Notre iconographie du jour aura trait à la crédulité, à la Justice et à l'étude de la nullité.
La couverture du célèbre livre "Candide" de Voltaire nous servira à rappeler que, parfois, les candides ou les crédules ne sont pas ceux à qui l'on pense en premier. Il arrive même que des gens croient les autres crédules alors qu'ils ne font que projeter sur autrui leur propre crédulité.
Manuel Aeschlimann ayant réussi l'exploit de se piéger lui-même dans les choses judiciaires, notre image indiquant la Justice lui rappellera qu'être stratège en chambre (correctionnelle) n'est pas et ne peut pas être un vrai stratège capable dans la réalité.
Enfin, pour les candidats actuels au mandat de conseiller général, dont la nullité insigne, est affligeante, une image qui les désigne et permet de les repérer. Comme disait un humoriste: " sur les affiches, les politiques nous montrent leur tête souriante de niaiserie. Mais qui au final est le plus niais: l'électeur ou le candidat qui le prend pour un c..."?
Voilà une excellente question de fond que nous approfondirons pendant ce long hiver froid.
Mars 2011: procès des dossiers de marchés publics à Asnières
C'est donc pendant le mois des élections cantonales, en mars 2011, que Manuel Aeschlimann va être de nouveau jugé devant la 15ème Chambre Correctionnelle du TGI de Nanterre dans l'affaire des marchés publics discutables de la Ville d'Asnières sous sa mandature..
Notons deux faits essentiels pour comprendre en quoi les calculs de Manuel Aeschlimann et de ses défenseurs sont désastreux pour le prévenu Manuel Aeschlimann:
Le premier est que ce procès s'ouvrira avec un jugement devenu définitif du prévenu Manuel Aeschlimann dans l'affaire du Festival folklorique, ce qui risque de peser dans le second procès. La Cour d'Appel de Versailles devrait en effet rendre son jugement le 21 janvier 2011.
Le deuxième est que ce procès des marchés publics arrive au moment des élections cantonales, ce qui empêchera Mme Marie-Dominique Aeschlimann, si telle était son intention, de se présenter dans un tel contexte avec le nom si sulfureux de son mari.
En résumé, à force de reculer pour mieux sombrer, Manuel Aeschlimann réussit l'exploit de se torpiller lui-même tout en sabotant toute chance électoral pour son épouse.
C'est à croire que l'ex-maire, futur ex-député et probable futur ex-avocat a fait serment de s'auto-détruire, avec son épouse, à la manière dont le Romain appelé Caton l'ancien évoquait Carthage. Mais cette fois, le mot d'ordre semble être:
« Aeschlimannia delenda est »
Le ridicule barbotte
Pendant que Manuel Aeschlimann effectue ses mauvais calculs, un prétendant au trône municipal sombre dans le ridicule.
En effet, le candidat de tous les groupuscules politiques français les plus contradictoires, l'homme qui a sa myriade de postes à responsabilité limitée, nous avons nommé Ralph Bohbot, fait rire largement à ses dépens.
Ce qui fait le plus rire est son penchant hallucinant pour s'accrocher des titres et fonctions dont tout le monde se moque.
Voilà donc au moins un candidat au scrutin cantonal qui génère le fou rire, les blagues potaches et la satire humoristique.
A tous ces titres et fonctions, l'intéressé devrait rajouter: « amuseur public » ou « clown d'Asnières ». Cela lui ferait peut-être gagner quelques électeurs amoureux du rire.
Les nuls crédules
Il est de bon ton à Asnières de moquer les candidats au scrutin cantonal de mars 2011 qui mettent sur des panneaux d'affichage que personne ne regarde leurs visages de ravis de la crèche sans même un seul mot sur la vie de plus en plus dure des habitants.
La nullité commune des affiches et textes à caractère électoral est éloquente et ahurissante: le vide d'humanité, d'intérêt aux problèmes réels des citoyens, l'absence de concret, le trop plein d'ego, transparaît à chaque photo et chaque ligne, où rien de substantiel ne surgit ou n'apparaît même en filigrane.
Rien sur les personnes âgées dépendantes et la défense de l'Allocation Personnalisée d'Autonomie que le gouvernement veut encore réduire, rien sur les bourses aux lycéens et étudiants qui se paupérisent, rien sur l'emploi des jeunes comme des adultes, rien sur les aides au logement, rien sur l'aide sociale, rien sur la crise qui frappe tout le pays et donc les électeurs.
Asnières a des candidats vides, des sortes d'extra-terrestres dont le sourires béats ne cachent pas le néant abyssal d'intérêt pour les habitants et leur vie quotidienne.
Un électeur du quartier nord -près des 4 routes, nous confie son désarroi teinté de colère:
« l'un parle des banlieues comme si c'était une espèce à part, l'autre nous offre sa bobine souriante on ne sait pourquoi, les deux autres ( Chavinier et Le Gac- NDLR) font la présentation l'un de l'autre, mais sur la réalité vécue au quotidien, ces gens s'en foutent complètement ».
Tout est dit ici.
Ce qui mérite d'être noté est ce paradoxe: les habitants ne s'intéressent pas à ces candidats car ils savent bien que seul le poste bien rémunéré d'élu départemental les motive. C'est pour cette raison qu'une citoyenne du canton nord les appelle avec ironie « les nuls crédules ».
Cela résume bien la vacuité intérieure de tous ces candidats qui sont attirés par le poste, mais qui n'ont que faire de l'intérêt public, des vrais problèmes des citoyens et des solutions urgentes à y apporter.
Marylise Dipusu
Chapitre 386 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008