Notre iconographie du jour tendra à montrer que, quand certains dans Asnières jouent leur cinéma, ils peuvent rappeler certains films aux titres retenus par la mémoire collective sans pourtant atteindre la qualité de ces derniers.
Nous livrons aux citoyens d'Asnières et d'ailleurs, pour marquer ce numéro 400 d'Asnières Nouvelles Citoyennes, une petite revue d'actualité cinématographique qui a rapport à certaines facettes peu reluisantes de notre ville, même si les acteurs véritables sont nettement meilleurs dans leurs rôles que les mauvais comédiens que nous voyons aujourd'hui en action sur notre commune.
Quant aux qualités morales, civiques, humoristiques, intellectuelles des uns et des autres, chacun se fera son opinion sur la seule base des faits.
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« Touchez pas au grisbi »
A Asnières, certains aiment rejouer des films aux titres célèbres.
En ce mois de janvier 2011 à Asnières, le célèbre succès « Touchez pas au grisbi » (réalisé en 1954) est repris avec certes moins de verve tonitruante et moins d'humour dans une histoire vraie, ou du moins, crédible selon beaucoup: l'argent manquant pour construire la totalité de la mosquée d'Asnières sur Seine.
La question qui est posée est: mais qui aurait touché à l'argent versé par les fidèles de ce lieu de culte asnièrois et qui n'aurait pas été utilisé pour l'érection de la mosquée?
Nous en posons une autre, qui suit logiquement la première: si des sommes ont été réellement détournées, qui les aurait prises et pour quels objectifs?
Si on reprend en effet le vocabulaire des truands des années 1950, le grisbi, c'est l'argent, l'oseille, le fric, la monnaie, le pèse, le pognon.
Pour l'instant, du fait que des sommes importantes semblent manquer encore afin d'édifier un édifice cultuel musulman dans notre commune, certains ont dégainé leurs armes, orales et écrites fort heureusement, afin d'interroger ceux qui avaient en charge de bâtir cette mosquée, dont Nicolas Sarkozy avait en octobre 2004 posé la première pierre, à la demande de Manuel Aeschlimann.
On nous a écrit pour nous indiquer, et c'est là probablement une démarche d'amis qui veulent du bien à leurs prochains, que nous devrions nous intéresser aux actes passés de Messieurs Mabrouk Belayadi, Abdelkader Achebouche et Kheireddine Djedoui, tous ces citoyens étant présentés comme des responsables anciens et/ou actuels de la mosquée d'Asnières.
Pour certains qui paraissent leur vouer, pour des raisons encore peu claires, une certaine inimitié, voire quelque hostilité, ces personnes seraient à dénoncer.....pour des faits dont nulle preuve ne nous est apportée à cette heure.
Par contre, un autre trio qui tourne aussi autour des affaires de la mosquée d'Asnières depuis des années n'est jamais cité par nos mystérieux correspondants: le trio des amis dévoués- pour combien de temps encore?- à Manuel Aeschlimann, à savoir Francis Raminé Pourbagher, Mohamed Bentebra et Zouhaïr Ech Chetouani!!!
Nous ne ferons qu'une remarque sur ce remake indigent et indolent de « Touchez pas au grisbi »: pourquoi les 6 personnes citées ont-elles été candidates à des élections politiques en soutien à l'UMP asnièroise aujourd'hui éclatée et divisée, dont une est Conseiller Municipal UMP? Pour aider la mosquée à sortir de terre, pour satisfaire des ambitions personnelles vaines ou pour tenter de "manipuler" au compte d'intérêts politiques non-dites les membres de la communauté musulmane d'Asnières?
Devrait-on comprendre qu'en janvier 2011, tout ce petit monde qui, naguère, travaillait la main dans la main au service du système Aeschlimann se bat dorénavant entre soi pour survivre à la chute annoncée de leur ancien maître?
Questions subsidiaires intéressantes: qui veut donc mettre la main sur la direction des affaires financières de la communauté musulmane d'Asnières, pour quels objectifs et pour faire quoi?
On peu aussi poser ces questions en une seule, très cinématographique: « mais qui veut donc et pourquoi toucher au grisbi? »
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« Trois jours à vivre »,,,,,,
Ce film est sorti sur les écrans en 1957 et, s'il n'a pas eu une carrière commerciale à la hauteur de sa valeur comme œuvre culturelle, nous reprendrons son titre afin d'évoquer les 3 jours qui nous séparent, et séparent Manuel Aeschlimann du 21 janvier 2011.
Car, les citoyens, même dévoués auparavant ou encore maintenant à la cause de l'ex-maire et député de plus en plus en sursis, ne doivent pas oublier que la Cour d'Appel de Versailles va rendre son Jugement ce 21 janvier 2011 dans l'affaire appelée dossier du Festival Folklorique.
Il sied au condamné en première instance et en attente de l'Appel de rédiger quelques articles sur son blog que personne ne lit plus, articles où il déverse sa bile fébrile sur les activités pétitionnaires du maire de la commune, Sébastien Pietrasanta, sans comprendre que l'air du temps a changé: l'époque est plus à la rébellion qui insupporte notre ex-maire qu'à la soumission, défaut que le député en danger de perte de mandat chérit.
A force de ne plus être en phase qu'avec lui-même et ses fantasmes personnels, déconnectés de toute réalité, Manuel Aeschlimann use ses derniers jours de vie comme innocent présumé à se ridiculiser et s'isoler encore plus.
Chacun fait ce qu'il veut de « trois jours à vivre »!
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« Un témoin dans la ville »
Ce film de 1959 a un titre qui nous plaît beaucoup ces jours-ci.
Notre témoin est en effet dans la ville d'Asnières et il a entendu, vu et connu beaucoup de choses.
Par exemple, un projet d'extension du stationnement payant a été rejeté par les citoyens lors d'une réunion publique comportant aussi nombre d'autres témoins. Une élue à l'esprit super-servile ose écrire que ce projet est soutenu par la population, accueilli et même demandé!!! Cette élue risque bientôt de passer pour une fieffée menteuse, négationniste de faits publics authentifiés, ce qui est un bien vilain défaut rédhibitoire pour une maire-adjointe.....
Comme notre témoin est plus fiable que cette élue soumise aux souhaits du maire, nous demandons à cette élue menteuse, avant de la ridiculiser plus et qu'elle ne sombrer dans les affres du mensonge énorme mis à nu, de bien vouloir, soit citer les preuves matérielles inexistantes de ses assertions, soit corriger ses contre-vérités notoires.
Notre témoin a été aussi attentif au dossier des nuisances sonores du stade Magenta. Il voit des documents circuler ici et là, venant de ci, de là.
Bref, Asnières Nouvelles Citoyennes a un « témoin dans la ville ». Et un excellent, d'une crédibilité incontestable: on le nomme « population » ou, plus collectivement, « les citoyens ».
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« Les grandes gueules »
Ce film de 1965 a un titre qui correspond bien, dans une réalité vraie, à des personnages existant à Asnières.
Il en est ainsi de quelques candidats au scrutin cantonal de mars 2011 qui, à défaut de programmes liés aux intérêts vitaux de la population dont les souffrances et les angoisses augmentent chaque jour, se mettent sans cesse en avant, affichent leur grosse tête partout, placent leurs noms en caractères gras et lourds sur des tracts et affiches aussi insipides que vides de sens.
Nous ne citerons pas ces candidats qui se reconnaîtront d'eux-mêmes par cette description et ce titre cinématographique: ils remplacent en effet par la grandeur de leur photo niaise tout message qui serait connecté aux dures réalités vécues par les habitants.
Ils élèvent en dogme vérifié l'axiome affirmant que plus leur visage à l'expression vide est large sur l'affiche, plus leurs opinions sont profondément inexistantes.
Cette campagne des élections cantonales se développe, si l'on peu dire ainsi, dans une indifférence générale qui répond bien à la distance de la plupart des candidats par rapport aux préoccupations populaires urgentes et réelles.
Dans ce contexte, le silence prolongé, tenace, mais pas inquiétant du blog de l'ancien maire-adjoint à la police municipale de Manuel Aeschlimann n'est pas une surprise.
Des langues assassines disent que l'ancien élu, en attendant le jugement du 21 janvier 2011 qui va définir ses positions et opinions pour l'avenir, se repasse en boucle deux autres films connus « Adieu, poulet » (1975) et « le Silencieux » (1973) tout en réfléchissant à cette maxime fameuse attribuée à Shakespeare: « être ou ne pas être, telle est la question ».
Marylise Dipusu
Chapitre 400 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008