jeudi 20 mai 2010

Asnières sur Seine: élections, attention aux pièges à répulsion




Ci-dessus, une photo de la salle de l'Assemblée Nationale vide, un endroit où Jean Sarkozy voudrait entrer comme député alors que Manuel Aeschlimann devrait très bientôt en sortir sur décision de Justice.


En-dessous, la photo de Jean Sarkozy attristé après son échec dans le dossier de l'EPAD. S'il vient essayer de conquérir le siège de député d'Asnières, il prendrait le risque de retrouver ce visage malheureux après un échec électoral cuisant.

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Changer de député, oui, mais dans la clarté, l'intégrité et la vérité!



La rumeur enfle, grandit, tourne et souffle, aidée par des analyses électorales effectuées par des soi-disant stratèges en matière d'élections de l'Elysée et de l'UMP, souvent les mêmes au demeurant: Jean Sarkozy, ne trouvant pas dans le département des Hauts de Seine de siège de député disponible, lorgnerait vers celui encore détenu pour quelques semaines par Manuel Aeschlimann!


Pour celui-ci, qui ne cessait de se vanter du soutien du papa de Jean Sarkozy, l'intensité des pressions orales visant son poste de député d'Asnières, ressemble à une vraie déclaration d'abandon en plein désert politique.


Jeans Sarkozy, rejeton de son géniteur célèbre, semblerait vouloir jeter son dévolu sur Asnières...faute d'autre possibilité d'avoir une chance, même minime, de se faire élire ailleurs dans le département que présidait son auguste père. Mais, disons-le gentiment, mais sans ménagement, Asnières risque d'être pour lui, en cas de scrutin législatif partiel où il serait impliqué comme candidat UMP, un nouvel échec cinglant.


Par charité pour ce jeune homme victime de la politique très impopulaire de son papa, donnons ici quelques raisons- parmi d'autres- qui sont de nature à lui valoir, s'il persistait dans son possible choix d'Asnières, un camouflet cinglant qui retentirait loin et fort dans le Sarkoland national et départemental:


  • l'UMP à Asnières est explosée, divisée, affaiblie et un parachuté de l'extérieur, élu cantonal à Neuilly de plus, accumulerait contre lui tous les motifs de rejet par les électeurs


  • Son patronyme ferait du scrutin un test national sensible où des appareils politiques nationaux pourraient souhaiter lui savonner la planche sur le thème « Tout sauf Jean Sarkozy ». On pourrait ainsi avoir divers candidats(es) des droites parlementaires, concourant électoralement pour la joie de voir un « Sarkozy » échouer avec un grand fracas médiatique devant les électeurs, ce qui augurerait alors mal 2012 pour son illustre papa..


  • Son père est devenu très impopulaire dans son électorat partisan alors que la candidature de Jean Sarkozy motiverait la majorité de citoyens qui rejettent la politique de son papa à voter massivement contre lui, afin de sanctionner le Président et son gouvernement. Le vote-sanction, c'est le piège à répulsion pour un fiston comme ce Jean.


  • N'ayant aucune implantation locale, ni aucun lien avec la ville, Jean Sarkozy serait obligé de faire une campagne généraliste de soutien à la politique nationale de l'UMP, ce qui ne pourrait que mobiliser encore plus fortement la majorité des électeurs contre lui, sous l'angle: « Battre Jean Sarkozy, c'est préparer le départ de son père de l'Elysée », un thème porteur dans l'opinion publique, y compris asnièroise.


  • Enfin, les ennuis judiciaires de Manuel Aeschlimann, ancien futur ex-député UMP, lui seraient aussi un lourd handicap, d'autant que, pour être candidat UMP, il lui faudrait à la fois renier l'ancien député et casser tout espoir d'avenir à Marie-Dominique Aeschlimann, ce qui deviendrait alors une source de difficultés nouvelles pour le jeune candidat putatif.


Il résulte de ces diverses raisons très logiques et pertinentes que Jean Sarkozy n'a intérêt à se présenter comme candidat à la députation à Asnières que......s'il veut être vaincu et humilié par les urnes de la démocratie!


A sa place, au vu de cette analyse parfaitement objective, nous lui conseillons de passer son chemin, de trouver un siège de député putatif ailleurs, ceci afin de ne pas sombrer dans une terrible humiliation publique et subir un affront dommageable à ses ambitions comme aux intérêts de son père..


On espère que les fins stratèges électoraux de l'Elysée et de l'UMP auront aussi pu arriver aux mêmes conclusions que nous et recommander au jeune fils du Président d'aller voir ailleurs si la chance lui serait plus favorable.


Ce qu'il faut aux habitants d'Asnières qui en ont bien besoin, c'est d'un(e) député(e) qui soit réellement le (la) représentant(e) des intérêts publics essentiels des citoyens. C'est cela qui compte.


Oui, changer de député est souhaitable, mais dans la clarté, l'intégrité et la vérité.




Marylise Dipusu



Chapitre 293 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008