mercredi 27 octobre 2010

Asnières sur Seine: enquête citoyenne sur l'étrange député d'Asnières































Notre iconographie illustrant le sujet de ce jour restera dans le domaine du symbolique et de l'art pictural, afin de mieux souligner par la beauté et les couleurs les horreurs et la laideur morale dont nous sommes contraints de vous entretenir.

Tout d'abord, en entrée, nous avons choisi une clef insérée dans une serrure ancienne: la clé de l'avenir qui permet en ouvrant la porte, de purger un passé mauvais pour aller vers un avenir heureux.

Ensuite, une photo-montage de mots à vocation satirique qui sera aisément relié aux faits abordés dans notre article.

Suivant cette photo et son esprit satirique, le dessin humoristique de la couverture d'un livre sur la vérité dont Asnières et ses habitants ont bien besoin d'en reprendre après les années de mensonges et de manipulations du système Aeschlimann.

Enfin,  comme une apothéose concluant nos souhait et notre action citoyenne pour la manifestation totale de la vérité sur le passé de notre ville, l'allégorie de la vérité, belle et triomphante, sortant du puits sombre où le mensonge masqué et vindicatif la tenait enfermée et malheureuse.

Cette allégorie pourrait se matérialiser par les résultats véridiques et avérés d'une Commission Municipale d'informations sur le passé et le présent du système Aeschlimann. Afin qu'Asnières ressemble à la superbe créature qui matérialise la vérité et que le passé reparte dans le puits des malheurs avec ses auteurs.

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Enquête sur un député ami des dictateurs


Selon des sources convergentes et recoupées, les liens du député d'Asnières, Manuel Aeschlimann, avec d'un côté le régime dictatorial iranien, de l'autre les partisan de JP Bemba (accusé par la Cour Pénale Internationale du génocide de 4 millions de citoyens congolais), intéressent de plus en plus médias et journalistes, en France et à l'étranger.

Etant donné que Manuel Aeschlimann est encore député d'Asnières, Asnières Nouvelles Citoyennes se doit d'être à la pointe de ces recherches studieuses autant que minutieuses.

Il est exact que ces relations quelque peu sulfureuses commencent à se répandre dans l'opinion publique et aussi dans les sphères politiques.

Il est aussi vrai que nous avons demandé OFFICIELLEMENT la formation d'une nouvelle commission municipale d'information aux élus du Conseil Municipal d'Asnières sur les liens de Manuel Aeschlimann, particulièrement avec le régime sanguinaire de Téhéran, celui-la même qui a pratiqué une fraude électorale massive afin de faire réélire le dictateur au pouvoir, Monsieur Ahmadinejad.

Cette Commission pour la transparence et la vérité, appuyée par un nombre croissant d'élus et de simples citoyens asnièrois, pourrait aussi se pencher sur les relations entre Manuel Aeschlimann et les partisans de JP Bemba, notamment en France.

C'est pourquoi cette exigence que nous avons initiée est aussi soutenue en-dehors d'Asnières, particulièrement par les familles des victimes du génocide pratiqué au Congo et des organismes variés, de toutes couleurs politiques et de toutes options philosophiques.

Ceci étant rappelé, regardons le fond des choses.

Sur ses liens anciens et pérennes avec le régime iranien, Manuel Aeschlimann peut évidemment argumenter qu'il défendait ainsi les intérêts de la France en Iran.

Malgré de longues recherches dans les archives des médias, nous ne connaissons depuis son élection comme député en 2002 aucune prise de position écrite, publique et claire du député Manuel Aeschlimann en faveur de la démocratie, de la laïcité et des droits de l'homme en Iran.

Par contre, nous avons des photos et des documents écrits en nombre sur la remise par ses soins de la médaille d'honneur de la Ville d'Asnières (sic!!!), le 21 janvier 2005, à l'ambassadeur en France du régime des pendaisons, des lapidations et des manipulations des élections!

A l'évidence aussi, selon les documents accessibles, Manuel Aeschlimann n'a pas promu en Iran un seul intérêt français. Pire, il fut ainsi d'un silence absolu lors de l'affaire Clotilde Reiss.

De même, Manuel Aeschlimann n'a jamais donné de la voix sur les dérives antisjuive notoires du Président iranien dont il honorait le représentant à Paris!!!

Cyniquement, Manuel Aeschlimann est venu ensuite dans la synagogue d'Asnières « discourir » le jour du Grand Pardon juif 2010, en évoquant des thèmes opposées aux valeurs honorées ce jour par les croyants de ce culte!!!

Ce jour, pas un mot n'est sorti de sa bouche sur les dérives antijuives de ses amis de l'ambassade iranienne et du régime de Téhéran.....En avait-il honte à ce moment ou s'agissait-il d'une cynique duplicité?

On notera par contre sa permanente proximité avec Francis Raminé Pourbagher, qui passe publiquement pour un plus que très proche partisan dévoué de la dictature persane et de ses pratiques.

Concernant donc les relations amicales de Manuel Aeschlimann avec les autorités iraniennes actuelles, 3 conclusions s'imposent des faits:

  1. il n'a jamais promu un intérêt français, même la défense de Clotilde Reiss en Iran.
  2. Il n'a jamais condamné avec clarté les dérives et crimes du régime de Téhéran
  3. il continue à être en excellents termes avec les représentants en France de ce régime.

Passons maintenant aux liens de Manuel Aeschlimann avec les partisans de JP Bemba.

Manuel Aeschlimann est un des avocats de cet homme accusé de « crimes contre l'humanité », ce qui est son droit libre de juriste. Fait-il cela pour l'amour de la démocratie et  pour marquer son souci des droits de l'homme? On peut en douter, d'autant que chaque avocat est libre aussi de choisir ou refuser une cause si il l'estime contraire à ses principes moraux......

Manuel Aeschlimann, avocat et député, serait-il ici dans la situation de quelqu'un qui voudrait promouvoir au Congo les intérêts français? La réponse coule de source, puisque les autorités congolaises et les populations victimes des massacres des miliciens de JP Bemba, niés par personne sauf l'accusé, exigent Justice pour leurs 4 millions de morts! Exit donc la possibilité pour le député- avocat de dire qu'il sert les intérêts de son pays dans ce dossier.

C'est l'exact inverse qui est vrai: à cause aussi de Manuel Aeschlimann, l'image de la France en Afrique et au Congo est un peu plus ruinée, ce qui contribue à la perte consécutive de ses positions dans cette partie du monde.

Mais, il y a pire encore.

Ce que nous constatons à travers l'article de Bakchich:

est que des militants de JP Bemba se sont inscrits à l'UMP d'Asnières et ont délivré des procurations afin de voter pour Manuel Aeschlimann, candidat interne à un scrutin de l'UMP et avocat de leur chef.

Selon nos sources, ces citoyens congolais ne résident de plus pas à Asnières, pas plus qu'à Colombes sud, mais cela n'a pas d'importance pour Manuel Aeschlimann car il a pu ainsi être élu secrétaire d'une section UMP en ruines.

Devrait-on penser que Manuel Aeschlimann avocat sert exclusivement les intérêts d'Aeschlimann Manuel élu politique? Aurait-on là un exemple « parfait» comme disait une juriste le 30 janvier 2009, d'un mélange d'intérêts personnels, contraires aux intérêts du pays, du gouvernement et de l'UMP, parti de l'avocat-député?

Quant à l'image d'Asnières sur Seine que laisse ainsi derrière ses actions Manuel Aeschlimann, elle est un vraie désastre.

Pour que cesse cette situation dommageable à tous les niveaux à notre commune, à ses habitants, à son économie, ses emplois, son image, il est urgent que toute la vérité sur le passé et le présent de Manuel Aeschlimann apparaisse au plus large public possible.

Les intérêts généraux les plus fondamentaux de la commune exigent donc la mise sur pied d'une Commission Municipale d'information sur les relations de Manuel Aeschlimann avec l'Iran et, maintenant, avec les défenseurs du génocide congolais de JP Bemba qui sont inscrits à l'UMP d'Asnières.


En ce sens, Asnières Nouvelles Citoyennes renouvelle son Appel solennel au maire et aux élus pour que cette Commission soit mise en place au plus vite.

Asnières a besoin de toute la vérité sur son passé pour sortir définitivement du système Aeschlimann et pour repartir vraiment de l'avant. Il s'agit de l'intérêt public.



Marylise Dipusu



Chapitre 360 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008