dimanche 28 décembre 2008

Asnières: petits secrets et récits indiscrets




Tribune libre


Asnières Nouvelles Citoyennes laisse aujourd'hui la parole, libre, cela va de soi, à notre amie, Madame Canc'Asnières, une Asnièroise qui aime la Justice, le bon sens, la vérité, l'honnêteté et en sait tellement sur les petits secrets de notre belle ville.....

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Rubrique de Noël de Madame Canc'Asnières

Voici longtemps, chers amis lecteurs que je vous avais délaissés et ne vous avais pas apporté les dernières canc'Asnièreries, les petits secrets cachés qui font les meilleurs récits indiscrets.

Je vous présente pour cela mes plus plates excuses, avec l'espoir d'être pardonnée.

Aujourd'hui, retrouvant ce blog qui me laisse une totale liberté de parole canc'Asnières, je m'en vais vous faire des confidences, comme on s'en fait entre voisins et voisines, entre citoyens, entre nous, simplement.

Récemment, me promenant entre mon boulanger, mon boucher et mes autres courses où je croise mes chères commères du quartier, voilà-t-il pas qu'une amie vient me susurrer à l'oreille, que j'ai alerte et vive malgré mon âge, une histoire dont je suis très friande, mais dont, évidemment, je ne peux garantir la véracité absolue ou relative.

Or, donc, me dit cette amie fort bavarde et toujours au courant de tous les petits secrets-cancans de la ville, « tu ne connais pas la dernière concernant notre jeune maire? ».

Comme je la regardai avec des yeux dans lesquels brillait un intérêt intense pour ce qu'elle allait me révéler, elle n'attendit pas ma réponse et embraya de suite: « il paraît que le maire et ses copains sont très fâchés contre un blog qui s'appelle Asnières Nouvelles Citoyennes, qui est, dit-on, très lu et apprécié dans la ville. Il paraît même que le maire dit que ce blog l'ennuie beaucoup ».

« Ah, bon », fis-je d'une voix neutre.

Et elle de continuer sa confidence: « on dit que ce blog dit tout haut ce que beaucoup de nous pensent tout bas sur ce qui se passe dans la ville depuis le 16 mars, tu sais, le jour où l'ancien maire et sa dame qui roulait carrosse à nos frais, avec leurs amis qui avaient des doubles payes, ont été renvoyés à leurs études respectives ».

« Oui, je me rappelle bien», répliquai-je, toute pensive à cet excellent souvenir pré-printanier..

Et ma copine de poursuivre: « tu connais la dernière qu'on murmure dans le quartier? On dit que la veuve de Monsieur Delage, tu sais, la gars, un ancien maire-adjoint qui a été condamné plusieurs fois depuis 2003 pour des articles diffamatoires parus dans le journal municipal, elle est en colère contre l'ancien maire, Aeschlimann. Il paraît qu'elle a fait Appel en Justice dans un procès qu'elle a perdu, mais que ses dépenses ne seront plus couvertes par la mairie, et que l'ancien maire, ami de son mari, ne veut plus payer non plus ses débours. On dit qu'elle en aurait gros sur la patate, parce qu'elle se voit mal, avec ses enfants, payer de gros frais pour des procès qui ne la regardent pas ».

Je regarde mon amie avec un sourire d'approbation et confirme: « elle a bien raison. Pourquoi elle paierait des choses pour d'autres? Chez le boulanger, chacun paie son pain, on ne paie pas les croissants du voisin ».

Et elle de renchérir: « oui, c'est ça. Elle veut pas payer pour les fautes des autres. Il paraît que son mari a pris des condamnations pour des choses qu'il n'avait même pas écrites. C'est pas bien, ça. Moi, je serais elle, j'irais tout de suite voir le Juge pour lui expliquer que j'y suis pour rien dans ces salades, feu mon époux aussi, et que, tout cela, c'est la faute à d'autres ».

Frappée par ce bon sens qui était chose naturelle chez mon amie, je rétorquai: « Ah oui, tu as raison. Si elle est innocente, elle n'a qu'a dire la vérité aux juges. Ils sont bons, eux, et justes avec ça, ils vont comprendre tout de suite le pot aux roses. Quand j'y pense, laisser une veuve et des orphelins payer des frais de Justice qui ne les concernent pas, c'est inhumain et injuste".

Pensant à voix haute, je lui dis alors: « oui, vraiment, elle devrait pas accepter de payer pour d'autres gens, cette femme qui a aussi ses enfants à protéger. Surtout qu'il paraît qu'elle risque d'en avoir pour bonbon, on parle de près de 10000 euros dans le quartier».

Et mon amie de conclure avant de s'en aller continuer ses courses dans Asnières: « et bien, tiens, chiche, je vais aller le lui dire, moi, à Madame Delage, qu'elle cesse de payer pour autrui et qu'elle arrête de faire ses Appels onéreux. Qu'elle prenne soin de ses affaires et de sa famille. Qu'elle dise tout aux juges qui la croiront car c'est une femme de bien. Elle ne s'en portera que mieux, comme ses enfants. Allez, je me sauve, bisous ».

Promis, foi de Canc'Asnières, si j'en apprends plus, je vous le dirai.

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Commentaire explicatif de la rédaction

Madame Canc'Asnières aborde, en évoquant les ennuis judiciaires de Madame Veuve Delage, bien réels et confirmés de plusieurs sources autorisées, un sujet qui semble « courir » dans Asnières, de ci, de là.

Pour que nos lecteurs comprennent cet échange entre nos deux Asnièroises qui ont un sens inné du juste, rappelons que Monsieur Francis Delage, qui est décédé depuis, fut plusieurs fois condamné pour diffamation publique par voie de presse en sa qualité officielle de Directeur de publication du mensuel municipal, Asnières-Info magazine, et ce depuis 2003.

Dans les procès qui ont eu lieu jusqu'au 16 mars 2008, la mairie assurait à la fois les frais d'avocat et le coût des décisions rendues de manière définitive contre Monsieur Delage, en sa qualité de Directeur de Publication. En clair, les fonds publics payaient la défense et les condamnations du directeur de publication, condamnations prises à son encontre à ce titre légal, ce qui ne signifie en aucun cas qu'il était l'auteur des propos diffamatoires condamnés.

Selon des sources concordantes, dans une affaire de diffamation récemment jugée en première instance, sa veuve serait obligée de payer de lourds dommages et frais de procédure. Le chiffre de plus de 9000 euros dus à ses adversaires dans ce procès en première instance est avancé par nos propres sources bien informées.

Il semblerait qu'elle aurait fait Appel de ce jugement, sur les conseils de l'ancien maire, Manuel Aeschlimann.

Mais, dorénavant, depuis le 16 mars 2008, la Ville ne prend plus en charge ses frais de défense (fort chers) et le coût des jugements rendus postérieurs à cette date....

Selon des informations à confirmer à cette heure, elle se serait alors tournée, privée de cette couverture publique pouvant régler les dépenses de l'Appel et les éventuelles condamnations qui pourraient en découler, vers Manuel Aeschlimann et son épouse.

Mais, selon des sources non confirmées à cette heure, ceux-ci auraient opposé une fin de non-recevoir à sa demande.

Ce refus supposé de soutien financier, en fait d'un geste manifeste de simple solidarité amicale, annoncé par les sources populaires que Madame Canc'Asnières cite ingénument, serait à l'origine d'un sentiment légitime d'abandon, voire de trahison, que ressentiraient avec quelque légitimité Madame Delage et ses enfants.

Nous apporterons dès que possible à nos lecteurs toute confirmation ou infirmation de ces « rumeurs » qui courent dans Asnières, le sujet pouvant, s'il était avéré, avoir des conséquences publiques significatives, notamment apporter un éclairage passionnant sur les dessous du système Aeschlimann.

Quant à ce que pensent le maire et son entourage d'Asnières Nouvelles Citoyennes, nous le confirmons totalement, cela nous étant d'ailleurs, disons-le sans détour et clairement, parfaitement indifférent!

Ce qui nous intéresse à Asnières Nouvelles Citoyennes, c'est l'information exacte due aux citoyens, la recherche sincère de la vérité, la Justice réelle pour les habitants d'Asnières, la défense des droits démocratiques des citoyens et de leurs légitimes intérêts collectifs et individuels, la protection de leur niveau de vie.

A Asnières Nouvelles Citoyennes, nous confirmons et signons notre ligne éditoriale libre ainsi résumée:
« Loin et indépendant des politiques, proche et avec les citoyens ».

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Dernière minute:

Nous apprenons par le blog de Sébastien Pietrasanta que les pièces du dossier du Festival International sont arrivées, certes EN RETARD (selon le maire lui-même) en mairie et sont étudiées avec soin par SES AVOCATS.

Il était plus que temps!!!

Nous apprenons aussi, toujours selon le blog du maire, que la Justice a été saisie directement par la Chambre Régionale des Comptes des délits, irrégularités et anomalies dénoncés dans son Rapport sur Asnières.

De notre côté, nous confirmons au maire, afin de le rassurer sur ce point, que la Chambre Régionale des Comptes Ile de France considère, suite à une demande faite par un de nos correspondants auprès de celle-ci, que plusieurs des faits qu'elle a mis en lumière seraient bien des délits graves au regard de la loi. D'où d'ailleurs la remise dudit Rapport au Procureur de la République de Nanterre par ses propres soins aux fins de suites judiciaires appropriées, ce que confirme le maire!

Nous rappelons aussi au maire, à toutes fins utiles, notamment par rapport aux éléments qu'il donne sur les usages de fonds publics de manière illégitime par son prédécesseur, cela sur son propre blog, qu'il est, comme tout citoyen de la République, soumis aux dispositions de l'article 40 du Code de Procédure Pénale qui lui font obligation de dénoncer au Parquet de Nanterre tout délit dont il aurait eu connaissance.

Il ne s'agit pas ici de « politique ».

Il s'agit de la défense claire et intransigeante des intérêts des citoyens d'Asnières dont il a la charge de par sa fonction de maire d'Asnières.


Pour la rédaction,

Marylise Dipusu