lundi 28 septembre 2009

Asnières: Manuel Aeschlimann, affaires judiciaires, impôts, finances



Voilà à quoi ressemblerait- photo ci-dessus- l'hémicycle de l'Assemblée Nationale si les propos de Manuel Aeschlimann tenus dans l'édition des Hauts de Seine du journal "le Parisien" le 25 septembre 2009 étaient appliqués simultanément par tous les députés.


En effet, Manuel Aeschlimann, député UMP d'Asnières et Colombes sud, a indiqué publiquement qu'il avait décidé, avec l'accord de son employeur, Me Olivier Schnerb, d'ETRE ABSENT DEUX JOURS PAR SEMAINE- au moins-DE SON SIEGE DE DEPUTE.


Voilà un député, très bien rémunéré par l'argent public, qui manifeste tout son mépris pour son propre mandat sollicité par lui et pour ses électeurs. Il a en effet annoncé qu'il travaillait comme avocat DEUX JOURS par semaine, donc DEUX JOURS où IL SERA ABSENT VOLONTAIREMENT de l'Assemblée Nationale.


Rappelons, avec ironie, que ce député avait naguère créé une association intitulée "Esprit Civique"!!!


L'esprit civique du député UMP Manuel Aeschlimann est ici résumé avec clarté: il veut bien prendre les revenus complets d'un député, mais il refuse de siéger par annonce publique provocatrice DEUX JOURS PAR SEMAINE comme tel. L'absentéisme revendiqué, voilà l'esprit civique de Manuel Aeschlimann qui ne va pas améliorer l'image des députés dans l'opinion publique.


Mépris des électeurs, mépris des lois de la République, mépris des autres députés, mépris de son groupe parlementaire, mépris des consignes de son parti: Manuel Aeschlimann étale son mépris devant l'opinion publique, annonce son ABSENCE REGULIERE INEXCUSABLE ET VOLONTAIRE de son siège de député et souligne ainsi ses vraies orientations profondes de rejet des consignes de ses responsables politiques et des demandes légitimes des citoyens qui exigent des députés à plein temps, comme Manuel Aeschlimann s'y était naguère engagé afin d'être élu.


La réaction des dirigeants de l'Assemblée Nationale, des députés et du Président Nicolas Sarkozy est attendue avec intérêt par les plus que 47000 électeurs d'Asnières ainsi méprisés publiquement par Manuel Aeschlimann, et derrière eux, par une opinion publique qui ne supporte plus ce mépris de certains députés contre leurs électeurs et mandants.


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Quand Manuel Aeschlimann exprime tout son mépris pour ses collègues, la représentation nationale, JF Copé et Nicolas Sarkozy



Plusieurs lectrices et lecteurs nous ont fait part de leur indignation stupéfaite après la publication d'un article dans « le Parisien édition des Hauts de Seine » le 25 septembre 2009.


A côté de cet article qui reflète bien à sa manière le crépuscule politique et médiatique que vit le toujours député d'Asnières, Manuel Aeschlimann s'est fait photographier en robe d'avocat. Ce fait et les commentaires contenus dans l'article ont en effet retenu aussi notre attention.


Il convient d'abord de laisser à Manuel Aeschlimann- déjà condamné pénal en première instance pour le délit de favoritisme et menacé d'autres affaires pénales graves du fait de sa gestion de la Ville d'Asnières comme maire- la responsabilité de l'image déplorable qu'il donne ainsi de la profession des avocats....


Cela concerne avant tout l'ensemble des avocats de France et leurs organisations professionnelles. Il leur appartient de dire à haute voix leur satisfaction ou insatisfaction à voir un politique condamné pour ce motif de favoritisme et entouré d'autres ennuis judiciaires devenir un des leurs.


A ce premier acte ostentatoire qui ne réjouira certainement pas les avocats de France, Manuel Aeschlimann rajoute un mépris manifeste envers ses collègues députés, les consignes de leur président, Jean- François Copé et les souhaits de Nicolas Sarkozy lui-même: il indique sans aucune gêne- avec un cynisme revendiqué- que lui qui se présentait comme député en affirmant qu'il serait à plein temps au service des citoyens-électeurs, travaille DEUX JOURS par semaine comme avocat, ce qui en fait de facto un député au rabais qui, travaillant moins comme tel, devrait aussi toucher moins, selon la logique établie par le Président de la République.


Jean-François Copé voulait que les députés, UMP tout au moins, s'investissent à 100% dans leur mandat électoral. Nicolas Sarkozy, en modifiant la Constitution et en accordant plus de droits politiques apparents aux députés, avait marqué aussi cette volonté. Et Manuel Aeschlimann leur signifie publiquement que leurs souhaits connus ne le concernent pas et qu'il n'y attache pas le moindre sens ou intérêt.


Qu'importe tout cela à Manuel Aeschlimann: prenant le contre-pied de ses responsables politiques, il annonce dans la presse qu'il sera, deux jours par semaine, alors que payé par les fonds publics, dans un cabinet d'avocats, donc absent REGULIEREMENT de son siège à l'Assemblée Nationale.


C'est un coup d'éclat assumé et une magnifique gifle médiatique envoyée à Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé!


Car, jusqu'ici, les députés absentéistes, essayaient de ne pas dire tout haut qu'ils se moquaient bien des électeurs et de leur mandat: ils se faisaient tout petits et ne parlaient pas à la presse, en encourageant ainsi le rejet des politiques par l'opinion publique.


Manuel Aeschlimann, lui, revendique dans un grand quotidien national, donc à la face de l'opinion publique, son parfait mépris de ses dirigeants politiques, dont Nicolas Sarkozy, en annonçant devant l'opinion et ses dirigeants qu'il SERA ABSENT 2 JOURS PAR SEMAINE ET LE POURQUOI DE CETTE ABSENCE OSTENTATOIRE!!!


Manuel Aeschlimann est le premier député, à notre connaissance, qui CRACHE ainsi, sans état d'âme apparent, sur ses obligations de député, sur le mandat de ses électeurs, sur le travail de ses collègues et sur les directives de son président de groupe parlementaire.


Les citoyens d'Asnières ont le droit légitime de demander à Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé qu'ils rappellent à l'ordre républicain ce député UMP qui les traite avec une tel irrespect évident.


Une première décision pourrait être la suppression de 2/5èmes de ses émoluments de député et un sévère rappel à l'ordre PUBLIC, car un député est le dépositaire d'un mandat républicain qui nécessite une totale disponibilité de l'élu et qui ne peut se concevoir comme un moyen de recevoir de l'argent public en disant au public tout son désintérêt pour les affaires du pays, voire en considérant celles-ci comme accessoire à ses activités propres.


Concluons sur cet article surréaliste en notant que Manuel Aeschlimann a un besoin étrange de rappeler aux lecteurs du journal que les parrains religieux de ses fils sont Nicolas Sarkozy et Olivier Schnerb.


Pour le premier, vu le nombre de parrainages du même type qu'il assume, ce rappel, après ce qui précède sur son mépris du mandat de député, ressemble à une gifle au visage. Car Manuel Aeschlimann essaie d'intégrer en quelque sorte le Président de la République à son propre mépris du Parlement et du mandat électif.


Il n'est pas acquis que l'hôte de l'Elysée apprécie ce rappel dans un tel contexte.


Pour le second, sachant qu'il a été l'avocat de la Ville et qu'il est maintenant l'employeur de son ex-employeur public, on ne sait pas si cette information ne va pas, elle aussi, se retourner contre le parrain dénommé.


Certains disent déjà que cet avocat pourrait être poursuivi bientôt pour prise illégale d'intérêts.....


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Sébastien Pietrasanta, Manuel Aeschlimann et la Justice: un jeu bien étrange



Selon Manuel Aeschlimann et sur son propre blog de plus en plus extérieur aux réalités vivantes de la commune et du pays, Sébastien Pietrasanta aurait saisi le Parquet de Nanterre en demandant que la Justice poursuive les délits pénaux avérés par le Rapport 2008 de la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France, délits relatifs à la gestion de la Ville d'Asnières de 2002 à 2007.


Il est remarquable de noter que cette information, venant après la délation PUBLIQUE (par voie de presse) de Manuel Aeschlimann contre de possibles irrégularités dans la gestion par Mme Fadela Amara de « la Fédération Nationale des Maisons de Potes », n'est pas confirmée- au moment de la mise en ligne de cet article- par la mairie d'Asnières, ni par Sébastien Pietrasanta!


Chose encore plus étrange: Sébastien Pietrasanta n'avait sur ce sujet jamais répondu avec clarté aux courriers de l'ADECA (Association de Défense des Contribuables Asnièrois).


Et voilà que Manuel Aeschlimann annonce que des poursuites judiciaires pourraient le frapper du fait d'un courrier de Sébastien Pietrasanta au Parquet, vieux de plusieurs mois.....


Que doit-on comprendre de ces informations qui ne sont pas attestés pour l'heure par des lettres publiées ou des communiqués officiels?


Tout cela est bien étrange. Nous avons vu que Sébastien Pietrasanta avait annoncé tardivement avoir eu connaissance début septembre des deux affaires pénales concernant Bernard Loth, ancien Directeur Général des Services.


De même, il confirmait à la presse que la Ville s'est constituée partie civile sans que personne auparavant ne soit informé de ce fait, pas même ses élus.


Un sentiment de malaise provient de ces faits et de ces révélations toujours faites par voie de presse: tant Manuel Aeschlimann que Sébastien Pietrasanta utiliseraient-ils la presse pour annoncer leurs échanges de coups politiques et/ou judiciaires, comme dans un jeu de rôle dont le scénario aurait été écrit d'avance?


Car, quand il s'agit d'apporter des précisions de dates, de réalisation, de décision sur les faits qu'ils énoncent à travers les journaux, là, soudain, le silence règne des deux côtés.


Du manque de transparence et de l'absence de communication publique claire naissent des doutes légitimes, surtout quand les annonces sont faites avec retard sur les faits et que certains détails tendent à ne pas pouvoir porter crédit aux affirmations réciproques des deux élus.


Asnières Nouvelles Citoyennes suit ces échanges de « coups » par médias interposés avec intérêt, mais sans se laisser abuser par les déclarations qui ne sont pas suivies des preuves conséquentes écrites et officielles.




Marylise Dipusu



Chapitre 198 des Chroniques asnièroises d'après le 16mars 2008