La troisième photo montre Frantz Taittinger, à droite, celui-là même qui fut trahi, avec ses proches, par Manuel Aeschlimann en 1998-1999 et ensuite.
La vie est ironique qui veut qu'au moment où Frantz Taittinger reprend du poids dans la vie économique nationale, Manuel Aeschlimann, lui, voit son destin être un déclin sans fin, mais inéluctable. La trahison n'était pas pour lui la bonne solution.....Pendant sa longue chute publique, Manuel Aeschlimann aura le temps de comprendre la leçon!
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Chirac-Sarkozy et Taittinger-Aeschlimann: des points communs.
L'histoire asnièroise semble avoir été l'objet d'une imitation au niveau national, si l'on en croit le journaliste Jean-François Kahn, du magazine « Marianne ».
Voir ce lien qui révèle à l'Elysée des pratiques qui ont marqué la vie municipale officielle d'Asnières ces 20 dernières années:
http://fr.news.yahoo.com/63/20100709/tpl-jean-franois-kahn-qui-nous-donnait-d-5cc6428.html
De nombreux citoyens asnièrois se rappellent les nombreuses trahisons qui jalonnèrent la route vers la mairie et la députation de Manuel Aeschlimann. Pour mémoire, cet article de référence pour la postérité:
http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=26
Deux d'entre elles scandèrent particulièrement aussi sa chute du 16 mars 2008 et son déclin depuis lors: sa trahison, à plusieurs étages, telle une fusée, contre son « ami » Frantz Taittinger, et celle des habitants des quartiers résidentiels sur le dossier du stationnement payant.
Ces deux trahisons connurent des prolongements, imprévus par Manuel Aeschlimann, que l'on retrouva dans l'affaire du Festival International notamment, mais pas exclusivement.
Il semble que cette manière de faire, très regrettable pour ses partisans si on la regarde avec une certaine distance chronologique, soit aussi celle dont usa Nicolas Sarkozy contre Jacques Chirac au niveau national!!!
Certes, de 2005 à 2007, de notoriété publique et médiatique, la trahison discrète, la diffusion d'informations confidentielles, les rumeurs alimentées, ont scandé aussi la marche de Nicolas Sarkozy vers l'Elysée.
Aujourd'hui, le traître d'hier, arrivé au faîte du pouvoir, est englué dans des affaires de plus en plus délétères, sordides, graves, multiples et destructrices pour l'intéressé et ses amis.
D'aucuns semblent apercevoir dans la multiplicité des « affaires », ici ou là, la main ou l'ombre de la main, qui de Jacques Chirac, qui de Charles Pasqua, qui de Dominique de Villepin, qui d'Alain Juppé, qui de François Bayrou, et d'autres encore......
A Asnières, comme à l'Elysée, les effets pervers de la trahison se sont vite fait sentir: Manuel Aeschlimann, devenu maire par ce moyen nuisible, fit un seul mandat horrible qui s'acheva en catastrophe, imprévue pour lui, mais prévisible pour les esprits sensés et réfléchis!
Nicolas Sarkozy suivit son exemple et arriva à l'Elysée en mai 2007 en trahissant Jacques Chirac et Dominique de Villepin.
Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy sombre dans les « affaires » crapuleuses, l'impopularité croissante et le mépris général au plan international.
Il apparaît donc que les mêmes méthodes amènent leurs auteurs à de piteux résultats similaires.
La trahison de ses amis ne fait pas une politique cohérente et populaire; elle ne bâtit pas une grandeur de vues nécessaire; elle ne forge pas un caractère mesuré; elle ne confère pas une intelligence affinée si on en est dépourvu.
Elle ne produit que des succès d'apparence et de circonstance qui cachent un temps les vraies faiblesses, les réels manques, les incompétences évidentes des partisans de cette pratique nauséabonde.
Au bout de cela, la chute publique dans le mépris collectif!
« Le rêveur éveillé » solitaire d'Asnières
Pendant que la situation de la population et du pays s'aggrave chaque jour, il est un homme à Asnières qui poursuit seul dans son coin un rêve insensé, mais en restant apparemment éveillé,: celui de devenir conseiller général du canton nord. Cela est devenu son obsession permanente!
Cet homme s'appelle Francis Raminé Pourbagher, l'ancien directeur de cabinet de Manuel Aeschlimann de 1999 à 2006 et grand organisateur - qui s'en vanta en Iran- de la honteuse manifestation d'amitié entre les époux Aeschlimann et l'Ambassade en France du régime dictatorial iranien, le 21 janvier 2005.
Ce « rêveur éveillé » continue à espérer exister dans la sphère publique asnièroise, mais ses espoirs fumeux s'évanouissent.
Indésirable à l'UMP locale, tenu en peu d'estime par toutes les autres forces politiques, Monsieur Pourbagher voit chaque jour sombrer son destin imaginé.
Un ancien partisan de Manuel Aeschlimann le décrit ainsi avec ironie:
« Ne représentant plus rien, ombre cassée de son sombre passé, Francis Pourbagher n'a plus qu'un atout à jouer: critiquer en public la loi sur l'interdiction de la burqa votée par l'UMP. Mais, s'il le fait, certains lui rappelleront les photos de sa femme enseignante publique montrée voilée à la télévision iranienne en 2005 ».
Ombre du passé ou rêveur éveillé, Francis Pourbagher voit son destin dans son déclin!
Conseil Municipal du 12 juillet 2010
Le Conseil Municipal du 12 juillet 2010 s'est tenu et il n'en est pas ressorti de grandes décisions pour l'immense majorité des habitants d'Asnières sur Seine.
Sur les questions des augmentations de tarifs d'EDF, de l'eau, du gaz qui ont frappé et frappent les porte-monnaies des habitants, le Conseil Municipal n'avait rien à dire (majorité et oppositions confondues).
Sur les questions d'emploi et de développement économique, rien n'a été proposé ou mis en avant par aucun élu afin de tenter d'agir sur les réalités qui saccagent l'existence de milliers de citoyens asnièrois.
Ce Conseil a été marqué par des débats creux et ternes, loin, très loin des vrais problèmes de plus en plus urgents des citoyens d'Asnières sur Seine.
Seul point intéressant relié aux réalités du vécu des habitants: la question des aides municipales aux étudiants et lycéens asnièrois.
Par contre, sur les ennuis des riverains du quartier Voltaire, aux questions, critiques, inquiétudes des habitants répondait un silence total des élus.
C'est à l'aune de tels silences que l'on mesure la « proximité éloignée des réalités du terrain » des élus municipaux.
Marylise Dipusu
Chapitre 319 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008