mardi 17 février 2009

Asnières: « esprit communautariste » et «festivités » au financement douteux




Sur cette photo prise lors d'une réunion le 3 décembre 2008 à Asnières, les époux Aeschlimann regardent bizarrement dans des directions opposées.

Alors que Manuel Aeschlimann sourit avec une certaine affection évidente en regardant Roger Karoutchi- son premier mentor au RPR de l'époque selon de nombreux adhérents de l'actuelle UMP- lequel, vieil ami personnel, lui fait une moue qui se veut détendue en retour, Marie-Dominique Aeschlimann tourne les yeux du côté opposé en souriant à une tierce personne.

Marie-Dominique Aeschlimann, nous apprend ce site très informé,
http://www.fxgpariscaraibe.com/article-26266938.html

est- elle ne s'en vante pas beaucoup à Asnières et dans les DOM-TOM- la "filleule" de Madame Lucette Michaux-Chevry, l'ancienne "patronne" des Antilles pour le RPR, la représentante officielle de la caste dirigeante d'origine coloniale des DOM-TOM qui a maintenu dans la situation présente les citoyens des DOM-TOM, particulièrement en Guadeloupe.


Un petit secret qui explique les choix politiques de Marie-Dominique Aeschlimann. Même si le site indiqué nous apprend POURQUOI ET QUAND l'élue UMP d'Asnières a cessé d'être REELLEMENT promue par l'Elysée et la direction de son parti....

Quant au traitement égalitaire entre les citoyens de métropole et des DOM-TOM, Marie-Dominique Aeschlimann, qui promouvait cette noble cause naguère quand elle soutenait Nicolas Sarkozy en mars 2006, semble dorénavant, en cette crise qui met justement les aspects concrets de cette juste revendication en avant, avoir oublié cette exigence éthique, notamment depuis que Nicolas Sarkozy est au pouvoir et qu'il ne tient aucun des engagements pris envers les habitants des DOM-TOM avant mai 2007!

Lentement, les petits secrets de la famille Ristori et de Marie-Dominique Aeschlimann, née Ristori, sortent et apparaissent en pleine lumière. Et Asnières Nouvelles Citoyennes continuera à informer les citoyens sur ces "secrets" bien gardés tout en demandant à la Municipalité de faire aussi son travail de vérification des financements des manifestations "asnièroises" sous le système Aeschlimann.

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Les petits secrets de la famille Ristori: de la colonisation des Antilles jusqu'aux festivités au financement douteux, en passant par les HLM occupés illégalement....


Beaucoup de citoyens asnièrois l'on exprimé avec leur bulletin de vote les 9 et 16 mars 2008: ils en avaient assez- entre autres choses- de payer, outre les marchés publics discutables, les festivités « communautaristes » et assimilées.

Comme ces réceptions de personnalités diverses à seule fin d'assurer l'image vacillante des époux Aeschlimann à travers feu « le Conseil Communal des Communautés Etrangères et Religieuses », un type de « structure factice » qui sent bon les fumets communautaristes les plus malodorants ou la manifestation avec l'Ambassadeur du régime de Téhéran du 21 janvier 2005.

Tout cela fait partie d'un passé abhorré par les habitants d'Asnières et honteux pour notre ville. Et c'est un bienfait public que la Municipalité actuelle ait rejeté toutes les pratiques du système Aeschlimann!

Intéressons-nous d'abord aux « petite secrets » de la famille Ristori: certes, tous savent à Asnières que Luc Ristori occupe toujours illégalement, plus d'un an après la défaite de son beau-frère, Manuel Aeschlimann, un logement HLM sur Asnières. Certes, tous savent que ce jeune homme a aussi officié un temps en mairie, émargeant sur les fonds publics municipaux.

Beaucoup voient dans ces faits les traits d'un citoyen qui sait allier la chose publique à des intérêts privés bien compris.

Peu savent assurément que ce garçon méritant, tant soutenu matériellement par sa sœur et son beau-frère, dirige une association appelée ROM, initiales sans éclat de « Réseau Outre Mer », une association plutôt peu active, mais qui est vue par certains comme un « outil » des influences sarkozystes en DOM-TOM, pour d'autres, et cela n'est pas contradictoire avec cette opinion, comme une « machine à ramasser des fonds ». Mais pour qui et pour quoi?

Penchons-nous sur la sœur aimante qui soutient avec tant d'ardeur sa fratrie et sa famille sur Asnières. Tous savent que Marie-Dominique Aeschlimann, née Ristori, fait partie des personnes qui servaient aussi, avant mai 2007, de « courroies de transmission » de la campagne électorale de Nicolas Sarkozy vers les DOM-TOM.

A l'évidence, au vu de l'actualité, chacun peut douter avec quelques motif sérieux de l'efficience de ce soutien parmi les citoyens des DOM-TOM....

On a par contre appris que la famille Ristori était très liée auparavant au système UDR-RPR qui avait garanti depuis des décennies la mainmise des grandes familles coloniales sur les DOM-TOM et leurs peuples.

Ainsi, son père était un haut fonctionnaire qui a servi la très discutée Lucette Michaux-Chevry. Il faut aussi dire que sous le règne de l'UDR-RPR, la répression policière a été parfois sanglante dans les Antilles ( avec des morts parfois), notamment en Guadeloupe, ce qui a laissé des traces naturelles profondes dans la population et la mémoire collective.

Selon des sources syndicales guadeloupéennes, s'appuyant sur des archives documentaires locales, la famille Ristori, côté paternel donc, aurait longtemps été active dans l'exploitation et la domination des populations noires des Antilles, via une implication directe ou par l'administration coloniale.

Certes, Marie-Dominique Ristori, épouse Aeschlimann, n'est pas comptable des actes de ses ancêtres, mais chacun constatera qu'elle a choisi le camp politique UMP, parti qui prolonge l'UDR-RPR, donc de facto le parti qui, dans les DOM-TOM, représente les intérêts de la minorité riche des propriétaires issus de l'époque coloniale contre la masse de la population antillaise...et symbolise la répression sanglante dont les peuples des Antilles ont longuement souffert!

On a cependant connu des choix plus pertinents, mais à l'époque, la jeune Marie-Dominique était amoureuse d'un « jeune loup » du RPR, Manuel Aeschlimann et il semble qu'elle ait décidé de partager sa vie autant que ses choix politiques.

Ce lien fort entre la minorité riche et l'UMP, le conflit qui s'étend dans tous les DOM-TOM le souligne avec force et clarté maintenant! Marie-Dominique Aeschlimann a fait un choix libre, mais il est naturel que l'intéressée l'assume. Y compris quand les populations de son île natale se révoltent contre les méfaits de la politique de son parti et du Président qu'elle a contribué à faire élire en mai 2007!!!

En ce mois de février 2009, les réseaux UMP dans les DOM-TOM sont en lambeaux. C'est un constat partagé par toutes et tous.

En même temps, Marie-Dominique Aeschlimann n'est plus maire-adjointe à Asnières, elle n'est plus adulée par l'hôte de l'Elysée, elle n'est plus un lien avec les citoyens des DOM-TOM, bref, en un mot, son intérêt pour l'UMP est devenu insignifiant!

D'autant qu'à Asnières, Jean Sarkozy, qui ne partage pas les vues de son père en tous points, a un autre ami local à l'UMP: Cyrille Dechenoix....dont le moins que l'on puisse en dire est que, depuis le 7 avril 2008, il ne porte pas dans son cœur les époux Aeschlimann

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Quand les Aeschlimann occupaient l'Espace Concorde pour faire leur publicité: mais qui donc payait l'addition?


Cependant, une question se pose avec une acuité croissante, et notamment depuis que la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes, avec ses citoyens-correspondants, cherche à élucider les dessous de certaines festivités dont la source exacte de financement n'est toujours pas clairement identifiée, un an après le 16 mars 2008.

Il en est ainsi de la manifestation du 21 janvier 2005 avec les représentants en France de la dictature au pouvoir en Iran. La Municipalité actuelle n'a toujours pas clarifié les origines précises des fonds qui ont réglé la note des festivités.

Sébastien Pietrasanta n'a pas encore explicité qui, de la Ville ou du régime des mollahs, a payé l'addition. Christine CAM devrait pourtant pouvoir le dire vite aux citoyens!

Elle a toutes les archives, les moyens et toutes les traces comptables pour informer les citoyens.

On attend avec intérêt ses informations détaillées sur ce cas et sur d'autres....

Nous avons reçu de militants de l'ADECA, comme la plupart des élus asnièrois et de nombreux citoyens, des liens internet qui mettent en évidence des festivités mondaines que, par deux fois, en 2006 et le 22 mars 2008, les Caribbean Music Awards, ont pris place à...Asnières!

Mais avant, nous vous proposons de lire ces textes et regarder ces photos, qui vous montrent, comme Canal + ce 17 février 2009 l'a expliqué lors du « Grand Journal » vers 13h25, que les réseaux sarkozystes en DOM-TOM sont d'une faiblesse remarquable, malgré le voyage en mars 2006 de Nicolas Sarkozy, qui était accompagné de Marie-Dominique Aeschlimann:

http://www.fxgpariscaraibe.com/article-6074950-6.html

Ceci étant lu et assimilé, et comme les citoyens asnièrois savent que les activités culturelles et/ou artistiques à Asnières peuvent parfois conduire à des questionnements citoyens légitimes, comme le dossier du Festival International de juin 1998 l'a prouvé de manière surabondante, il est intéressant aussi de demander PUBLIQUEMENT à Sébastien Pietrasanta et Christine Cam ce que disent objectivement les archives comptables municipales sur ces évènements qui ont eu lieu deux fois à Asnières, en l'Espace Concorde.

Voici la source de nos légitimes interrogations:

http://www.dynamitch.net/SWF/dossier_CMA_2008.swf

Nous attirons l'attention du maire actuel et de ses maires-adjoints, tous Officiers de Police Judiciaire, sur les caractéristiques « commerciales » connues de l'association de droit 1901 qui a été à l'initiative officielle de ces deux fêtes tenues sur Asnières.

Après tout ce que le Rapport d'Observation de la Chambre Régionale des Comptes a avéré sur la gestion de la Ville sous les époux Aeschlimann, il n'est pas interdit aux citoyens, aux associations et aux élus d'Asnières de poser et se poser les questions les plus judicieuses sur le financement de ces activités qui servaient avant tout à assurer, de facto, l'existence de réseaux UMP tendance sarkozyste dans les DOM-TOM ainsi que la publicité des époux Aeschlimann.

Tout particulièrement significatif est la tenue à Asnières de la 7ème Edition des Caribbean Music Awards à Asnières le 22 mars 2008 en l'Espace Concorde.

6 jours après la défaite des époux Aeschlimlann!!!....

Sur la page 1 du lien indiqué plus haut, à droite, le blason de la Ville d'Asnières est indiqué comme « sponsor », donc partenaire financier public et officiel de l'évènement, comme en 2006.

Page 2, on trouve confirmation d'un appel à soutien financier de ces Awards, dont « l'entité organisatrice » (c'est le terme utilisé par les auteurs), est P2M Association.

Sur le bas de la dernière page de ce lien, on trouve les coordonnées ainsi données de cette « entité organisatrice »:
P2M Association Loi 1901 déclarée
01 Impasse des Marronniers 95820 Bruyères sur Oise
SIREN 481 371 482 SIRET 481 371 481 00011 Code APE 913E

Bizarrement, cette association à vocation clairement commerciale (tiens donc, pourquoi pas une entreprise privée comme CDA Productions comme en 1998?) n'a pas de téléphone fixe, mais on peut la contacter au 06 11 49 16 16.

Son responsable est Mitch Zéline, dont certains disent qu'il sait obtenir facilement ses entrées auprès d'élus politiques de toutes couleurs avec aisance. Ce qui est bien pour lui.

Une chose est sûre au vu de certaines photos qui sont mises en ligne sur ce lien: P2M Association est proche, très proche de Marie-Dominique Aeschlimann et Asnières a accueilli deux fois les manifestations de l'association à la recherche de sponsors et soutiens financiers.

Deux fois, pourquoi? Oui, pourquoi deux fois? Aucune ville ne se proposait ailleurs en France ou dans les DOM-TOM?

Sébastien Pietrasanta et ses adjoints sauront maintenant qu'ils ont tous les moyens et éléments afin de découvrir si la Ville n'aurait pas versé, directement ou indirectement, des fonds publics pour des initiatives privées dont le seul objectif pour les époux Aeschlimann était de s'infiltrer dans la connaissance publique des citoyens des DOM-TOM, sachant que ces manifestations sont avant tout artistiques et culturelles, et non pas des tremplins de recrutement pour l'UMP comme ils le cherchaient de leur côté!

Pour les habitants du DOM-TOM, la musique est un art de vivre et une mémoire collective essentielle. Pour les époux Aeschlimann, c'est un outil à vocation politique à utiliser au mieux pour leur propre promotion.

Comme le dit une publicité connue: les époux Aeschlimann n'ont pas les mêmes valeurs que les habitants des DOM-TOM.

Mais, l'essentiel ici est que les citoyens n'aient pas payé sans en être avertis et pour un intérêt public qui ne serait pas ici avéré.


NB: nous conseillons à Marie-Dominique Aeschlimann, comme à son ami Patrick Karam, de satisfaire aux demandes d'enquêtes objectives et complètes sur les citoyens (exclusivement noirs et pauvres) tués (entre 80 et 200) suite à la répression policière qui a eu lieu à Pointe à Pitre les 29 et 30 mai 1967, demandes formulées par la population des DOM-TOM.

Voir ce lien qui vient de paraître voici quelques heures sur le site Bakchich pour apprécier les faits.

http://www.bakchich.info/La-Guadeloupe-n-a-pas-oublie-les.html


Marylise Dipusu

Chapitre 105 des Chroniques Asnièroises d'après le 16 mars 2008