jeudi 18 décembre 2008

Asnières: histoires de dettes, d'avocats et de cinéma



Emprunter plus encore, ce qui accroîtra la dette de la Ville annoncée comme déjà "excessive", augmenter les impôts locaux, taxes et tarifs publics, et/ou réduire les dépenses d'investissements, tel est le terrible dilemme posé au Conseil Municipal, coincé dans cette ornière politique et gestionnaire par le refus du maire de faire revenir dans les caisses de la Ville les millions d'euros disparus dans des dépenses illégales, suspectes ou excessives dénoncées par la Chambre Régionale des Comptes.


En cette veille d'année de crise 2009, crise qui devient de plus en plus incontrôlable faute de mesures adaptées face aux enjeux connus, le Conseil Municipal d'Asnières sur Seine est confronté au VRAI bilan de la mandature Aeschlimann: soit la Ville s'enfoncera plus encore dans la spirale mortelle d'une explosion de la dette et/ou des impôts locaux, soit elle recouvrera, pour appliquer son programme en évitant ce double écueil de la dette acrrue et des impôts relevés, les millions d'euros des anomalies passées constatées entre 2001 et 2008.


Le noeud gordien de l'avenir d'Asnières est là. C'est lui qu'il faudra trancher!


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Petite histoire sur des avocats chanceux à Asnières et Paris


Voici peu, après des années de loyaux et onéreux services pour les contribuables asnièrois, la Municipalité a décidé de rompre les contrats qui liaient la Ville au Cabinet d'avocats DELCROS-PEYRICAL.


Asnières Nouvelles Citoyennes avait déjà évoqué l'achat par un avocat en contrat avec la Ville, Me TUBIANA, d'un immeuble de rapport en centre ville. Rappelons que Me TUBIANA avait été aussi mis en cause par le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur de possibles doubles perceptions d'honoraires.....


Aujourd'hui, nous livrons aux citoyens asnièrois une information nouvelle sur l'associé du cabinet DELCROS-PEYRICAL, Me PEYRICAL.


Selon des sources proches de la Mairie de Paris, Me PEYRICAL aurait bénéficié de longues années d'un très agréable logement HLM de 3 pièces sis au 13 rue Vendrezanne dans Paris 13ème.


Toujours selon ces sources, cet avocat réputé d'un cabinet connu, longtemps lié à la Ville d'Asnières sous la mandature de Manuel Aeschlimann, aurait profité de ce logement HLM loué à un prix « social » du fait d'une intervention de la Ville de Paris à l'époque où cette dernière était dirigée par Jean Tibéri.


Selon nos informations, il semblerait qu'une enquête interne aurait été ouverte par la Ville de Paris sur l'attribution de ce logement à un juriste qui ne répondait pas vraiment aux critères habituels de logements sociaux.


Nous espérons bien sûr que l'enquête diligentée à Paris éclairera les motifs qui auraient conduit un avocat aisé à occuper un logement HLM sans avoir droit à y prétendre. Il est vrai que cette occupation illégitime de logements HLM a existé à Asnières pour certains proches du système Aeschlimann.


Il semble même que, 9 mois après que ce système ait été officiellement chassé par les électeurs, ces personnes soient toujours locataires desdits logements sociaux, et toujours aussi illégalement!


Nous formons le voeu que la Municipalité d'Asnières nous apportera bientôt, après son audit si peu performant sur le fond effectif des choses, des informations nouvelles sur les causes réelles des budgets juridiques démesurés de la Mairie de 2001 à 2008.


On saura alors si des anomalies plus graves et plus importantes que celles signalées sur une SEULE ANNEE (2005) auraient eu lieu dans les contrats juridiques de la Ville entre 2001 et 2008.


Nota bene: sur le suivi de la constitution de partie civile de la Ville d'Asnières, selon un avocat réputé de Paris, il appartiendrait à l'avocat de la Ville se se déplacer au Parquet de Nanterre afin d'avoir accès aux pièces du dossier pénal complet. Asnières Nouvelles Citoyennes suivra avec attention l'action de la Ville et de son avocat dans ce dossier. L'avocat de la commune, payé par elle, devrait en effet vite accomplir son mandat et être maintenant très diligent dans son action.

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FR3, Dexia, les dettes toxiques des collectivités locales et la crise mondiale


FR3 a présenté dans son émission « Pièces à conviction » du 17 décembre 2008 des informations très pertinentes sur l'importance et la gravité des dettes dites « toxiques »des collectivités locales.

Les journalistes de l'émission ont pris comme exemple de la situation financière réelle des communes, départements et régions en France celle de Saint Etienne.


C'est ainsi qu'on apprend que DEXIA négocie au cas par cas, que d'autres banques, notamment étrangères, ont fait signer à des mairies de taille similaire à Asnières, donc disposant de conseils financiers et juridiques réputés qualifiés, des contrats dangereux et lourds en conséquences fiscales pour les citoyens-contribuables.


Asnières est aussi victime de ces pratiques de certaines banques finançant les collectivités locales.


Ces faits posent clairement la question de la réalité et de la qualité des prestations de conseil juridique et financier fournies entre 2001 et 2008 à la Ville.


Si des fautes professionnelles, appelées ici « défauts de conseils », avaient été commises par les conseils juridiques et financiers de la commune, se posera alors la question de recours judiciaires de la Ville contre ces conseils qui n'auraient pas pas accompli leur mission de défense de l'intérêt public.


Un idée qui pourrait servir à la majorité actuelle et permettrait aussi d'identifier les vrais responsables de ces contrats « toxiques », qualifiés de « fous » par un spécialiste des finances publiques.....


Pour le coup, voilà une émission d'explications qui vient à point pour montrer les véritables qualités gestionnaires (désastreuses dans ce cas) des époux Aeschlimann, l'incurie de leur équipe et les incompétences de leurs conseils pourtant payés si cher sur nos impôts.....



Secret-Défense: un film qui relate une guerre secrète et pose des questions essentielles



Que fait exactement la DGSE française dans son combat dans le terrorisme, dans le film centré sur celui lié aux mouvements islamistes violents? Jusqu'où la guerre contre ce terrorisme peut-elle mener une société se voulant démocratique et humaniste, menacer ses valeurs essentielles, son ciment culturel et éventuellement déshumaniser les agents des services secrets engagés dans cette lutte?

Telles sont quelques (bonnes) questions que pose ce film qui, de l'avis unanime des spécialistes interrogés, se rapproche au plus près des réalités de cette guerre discrète, invisible, silencieuse, mais sanglante.


On y suit aussi les problèmes sociaux, économiques et politiques qui peuvent conduire des personnes « normales » à devenir des partisans d'une violence au nom d'une cause qui trouve son expression dans un fanatisme, religieux dans le cas du film.


Le film montre sans chercher à démontrer et il inssite fortement sur le côté humain- voire la déshumanisation- des personnes impliquées dans cette guerre dure et impitoyable, et ce des deux côtés.


Au vu de ses nombreuses qualités de fond et de forme, nous recommandons chaleureusement ce film aux citoyens d'Asnières, qui, en prime, pourront y apprécier le jeu d'acteur de notre concitoyen et ami Nicolas Marié.


Marylise Dipusu


Chapitre 68 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008