'Homme, cette notion de "fixation préalable" s'entend de la manière suivante : "si cette responsabilité n'entre en jeu que dans le cas où le "message" incriminé a fait l'objet d'une "fixation préalable" à sa diffusion, c'est parce qu'il est considéré que le directeur [de la publication] a, du fait de cette "fixation préalable", été mis en mesure d'en prendre connaissance et de le contrôler avant sa diffusion"[20]. »

Un défenseur de l'ancien maire mis en examen par la Justice afin de satisfaire aux buts de celui qu'il a soutenu, voilà qui va encore faire rire largement dans Asnières et doucher probablement l'enthousiasme de Lionel Lindemann envers son ami député, et probablement, par ricochet, inquiéter sérieusement les derniers partisans des époux Aeschlimann sur leurs capacités réelles.

La série des aeschlimanneries est ouverte. Il est à craindre que cette série ne fasse que commencer....

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Affaires, enquêtes, police qui scrute la gestion de la Ville sous la précédente mandature

L'article du magazine « Le Point » , parlant entre autres de Manuel Aeschlimann comme « le banni », d'enquêtes sur la gestion passée de la Ville, de la police qui scrute cette gestion, a connu une large diffusion. Rappelons le lien pour les lecteurs nouveaux ou distraits:


Depuis la sortie de cet article fort documenté, diverses sources s'expriment sur ce vaste sujet.

Selon elles, un ancien maire-adjoint aurait donc « témoigné » à Nicolas Sarkozy sur les menaces pour ses intérêts des « affaires » en provenance d'Asnières. Par un hasard inexplicable, ces discussions auraient eu un effet « développant » sur les dossiers judiciaires relatifs à Asnières...

Ces mêmes sources, en général fiables de longue date et dont nous respectons l'anonymat, indiquent qu'un autre ancien maire-adjoint aurait été récemment mis en garde à vue dans une enquête dont parle « le Point ».
Cela reste aussi à confirmer de source officielle, comme au demeurant les informations qui ont filtré largement dans certains milieux politiques asnièrois sur des convocations répétées par les enquêteurs de fonctionnaires, en poste ou partis, de la Ville.

Nul doute que tous ces faits et articles de presse ne font que souligner l'urgence pour le maire actuel et ses élus de séparer clairement leur gestion nouvelle de la commune de la gestion de l'ancienne mandature, dont l'odeur de soufre commence à être largement répandue.

Il serait en effet judicieux que les odeurs de soufre soient laissées à leurs légitimes producteurs et que la mairie d'après le 16 mars 2008 ne soit pas empestée par des effluves d'un passé qui n'est pas celui de la municipalité actuelle. Pour cela, il est urgent d'établir, selon les choix de vocabulaire de chacun, soit une zone de quarantaine, soit une rupture publique nette, précise, efficace entre le passé et le présent, quant à la gestion de la Ville.

Asnières Nouvelles Citoyennes suivra tout cela avec attention et apportera aux citoyens d'Asnières, à nos lecteurs assidus et de plus en plus nombreux, les informations avérées prises aux meilleures sources.

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Facétieux Google-France pour Marie-Dominique Aeschlimann

Lecteurs d'Asnières Nouvelles Citoyennes, vous pouvez légitimement être fiers de vous: sur Google France où ce blog progresse de manière régulière et sereine, votre soutien a abouti à une situation fort cocasse que nous nous en voudrions de vous cacher.

Google France a bien indiqué le blog de Marie-Dominique Aeschlimann comme première occurrence quand on tape « MD Aeschlimann » sur ce moteur de recherche.

Mais, par une facétie humoristique que seul votre soutien croissant a permis, les deux occurrences suivantes sont des articles consacrées à Marie-Dominique Aeschlimann par Asnières Nouvelles Citoyennes.

Et dans ces articles, les lecteurs et chercheurs en informations sur l'élue précitée via Google noteront ses frais de voiture luxueuse, de chauffeur et d'essence, tous illégaux (environ 450.000 euros pris au budget de la Ville) ainsi que ses pensées profondes hilarantes sur les questions de sécurité, tous faits qui montrent à toutes et tous, de Monsieur Karoutchi à ses colistiers, ses vraies capacités politiques, surtout, il est vrai, à se ridiculiser par des propos incohérents et absurdes.

Google-France est vraiment facétieux avec Marie-Dominique Aeschlimann comme son mari est une source de joies judiciaires profondes pour son ami et partisan Lionel Lindemann.


Marylise Dipusu

Chapitre 39 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008