Ci-dessus, une photo du jardin public qui, si le projet actuel de parking payant souterrain voyait le jour, pourrait disparaître, voire être fortement réduit.
En tout état de cause, visiblement, la défense des espaces verts, pourtant inscrit dans le plan de relance de l'Etat dans les Hauts de Seine, plan signé par Sébastien Pietrasanta au nom de la Ville, n'est pas au centre du projet retenu pour l'heure, pas plus que le souci d'économies financières.
Il est vrai que sur l'emplacement actuel du jardin public qui donne sur la mairie pourrait alors être aménagé un bel espace pour les spectacles de SOS-Racisme et/ou des groupes liés à la radio Skyrock, des structures qui, depuis mars 2008, ont l'appui actif du maire d'Asnières pour accroître leurs activités dans la commune.
Car, à bien y regarder, ce projet de parking souterrain intègre aussi des modifications substantielles en surface qui, cela est intéressant à noter, correspondent aux souhaits discrets du maire de faire d'Asnières à terme une ville qui attirerait des évènements musicaux, culturels et artistiques de plein air.
Si cela coïncide avec les intérêts des amis du maire et de son Directeur de Cabinet qui dirigent Skyrock et SOS-Racisme, c'est bien sûr par le plus parfait hasard.....
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Projets urbains: interrogations et critiques fusent....
Le Conseil municipal du 7 juillet 2009 a été encore l'occasion d'échanges amènes entre élus, mais, curieusement, les sujets qui intéressent le niveau et la qualité de vie des habitants d'Asnières n'ont pas été les plus touchés par les échanges contradictoires.
Ainsi en est-il du projet d'une nouvelle ZAC visant à encore densifier Asnières, une ville déjà surpeuplée, et ce de l'avis de toutes et tous, urbanistes et statisticiens inclus!
L'idée d'une ZAC de plus est d'autant plus absurde qu'elle va à l'encontre directe des critiques passées (très justes au surplus) des élus aujourd'hui au pouvoir en mairie: manque d'espaces verts, sur-densification du territoire communal, perte de la qualité de vie, difficultés de circulation, de transport et de stationnement, etc....
Il est en effet aussi curieux que ce thème du manque criant d'espaces verts à Asnières ne soit pas abordé par ces élus qui semblaient naguère s'en préoccuper avec sincérité. Le projet de parking sous le parc public situé derrière l'Hôtel de Ville risque bien d'aboutir à des pertes accrues- dramatiques à terme surtout pour les familles avec jeunes enfants- d'espaces verts sur Asnières.
L'élu vert de la majorité municipale, déjà bien silencieux sur les antennes de téléphonie mobile, est aussi muet sur ce sujet pourtant « vert » par essence! Voilà un élu Vert qui n'a pas encore compris le sens du vote « vert » du 7 juin, 2009 lequel traduit pourtant de vraies inquiétudes écologiques et environnementales chez les citoyens-électeurs.
Le dernier Conseil Municipal, comme le précédent, a montré- il est vrai- un maire qui est à l'évidence de plus en plus incapable de « maîtriser » les dossiers qu'il devrait préparer, initier, valoriser et suivre.
Ses réponses et explications manquent souvent, pour le moins, de clarté et de précision. Les citoyens internautes ont même l'impression qu'il réagit plus aux attaques de ses opposants qu'il anime un débat véridique sur la gestion de la ville. Quand il n'étouffe pas des questions ennuyeuses- y compris soulevées par certains de ses adjoints- par des non-réponses ou en entrant dans des polémiques sans intérêt pour personne
Il en est ainsi du dossier- explosif et volatile financièrement- du NOUVEAU PROJET de parking dit de l'Hôtel de Ville, subdivisé en 3 projets techniques.
Parking Centre-Ville version 3: le dossier de tous les dangers
Outre la possible disparition d'espaces verts déjà insuffisants sur la commune, le projet, proposé par Sébastien Pietrasanta, avec ses à-côtés urbanistiques, va dépasser, sur le papier, les 10,1 millions d'euros!!!
Nul ne discute le fait qu'Asnières ait un besoin criant de places de stationnement, mais ce parking est-il en soi la BONNE, et surtout la SEULE réponse aux problèmes de stationnement?
Les critiques fusent déjà et se concentrent sur son coût financier pour la commune ( pour une ville très endettée, la dépense finale sera en effet très lourde), l'insuffisance du nombre de places offertes ( la densification de la population à Asnières rend cette critique plus que recevable), les raisons du refus du maire actuel de reprendre les études antérieures acquises à la Ville (et qui ont coûté au total plus d'1,4 million d'euros aux habitants sans aucun résultat), le sort définitif du jardin public. Bref, les inquiétudes légitimes sont nombreuses et multiples.
De plus, des interrogations apparaissent au grand jour sur les aspects légaux du projet, notamment sur le sort administratif et juridique du dernier Permis de Construire délivré sous le maire précédent.
Par ailleurs, quel que soit le projet retenu- les citoyens doivent comprendre que le nombre de places de stationnement payant créées par ce parking sera à diminuer de près de 50 places en surface que la réalisation de l'ouvrage fera disparaître. C'est là un argument à retenir pour les élus et les habitants, quand il faudra établir l'intérêt global public du projet.
Autre observation de bon sens citoyen: ne pourrait-on pas intégrer ce projet dans un cadre plus large, le lier à une vision de politique urbaine globale et cohérente, rétablissant et créant des places gratuites en surface, abaissant les tarifs des zones commerçantes payantes et aménageant les ZAC nouvelles en tenant compte du besoin crucial d'espaces verts et de stationnement?
L'ancien élu de Manuel Aeschlimann, Laurent Martin Saint Léon, a raison de pointer certains aspects du dossier ( il en laisse beaucoup d'autres de côté) dans son Communiqué que nous publions in extenso pour information, malgré ses omissions.
Notre rédaction a seulement corrigé quelques fautes de français et de ponctuation ( sous sa propre responsabilité)
Communiqué de presse,
"Parking centre-ville, 1,4 millions d'euros dilapidés, les Asnièrois paieront deux fois"
Asnières-sur-Seine, le 8 Juillet 2009
"Laurent Martin Saint Léon, ancien adjoint au Maire d'Asnières-sur-Seine (UMP) a déposé le 6 Juillet 2009 un recours devant le Tribunal Administratif de Versailles afin d'obtenir l'annulation de la délibération du 7 Mai 2009 ayant pour objet le versement d'une indemnité transactionnel de 551 000 euros par la commune d'Asnières auprès (en faveur-NDLR) de la société GISPARCS.
Pour l'ancien élu, rien ne justifie le versement de ces sommes, la place Aristide Briand étant demeurée intacte. De plus, les études évoquées par GISPARCS et rachetées auprès de la société GESPACE ont comme source d'autres études effectuées pour un premier projet en 2002 et annulé par le Tribunal Administratif, saisi par le Préfet des Hauts de Seine.
La ville avait alors versé 620 000 euros pour indemniser( régler ou payer-NDLR) ces études.
En indemnisant GISPARCS sur la base de ces études, les contribuables asnièrois sont donc lésés et se voient contraints de payer à nouveau alors que rien dans le contrat de concession ne l'imposait et que la ville disposait d'un droit à l'usage de ces études.
Laurent Martin Saint Léon souhaite qu'un parking soit rapidement construit et engage l'équipe municipale du"Grand Rassemblement" a (à) faire très vite toute la lumière sur le versement de cette indemnité de 551 000 euros qui intervient au moment ou (où) les Asnièrois se voient imposer une hausse de 17 % de leurs impôts locaux."
Damien Vallot: blessé en juillet 2008, honoré en 2009
La rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes félicite le Commissaire Damien Vallot, de la police nationale, qui a reçu la médaille de l'Ordre National du Mérite, lors d'une cérémonie qui a eu lieu le 12 juin 2009.
Il a en effet été décoré et honoré pour son courage personnel et civique par Monsieur Patrick Devedjian. Damien Vallot est désormais en poste à La Défense.
Ce jeune fonctionnaire de police avait été gravement blessé à l'oeil lors de violents affrontements entre des personnes non-identifiées et la police nationale à Asnières le 13 juillet 2008. Ces violences avaient servi à l'époque de prétexte et de point de départ à une campagne des époux Aeschlimann contre la municipalité sur le thème de la sécurité.
Cependant, si nous nous réjouissons du retour en fonction avec promotion méritée de Damien Vallot, il reste que nous souhaiterions bien connaître les résultats de l'enquête du Parquet de Nanterre sur les origines de ces violences et les identités des personnes impliquées.
Surtout AVANT l'anniversaire de ces affrontements, ces informations en provenance du Parquet de Nanterre seraient les bienvenues.
Encore plus que la médaille accordée et remise à Damien Vallot pour sa bravoure, celui-ci souhaiterait aussi avec légitimité que les auteurs de sa blessure soient tous identifiés et sanctionnés.
C'est en tout cas aussi le souhait sincère et citoyen d'Asnières Nouvelles Citoyennes.
Marylise Dipusu
Chapitre 171 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008