vendredi 18 décembre 2009

Asnières sur Seine: de l'unicité à la diversité......




Ci-dessus les portraits de Philippe Courroye, Procureur de la République près du TGI de Nanterre au téléphone (avec Sébastien Pietrasanta?) et de Sébastien Pietrasanta avec ses 100 engagements.


Dans ces 100 engagements que nous avons relus avec attention, il n'est pas indiqué que le maire actuel d'Asnières s'était engagé à attaquer les juges du siège du TGI de Nanterre en ayant de plus des conversations téléphoniques sur des affaires relatives à Asnières avec le Chef du Parquet qui a à les traiter!!!


C'est pourtant cette infraction éclatante à l'indépendance réciproque de la Justice et des politiques que Philippe Courroye dénonce dans une lettre de 4 pages à la Présidente du TGI de Nanterre, contre lui d'abord et aussi, au passage, contre Sébastien Pietrasanta, maire d'Asnières.


Et depuis la publication de ces informations dans la presse nationale, Sébastien Pietrasanta n'a publié aucun démenti aux propos diffamatoires à l'égard d'une magistrate qui lui sont prêtés par Philippe Courroye, en l'accusant de facto de faute professionnelle déontologique.....!!!

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Sébastien Pietrasanta: confusions et retards des actions en Justice!


La récente affaire qui a mis en lumière les critiques inacceptables de Philippe COURROYE, Procureur de la République près du TGI de Nanterre, contre la juge de siège Isabelle PREVOST-DESPREZ, touche bien les actions plus qu'étranges, si elles sont VRAIES, de Sébastien Pietrasanta au profit direct de Manuel Aeschlimann dans les affaires de favoritisme et de corruption présumés qui touchent Manuel Aeschlimann.


Le lien suivant cite une déclaration écrite de Philippe COURROYE qui met directement en cause Sébastien PIETRASANTA, maire d'Asnières, dans sa manière de traiter les affaires judiciaires qui concernent les intérêts de la Ville:


http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/12/16/a-nanterre-la-charge-du-procureur-contre-la-presidente-de-la-15e-chambre-du-tribunal-correctionnel_1281644_3224.html


Voici les extraits de l'article du « Monde » qui interrogent sur les actions de Sébastien Pietrasanta:


« Enfin, le procureur reproche à la magistrate l'attitude qu'elle aurait eue dans une affaire concernant un autre proche de Nicolas Sarkozy, l'ancien maire d'Asnières, Manuel Aeschlimann, cité directement à comparaître par les avocats de l'actuel maire PS d'Asnières dans une affaire de trafic d'influence, alors que le parquet n'avait fait citer qu'un ancien responsable de la mairie.


Philippe Courroye explique que "lors d'une conversation téléphonique avec le maire d'Asnières, celui-ci m'a indiqué que cette citation avait été suggérée aux conseils de la ville par la présidente de la 15e chambre". Pour M. Courroye, il s'agirait d'"un écart grave à la déontologie d'un magistrat du siège".


Mme Prévost-Desprez a réfuté les arguments du procureur devant sa présidente, lors d'un entretien, mardi 15 décembre, qui a fait l'objet d'un procès-verbal établi par un greffier ».


Si nous comprenons bien: Philippe COURROYE indique que Sébastien Pietrasanta aurait indiqué au Procureur de la République (dont nul n'ignore les « timidités juridiques » dans les affaires asnièroises) qu'une juge de siège aurait conseillé aux avocats de la Ville ( ainsi décrits comme des incompétents notoires, soit dit au passage, de faire leur travail au nom de la commune ) en citant directement à comparaître Manuel Aeschlimann.....


Madame Isabelle PREVOST-DESPREZ, sous serment et devant greffier, dément formellement les allégations de Philippe COURROYE, donc y compris les propos prêtés par le Procureur de la République à Sébastien Pietrasanta.


Alors? Où est la vérité là-dedans et qui a dit vraiment quoi à qui sur qui? A priori, entre les formules au mode conditionnel de Philippe COURROYE et la déclaration nette, claire et précise, sous serment, de Mme Isabelle PREVOST-DESPREZ, nous penchons pour estimer VRAI ce que dit cette dernière.


Pour l'heure, Sébastien Pietrasanta reste curieusement SILENCIEUX sur ces graves accusations de délation portées, avec son nom et sa fonction à l'appui, par Philippe COURROYE, contre une juge de siège, et parallèlement, sur les capacités des avocats qu'il a choisis pour représenter la Ville!!!....Que Sébastien Pietrasanta n'a pour l'heure pas défendus!


Sébastien Pietrasanta devrait, selon nous, faire toute la clarté sur cet article d'un journal national: a-t-il, ou non, conversé- sans en parler à ses élus et à la population- avec Philippe COURROYE afin de faire capoter la citation directe que la Ville avait délivrée contre Manuel Aeschlimann, le tout en mettant honteusement en cause une magistrats reconnue? Ou bien Philippe COURROYE a-t-il tout inventé concernant des dires attribués à Sébastien Pietrasanta?


La rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes estime que Sébastien Pietrasanta- au nom de l'honnêteté morale et en qualité de maire d'Asnières- DOIT aux citoyens d'Asnières la vérité sur les faits réels que cette affaire révèle au public.


Certes, des voix, probablement médisantes, indiquent que la mansuétude de la Justice parisienne envers son ami Julien Dray, député PS, est peut-être à mettre en rapport avec les attitudes plus qu'équivoques maintenant de Sébastien Pietrasanta avec Manuel Aeschlimann, député UMP, face au Parquet des Hauts de Seine.


La presse elle-même laisse parfois la porte ouverte à cette interprétation possible tandis que les anciens amis de Julien Dray continuent à s'éloigner de lui, mais pas Sébastien Pietrasanta:


http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/12/17/affaire-dray-une-enquete-menee-au-bon-vouloir-du-pouvoir_1281893_823448.html#ens_id=1269653


http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/12/18/julien-dray-un-chef-de-bande-desormais-esseule_1282468_823448.html


Il est vrai que, pendant ce temps, Jacques Chirac a été mis en examen par une Juge d'Instruction de Nanterre pour 7 emplois présumés fictifs à la mairie de Paris. Cette fois, le Parquet que dirige Philippe Courroye a « VU » les délits présumés de l'ancien Président de la République!


Car, quand les époux Aeschlimann mangeaient au Jules Verne sans payer l'addition à la fin de leur souper fin, Philippe COURROYE n'avait pas vu le délit, même quand il s'est avéré que la note, lourde, avait été payée par le groupe AVENANCE, en contrat avec la Ville d'Asnières, sous Manuel Aeschlimann! Contrat toujours en cours aujourd'hui......!!!


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Sébastien Pietrasanta: la fin des illusions monolithiques.....



Le Conseil Municipal d'hier, 17 décembre 2009, a vu la majorité issu du vote du 16 mars 2008 se redessiner en divers sous-groupes.


Visiblement, les orientations monolithiques de Sébastien Pietrasanta et son cabinet monocolore sont mises en échec. A vouloir une unicité contraire à la démocratie vivante, ils ont obtenu un développement de la diversité qui aboutit à ce que les choix du maire élu le 22 mars 2008 sont dorénavant sans assurance de trouver une majorité stable et acquise par avance.


Ainsi, un élu Vert a créé son propre groupe, indépendant du PS.


Le groupe MoDem est un cas à part dans cette nouvelle situation, d'autant qu'une maire-adjointe, Mme Blanche Mühlmann, avec Serge Danlos, maire-adjoint à l'intercommunalité, ont scissionné l'ancien groupe municipal MoDem en structurant un sous-groupe de 2 élus. Le plus ironique est que ces deux élus confirment dans une déclaration ce que nous avions dit sur les orientations du MoDem asnièrois, incompréhensibles, technocratiques, illisibles, éloignés des citoyens et de leurs vrais problèmes:


http://blanche-muehlmann.blogspot.com/2009/12/intervention-conseil-municipal-du-17.html


Voilà leurs propres mots en Conseil Municipal et ce après 21 mois à traîner ces problèmes (!!!):

« Nous avons constaté, Serge Danlos et moi, qu’après 21 mois, le message politique de notre Mouvement Démocrate (MoDem) était totalement inaudible, sibyllin et peu perceptible ».


Voilà au moins un aveu terrible et auto-dérisoire qui est conforme aux faits avérés que nous avons évoqués ces derniers jours. Mais quel crédit accorder à des élus qui auraient compris au bout de 21 mois qu'ils sont INCOMPRIS des citoyens à qui ils prétendent s'adresser?


Maintenant, on ne sait pas si l'explosion de l'ancien groupe municipal du MoDem va rendre les orientations des divers fractions audibles, compréhensibles et perceptibles....L'avenir nous le dira.


Toujours est-il que le Conseil Municipal d'Asnières est ainsi structuré depuis hier:

un groupe PS, 1 groupe Vert, 1 groupe divers droite, 2 groupes MoDem, 1 groupe UMP Aeschlimann, 1 groupe UMP Cyrille Dechenoix, soit 7 groupes municipaux au total, pour 49 élus!


Une conclusion se dégage: les illusions monolithiques et hégémoniques de Sébastien Pietrasanta et son cabinet commencent à avoir du plomb dans les ailes!


Car même si on comprend bien que l'élu Vert n'est pas trop loin du PS tandis que Serge Danlos et Blanche Mühlmann s'en rapprochent en douceur, les responsabilités politiques sur les dérives de la gestion financière (et judiciaire) de la Ville se retrouvent dorénavant placées sur le seul Sébastien Pietrasanta avec une majorité recomposée dont divers courants pourront avoir leur pleine liberté de vote.


Les tentatives de monolithisme politique afin de faire peser sur tous les élus de la majorité du 16 mars 2008 les fautes du seul maire et de son cabinet autiste aux réalités asnièroises sont définitivement battues en brèche.


La clarification des positions dans le respect de la diversité des positions, ce qui était la réalité essentielle du grand rassemblement pour Asnières, est remise à la première place.


Cette clarification est une bonne chose car nous en avons toujours été les partisans convaincus, pour l'intérêt public collectif des habitants d'Asnières.


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DERNIERE MINUTE: Lettre de démenti de Sébastien Pietrasanta à Philippe Courroye, Isabelle PREVOST-DESPREZ et Mme ARENS, Présidente du TGI de Nanterre.


Tribunal de Grande Instance de Nanterre
Monsieur Philippe COURROYE
Procureur de la République
179/191 avenue Joliot Curie
92020 NANTERRE CEDEX

Asnières-sur-Seine, le 17 Décembre 2009



Monsieur le Procureur de la République,

Je prends connaissance d’un article du « Monde.fr » en date du 16 décembre dernier dans lequel est rapporté le contenu d’une lettre que vous auriez adressée à la Présidente du Tribunal de Grande Instance de Nanterre.

Si les termes rapportés dans le « Monde.fr » sont bien ceux que vous avez écrits, je ne peux que démentir avec la plus grande fermeté les propos que vous me prêtez.

Le « Monde .fr » précise en effet que vous auriez expliqué dans cette lettre que : « lors d’une conversation téléphonique avec le Maire d’Asnières, celui-ci m’a indiqué que (la) citation (de Monsieur AESCHLIMANN) avait été suggérée aux conseils de la ville par la Présidente de la 15ème Chambre ».

Ces déclarations sont parfaitement fausses.

Vous m’avez en effet appelé pour me reprocher de ne pas vous avoir avisé d’avoir cité Monsieur AESCHLIMANN devant la 15ème Chambre du Tribunal de Grande Instance de Nanterre pour des faits de corruption passive à l’audience du 3 Décembre 2009 dans une affaire où le parquet de Nanterre avait fait le choix de ne pas le poursuivre.

Je vous ai précisé que mon avocat avait avisé tant le parquet en lui adressant la citation que la Présidente de la 15ème Chambre, alors même que la décision en avait été prise après lecture des pièces pénales du dossier sans intervention de qui que ce soit.

Je vous avise que je rends publique la présente lettre et que je l’adresse au Directeur de la publication du « Monde.fr » en guise de démenti officiel.

Je vous prie de croire, Monsieur le Procureur de la République, à l’assurance de ma haute considération.

Sébastien Pietrasanta

NB : J’adresse copie de la présente lettre à Me
sdames Prévost-Desprez et Arens.

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Marylise Dipusu



Chapitre 234 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008