samedi 26 mars 2011

Asnières sur Seine: le Tartuffe fait la truffe




















Notre iconographie du jour aura trait aux tartuffes, aux tartuffades et à la tartufferie.

Notre première image sera une gravure sur les courageux tartuffes qui se cachent sous les tables pour donner ensuite des avis que nul ne leur demande, sachant bien quels seraient leurs objectifs négatifs, ou, parfois, parlent aux femmes un langage empreint d'une mielleuse duplicité dégoulinant d'hypocrisie.

Notre  seconde image montre des objets utiles à connaître pour ceux qui trahissent en cachette, attaquent par derrière, mentent à leurs amis, et ne cherchent en fait que leur seul et unique petit intérêt personnel.

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Tartufferies asnièroises


Comme le Code électoral le prescrit, nous n'avons pas le droit de parler du scrutin de demain 27 mars 2011, mais aucune loi n'empêche de rire et même de pratiquer une ironie cruelle pour les Tartuffes asnièrois, notamment les auteurs de courriers électroniques adressés à nombre d'habitants d'Asnières en cette veille d'élection et se recommandant du soutien à l'UMP, pratique interdite depuis 0 heure le 26 mars 2011.

Dans ces envois illégaux, notre rédaction a noté une accusation, bien dans le style boomerang contre-productif de feu le système Aeschlimann avant qu'il ne fasse naufrage:
le candidat opposé au champion de l'UMP n'habiterait pas sur le canton nord d'Asnières!

La charge morale est admirable et nous n'allons pas ici discuter de sa véracité ou fausseté, car nous n'avons pas à suppléer au candidat visé, en l'occurrence Luc Bérard de Malavas.

L'attaque dans laquelle les « asnièrologues » qualifiés estiment voir la patte intellectuelle du député en sursis, Manuel Aeschlimann, a un petit air tartuffe de mauvais aloi et aussi, disons-le, de bien grosse mauvaise foi.

Comme Internet permet de le vérifier sans difficulté, si tel ou tel candidat de ce scrutin, même au premier tour, devait être dénoncé comme n'habitant pas le canton nord, ce à quoi aucune loi électorale n'oblige, rappelons aux braves gens qui expédient ces courriers électroniques tardifs et pouvant faire litige un fait avéré:

Manuel Aeschlimann fut Conseiller Général du canton SUD d'Asnières de 1994 à 2002 -voir ce lien en bas de page:


Et pourtant, il habite bien dans la maison de sa maman, rue Saint Augustin, c'est à dire dans le canton NORD, canton dans lequel il vote depuis qu'il a l'âge d'accomplir son devoir électoral!!!

Ce fait connu et public ne gêna jamais les dévoués militants de Manuel Aeschlimann quand il était élu au Conseil Général d'un canton dans lequel il n'habitait pas.

Mais, soudainement, la même possible attitude d'autres candidats serait jugée immorale alors que cela était moral, sain, sincère, bon pour Manuel Aeschlimann....Comme cette discrimination est étrange!

Nous ne voudrions pas nous moquer de l'intelligence tactique des immenses stratèges de l'UMP asnièrois, ces Alexandre le Grand de la stratégie électorale chère au député en sursis, mais pourquoi donc ont-ils eu l'idée malheureuse de revenir sur ce sujet qui frappe de nouveau Manuel Aeschlimann en boomerang?

Serait-ce pour donner raison à ce bon sens paysan qu'un dicton corrézien ancien rappelle: "le tartuffe fait souvent la truffe"?

Bien sûr, nous n'osons croire que cette manœuvre maladroite et pitoyable aurait été suggérée à l'équipe de campagne de l'UMP asnièroise par Laurent Martin Saint Léon, lui-même jamais candidat aux élections cantonales ( à juste titre au vu de sa minuscule popularité), mais regardé par certains comme une « boîte à idées » pour ce parti en plein effondrement. Ce n'est pas dans le caractère caméléon de l'ancien élu  en charge de la police municipale sous l'ancien maire de faire, même involontairement, du tort à son ami Manuel Aeschlimann.

A notre humble avis citoyen, le candidat UMP asnièrois devrait se méfier des conseillers qui distribuent des conseils, soit sans jamais avoir le courage de se présenter eux-mêmes devant les électeurs, soit en ayant fait ce qu'ils entendent dénoncer chez les autres, soit en ayant été balayé par les électeurs!!!

Comme on dit, les conseillers ne sont pas les payeurs.

Mais, pour Thierry le Gac, cette attaque pourrait lui valoir une claque (politique, bien entendu).

La question qui se pose est: les tartuffes qui l'enfoncent ainsi sans se mouiller sont-ils ses vrais amis?

Rien n'est moins sûr.....




Marylise Dipusu


Chapitre 436 des chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008