La situation du stationnement à Asnières
Ce n'est un secret pour personne- c'est même un vrai sujet de mécontentement croissant dans la population- qu'Asnières sur Seine est devenue une ville où circuler en voiture, mais aussi en vélo ou en moto, se stationner, que ce soit pour des courses rapides ou près de son domicile, sont de sérieux problèmes quotidiens pour les citoyens, qu'ils soient d'Asnières ou non.
L'extension du stationnement payant sous la mandature de Frantz Taittinger, maintenue par Manuel Aeschlimann qui l'avait qualifiée pourtant à l'origine «
de grave erreur » avant de devenir maire et de conserver «
la grave erreur » qu'il dénonçait, s
'est avérée être un échec total face aux réalités de la vie urbaine moderne, mais aussi un véritable repoussoir pour les acheteurs potentiels dans les commerces sur Asnières.
Les parcs de stationnement publics, très coûteux pour les finances publiques et réalisés sous la houlette de Manuel Aeschlimann sans véritable concertation préalable avec la population concernée, chers et peu pratiques pour les usagers asnièrois, n'ont pas non plus résolu les difficultés de stationnement. Loin de là!
Ce problème n'a fait que s'exacerber avec l
a réduction lente et volontaire, de 2001 à 2008, des places disponibles de stationnement en surface alors que la population croissait fortement, passant de 76000 à plus de 90000 sur une même surface.
De fait et très logiquement, la densité d'habitants croissant, la densité de la circulation s'est aussi accrue!
La diminution de places libres en surface a créé une situation de pénurie générale qui génère de graves et fâcheuses conséquences.
Un autre processus a aiguisé les difficultés dans ce domaine, d
ifficultés déjà bien augmentées par la gestion fautive des époux Aeschlimann dans ce domaine comme dans tous les autres: les garages privatifs dont devenus insuffisants eu égard aux modifications sociologiques dans la commune,
notamment la possession, souvent, de plusieurs véhicules par foyer!
Bref, en résumé,
se stationner à Asnières est devenu pour beaucoup de nos concitoyens un casse-tête quotidien, facteur de stress, de perte de temps, de fatigue, d'énervement et....de pollution accrue quand les véhicules doivent tourner longtemps avant de trouver un emplacement vacant, ou quand les habitants ou leurs invités, exténués, ne sont pas contraints de sa garer sur des endroits «
interdits », source de gêne et de danger pour les piétons, notamment les enfants!
Un exemple édifiant souligne le manque total de prévoyance et l'absence absolue de souci envers l'humain de l'ancienne municipalité, Madame Bernadette Rauscher n'ayant jamais accordé la moindre attention à ce problème que d'autres communes urbaines, mais respectueuses de leurs habitants âgés, ont magnifiquement résolu:
l'immense majorité des établissements des résidences asnièroises qui accueillent nos anciens est dépourvue de tout parc de stationnement strictement réservé aux familles en visite, ce qui contribue assez fortement à l'isolement matériel et moral de nombre de ces citoyens à part entière!
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Circuler dans Asnières: embouteillages, stress, fatigue et pollution accrue
Quant à la circulation dans la ville, elle tend à devenir chaotique aux heures de pointe et plus que désagréable pour l'immense majorité des automobilistes aux moments de fluidité.
Outre la multiplication des feux tricolores et des «
dos d'âne »- (probablement en mémoire des animaux qui ont donné son nom à la commune), «
dos d'âne » qui cassent aussi le dos des automobilistes (conducteurs et passagers), on peut ajouter les plans de circulation «
délirants » dans certains quartiers, les sens interdits contraires sur des tronçons successifs de voies publiques et les rebords de certaines voies qui sont surélevés, freinant encore plus un trafic sur-densifié.
D'un certain point de vue, les piétons, automobilistes, motocyclistes et cyclistes circulant dans Asnières paient chaque jour, de diverses manières la déplorable gestion de ces questions par les époux Aeschlimann et leur ancienne équipe.
Ceci n'est naturellement pas un argument en soi pour que la majorité nouvelle ne s'attaque pas avec énergie et détermination aux solutions urgentes à apporter à ces vrais problèmes concrets et quotidiens des citoyens d'Asnières.
Plusieurs pistes peuvent être suivies à cet effet.
Concernant le stationnement, citons les principales qui peuvent être retenues par la majorité municipale:
l'accroissement rapide des places de stationnement en surface, le retour à la gratuité totale dans les zones non-commerciales de la ville, une politique tarifaire rationnelle d'encouragement à l'utilisation éventuelle- régulière ou momentanée- des parcs publics de stationnement, la mise en zone bleue surveillée des zones commerçantes, la construction d'emplacements de stationnement à proximité ou sous les résidences de nos anciens, et enfin une politique de dé-densification de la ville.
Concernant la circulation, quelques suggestions citoyennes de bon sens s'imposent:
arrêter la politique au coup par coup qui consistait depuis 1999 à satisfaire des demandes individuelles qui s'avèrent être contraires à l'intérêt collectif, remplacer les « dos d'âne » et les rebords de voies surélevés- quand ils sont nécessaires- par des rétrécissements doux de voies, réviser les plans de circulation des quartiers devenus des « casse-tête » en termes de circulation, aménager les voies complètes en une seul sens de bout en bout, structurer les feux tricolores afin de fluidifier le trafic (par exemple: des zones annoncées à 30 km/h ou à 50 km/h avec garantie de feux verts si les conducteurs respectent la limite de vitesse indiquée), .....
Notre rédaction n'estime pas avoir sur ces questions une quelconque vérité révélée.
Elle entend cependant contribuer à une nécessaire discussion publique, à un vrai débat libre entre citoyens, puis entre citoyens et élus, sur les solutions qui sont de nature à résoudre les problèmes évoqués.
Là aussi,
une rupture franche et nette avec le système Aeschlimann, sa gabegie financière, son absence de planification efficace, son manque d'humanité envers nos anciens et leurs familles, son clientélisme personnalisé contraire à l'intérêt public, son imprévoyance contenue dans son action pour urbaniser et densifier la ville,
s'avère nécessaire.
Le débat est lancé:
nous faisons confiance aux citoyens de notre ville pour qu'ils prennent les initiatives qu'ils jugeront utiles à la résolution de leurs problèmes quotidiens sur ces sujets. Et bien sûr, nous publierons en toute liberté leurs avis et demandes légitimes.
Et nous sollicitons les élus actuels de la Ville pour qu'ils accordent enfin aux problèmes de stationnement et de circulation l'attention sincère, humaine et efficace qu'ils nécessitent urgemment.
Marylise Dipusu
Chapitre 65 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008