dimanche 17 janvier 2010

Asnières sur Seine: quand les citoyens et les politiques s'ignorent!



Ci-dessus, la photo du magnifique livre d'Aimé Césaire sur Toussaint Louverture, libérateur du peuple haïtien et fondateur de fait d'une République haïtienne indépendante dont l'actualité souligne les graves problèmes de fond qui n'ont malheureusement pas commencé avec les séismes dramatiques récents.


Ce livre retrace bien le combat acharné des politiques français de l'époque afin de ramener Haïti et son peuple dans le système colonial et esclavagiste d'avant la Révolution française. Pour ensuite, l'abandonner à son sort et ne rien faire -ou si peu) pour aider le peuple haïtien.


En 2010, de nouveau, les politiques et le peuple des citoyens s'ignorent, ce qui tend à indiquer que les politiques ont perdu tout sens des réalités sociales. Visiblement, les uns et les autres ne poursuivent plus les mêmes buts, donc ne se comprennent plus. Cette rupture, qui a commencé à être nette lors du référendum de mai 2005, s'est développée et a atteint un niveau critique. Cela justifie l'existence du blog Asnières Nouvelles Citoyennes qui était et demeure totalement indépendant de tout politique, quel qu'il soit, mais aussi totalement du côté des citoyens.


L'affiche- avec des mains qu'on croit être celles d'avocats politiciens ou de politiciens avocats manipulateurs- du film "la vérité si je mens" pourrait s'appliquer aux époux Aeschlimann, plus particulièrement à Manuel Aeschlimann. C'est pour ce défaut maintenant très connu du (encore) député que nous publions une parodie de sa défense possible lors de l'audience du 8 avril 2010 au TGI de Nanterre.


Pour une fois au moins, Manuel Aeschlimann fera un peu rire les citoyens, à ses dépens ironiques.


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Un sondage qui confirme bien la ligne éditoriale d'Asnières Nouvelles Citoyennes



Le CEVIPOF (Centre d'études de la vie politique française), un organisme mixte qui unit Sciences Politiques et le CNRS a publié son sondage annuel qui, à Asnières comme dans tout le pays, devrait faire réfléchir surtout les politiques, car les citoyens l'ont visiblement déjà fait avant eux selon cette étude.


Lien vers l'article de Rue89:

http://www.rue89.com/2010/01/17/partis-politiques-et-journalistes-au-plus-bas-du-barometre-de-la-confiance-134120


Qu'y apprend-on qui fait rupture avec le passé?


En résumé, trois données statistiques disent tout de ce que pensent les citoyens:


1- Une majorité écrasante de la population pense que le pays est en plein déclin: 73% des sondés estiment que la vie de nos enfants sera pire que la nôtre (qui est déjà bien difficile!).


2- 71% des interrogés contre 23% ne font pas confiance aux partis politiques, ni aux politiques pour résoudre leurs problèmes actuels. C'est un désaveu terrible qui frappe surtout les deux partis institutionnels que sont l'UMP et le PS, qui ont les indices de défiance les plus forts.


3- 70% des personnes questionnées ont indiqué ne faire confiance qu'elles-mêmes afin d'apporter des solutions à leurs problèmes contre un ridicule 1% aux partis politiques.


Tout ceci confirme notre ligne éditoriale indépendante des partis politiques et des politiques de tous bords, qui n'ont plus la confiance populaire.


Asnières Nouvelles Citoyennes l'a dit dès sa création: ce blog collectif citoyen est un outil de libre parole et d'information indépendante, qui ne défend et représente que les intérêts exclusifs des citoyens. Nous avons donc précédé et accompagné ce mouvement profond et puissant dans la société car nous l'avons pressenti avant mars 2008 et plus encore après le 16 mars 2008.


Ceci étant, il appartient aux élus de tous bords d'analyser les causes- nombreuses- de leur perte de légitimité et de soutien dans la population. Sur Asnières, il y a du travail sur ce plan, tant dans la majorité que dans l'opposition.


Quand on lit les écrits des époux Aeschlimann et de leurs partenaires, louvoyant entre agressivité politicienne stérile et propagande abêtissante digne des années 1950, on comprend la raison de la désaffection populaire - y compris d'une fraction de leur électorat aujourd'hui bien plus importante- qui les a chassés de la mairie.


Lorsqu'on lit le dernier tract du MoDem version aseptisée sur l'intercommunalité,

http://modem-asnieres.org/pages/tract2interco.pdf

on reste stupéfait. Avec son vocabulaire exemplaire de technocrate arrogant, on comprend pourquoi le MoDem se disloque sans cesse à Asnières et dans le pays, tout en perdant ses électeurs effarés par des tracts sans aucun lien avec leurs préoccupations urgentes et réelles.


Lorsqu'on lit le blog du maire, les habitants sont atterrés par son vide concret et le tsunami permanent des paroles creuses qui ne résolvent aucun problème réel. Sébastien Pietrasanta va-t-il enfin comprendre que, dorénavant, les citoyens ne sont plus dupes des discours vides, mais aspirent à des actions pratiques qui améliorent concrètement leur vie et celle de leurs familles?


Dans son Histoire de la Révolution Française, Jean Jaurès résumait une des racines essentielles de cet événement fondateur de la République en expliquant que, quand les habitants du pays eurent perdu toute confiance dans les structures de la monarchie, le processus de la Révolution démarra car le peuple aspirait alors, et de plus en plus massivement, à régler de lui-même ses propres problèmes que les dirigeants de l'époque ne savaient ou ne pouvaient résoudre.


Une leçon d'Histoire qui semble retrouver dans ce sondage une véracité et une actualité nouvelles.


A méditer....


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Parodie satirique de la défense de Manuel Aeschlimann pour l'audience du 8 avril 2010



La Commissionnn « droit » d'Asnières Nouvelles Citoyennes a décidé- afin de souligner devant l'opinion publique, les élus, le Parquet de Nanterre et les Juges, les contradictions évidentes de Manuel Aeschlimann et les bizarreries de la position initiale de Philippe Courroye, de rédiger une parodie satirique de ce que pourrait être le 8 avril 2010 la défense de Manuel Aeschlimann, poursuivie pour trafic d'influence présumé.


La parole est donc à notre prévenu selon nos analyses (ceci est bien une parodie satirique):


« Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les assesseurs de la 15ème Chambre Correctionnelle du TGI de Nanterre,


Si je suis ici, devant vous, c'est par la faute de tous ceux en qui j'ai eu le tort, l'aveuglement naïf, devrais-je dire, de faire confiance durant mon long mandat de député très absent au Palais-Bourbon et de maire peu présent en l'Hôtel de Ville de ma bonne ville d'Asnières sur Seine.


D'abord, et ce d'abord est tout, en Bernard LOTH, dont pourtant, tant mes proches collaborateurs que des élus de toutes opinions, m'avaient dit le plus grand mal et contre les activités duquel ils avaient essayé de me mettre en garde. Mais, comme tout homme politique, je suis têtu et Bernard LOTH était un ami sincère en qui j'ai (mal, je le sais maintenant) placé ma confiance si grande. Donc, j'assume et partage ses fautes qui sont aussi les miennes car c'était moi le maire et c'était à moi de protéger les intérêts de la ville dont j'étais le Premier Magistrat avant ce fatidique soir du 16 mars 2008 où mes rêves se sont écroulés d'un coup.


Sur les faits, je me dois à la vérité, car, quoiqu'il arrive, vous saurez la découvrir. Alors, je vais être franc sur les deux repas dont j'ai appris, horrifié, que le groupe AVENANCE les avaient réglés à ma place. Et pourtant, la vérité est là: à la fin des deux repas, je me suis précipité- toutes affaires cessantes- vers les caisses du restaurant et ai proposé de payer, mais on m'a rétorqué que c'était déjà fait par une personne discrète qui me voulait du bien et désirait garder son anonymat. Que puis-je faire contre des bienfaiteurs anonymes qui refusent qu'on les remercie pour leur geste si généreux en quittant le restaurant avant moi?


Evidemment, je ne pouvais deviner que mon invisible bienfaiteur, payeur de mes notes de restaurant, était en fait un émissaire du groupe AVENANCE. AVENANCE m'a donc délibérément trompé pour me nuire en payant, sans mon aval, ces additions que je voulais farouchement et irrévocablement payer.


Vous me demandez qui était avec moi lors de ces excellentes agapes. Pour le repas qui célébrait mon 40ème anniversaire au Jules Verne, bien que je ne fête jamais un anniversaire – ni le mien, ni celui de mon épouse, ni ceux de mes enfants, ni celui de ma mère, ni celui de mon défunt chien tant regretté-, j'avais dit aux policiers que je me souvenais que je dinais en tête à tête avec un avocat de la ville que je dirigeais à ce moment béni, Me Eric Tubiana.


On m'apprend qu'il dément. Bon, cela est ennuyeux. Alors, je devais être avec quelqu'un d'autre dont je ne me rappelle plus. Si ce n'était pas ma douce femme tant aimée , cela pourrait être mon ex-chef de cabinet, Fabienne Van Aal, afin de travailler au calme, avec une vision distanciée de haut de la Tour Eiffel, sur des dossiers essentiels à la bonne marche de la ville. Lesquels exactement? Je ne m'en rappelle pas, mais je jure que je n'ai bu ni vin, ni alcool, (comme un Témoin de Jéhovah) ce soir-là et que ce diner de travail était aussi fructueux qu'il était délicieux.


Pour le second repas, je confirme bien: outre ma personne, se trouvaient attablés avec moi Marie-Dominique, ma compagne adorée, Madame Valérie Hortefeux-charmante et rayonnante- et son mari Brice, du même nom. Nous avons passé un agréable moment, et à la fin, comme lors de mon anniversaire que je ne fête jamais, quelqu'un a encore payé la note sans que je puisse rien y faire. Tels sont les faits dont ma parole de député garantit bien sûr la totale véracité.


C'est un mystère pour moi que l'attitude inusuelle du groupe AVENANCE, un mystère que je ne parviens pas à m'expliquer clairement. Pourquoi ont-ils agi ainsi, à l'insu de ma volonté et contre mes souhaits connus de tous les honnêtes gens de payer ces repas de ma poche, comme d'habitude, quitte à me le faire rembourser ensuite par la Ville? J'avance une explication que m'a soufflée mon ancienne collaboratrice pour les choses juridiques, Mme Marie-Annick Fournier, qui fait maintenant semblant de conseiller – à mon avantage, qu'on se rassure- mon successeur, ce jeune impudent de Sébastien Pietrasanta, qui m'a fait citer devant vous.


Selon donc mon amie, Mme Fournier, et elle est une fine juriste que j'ai embauchée pour ses immenses qualités professionnelles, AVENANCE aurait été déjà au service de mes adversaires politiques pour me nuire devant la Justice. Réflexion faite, et avec le recul, je m'aperçois que j'ai choisi AVENANCE pour la restauration scolaire dans les écoles de la ville parce que mes opposants s'y opposaient. Comme j'étais le maire, je devais m'opposer à leur opposition, donc choisir AVENANCE. On voit ici toute la duplicité tordue de mes ennemis et, partant, toute mon honnêteté naïve. Ils m'ont obligé à tomber dans leur piège diabolique: voilà la preuve qu'ils sont des gens sans scrupule et sans morale, donc tout le contraire de moi.


Bref, en résumé, Bernard LOTH a bien été le responsable de ce marché et en a profité largement, comme l'excellente enquête de la BRDE sur ses agissements fautifs le démontre, documents à l'appui. Mon opinion est que cet homme, en qui j'avais placé ma confiance la plus totale, m'a trahi et s'est acoquiné avec AVENANCE et mes opposants pour me nuire. La trahison m'entoure et je suis sans expérience aucune pour la déceler. Voilà ma seule faute, qu'il faudrait me pardonner, car je suis un innocent. Etre entouré de traitres n'est pas un délit!


Bien évidemment, bien que je ne l'aie pas fait spontanément quand il aurait fallu le faire, je vais rembourser ces 2000 euros à AVENANCE par un chèque tiré sur le compte de mon épouse.


Vous aurez compris, comme mon ami Philippe Courroye lors de l'enquête judiciaire, que, comme maire, je ne décidais de rien et mes collaborateurs de tout. Ils étaient les vrais décideurs, je ne fus qu'une simple et blanche marionnette entre leurs sombres mains manipulatrices.


D'ailleurs, vous pouvez me croire sur parole: je n'ai pas même vu passer ce dossier AVENANCE. Il a dû être voté quand je rêvais à notre chalet en Suisse, près de Gstaad, celui où j'invite souvent mon copain suisse, Sylvain Besson, un journaliste helvète qui sait me comprendre et ne dit que du bien de moi, ce qui montre qu'il est de l'espèce des Justes.


En conclusion, si vous avez la naï...euh, pardon, si vous avez saisi la nécessité de m'innocenter face à ces calomnies ignobles que l'on a déversées sur moi, avec l'aide de ce Bernard Loth que je vois bien maintenant comme le traître qu'il est et a en fait toujours été à mon égard, profitant de ma bonne foi, vous me relaxerez de toutes les accusations lancées contre moi et condamnerez fortement les traîtres, leurs alliés d'AVENANCE et autres intermédiaires louches qui ont comploté contre moi pour salir ma pure virginité politique, qui est toujours immaculée malgré le jugements injuste dont j'ai été la cible totalement innocente le 13 mars 2009.


A titre subsidiaire, je demande au Procureur de se taire et de ne pas suivre aussi les faits indiqués dans l'enquête policière à mon encontre, car il verra de suite que tout cela est une machination diabolique montée contre moi. Si je suis innocenté, j'appellerai l'inspecteur Clouzot, de la Brigade de Répression des Machinations Politiques Astucieuses (BRMPA) afin de découvrir le fin mot de cette affaire.


Avenance! Avenance, leur nom sonne faux: ils n'ont pas été avenants avec moi.



Pour copie satirique conforme des dires potentielles prévisibles à ce jour de Manuel Aeschlimann le 8 avril 2010



Marylise Dipusu et la Commission droit d'Asnières Nouvelles Citoyennes



Chapitre 245 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2010