jeudi 28 mai 2009

Asnières: l'entreprise qui sent le soufre judiciaire et autres dossiers



Ci-dessus, la photo de Pascal Cherki, élu de Paris qui est maintenant soupçonné de faits délictueux par la BRDE et la Justice.


Selon les sources écrites que nous avons consultées, la société DERICHEBOURG-POLYURBAINE, qui a obtenu des marchés publics tant sur Paris que sur Asnières, semble visée par des accusations d'une extrême gravité par la Justice.


Cette affaire en provenance de Paris pourrait soulever des difficultés sur Asnières. Comme la mairie ne souhaitait pas l'évoquer devant les ciotyens, il appartient à un blog d'informations indépendant de dire la vérité sur ces faits.


De nouveau, dans ce dossier judiciaire parisien, apparaissent des anciens militants de SOS-Racisme qui trempent dans des affaires financières glauques. Le plus inquiétant est que Pascal Cherki, est un ancien mentor politique d'un membre du cabinet du maire d'Asnières actuel. Ce qui peut inquiéter....


Ces faits pouvaient intéresser les habitants d'Asnières. Maintenant, l'information est divulguée! La mairie pourrait aussi vérifier si le contrat en cours avec cette société n'a pas donné lieu à des pratiques similaires douteuses comme à Paris.

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Un avenant n°3 avec une entreprise engluée dans des affaires glauques


Il n'y a pas à dire: Sébastien Pietrasanta a le chic pour se mettre dans les ennuis, parfois même pour se rapprocher de lui-même des graves problèmes que certains de ses amis issus des rangs de SOS-Racisme connaissent déjà.


Le 7 mars 2009, le Conseil Municipal d'Asnières se réunissait. Il avait un ordre du jour. En sa page 3, sous le titre « Marchés Publics », au point C, il y avait un avenant n° 3 avec la société DERICHEBOURG-POLYURBAINE, censée s'occuper de la propreté des rues d'Asnières.


Or, on découvre brutalement que cette société est accusée de divers délits par la Justice, sur des marchés publics passés avec la Ville de Paris (PS). Dans ce dossier, un des élus soupçonnés par la Justice est Pascal Cherki, un ancien de SOS-Racisme et proche d'un membre éminent du cabinet de Sébastien Pietrasanta.


http://www.bakchich.info/Plongeon-dans-les-poubelles-de-la,07723.html


Les faits qui pourraient rappeler des pratiques connues à Asnières dans le passé s'accumulent dans ce dossier. Qu'on en juge par ce que le site d'informations Bakchich relate et que nous résumons:


  • Pascale Jeannin-Perez, PDG de Derichebourg-Polyurbaine, a été mise en examen pour corruption active et recel de favoritisme.

  • Me Olivier Carmet, avocat, fils de l'acteur Jean Carmet, ami du maire de Paris, est embauché par la société DERICHEBOURG-POLYURBAINE pour suivre.... un marché public passé entre la société et la Ville de Paris!!!

  • La Justice soupçonne à partir d'un fax trouvé lors d'une perquisition policière un pacte de corruption entre la Ville de Paris et la société retenue pour un marché public par la Ville.

  • Pascal Cherki, ancien de SOS-Racisme, semblerait avoir des « troubles de mémoire médicalement certifiés » qui expliqueraient ses contradictions avérées devant les enquêteurs., son agenda, qui ne souffre pas de troubles mémoriels, indique des repas communs entre élus et responsables de la société DERICHEBOURG- POLYURBAINE.


De fait, les citoyens d'Asnières ont aussi le droit de connaître les pratiques de la société DERICHEBOURG-POLYURBAINE à Paris, pratiques qui peuvent donc légitimement inquiéter pour ce qui concerne le marché public passé entre cette société et la Ville d'Asnières.


D'autant que le cabinet du maire d'Asnières, dont au moins un membre éminent entretient de notoriété publique des relations plus qu'amicales avec le député Manuel Aeschlimann- lui aussi condamné en première instance pour favoritisme,- compte des proches de Pascal Cherki et d'anciens membres de SOS-Racisme, très proches du sulfureux Julien Dray.


A l'évidence, la privatisation du nettoyage de la ville est un échec qui se répète sous les diverses mandatures. Cela fut le cas sous Manuel Aeschlimann avec des changements permanents et perturbants de sociétés retenues, assorties d'amendes et d'une commune qui devenait de plus en plus sale. Cela continue sous Sébastien Pietrasanta.



Peut-être la majorité municipale devrait enfin sortir par le haut et avec le souci de l'efficacité de ce problème récurrent en remunicipalisant ce service public, ceci afin d'assurer un service de qualité pérenne aux citoyens et d'éviter de passer des marchés publics avec une société dont la PDG est mise en examen pour des faits délictuels présumés très graves.


Tout le monde gagnerait à la claire reconnaissance de l'échec total patent de la privatisation du service public de nettoyage de la commune et à en tirer la SEULE conclusion évidente qui en découle.





Les Comités Consultatifs de Quartier, la démocratie et une réflexion globale au niveau communal



Sous la direction du chargé de mission (par le maire) pour la concertation et de la démocratie locale, Cyril Charbit, divers CCQ -comprendre Comités Consultatifs de Quartier- se réunissent et débattent.


D'entrée, une remarque naturelle s'impose d'évidence: ces CCQ ne sont ni représentatifs de la population, ni de ses aspirations.


Leur fonction REELLE, POLITIQUE, TACTIQUE ET STRATEGIQUE, est de permettre de donner aux projets futurs de la mairie un label démocratique, l'apparence, le goût et la couleur de l'aval populaire, d'un consensus d'apparat via un semblant de concertation.


Les CCQ comprennent en général beaucoup d'élus ou anciens élus, donc un grand nombre de « politiques », des militants de partis politiques actifs dans la ville et très peu de citoyens vraiment en phase avec l'immense majorité des habitants du quartier considéré.


Pour chapeauter les CCQ, voire les déposséder ou rediriger leurs éventuels travaux, la mairie a mis en place des Commissions Consultatives sur des sujets divers.


Celle qui élabore, entre autres sujets, sur le commerce vise à structurer à terme une association des commerçants asnièrois, structure qui n'existe plus réellement depuis quelques temps.


Si un certain Ralph Bohbot, aux opinions mouvantes, a un certain temps semblé tenir la corde pour diriger cette initiative municipale, depuis un tract très critique (et même bien maladroit alors que le maire négociait la fin du conflit avec une certaine habileté) envers Sébastien Pietrasanta lors d'une grève, il est donné sortant maintenant.


Bref, la direction et la structuration de cette association de commerçants au niveau communal est un dossier en souffrance qui est suivi avec soin par le cabinet du maire.....


Sur d'autres dossiers, si des idées positives et utiles se font jour ici où là, parfois aussi, les CCQ ne permettent pas d'appréhender globalement des problèmes qui dépassent le cadre d'un quartier avec efficacité, comme pour le transport et le stationnement notamment.


Il apparaît indispensable que la Ville se dote d'un véritable plan global de circulation qui vise exclusivement à la fluidité réelle de la circulation dans la cité.


Il en est de même pour le stationnement gratuit autant que pour les zones payantes.


D'ailleurs, la mairie aurait tout intérêt à ne pas s'attaquer trop aux véhicules des citoyens ou à critiquer avec ses élus les comportements de ceux-ci en matière de stationnement, comportements qui ne sont dus qu'au manque criant de places disponibles dans la ville.


En clair, la mairie ne devrait pas se défausser des erreurs du passé (et du présent) sur les citoyens automobilistes. L'objectif doit être: création maximale rapide de places gratuites et, en cas de places payantes, au tarif le plus bas possible.


Il en va ainsi pour assurer des bases solides et saines à la venue d'entreprises, de leurs salariés, d'investisseurs en immobilier social, de commerces.


Il importe donc de comprendre que l'économie asnièroise a autant besoin pour se redresser d'un plan de circulation fiable et efficient que d'une politique de stationnement attractive.


C'est là l'intérêt des habitants, des visiteurs de passage, des salariés travaillant dans la ville, des sociétés qui y sont ou désirent s'y installer, donc l'intérêt d'Asnières.


La mairie et ses élus devraient comprendre cela sans peine.



Manuel Aeschlimann et l'avocat Olivier Schnerb de plus en plus mal vus



Manuel Aeschlimann ne voulait probablement pas ennuyer son ami et nouveau collègue Olivier Schnerb.


Malheureusement, Internet est impitoyable. L'information sur leur désormais publique communauté d'intérêts est divulguée largement.


Des lecteurs nous ont demandé ce qu'ils pouvaient faire contre cette évidente, à leurs yeux, prise illégale d'intérêt entre les deux hommes.


Notre conseil est simple: les citoyens d'Asnières et de tout le pays qui veulent agir contre ce scandale éthique et juridique, en déposant plainte auprès du Parquet de Paris et en saisissant le Barreau des avocats de Paris.


Ce conseil peut aussi être renforcé par les questionnements qui se posent publiquement dans la profession sur les qualifications réelles de Manuel Aeschlimann lui permettant de devenir avocat. En effet, d'aucuns peuvent demander au Parquet et au Barreau quels diplômes exacts aurait Manuel Aeschlimann qui lui permettraient d'être avocat.


Ce sont là de bonnes questions que les citoyens peuvent donc poser à toutes les autorités compétentes, afin que les réponses adéquates puissent être données au plus vite à toutes et tous.


Elles ne pourront manquer d'éclairer l'opinion publique asnièroise sur les pratiques deManuel Aeschlimann, le député condamné en première instance pour délit du favoritisme.


Tout courrier dans ce sens peut être adressé au :


Procureur de la République de Paris, Monsieur Jean-Claude Marin, au Palais de Justice de Paris, 4 boulevard du Palais 75001 Paris.


Ou à:

Monsieur le Bâtonnier- Barreau de Paris, 11 Place Dauphine 75053 Paris Cedex 1





Marylise Dipusu


Chapitre 155 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008