mercredi 14 décembre 2011

Tromper, mentir, ce n'est pas bien !

























































Ci-dessus une iconographie qui sied à merveille à diverses situations concomitantes à Asnières sur Seine, ville de tous les possibles à la façon dont Michel Audiard résumait les gens qui osent tout et ne reculent devant rien.

D'abord, une image des pieds nickelés dans une position COMMUNE assez fangeuse. Les citoyens pourront y voir, au choix et sans ordre de préférence, la situation dangereuse de l'UMP asnièroise investissant Manuel Aeschlimann comme candidat, le marécage malodorant des attaques haineuses contre Rama Yade qui se présente sur la circonscription Asnières-Colombes sud sans avoir besoin de montrer des papiers de résidence, ou encore la posture UNITAIRE des élus municipaux d'Asnières se ruant, tels des Don Quichotte, à l'assaut de DEXIA, au motif ahurissant que des élus n'auraient pas bien lu ou compris des contrats signés de leur plein gré....

En-dessous, les pieds nickelés portent une bombe ancienne, qui peut être une dette toxique explosive, ou bien un engin mis à feu politiquement contre une candidate  possible qui a commis le crime de vouloir le siège de député sur la 2ème circonscription législative des Hauts de Seine. Cela peut aussi être la bombe à retardement de type boomerang de la plainte contre DEXIA afin de laver les élus anciens de toute faute d'inattention involontaire possible.

La troisième image est dédiée aux élus qui doivent donc apprendre à mieux lire, comme adultes encore assez illettrés. Vu le dossier DEXIA qui emporte 78% de la dette communale, une campagne de lutte contre l'illettrisme chez les élus de l'époque s'avère indispensable. Enfin, à notre avis quelque peu ironique.....

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Manuel Aeschlimann : sur la tromperie et le mensonge


On apprend par les médias que le député en sursis, condamné à deux reprises dans la même affaire (et qui s'est pourvu en Cour de Cassation), Manuel Aeschlimann, affirme que Rama Yade, qui convoite son siège de député, aurait, horreur et damnation- menti et trompé les électeurs de Colombes.

Nous, nous posons une seule question : est-ce bien raisonnable que Manuel Aeschlimann, avec son passé lourd de mensonges et tromperies en tous genres depuis 2001, ose se poser en 2011 en juge inclément sur ces thèmes de morale publique ?

Accessoirement, si l'UMP accorde son investiture à Manuel Aeschlimann, cela en ferait un parti qui soutiendrait un condamné pour délit pénal caractérisé, ce qui n'est pas, à l'évidence, très moral, ni très civique, ni très intelligent.

Quel juge de moralité publique est Manuel Aeschlimann pour faire un cours sur ce sujet à Rama Yade (ou à quiconque d'ailleurs) ?

N'est-ce pas cet élu qui annonça fin 2007 qu'un faux rapport de la Chambre Régionale des Comptes circulait, lequel s'avéra en définitive être le vrai, de plus très critique sur la gestion de l'ancien maire, qui avait donc essayé de mentir et tromper les électeurs ?

N'est-ce pas cet élu qui recevait en mairie avec tous les honneurs le représentant en France de la dictature iranienne et la famille royale de Bahreïn, laquelle, en 2011, réprima dans le sang des manifestations pacifiques exigeant la démocratie et les libertés fondamentales ?

N'est-ce pas cet élu qui censurait ses opposants dans les journaux municipaux car ils disaient des vérités que le maire battu en mars 2008 ne voulait et ne pouvait pas accepter d'entendre ?

N'est-ce pas cet élu qui vanta sa « saine gestion de la commune » alors que l'on découvrit ensuite que cela avait valu à la commune des dettes toxiques ahurissantes ?

Les citoyens à l'esprit ironique diraient, se fondant sur ces faits, que Manuel Aeschlimann pourrait en effet être un spécialiste es-tromperie et mensonge. Comme le dit l'adage populaire, on ne prête qu'aux riches .

Quoi qu'il en soit des actes passées, vrais ou faux, de Rama Yade sur Colombes, deux observations essentielles sont à faire sur sa candidature, avec ou sans parti derrière elle :

1- Elle ne traîne pas derrière elle le lourd héritage des années de plomb et de déni de la démocratie du système Aeschlimann, avec ses mensonges et ses mauvaises fréquentations, sans parler des condamnations intervenues des divers participants à ce système.

2- Selon le Code électoral, qu'elle habite ici ou ailleurs, et qu'on l'aime ou non, Rama Yade a le droit de se présenter aux élections législatives sur tout le territoire de la République.

Ensuite, les citoyens-électeurs trancheront librement.

Mais, il semble que, après 3 défaites successives sur Asnières, Manuel Aeschlimann n'ait plus confiance dans le jugement des citoyens qui l'ont rejeté.

Et, cette fois, il ne se trompe pas.

Il risque fort d'être balayé en juin 2012, avec ou sans le logo de l'UMP qui, dans cette élection, a plus à perdre en le soutenant malgré son bilan accablant qu'à gagner.

Ce qui inquiète donc Manuel Aeschlimann, c'est la peur panique d'une défaite irréversible pour lui (et son épouse).

Qu'il se rassure :

Sans la candidature de Rama Yade, tout indique qu'il sera battu par KO électoral.

Avec la candidature de Rama Yade, son camp politique peut encore tenter de sauver le siège de député. Car, avec le sortant, la cause est perdue par avance.

C Q F D.....


Crise de la zone euro: la chute continue


Pendant que Manuel Aeschlimann joue aux juges de moralité sans pouvoir en présenter toutes les garanties les plus solides, la crise de la zone euro se développe toujours plus.

Des chiffres et des faits, jusqu'ici tus par l'Union européenne et ses dirigeants, sortent au grand jour, de la part de personnalités pourtant mandatées par les institutions européennes.

Ainsi, on apprend que la Grèce est enfoncée dans la pire crise de son histoire, selon son propre Premier Ministre qui annonce que, depuis 4 ans, le PIB du pays REGRESSAIT :


Preuve que rien n'a été réglé par personne, la crise continue sa course folle avec des Bourses qui repartent vers des baisses massives:


Le PDG de Bouygues qui vante les PPP comme une excellente stratégie juteuse pour son groupe se dit victime d'horribles accusations médiatiques. Les contribuables asnièrois, comme d'autres, vont sortir des mouchoirs blancs immaculés pour pleurer sur son sort ingrat :


Au sein de l'affaire Bettencourt qui a valu à Philippe Courroye sa mise en examen, des questions de fond sur des conflits d'intérêts possibles se manifestent :


Enfin, pour ceux qui penseraient que la Justice est égale pour tous, le test national du jour est annoncé :


Tandis qu'à Paris, la Justice va donc se prononcer sur le destin judiciaire de Jacques Chirac, dans le Pas de Calais, la secrétaire départementale du PS, Catherine Génisson, porte plainte contre....son ancien camarade, Gérard Dallongeville !!!!:


Bref, au PS du Pas de Calais, on accuse ceux qui amènent preuves et documents, et on ne veut pas regarder- ni nettoyer- les écuries d'Augias qui sont pourtant avérées par l'enquête des Inrockuptibles et la Justice :


Ce n'est pas la meilleure façon de promouvoir auprès des citoyens-électeurs la candidature de François Hollande que de se boucher les yeux, le nez et les oreilles. C'est même une très efficace manière de perdre des voix et de ruiner l'image publique du PS....

Mais, à chacun, à Asnières et dans le Pas de Calais, ses choix moraux et civiques.


Une plainte pour le principe ou pour faire payer vraiment DEXIA ?


Miracle à Asnières: les prêts toxiques de DEXIA semblent mettre d'accord les élus de toutes couleurs, même Manuel Aeschlimann sous le mandat duquel DEXIA l'aurait trompé par des contrats pris.... pour des "publicités"!!!

Devrait-on penser que les élus qui signent un prêt ne l'ont pas lu avec soin ou alors qu'ils n'ont pas compris ce qui était écrit, sans demander des explications comme le ferait tout quidam avec son banquier lorsque des textes issus d'une banque lui paraissent peu clairs ou ambigus ?

De fait, ce soir, les élus municipaux d'Asnières vont voter une plainte contre DEXIA, mais chacun avec des arrières-pensées différentes : le maire entend se faire de la publicité médiatique comme combattant les emprunts toxiques de DEXIA signés par son prédécesseur tandis que ce dernier joue le ravi de la crèche qui fait semblant de découvrir ce qu'il a bien signé, trop heureux que ces contrats soient ainsi requalifiés en "publicité trompeuse" dont la véracité aura du mal à être démontrée.

En réalité, la plainte unitaire du Conseil Municipal est plus une fumée destinée à enfumer les citoyens en colère qu'une réelle action utile aux finances municipales.

En prenant l'hypothèse d'une victoire juridique, qui peut prendre des années, et en tenant compte des frais d'avocat, il n'est même pas acquis avec certitude que la commune y gagnera un euro, quoiqu'il soit possible qu'elle y perde de l'argent.

En effet, si la plainte peut être déposée sur la base de l'article L 121-1 du Code de la Consommation, l'article L 213-1 du même Code qui punit les faits prévus par l'article L 121-1 limite le remboursement à...37500 euros.

Si l'on suit le maire actuel, la Ville aurait en arrondi un peu plus que 133 millions d'euros de dettes toxiques. On est loin du compte....même si la plainte aboutit en droit de la consommation.


Nous le disons donc avec netteté : cette plainte est à nos yeux citoyens de pure forme politicienne et électoraliste. Il convient pour les élus de gesticuler, mais sans que cela change rien au problème de fond, qui est bien le montant avec les intérêts toxiques de la dette.

Ce ne sont pas des postures sans fond concret qui vont résoudre CE PROBLEME REEL pesant sur les finances communales, donc la population d'Asnières.

On peut suggérer plus pratique, bien que plus difficile : refuser de payer des intérêts exorbitants à DEXIA, ne plus reconnaître ces dettes toxiques comme celles de la Ville et poursuivre en Justice ceux qui ont signé ces emprunts sans s'assurer que le texte signé protégeait bien les intérêts de la Ville.

De telles mesures signifieraient aux citoyens que l'on se refuse à une vaine gesticulation d'apparat, mais que l'on va désigner et sanctionner les VRAIS RESPONSABLES, les banquiers de DEXIA et/ou les ELUS qui ont accepté leurs propositions par seul intérêt électoraliste de présentation fallacieuse des comptes de la commune.

Mais, gageons qu'entre politiques professionnels, ces suggestions de bon sens seront éludées au profit du gadget judiciaire onéreux pour la commune et douteux sur le résultat, car il serait étonnant que les contrats signés soient incompréhensibles et écrits en une langue qui ne soit pas le français.

D'ailleurs, si Sébastien Pietrasanta veut faire autre chose que du gadget-pipeau d'apparence électoraliste, il a toute latitude pour publier IN EXTENSO les contrats de prêts attaqués. On verra alors si leur texte était vraiment trompeur ou si les ELUS de l'époque ont accepté d'être trompés....

En Justice aussi, le risque du boomerang politique d'un échec cinglant par aveuglement devant les réalités est présent. Qui alors présentera l'addition financière et juridique aux habitants ?

C'est une judicieuse question.



Marylise Dipusu


Chapitre 468 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

Bataille des ego et crise de l'euro
























Ci-dessus, une iconographie sur les rapports haine-amour. Ainsi, en lisant les récents propos de Manuel Aeschlimann sur Rama Yade, se douterait-on que, voici peu encore, son épouse posait avec sa nouvelle ennemie jurée pour le souvenir d'une courte amitié?

Aujourd'hui, visiblement, le visage pourtant souriant de Rama Yade est détesté par le couple Aeschlimann. Parce que le siège de député de Monsieur est menacé? On n'ose croire que la seule raison de cette animosité se résume à cette petite pensée à courte vue...

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Le Code électoral, les trahisons entre amis et la bataille des egos


Décidément, nos élus de toutes couleurs s'intéressent beaucoup à eux-mêmes et à leurs intérêts personnels, à défaut de résoudre avec efficacité et rapidité les graves problèmes quotidiens, très concrets, de l'immense majorité des citoyens.

Les hurlements venimeux, dont certains ont des relents quelque peu xénophobes, voire pire, les demandes de radiation et de démission de mandats électifs, les accusations de violation du Code électoral, quel déchaînement de paroles définitives en quelques jours parce que Rama Yade a annoncé sa candidature visant le siège de député de Manuel Aeschlimann !

Pour son anniversaire, on a eu plutôt la curieuse impression que certains voulaient lui faire « sa fête » au cri de « dégage vite, ou on va te dégager ».

Certes, Rama Yade est ce qu'elle est et, au lieu de pérorer dans le vide des généralités banales sur son site réputé personnel, elle serait mieux inspirée de répondre par des faits et preuves indiscutables aux graves accusations de non-domiciliation à Colombes dont elle est l'objet, tant de la part de Manuel Aeschlimann, appelé par certains « Solo-boy », que de la part du maire PS de Colombes, Philippe SARRE.

Cette affaire montre aux électeurs-citoyens avant tout le degré de décomposition morale de la classe politique en France qui n'a plus d'autres ambitions que de s'accrocher ou conquérir avec acharnement des postes et mandats publics, sans programme soucieux des problèmes réels des citoyens, sans convictions fortes afin de faire appliquer des mesures de salut public pour des millions de citoyens, jetés dans la pauvreté et la précarité par les partis institutionnels qui se succèdent au pouvoir, en aggravant à chaque fois la situation du peuple.

Il est plus que désopilant dans la forme et douteux dans le fond de voir Manuel Aeschlimann, deux fois condamné pour un grave délit pénal (jugements qu'il a portés devant la Cour de Cassation) se présenter en ce mois de décembre 2011 comme le défenseur convaincu de la légalité sur Colombes.

On ne savait pas l'ancien maire d'Asnières si attaché au strict respect des lois. Comme il est très surprenant de le voir, lui qui présentait naguère son épouse comme une représentante des communautés africaines en France, jeter comme un soufflet au visage de Mme Rama Yade son prénom sénégalais d'origine.....

L'absence ici de galanterie le dispute à la virulence de la goujaterie !

Où sont ici le respect d'autrui, l'esprit civique et l'amour des peuples africains que le député sa vante d'avoir en lui en sa qualité d'avocat de présumés criminels de guerre sur ce continent ?

Il faut dire sa vérité à chacun et notre blog le fait avec le seul souci de l'intérêt des habitants.

Disons donc les choses simplement : si Mme Yade a enfreint le Code électoral, il est alors normal que la Justice, pas Manuel Aeschlimann, lui retire ses mandats qui auraient été acquis illégalement.

Si elle prouve de manière indubitable qu'une cabale a été montée contre elle et qu'elle réside bien à Colombes, qu'elle soit alors laissée en paix et qu'elle fasse sa campagne sereinement.

Mais, y compris si Mme Yade n'habitait pas Colombes et avait ainsi trompé ses électeurs, cela ne justifie en aucun cas ce déferlement de haine suspecte contre l'intéressée qui semble donner raison à cette phrase d'une chanson afro-américaine célèbre chantée par Joan Baez, CONTRE LE RACISME DES ELITES BLANCHES AMERICAINES dans les années 1960-1970:

« Black is the colour,
None is the number »

qu'on traduira librement dans sa pensée par :

« Noire est sa couleur,
Zéro est sa valeur »

Il urge donc que cesse cette comédie hypocrite où les uns se cachent derrière le Code électoral pour nuire à une possible adversaire tandis que la candidate visée se retranche derrière des paroles creuses pour ne pas vider, par des preuves nettes et claires, cet abcès nauséabond.

La parole doit être d'abord rendue aux citoyens, car, depuis le 27 mai 2005 où leur avis a alors été méprisé sans ménagement par des politiciens peu démocratiques, les citoyens ne  sont plus au centre de la République, et que, pour le reste, la Justice tranche en toute clarté et sur la base des faits avérés.

Dernière minute : on nous informe que Rama Yade serait venue lundi en mairie avec un Huissier de Justice et aurait fait inscrire (ou confirmer- nos sources sont sur ce point imprécises) un logement qu'elle occuperait à Colombes.


Crise de l'euro : la récession est en marche dans toute l'Europe....


Alors que certains « centres de réflexion » essaient d'envisager ce que serait la fin de l'euro pour la population à travers des projections qui n'engagent que leurs auteurs, concentrons-nous sur la réalité quotidienne vécue par les populations des pays de l'Union européenne, et plus particulièrement de la zone euro.

Pour le coup, force est de constater que les désastres annoncés par une « agence de réflexion » française, seule dans le monde, sont déjà largement en marche du fait de la crise de l'euro et de la zone du même nom.

Quelques faits pris au hasard dans la presse économique mondiale pour vérifier la véracité de nos dires :

Le Portugal et la Grèce ont perdu en 2011 plus de 5% de leur PIB et le chômage ainsi que son corollaire, la pauvreté de masse, y atteignent des sommets :




La pauvreté en Europe ne cesse de monter, mais dans les pays du Sud, elle est devenue masive :


La récession menace aussi les pays du Nord comme la Hollande et la Finlande :



Quelques données sur la dette publique toxique des collectivités territoriales :


Conclusion : nous ne savons pas ce que produira la fin de l'euro, mais tous peuvent constater les dégâts actuels dans leur existence quotidienne de la survie artificielle de la monnaie moribonde, au prix d'une politique d'austérité suicidaire et de milliers de chômeurs annoncés chaque jour, et ceci rien qu'en France.



Marylise Dipusu


Chapitre 467 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008