jeudi 17 février 2011

Asnières sur Seine: les faits, les émotions, le fond et la forme













































Notre iconographie du jour continue à coller aux réalités citoyennes réelles et essentielles.

Comme la presse rapporte qu'un combat de dames est engagé à Asnières pour le siège du député Manuel Aeschlimann, un homme, nous publions de nouveau une photographie pas très ancienne qui montre les deux dames qui sont selon les médias engagées dans ce combat à l'époque de leur brève amitié. C'était en mars 2010.

En-dessous, nous rappelons par un dessin symbolique les dangers de la manipulation, surtout à terme pour les manipulateurs qui ont perdu, si on ose le dire ainsi, la main. Car le retour de boomerang n'est jamais loin de la manipulation: il en est même le conclusion logique la plus courante.

Enfin, pour éclairer le drame survenu près de la Place Voltaire, nous montrons la carte du Kurdistan, région d'habitat des Kurdes divisés entres 4 Etats: Turquie, Syrie, Iran et Irak.

_________________________________________________________________________________


Drame mortel à Asnières: quelques réflexions citoyennes et une proposition concrète


Donc, un drame qui a fait deux morts et un blessé grave a eu lieu dans notre ville à quelques pas de la Place Voltaire, dans un quartier en rénovation urbaine.

Les personnes impliquées dans cet événement triste sont des habitants venus de régions rurales du Kurdistan turc, des endroits où les traditions ancestrales poussent à souvent régler les conflits, qu'ils sont intra-familiaux et/ou entre particuliers, par les armes ou la violence physique.

L'histoire mouvementée des populations kurdes de Turquie, comme en Irak, a habitué les gens de ces régions du Moyen-Orient à la violence, celle des Etats qui répriment les Kurdes dans leurs exigences de liberté, celle des coutumes semi-tribales et/ou familiales.

Il suffit de s'informer, comme l'a fait notre rédaction auprès de lecteurs kurdes venus de Turquie sur les raisons de l'installation en France et en Allemagne particulièrement, de nombreux originaires des zones kurdes de Turquie, d'Irak et d'Iran, pour mesurer que, si l'intégration républicaine a fonctionné pour beaucoup, pour d'autres, les politiques communautaristes et/ou de rejet ont aussi conservé et parfois renforcé les coutumes dangereuses héritées d'un lourd et sanglant passé.

De tels drames ne sont donc pas imputables, bien évidemment, ni au maire d'Asnières, ni au ministre de l'Intérieur. La racine des replis communautaires de certaines populations n'est pas de leur fait, pas plus que leurs malheureuses conséquences dans ce cas.

S'il fallait désigner dans cette affaire sordide un coupable, il conviendrait de tourner le regard vers le manque réel de volonté politique intégratrice républicaine des autorités à tous les niveaux depuis des décennies, le manque croissant et criant de moyens de l'instruction publique, l'absence de formation républicaine laïque des adultes et aux multiples discriminations qui « communautarisent » au lieu d'intégrer comme ce fut le cas dans le passé.

De ce point de vue, les cris hypocrites des époux Aeschlimann contre la municipalité sont à la fois indignes et indécents car, à Asnières, c'est bien sous le mandat de Manuel Aeschlimann qu'a été érigée en politique communale le « communautarisme » (Conseil des Communautés Etrangères ET religieuses), soutenue à l'époque par certains qui étaient dans sa majorité comme Laurent Martin Saint Léon qui dénonce maintenant ces dérives.

Ceci dit, nous transmettons aux élus de la commune d'Asnières une proposition qui nous a été soufflée à juste titre par des lecteurs kurdes de Turquie: la création d'une "Commission Municipale d'intégration républicaine et laïque".

Son objectif serait de promouvoir dans toute la commune l'intégration républicaine, le strict respect des lois laïques et de combattre ainsi les coutumes néfastes à la sécurité publique autant qu'à l'intégration.

Nous invitons ainsi Sébastien Pietrasanta à réellement innover dans le bon sens du mot en instaurant un tel organisme communal qui pourrait concourir à la fois à la concorde civile et à une meilleure sécurité.

Par ailleurs, cela serait une excellente manière de répondre de manière durable et intelligente aux élucubrations déplorables des époux Aeschlimann par des mesures concrètes valorisant la République et la laïcité, qui, en Turquie aussi, avaient ensemble promu les droits humains universels avant que des parties du pays replongent dans leur sombre passé pour des motifs politiques, militaires et historiques qui n'étaient nullement inévitables.



Elections, piège à manipulations


Plus on se rapproche des élections cantonales, plus les manipulations se multiplient ici et là.

Certes, le côté clownesque de ce scrutin est assuré en permanence par Ralph Bohbot qui va entrer dans le livre GUINESS des records pour ses tracts et affiches d'une nullité prétentieuse incomparable.

Certes, les divers « partisans » de Manuel Aeschlimann, avoués ou cachés, se reconnaissent aisément car ils disent tous la même chose au même moment, par un étrange mimétisme commun. Leur pauvreté collective de pensée n'a d'égale que l'unicité affaiblie de celle-ci, puisée à une seule source qui a perdu de sa fraîcheur et de sa puissance.

En mairie, il semble aussi que l'on veuille glisser sous un tapis temporaire quelques projets annoncés dont nul ne peut ignorer leur immense impopularité.

Sans oublier le silence-radio prolongé sur divers dossiers qui peuvent fâcher des électeurs et des quartiers entiers, comme l'extension du stationnement payant dans des zones résidentielles aux places insuffisantes et les nuisances sonores.

Signe des temps électoraux qui viennent: le célèbre ancien colistier « communautariste » de Manuel Aeschlimann, Mabrouk BELAYADI, est revenu sur Asnières.

A ce sujet, un de ses anciens proches ricane:
«  Je me demande s'il ne vient pas pour éclairer certains faits obscurs dans les marchés publics truqués dans lesquels Manuel Aeschlimann et son ami Bernard Loth sont tous deux prévenus ».

Rappelons ici que Mabrouk BELAYADI fut aussi membre de l'étrange et éphémère association "VITAVIL" présidée par Bernard LOTH, alors Directeur Général des Services de la mairie d'Asnières,  lequel a cru bon de faire aussi savoir à beaucoup qu'il serait membre d'une Loge maçonnique influente le protégeant des ennuis judiciaires!!!

En effet, le 10 mars 2011, avant les élections, Manuel Aeschlimann et Bernard Loth seront encore face aux Juges du TGI de Nanterre dans une audience qui ne peut plus être reportée.....

C'est Rama Yade qui sourit doucement à ses nouvelles. 

D'ailleurs, elle s'occupe activement de mobiliser ses réseaux politiques, y compris de partisans venus d'Afrique, afin, dit-on avec ironie chez certains de ses amis, de..... permettre à Manuel Aeschlimann de s'occuper à plein temps de ses clients violeurs et massacreurs!!!

Qu'en termes galants une belle amitié est ici exprimée

Il est aussi instructif de noter que l'amitié entre Nicolas Sarkozy et Rama Yade est aussi mise en exergue dans certains milieux, comme si ces milieux souhaitaient, certes indirectement, que Manuel Aeschlimann perde son mandat de député au profit de la jeune femme qu'apprécie le Président de la République.

Quand la presse parle d'un combat de dames, il est évident que cela implique:

  1. que le député, un homme, n'est plus partie de ce combat;

  2. que Marie-Dominique Aeschlimann dont le charisme et l'art oratoire sont peu appréciés à Asnières comme sur Colombes-Sud sait d'avance que, face à Rama Yade, la lutte est perdue!

Bref, quel que soit le résultat de l'élection dans le canton nord d'Asnières, la lutte des places des époux Aeschlimann contre Rama Yade est donnée perdante!

Voilà une perspective évidente qui va faire réfléchir plus d'un amateur de postes publics autour des époux Aeschlimann....

C'est que, pour certains, une erreur de choix, un pari misé sur le cheval politique perdant, peut nuire fortement à leur avenir personnel.




Marylise Dipusu



Chapitre 415 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008