dimanche 1 mai 2011

Asnières sur Seine: les fausses innocences et la fin de partie





































Ci-dessus deux images en rapport avec notre article du jour: l'une qui souligne que certaines innocences proclamées peuvent être vues par le public comme fausses, ce qui revient à transformer une innocence affichée en culpabilité selon l'opinion publique, l'autre qui indique que la fin de partie des époux Aeschlimann approche. Les deux époux vont devoir quitter la scène publique, sous les huées, les quolibets et dans la honte générale. Une fin piteuse qu'ils se sont eux-mêmes préparé depuis des années par leurs trahisons, leur gestion toujours plus condamnée de tous côtés et leurs actes insensés contre les citoyens d'Asnières. Le rideau va tomber et il n'y aura pas de rappel, pas de bis, pour eux. 

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Manuel Aeschlimann relaxé du fait de l'inaction du Parquet de Nanterre, mais déjà jugé et condamné par le peuple


Ces derniers jours, la Justice de la République a connu deux évènements presque concomitants instructifs.

Le premier est le jugement de la Cour d'Appel de Paris dans le dossier Angolagate qui ne convainc pas un citoyen sensé en affirmant en résumé, chose ahurissante, « qu'il n'a pas existé de trafic d'armes de la France vers l'Angola ».

Une telle assertion, à laquelle nul ne peut croire au monde, anéantit encore le reste de crédibilité politique de la France dans le monde et de son gouvernement face à l'opinion nationale dans le pays. De plus, cela voudrait dire que les juges de première instance auraient vu des mirages et les médias aussi, et ce depuis 10 ans!

C'est à coup sûr un record de mirage dans la durée......!!!

Comme cette Cour d'Appel va juger bientôt de nouveau l'affaire Cleasrtream 2, on peut s'attendre à ce qu'elle fasse preuve encore d'une indépendance parfaite, totale, admirable, par rapport au pouvoir politique, qui, via le Parquet de Paris, a fait Appel du premier jugement sans, bien évidemment, qu'un seul homme de pouvoir, quelque peu hargneux, ne l'ait encouragé, voire poussé dans cette voie choisie en toute liberté et indépendance par Jean-Claude Marin.

Le deuxième fait, en parallèle, est constitué par le jugement rendu dans les affaires de marchés publics asnièrois truqués: l'ancien Directeur Général des Services de la mairie, Bernard Loth, est TRES SEVEREMENT CONDAMNE.

D'ailleurs, cette sévérité de la condamnation de l'ancien bras droit gestionnaire de Manuel Aeschlimann est soulignée dans le TITRE, comme avec une joie profonde, par une citation de dépêche de l'AFP par l'un des derniers « amis » de Manuel Aeschlimann, Francis Raminé Pourbagher:


Bernard Loth appréciera la solidarité exemplaire et la compassion sympathique de l'ancien directeur de cabinet de son employeur, proche de ce dernier, lequel Pourbagher n'a jamais fait mystère de son hostilité au DGS de la mairie.

Ainsi allait, tel un panier de crabes se détestant ou un nid de serpents en lutte interne constante, feu le pitoyable et pathétique système Aeschlimann.....

La Justice, avec ce que le Parquet de Nanterre avait consenti à lui laisser étudier, a donc sanctionné durement de nouveau le système Aeschlimann, la gestion fautive de l'ancien maire et de son équipe.

Mais, faute d'avoir eu tous les éléments de fait et de droit présentés par le Parquet aux Juges, Manuel Aeschlimann se voit « relaxé » par ….insuffisances de preuves directes contre lui, quoique le Jugement inclut des passages très dures et sévères pour l'ancien maire.

Selon l'AFP, dans son jugement, la 15e chambre du tribunal correctionnel de Nanterre estime que M. Aeschlimann n’a guère été « curieux sur les modalités de paiement de ces repas prétendument professionnels dans un restaurant de luxe exploité par une société du même groupe que celui dont était issue la société titulaire d’un des marchés les plus importants de la commune« .

Voilà l'innocence de Manuel Aeschlimann habillée avec de jolis vêtements qui suintent son mépris des intérêts et de l'intelligence des habitants ainsi que son cynisme maintenant connu de tous.

En résumé, Manuel Aeschlimann est « relaxé » parce que l'instruction sur les faits n'a pas pu rassembler tous les faits potentiels liés à ces dossiers par absence de vrai travail de recherche du Parquet de Nanterre... Ce que l'avocat de la Ville explique très bien à l'AFP.

Le futur ex-député crie son innocence, mais, comme pour Charles Pasqua, ancien patron du SAC gaulliste dissous en 1981 après la fameuse tuerie d'Auriol, le peuple l'a lui, déjà condamné, et à plusieurs reprises depuis le 16 mars 2008.

Pire encore: pendant que les débris de son système clament cette « innocence », que le jugement souligne lui-même comme « relative » à ce qui était inclus dans le dossier par la volonté du Parquet de Nanterre dont tout le pays connaît les penchants,la crise de l'UMP asnièroise continue à s'aiguiser avec la rupture manifeste entre les époux Aeschlimann et la base de ce parti sur la commune!


Ainsi, Manuel Aeschlimann n'est « innocent », « relaxé » que par la Justice dans les conditions vues plus haut.

Pour ses anciens amis politiques, pour les habitants d'Asnières, pour les militants de son propre parti, son épouse et lui ont perdu toute légitimité, toute possibilité, toute utilité en tant que personnages publics.

Pendant que sa chute publique se poursuit, tandis que son isolement politique devient plus évident, Rama Yade continue à lui tailler, ici et là, des croupières, alors que nul n'est dupe que la liberté de parole des jeunes UMP asnièrois est soutenue par l'appareil de son propre parti.

Quoique les époux Aeschlimann disent et fassent, à chaque mouvement et/ou parole, ils s'enfoncent un peu plus profondément dans la boue de leur passé.

La source de cet abandon qui les frappe sans relâche de tous côtés est la perte de la mairie le 16 mars 2008, puis les aléas judiciaires de Manuel Aeschlimann et de ses anciens équipiers qui ont suivi et continuent.

En effet, qui voudrait encore d'un homme dont plusieurs élus et collaborateurs sont des condamnés pénaux à répétition, l'ancien DGS condamné deux fois dans deux dossiers différents, mais liés, et qui, lui-même, essaie de ne pas accepter ses propres condamnations pour délit de favoritisme?

Réponse: pas un citoyen sensé et pensant!!!

Les époux Aeschlimann sont irrémédiablement tirés vers un passé sans futur, vers la fin de leur carrière commune, vers le rejet de plus en plus affirmé de leurs actes anciens.

Ils causent, gesticulent, s'agitent, mais le fait demeure que tout concourt à leur commune disparition des radars politiques locaux, départementaux, régionaux et nationaux.

Une bonne chose pour la commune, pour les habitants, pour la démocratie, pour une ville débarrassée des pratiques détestables du système Aeschlimann.



Marylise Dipusu


Chapitre 444 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008