Il y a quelques mois, Manuel Aeschlimann et Sébastien Pietrasanta déjeunaient ensemble et en secret dans un restaurant luxueux.
Voici la photo du panneau qui est placé-depuis ce déjeuner si bien caché aux élus et aux habitants- sur la table des deux convives, compères en cachotteries pour le public. On remarquera que le panneau photographié dit bien les choses!
Car tous constatent avec stupéfaction que Sébastien Pietrasanta savait tout sur les affaires judiciaires en cours et n'a rien dit aux élus et aux citoyens d'Asnières. Il en de même de Manuel Aeschlimann qui ne pouvait pas ne pas être informé des ennuis pénaux de son ex bras droit, Bernard Loth.
Il s'ensuit une conclusion: il a bien existé- après ce déjeuner dont nous avons les preuves matérielles- un pacte tacite de mensonges COMMUNS contre les habitants d'Asnières, leurs élus et les médias.
Mensonges que l'on découvre maintenant avec les constitutions de partie civile de la Ville, jamais annoncées aux élus et citoyens de la commune.
Il urge dorénavant de sortir la vie municipale des mensonges des uns et des autres, afin que la vie publique asnièroise soit réellement apaisée.
Quand la Ville s'est-elle constituée partie civile et pourquoi personne ne le savait?
Situation surréaliste à Asnières: sur son blog, le maire d'Asnières sur Seine, Sébastien Pietrasanta présente une dépêche de l'AFP qui relate les faits judiciaires que nous avons présentés et développés dans notre article précédent. Il présente cela comme si cela ne le concernait en rien....
http://www.pietrasanta-asnieres.com/article-36241072.html
Il se fait citer en fin de texte par l'AFP qui indique donc ce que tous les élus et les citoyens ignoraient avant cette dépêche, à savoir.... que la Ville s'est bien constituée partie civile dans les deux dossiers!!!
Sébastien Pietrasanta est très respectueux de ses élus et des citoyens d'Asnières.
Il aurait pu les informer AUPARAVANT que la Ville s'était constituée partie civile dans ces deux dossiers dont il n'avait, avant le 18 septembre 2009, ….informé PERSONNE!
Sébastien Pietrasanta a commis ici une DOUBLE LOURDE FAUTE, sur le plan des principes démocratiques et sur le terrain de la transparence publique dont il s'est fait le héros et le héraut depuis le 16 mars 2008.
Il a caché de manière manifeste aux élus et aux habitants qu'il connaissait les affaires pénales concernant la gestion de la Ville, a refusé sciemment de les diffuser à la population pour qu'elle le sache et a tenu secret à tous- ses élus compris- ce qu'il annonce seulement le 18 septembre 2009 au soir à l'AFP!
Trois questions se posent dorénavant:
1-Quelles informations sur les dossiers judiciaires relatifs au système Aeschlimann Sébastien Pietrasanta cache-t-il encore et pourquoi agit-il de la sorte, en infraction à ses propres engagement écrits et répétés?
2-Depuis quand la Ville était-elle partie civile dans ces deux affaires? Existe-t-il d'autres affaires dans lesquelles la Ville est aussi partie civile? Pourquoi ce mépris évident des élus municipaux, toutes couleurs confondues?
3-Quels motifs le maire peut-il donner de ses silences troublants et de son refus d'informer de manière sereine et ouverte les habitants d'Asnières sur ces dossiers et les autres possibles derrière eux?
Bernard Loth va certes être jugé les 3 et 4 décembre 2009 sur les faits qui lui sont reprochés devant le TGI de Nanterre.
Mais, de son côté, Sébastien Pietrasanta est maintenant jugé aussi par les citoyens: il a caché des faits intéressant les citoyens, il a tu aux élus ses décisions prises comme maire dans ces dossiers, il a ainsi méprisé la démocratie dont il se prétend respectueux et le défenseur intransigeant.
Au final, le système Aeschlimann est effectivement une nouvelle fois frappé en son cœur exécutif, mais Sébastien Pietrasanta est touché dans son aura démocratique et dans l'honnêteté de ses pratiques vis à vis des élus et habitants.
Ces procès du système Aeschlimann sont aussi un tournant pour lui et son avenir sur la ville.
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Le silence assourdissant des époux Aeschlimann et de leur ami, Nicolas Cellupica
Les époux Aeschlimann sont devenus muets. Leur voix s'est soudain éteinte.
Les annonces médiatiques des procès de leur fidèle serviteur, Bernard Loth, ont dû les choquer. Au moins...
Car est ainsi dévoilé le fonctionnement réel du système de gestion municipale d'Asnières par les époux Aeschlimann.
Personne ne s'y trompe: ces affaires éclaboussent TOUTE la gestion des époux Aeschlimann.
Elles vont provoquer un torrent d'interrogations nouvelles et renforcées sur les « curieux BEA » (Baux Emphytéotiques Administratifs-NDLR) si coûteux à la commune et avantageux à des sociétés privées, sur d'autres marchés publics que le Rapport 2008 de la Chambre Régionale des Comptes avait visés.
Car, si le Directeur Général des Services est déjà accusé par la Justice de divers délits, comment les élus de la Ville ne peuvent-ils pas se poser la question de savoir si ces délits n'étaient pas un règle habituelle, un mode de fonctionnement normal, le fond réel de la gestion d'Asnières avant le 16 mars 2008?
Si les époux Aeschlimann sont si silencieux après ces annonces médiatiques, nos sources nous confirment que celles et ceux qui convoitent les sièges des époux Aeschlimann ne sont pas attristés, même s'ils respectent une distance sereine.
Ainsi de Cyrille Dechenoix qui ne cache pas sa joie de voir son ancien ami et maire ennuyé et touché par les affaires pénales de son bras droit, Bernard Loth.
De même du côté de l'entourage de Rama Yade qui ne semble pas trop peiné, ni affecté par ces informations.
Au Conseil Général des Hauts de Seine et à l'Elysée, certains font silence. D'autres, à voix basse et par personnes interposées, indiquent que cette chute sans fin des époux Aeschlimann n'est guère étonnante vu...le nombre de casseroles judiciaires qu'ils traînent derrière eux!
En haut lieu et à l'UMP, le réalisme politique triomphe: la discussion sur l'éviction totale, mais en douceur, des époux Aeschlimann est en cours.
La lutte pour la direction de l'UMP locale asnièroise est engagée: déjà un favori est donné...perdant sans pari: Nicolas Cellupica, dont personne ne veut en haut lieu car traînant avec lui un parfum du passé des époux Aeschlimann....
Qu'il est dur d'être un pion sacrifié d'avance et sans avenir!
Marylise Dipusu
Chapitre 195 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008