samedi 9 mai 2009

Asnières: une forte crise municipale affleure...




Ci-dessus, le portrait officiel de Serge Danlos, l'élu qui a fait surgir en public une crise interne jusqu'ici rampante au sein de la majorité municipale sur laquelle s'appuie encore Sébastien Pietrasanta pour être maire et qui permet à son nombreux cabinet de recevoir de bons salaires.


C'est en effet Serge Danlos, ancien membre du Bureau Politique du RPR, ami de jeunesse de Nicolas Sarkozy, passé au Parti Socialiste (tendance Strauss-Kahn, le Directeur du FMI qui aime bien les jeunes femmes), puis entré au Modem (son dernier parti politique pour l'heure) qui, après avoir présenté son rapport sur le projet d'intercommunalité, a reçu les critiques de Véronique Chapuis, puis a ouvert la voie à son vote négatif. Il a ici accompli un véritable exploit qui ne peut réjouir trop Sébastien Pietrasanta!


Le maire peut de son côté, après ce Conseil Municipal qui a vu aussi le groupe des époux Aeschlimann se disloquer en public, se réjouir de l'implosion-explosion du groupe UMP et apparentés, bien qu'il n'y soit absolument pour rien.


A force de ne pas avoir respecté son mandat depuis plus d'un an, ni ses élus des autres couleurs politiques que la sienne, après avoir préféré déjeuner en secret avec Manuel Aeschlimann au lieu de répondre aux demandes légitimes et nécessaires de l'ADECA en date du 9 février 2009, Sébastien Pietrasanta commence à recueillir les fruits de son mépris envers les forces vives de la commune.


Il urge qu'il se reprenne, qu'il rééquilibre sa majorité plurielle en respectant, comme nous l'avons plusieurs fois souhaité ici, toutes les composantes politiques de la municipalité de grand rassemblement et qu'il cesse de se réfugier derrière un cabinet aussi irresponsable qu'incompétent et onéreux.


Il y a maintenant urgence pour Sébastien Pietrasanta à revenir aux réalités et à cesser de s'aveugler tout seul sur les faits et vrais rapports de force. Il joue maintenant sa survie politique et celle du PS sur Asnières, un PS qui devrait aussi ouvrir enfin les yeux sur ses erreurs passées, notamment son attitude curieuse, presque complice, envers la gestion désastreuse et coupable des époux Aeschlimann dont il serait plus que temps que ses élus la dénoncent publiquement avec vigueur, tant aux citoyens qu'à la Justice....


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Dossier GIS-PARC: le changement dans la continuité sous les flots de belles paroles creuses


Ainsi, le 7 mai 2009, le Conseil Municipal d'Asnières s'est réuni en mairie. Nous avons eu droit en direct, via Internet, à des échanges en apparence vifs et de grandes déclarations non suivies du moindre effet concret. Ou, en tout cas, pas des effets attendus par certains participants....


Les subventions publiques aux associations sportives- dont certaines activités auraient dû et pu interroger des élus sincèrement attachés à la bonne gestion de l'argent des citoyens-électeurs- ont été acceptées sans un mot de critique ou une remarque interrogative sur les « particularités » de certains voyages lointains associatifs.....


Les élus de tous bords n'ont pas ici exercé leur droit et devoir de contrôle du bon et honnête usage de l'argent public. Mais, cela n'est presque rien comparé au dossier GIS-PARC.


En pleine crise mondiale qui s'étend chaque jour, GIS-PARC est une société privée dont l'activité sur Asnières étouffe, étrangle de fait, et cela depuis des années, le développement économique et commercial de la commune avec ses parcmètres et parcs de stationnement payant.


Ce 7 mai 2009, sur proposition du maire Sébastien Pietrasanta, GIS-PARC devrait recevoir une indemnisation en argent public suite à une décision originelle incohérente et illégitime dans sa forme de Manuel Aeschlimann. La décision a été votée par la majorité municipale.


Cette dépense d'argent public, faite sur décision du cabinet de Sébastien Pietrasanta, approuvée par la majorité municipale sans discussion argumentée, ni opposition réelle, a permis à une élue de la majorité municipale de jouer en public la fausse musique de la résistance acharnée aux prétentions « horribles » de GIS-PARC AVANT d'annoncer le montant de la somme de ladite indemnité: 551 583,42 € (!!!), au titre des dépenses et frais engagés par le concessionnaire en exécution du contrat de concession, SELON LA VERSION du cabinet de Sébastien Pietrasanta !!!


En clair, Manuel Aeschlimann avait jeté, dans ce dossier, par les fenêtres l'argent des Asnièrois et Sébastien Pietrasanta continue dans ce même chemin: un vrai changement dans la plus pure des continuités.


GIS-PARC, non seulement perçoit encore plus d'un DEMI-MILLION d'euros sans que les citoyens d'Asnières n'aient profité du premier centime dépensé, mais conserve aussi son droit de peser sur les budgets en baisse des citoyens d'Asnières avec ses parcmètres, ses cartes mensuelles de stationnement et ses parcs de stationnement payants!


Tout économiste, qu'il soit UMP ou PS ou autre, pourrait expliquer aux élus d'Asnières que tout ce qui va dans la poche de GIS-PARC- que cela vienne de la Ville ou directement des habitants- est de l'argent retiré, au final, à l'économie communale, surtout lorsque la relance de l'économie est nécessaire sur le plan local comme national.


En clair, la majorité municipale a voté sur ce dossier contre les besoins des habitants, contre l'économie locale, contre le commerce asnièrois, contre les intérêts de toute la population!


On aurait, à l'extrême limite, pu admettre la logique chaotique du cabinet du maire et de la majorité municipale dans ce dossier

  • si la majorité municipale avait exigé de l'ancien maire qu'il s'explique publiquement sur la genèse de ce dossier opaque et mal ficelé dès le début,


  • si ce dernier avait présenté ses excuses et regrets pour les dépenses publiques inutiles pointées par la Chambre Régionale des Comptes sur le projet en question et les ratés du dossier administratif, puis accepté le remboursement de sa poche et de celle de ses ex-colistiers votants des sommes d'argent public ainsi disparues.


Mais, là, rien n'a été fait: le dossier opaque, léonin selon d'anciens élus municipaux, n'a été éclairé en rien, le maire actuel n'a rien clarifié et n'a rien exigé sur ce point de l'ancien maire. Le dossier reste inexpliqué, glauque, sans réponses précises aux interrogations légitimes des habitants. Au final, Manuel Aeschlimann et sa déplorable gestion de ce dossier sont préservés de toute critique, toute sanction et toute expression de remords, même tardifs!


LES UNIQUES VICTIMES DE CETTE CONTINUITE GESTIONNAIRE SONT......LES CONTRIBUABLES ASNIEROIS!.


Ainsi, la satisfaction des besoins des habitants d'Asnières perd 551.583,42 euros une somme gigantesque qui aurait pu satisfaire des aspirations essentielles des habitants, mais qui enrichira une société privée qui a fait déjà tant de mal à Asnières!!!


Sébastien Pietrasanta vient de perdre sa dernière chance de respecter son engagement d'un euro UTILE dépensé POUR les Asnièrois. Il a ici trahi manifestement ses électeurs afin.... de ne pas soulever de pertinentes questions sur la gestion déplorable de ce dossier par Manuel Aeschlimann et sur les liens de ce dernier avec la société privée GIS-PARC.


Il vient de dilapider, avec l'accord de sa majorité unie, 551.583,42 euros d'argent public CONTRE les Asnièrois.


GIS-PARC est seule gagnante dans l'affaire et l'économie de la Ville est un peu plus frappée, le tout en pleine crise mondiale. Quant aux citoyens, ils sont ici totalement méprisés, dans la forme et le fond!


Cependant, Asnières Nouvelles Citoyennes le prédit: ce vote indigne et honteux en faveur de GIS-PARC est une véritable couverture politique du bilan de l'ancien maire dans cette affaire. Ce vote va se retourner vite et fort tant contre Sébastien Pietrasanta que contre Manuel Aeschlimann!


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Des dossiers brûlants qui vont devenir plus explosifs



Asnières Nouvelles Citoyennes avait récemment parlé déjà de la remise à TRACFIN et à la Justice de dossiers très documentés qui concernent certains élus asnièrois actuels. Nous ne reviendrons pas maintenant sur ces faits.


La montée du mécontentement populaire à Asnières, jointe à l'aiguisement de la crise politique au niveau du pays et à l'échelle internationale, nous conduisent cependant à évoquer clairement des dossiers brûlants de plus en plus explosifs, pour des élus municipaux de notre ville, dossiers intéressant surtout des faits passés.


Il est exact que les décisions récentes, notamment le refus de Sébastien Pietrasanta de faire la clarté, même minimale, sur les aspects opaques de la gestion de l'équipe de Manuel Aeschlimann accroissent les désillusions et les soupçons pesants de continuité gestionnaire sous le changement apparent de couleurs politiques.


Si Manuel Aeschlimann et Sébastien Pietrasanta croient qu'un vote suffira à cacher les réalités vivantes et évidentes, ils se trompent. Ou n'ont pas compris que la crise actuelle génère des évènements d'un type nouveau, des évènements qui sont souvent incontrôlables de leurs bureaux:


Ainsi, Charles Pasqua, pourtant longtemps ami de Nicolas Sarkozy et élu sénateur avec son concours politique, est convoqué devant la Haute Cour de Justice de la République dans trois dossiers qu'il pensait voir enterrés par son ami Sarkozy Nicolas:


http://fr.news.yahoo.com/64/20090507/twl-charles-pasqua-est-renvoy-devant-la-acb1c83.html


Pierre Bédier- ancien député UMP, dorénavant inéligible suite à un Arrêt de la Cour d'Appel de Versailles- est menacé de graves ennuis judiciaires définitifs en Cour de Cassation:


http://www.20minutes.fr/article/324651/Paris-L-affaire-Bedier-devant-la-Cour-de-cassation.php



L'affaire des frégates de Taïwan rebondit et menace de frapper directement Nicolas Sarkozy ainsi que nombre de ses anciens amis:


http://www.rue89.com/2009/05/07/fregates-de-taiwan-le-secret-defense-nevitera-pas-lamende


C'est dire que les valeurs de la République vivent toujours, malgré le poids prégnant des pressions politiques partisanes.


Pour en revenir aux dossiers plus asnièrois:


le dossier de l'intercommunalité est un désastre programmé, mais coûteux. De plus, même les axes de cette intercommunalité sont soumis à des différends de politique partisane entre UMP et PS, des différends très éloignés des intérêts effectifs des citoyens des communes concernés. Un affrontement partisan se prépare entre une Boucle Nord ( projet PS) et un regroupement de communes autour de La Défense (projet UMP).


Seul fait positif instructif issu de ce Conseil Municipal: Sébastien Pietrasanta revient sur sa politique du fait accompli des écarts croissants entre les réunions du Conseil Municipal. Il a annoncé que le prochain Conseil Municipal se réunira le 25 juin 2009, à la veille des congés d'été.


Nous prenons acte avec plaisir de cette modification de sa position initiale et de son souhait de revenir à l'application concrète de son engagement de campagne de 2008, soit un Conseil Municipal par mois.


Ceci établi, il n'est pas acquis que cela suffira à rassurer les habitants de plus en plus nombreux qui estiment que l'équipe municipale en place n'accomplit pas son travail au service des citoyens. Il est donc possible que d'autres crises se développent prochainement à Asnières, d'autant que, comme le soulignait un économiste connu sur France 5 récemment, le paiement en même temps des impôts locaux accrus et des taxes sur le revenu en septembre 2009, alors que la crise s'aiguise et que la colère sociale monte fortement, peut créer une situation de révolte.


En s'acharnant dans son aveuglement face à la montée de la révolte sociale à Asnières comme dans le pays, Sébastien Pietrasanta risque de se trouver en septembre 2009 confronté à une situation de crise qu'il n'aura pas anticipée par des mesures appropriées.


Et pourtant, les signaux sont tous au rouge sur Asnières: le commerce périclite, les entreprises ferment ou ne viennent plus sur la ville, le chômage grandit, la misère s'accroît, la jeunesse est sans espoir d'une vie meilleure ou même décente. En un mot, la colère sociale monte, à Asnières comme dans le reste du pays.


Ces signes clairs sont autant d'arguments pour générer des réactions municipales adéquates, en prise avec les réalités actuelles. Mais, le maire et son cabinet sont enfermés dans une gestion désordonnée, sans vision de l'avenir, sans ambition pour les habitants et sans réaction appropriée aux difficultés qui s'accumulent. Ils ont remplacé l'action efficace par la communication stérile, de plus inutile face aux problèmes existants.


Le flot du mécontentement monte donc sans cesse: à terme, il risque de submerger une municipalité dépassée et incapable de prendre les mesures urgentes nécessaires.



La lettre de l'ADECA et les crises qui s'annoncent


Suite à ce Conseil Municipal, nous rappelons au maire et à son très lourd et coûteux cabinet que la lettre de l'ADECA en date du 9 février 2009 n'a toujours pas reçu de réponse officielle de sa part.


Nous le redisons: ce long, trop long silence de maire et de son cabinet est générateur de difficultés potentielles publiques. Les faits que l'ADECA a relevés sont pourtant les sources de crises qui affleurent, tant dans la majorité municipale que dans les oppositions.


La seule manière de faire face à cette situation de crise en développement est que le maire réponde nettement à l'ADECA et élabore des mesures appropriées afin de satisfaire à ses demandes, non pas parce qu'il s'agit d'une association qui mériterait plus d'attention qu'une autre, fut-elle sportive et:ou voyageuse, mais parce que ses questions et les réponses qu'elles appellent déterminent l'avenir de la ville et donc aussi de l'actuelle majorité municipale.


Là est l'issue, la seule conforme aux intérêts communs de la majorité municipale et des habitants d'Asnières dont les impôts doivent vraiment servir à répondre effectivement à leurs besoins et aspirations, et non comme sous Manuel Aeschlimann à alimenter les caisses de sociétés privées sans résultat pour les citoyens!


Quant aux votes « éclatés », voire parfois très « surprenants » qui ont eu lieu lors de ce Conseil Municipal du 7 mai 2009, et ce de tous bords, ils expriment une crise montante, mais qui touche en même temps la majorité municipale ET le groupe UPA.


Visiblement, au sein de deux grands groupes principaux du Conseil Municipal, des divergences, voire des désaccords se manifestent. Cela porte de manière quasi-symétrique atteinte à la crédibilité du maire actuel et de Manuel Aeschlimann, leurs chefs respectifs.


Ce processus est indicatif d'une situation grosse de surprises futures. Nous y reviendrons prochainement car il s'inscrit dans un contexte général avec de lourdes spécificités asnièroises.



Véronique Chapuis a le droit à la vérité sur les faits passés


Concernant Véronique Chapuis, maire adjointe en charge de la petite enfance, Asnières Nouvelles Citoyennes ne peut laisser passer de fausses informations sur ses actes et décisions, fausses informations qui ont pour origine le cabinet du maire et que les époux Aeschlimann font aussi circuler pour la décrédibiliser.


Asnières Nouvelles Citoyennes le dit haut et fort, car nous avons les preuves écrites des faits que nous relatons:


Dans l'affaire des tarifs des crèches publiques municipales sur Asnières, c'est bien le cabinet du maire qui a décidé SEUL et SANS en informer tout de suite Véronique Chapuis des nouveaux tarifs des crèches asnièroises.


Le cabinet a mis en pratique Véronique Chapuis devant un état de fait dont elle ne porte pas la responsabilité, ce qui est évident de par son poste de simple adjointe, de plus non-membre de la majorité PS de la majorité municipale. Placée en avant dans cette affaire face aux parents en colère légitime, c'est elle qui a été présentée, à tort, comme à l'origine de la décision contestée. Or, la hausse des tarifs des crèches s'inscrivait dans un plan global d'augmentations de tarifs publics et des impôts locaux, acceptée par le maire et impulsée par lui-même.


Nous savons de source sûre que Véronique Chapuis n'était pas favorable aux hausses de tarifs prévus par le cabinet du maire. Elle a assumé cependant son poste et son rôle, et c'est le maire qui ensuite s'est présenté comme le négociateur habile qui a pu mener à un accord final qui a mis fin au conflit alors qu'il en était l'initiateur réel.


Asnières Nouvelles Citoyenne est du côté de la vérité. En tous temps et lieux. Pour toutes et tous.


Nous ne sommes pas dans le secret des divergences possibles entre Véronique Chapuis et Sébastien Pietrasanta depuis son vote particulier le 7 mai 2009 sur l'intercommunalité. Mais, nous voulons que la vérité des faits soit dite publiquement et que les actes réalisés par chaque élu soient assumés par ceux-ci.


Et ici, Véronique Chapuis n'est pas responsable des décisions prises par le maire et son cabinet, sans elle et, à bien y réfléchir avec le recul, peut-être contre elle!


Ceci dit, voir les époux Aeschlimann se féliciter du vote de Véronique Chapuis sur l'intercommunalité ( vote empli de bon sens logique au demeurant!) quand eux perdent, sur certains votes, plus du QUART de leurs élus (Rauscher, Bouttifard, Charef, voire même Patricia Chaviner), est du plus haut comique.


Si des signes de crise apparaissent de tous côtés, l'équipe la plus touchée est bien, pour l'heure, celle des époux Aeschlimann! L'inéligibilité de Manuel Aeschlimann approche, ce qui encourage les lâchages pour se repositionner pour l'avenir.




Marylise Dipusu


Chapitre 147 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008