lundi 29 mars 2010

Asnières sur Seine: faits, chiffres, débats et ambitions





Ci-dessus, le manuel que le maire d'Asnières, Sébastien Pietrasanta, a dû choisir comme livre de chevet afin d'essayer de se convaincre qu'aucune crise municipale n'existe, que tout va bien, que le budget 2010 d'Asnières est un vrai budget social.


En-dessous, en hommage aux écrits de plus en plus "délirants" de Francis Raminé Pourbagher, une marque de reconnaissance qu'il pourrait arborer sur son petit blog aux prétentions gigantesques, comme un signal d'alerte.


Car, si Sébastien Pietrasanta s'enfonce dans le déni de plus en plus absurde des réalités publiques, créant une vérité qui n'appartient qu'à lui- comme son prédécesseur le faisait- l'ancien directeur de cabinet de Manuel Aeschlimann devient un véritable créateur de flagrants délires.

__________________________________________________________________


Sébastien Pietrasanta décrit le budget de la commune ou la méthode Coué d'un maire secoué



Le maire brisait hier 3 jours de silence intense sur le budget et le Conseil Municipal via son blog, cela par un article en date du dimanche 28 mars 2010. Il urgeait apparemment de donner du temps au temps!


On y apprend que la Ville va consacrer, en pleine crise qui s'aggrave, la somme de 2,5 millions d'euros à « l'action sociale » (soit 29,3 euros par citoyen asnièrois!!!), le terme « action sociale » recouvrant des réalités diverses et pour l'heure assez imprécises. Sur le soutien aux jeunes lycéens, étudiants, précaires, aux travailleurs pauvres, le maire est muet sur son blog. C'est dire ses priorités réelles, notamment en matière sociale.


L'article complet est lisible via ce lien afin que nul ne puisse ignorer nos sources:


http://www.pietrasanta-asnieres.com/article-la-ville-d-asnieres-sur-seine-adopte-un-budget-anti-crise-pour-2010-47533111.html


On y lit cette phrase admirable à la compréhension hautement dialectique et plus que confuse dans les mots (emprunts et dettes sont deux concepts nettement distincts):


« Les dépenses de fonctionnement augmentent moins vite que les recettes de fonctionnement ce qui nous permet de dégager un autofinancement important: + 8,5%. Cet autofinancement permet de recourir à l'emprunt et à l'AGGRAVATION de notre dette. Nous devrions réussir à DIMINUER notre emprunt de 3 millions d'euros en 2010 ».



Ce texte a été enregistré le 28 mars 2010 à 9h38. Ceci étant noté en cas de modification ultérieure....



Alors que tous les spécialistes dénoncent les pièges, surtout en période de crise, des « micro-crédits », la Ville va inciter les citoyens appauvris, souvent surendettés, à obtenir des « micro-crédits » via la Société Anonyme de droit privé, la Banque Postale!!! En clair, aux habitants surendettés d'Asnières, le maire propose de s'endetter encore plus. Voilà une posture qui est loin, très loin d'une « Asnières solidaire » revendiquée par certains de ses élus.....


Liens sur les dangers connus, constatés et dénoncés du « micro-crédit » pour les lecteurs intéressés:


http://www.rfi.fr/contenu/20100111-dangers-micro-credit


http://www.sunweb.ch/custom/fernand.vincent/MICRO.htm


Enfin, le plus instructif sur la méthode Coué de Sébastien Pietrasanta, maire secoué, est son explication du vote négatif sur le budget de 4 élus de sa majorité. Il ne dit rien sur les motifs et les arguments qui ont été énoncés par les élus en question, il met cela sur le compte d'une scission du Modem asnièrois au sujet des problèmes nationaux.


Ce qui est une esquive remarquable afin de fuir un débat constructif sur ce budget et les éléments contradictoires propres à assurer un vrai et salutaire débat public!



Bref, Sébastien Pietrasanta ne tire aucune leçon de ses fautes passées, ni de la crise en devenir qui assaille sa majorité. Il reste sourd et aveugle aux signes pourtant visibles de son extension prévisible et annoncée. Comme un simple Nicolas Sarkozy ou un vulgaire Xavier Bertrand!!!


Quant aux graves problèmes et aux souffrances quotidiennes des citoyens asnièrois, Sébastien Pietrasanta n'en dit mot. Ce silence en dit long sur ses orientations sociales sincères!


______________________________________________________________________________


« Décryptor » contre « Absentia » ou le combat des lilliputiens à Asnières



Pendant que l'angoisse de l'avenir étreint massivement toutes les couches de la population asnièroise, tandis que cette angoisse quotidienne se mue lentement en colère sociale dynamique, des gens dans Asnières ont de véritables priorités de lilliputiens de la vie publique: leur propre avenir électoral.


Regardons ces priorités ridicules avec un esprit ironique adapté au sujet.


Ainsi, un combat terrifiant, angoissant, mais assourdissant autant que puissant, est en cours à Asnières: il oppose Francis Raminé Pourbagher alias « Décryptor » (celui qui décrypte l'actualité locale plus vite que son ombre et la vitesse de la lumière) à Patricia Chavinier, Conseillère Municipale et Générale UMP, en rupture manifeste avec les époux Aeschlimann, alias « Absentia », l'élue qui agit merveilleusement quand elle est absente!


« Décryptor » a des vieux comptes publics à régler avec « Absentia »: cela date de son éviction, en 2006, de son poste bien rétribué (près de 6000 euros par mois) de Directeur de Cabinet de l'ancien maire, Manuel Aeschlimann. Il attribue en effet l'origine de son expulsion fracassante et cinglante à « Absentia », d'où ses propos où il fustige sans cesse celle-ci et ses absences publiques remarquées.


« Décryptor » se voit en « Terminator » d'élu(e)s en fin de course: il voudrait devenir Conseiller Général du canton nord!!! Du rêve fantasmé à la réalisation de ce dernier, il y a plus loin pour « Décryptor » que la distance Terre-Lune pour Tintin sans fusée! Il y a le mur solide de l'impossible irréalisable!


Comme « Décryptor » ne parvient à se décrypter lui-même, il convient de le faire pour lui et de voir comment il est décrypté par autrui.


Au PS, à l'UMP et ailleurs, on le regarde comme un lilliputien vantard et égocentrique qui, par contre, avec son ami Bentebra, alias « Ventor »- en hommage au vent de nullité qu'il génère- participe à « casser » cette pauvre « Absentia » en vue de l'élection d'un troisième larron en 2011 sur ce canton.


La meilleure et la plus véridique définition donnée de « Décryptor » a été offerte aux citoyens par l'ancien maire-adjoint, Laurent Martin Saint Léon, sur le blog qu'il anime, ceci dans une réponse adressée à « Décryptor » alias Francis Raminé Pourbagher: « C'est vrai que tu ne manques pas de culot, cher Francis, toi qui fus le serviteur zélé du régime précédent (….) ».


Cette phrase résume tout le pourquoi des espoirs nains et vains de « Décryptor ». Cependant, son zèle présent à faire tout le mal possible à « Absentia », alias Patricia Chavinier, va laisser quelques traces qui déplairont à ses anciens amis de l'UMP tout en générant le mépris des gens du PS.


L'avenir donc de « Décryptor » est assez prévisible: après avoir participé à écarter « Absentia » du canton nord, donc avoir contribué à faire chuter la majorité départementale UMP, il se transformera lui-même en « Inexistor », un personnage insignifiant rejeté par tous, voué à disparaître dans le vie intersidéral de l'univers impitoyable d'Asnières.


Un vrai combat de lilliputiens a toujours une conclusion minuscule.




Marylise Dipusu



Chapitre 275 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2005



samedi 27 mars 2010

Asnières sur Seine: la démocratie communale contre les godillots







Ces images résument bien ce qui se passe à Asnières depuis la réunion du Conseil Municipal du jeudi 25 janvier 2010: d'un côté, un silence qui ne peut et ne va pas durer, de l'autre, la danse pitoyable, mais comique des "
godillots" qui sont proches du pouvoir municipal et prêts à tout pour défendre leur maître en communication, ici, le maire d'Asnières sur Seine.


La ronde des godillots asnièrois a de quoi faire exploser de rire tout individu sain d'esprit, tant leurs textes, calculés avec une minutie de robots lobotomisés, s'inscrivent dans la charmante tradition des folliculaires zélés, soutiens de toute autorité menacée depuis la nuit des temps.


Mais, l'essentiel doit être dit et préservé: c'est un des rôles civiques d'Asnières Nouvelles Citoyennes. Cet essentiel est la vérité des faits, la défense de la démocratie communale, le libre débat public, la transparence des faits et des chiffres alimentant ce débat citoyen.

____________________________________________________________________

Un Conseil Municipal, un budget, des votes et les godillots



Un spectre semble hanter la vie publique communale depuis jeudi 25 mars 2010: le contenu exact du budget 2010 de la Ville, la vérité des déclarations faites, la réalité des votes effectués.


Sur le site de la mairie, les caractéristiques essentielles du budget ne sont expliquées nulle part, ce qui contrevient aux obligations civiques d'une véritable information claire des citoyens.


Pire encore, les critiques apportées contre ce budget par des élus, spécialistes qualifiés en choses budgétaires et financières, ne sont pas publiées de manière contradictoire, afin que les habitants puissent se forger leur propre opinion sur la seule base qui vaille, celle de leur raison.


A ce silence surréaliste d'une mairie qui donne l'impression d'être à l'abandon et sans dirigeant se rajoute la « campagne » hallucinante, voire hilarante, des godillots de Sébastien Pietrasanta qui évoquent, qui les seules accusations de l'ancien maire contre l'édile actuel sur 3 marchés publics, qui un « très bon budget » (dont ils ne nous disent rien de concret, ni de précis), qui......rien du tout!


Résumons: une crise municipale manifeste a pris son essor et s'amplifie, mais, pour les proches et défenseurs du maire, le mot d'ordre est: « circulez, il n'y a rien à voir ».


Plus surréaliste encore: du côté de l'UMP, c'est le vide du grand silence, le souffle inexistant, la même absence d'informations fiables et limpides sur ce Conseil Municipal, son budget, ses orientations, ses bons et mauvais côtés, les votes exprimés!!! Rien en deux jours, tous font consensus dans le silence confit!


Un silence de plomb s'est abattu soudain sur la démocratie à Asnières. De tous côtés, à part Asnières Nouvelles Citoyennes, aucune relation factuelle, précise, compréhensible des évènements qui ont eu lieu en mairie le 25 mars 2010! C'en est presque incroyable 2 ans après le 16 mars 2008.


Les citoyens attendent les explications, naturelles et légitimes, du vote des 4 élus de la majorité qui ont refusé de soutenir le budget proposé., et par souci du débat contradictoire public, des 33 élus qui l'ont approuvé, ceci afin d'être en mesure de juger en toute connaissance de cause des actes des uns et des autres.


La population a besoin des informations précises et avérées sur ce budget de la part du maire ET des élus qui ont motivé leurs refus de voter ce budget, c'est une question de démocratie. Les habitants d'Asnières sont en droit d'exiger que tous s'expriment publiquement, sereinement, clairement, librement, sur les votes émis le 25 mars 2010 par les uns et les autres, ceci afin de comprendre les choses.


Sur les graves accusations portées contre Sébastien Pietrasanta par Manuel Aeschlimann, là aussi, la plus grande clarté doit régner: soit l'ancien maire a commis une dénonciation calomnieuse indiscutable, et, dans ce cas, le maire actuel doit le poursuivre pour ces faits délictuels en Justice afin de faire cesser ces agissements indignes.


Soit, il ne s'agit pas d'une dénonciation calomnieuse, et alors, Manuel Aeschlimann doit remettre à la Justice les preuves de ses allégations pour qu'elle fasse toute la lumière sur les 3 marchés publics passés, en accord avec les textes en vigueur.


En tout état de cause, la démocratie communale exige la transparence des votes, des faits et des chiffres, la vérité totale et précise, l'information honnête des citoyens. Les élus intègres de tous bords ont tout à y gagner alors que le silence génère la méfiance destructrice et aide les rumeurs nuisibles au débat public sain.


Quant aux godillots qui, ici ou là, rejouent les airs pathétiques du soutien quasi-fanatique à un élu, que ce soit Manuel Aeschlimann ou Sébastien Pietrasanta, en abandonnant leur liberté de critique et de pensée, ils versent certes dans le ridicule lamentable, mais sont aussi l'expression vivante des impasses de la crise municipale en cours.


La vision binaire qu'ils développent est une insulte à l'intelligence des citoyens: le choix n'est pas entre les attitudes provocatrices de Manuel Aeschlimann ou les non-dits dangereux de Sébastien Pietrasanta car les godillots ne sont en définitive que des sots.


Le vrai choix, le seul qui honore la pensée humaine et ses capacités formidables, est entre le mensonge, voire le silence trompeur, et son corollaire méprisable, la veulerie soumise d'un côté, et le respect scrupuleux, honnête, véridique des citoyens, et son corollaire, la passion de la démocratie réelle de l'autre.


Asnières Nouvelles Citoyennes est sans conditions, ni hésitation, du côté de la démocratie communale réelle à Asnières.



Marylise Dipusu



Chapitre 274 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008



Asnières sur Seine: une crise municipale en plein essor





Ci-dessus, la photo officielle de Sébastien Pietrasanta, maire d'Asnières sur Seine, dont les orientations et choix budgétaires comme financiers sont de plus en plus critiqués tandis que son côté monolithique et dogmatique est publiquement remis en cause lors du Conseil Municipal du 25 mars 2010. Il est aussi vrai que ses dérives sur la pseudo-concertation ne plaidaient pas en sa faveur déjà.


Sous la photo, un dessin satirique qui pourrait générer, pour lui, son cabinet et ses admirateurs totalement béats autant que niaisement ravis, des réflexions saines et constructives.


Le monde est immense en effet. Asnières est une cité importante, les problèmes de ses citoyens sont nombreux. Ce n'est pas dans le monolithisme de pensée, les anathèmes vains, les absences de réponses précises aux difficultés concrètes énoncées que Sébastien Pietrasanta se grandira alors que sa stature politique se rapetisse.


Qu'il se rappelle que "tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute" et qu'à Asnières, pour les élus incapables d'écouter les habitants, "la Roche Tarpéienne est proche du Capitole".


Sa non-élection comme vice-Président du Conseil Régional, sur ce point, devrait sonner comme un tocsin le ramenant au bon sens. Asnières Nouvelles Citoyennes fait des propositions en ce sens, fidèle aux seuls intérêts des citoyens de la commune.

___________________________________________________________________

Un Conseil municipal qui fut un vrai festival



Deux choses apparaissent sûres après le Conseil Municipal du 25 mars 2010: la vie municipale retourne à ses vieux démons et la langue de bois ne trompe plus personne.


Qu'on en juge par les faits et le contexte, en commençant par ce dernier.


Le contexte de la crise violente qui se développe en mairie a des origines claires: Sébastien Pietrasanta s'est toujours refusé à rompre TOTALEMENT depuis mars 2008 avec les méthodes du monolithisme politicien mortifère que son prédécesseur avait élevées au rang de pratique permanente et qui ont conduit Manuel Aeschlimann au désastre que l'on connaît. Il en paie le prix fort maintenant, enfermé qu'il est dans un monde mental coupé des réalités collectives manifestes.


Il n'a pas su apaiser le débat public, il n'a pas voulu respecter la diversité nécessaire des composantes de sa majorité, il a été impuissant à traiter en profondeur les vrais problèmes des citoyens, se contentant d'effets d'annonces et de gadgets infantilisants. Il est resté dans la communication orale outrancière et s'est de plus enferré dans quelques dossiers de marchés publics de nature à causer un lourd préjudice à la Ville.


En un mot, si Manuel Aeschlimann était bien un bébé-Sarkozy, Sébastien Pietrasanta est bien un bébé- Dray!


Maintenant, les faits que tous peuvent constater:


  • le budget de la commune, acte politique essentiel de la vie municipale, a été votée, si nous avons bien compté, par 33 voix sur les 37 que comptait le Grand Rassemblement pour Asnières. A force de mépriser ses partenaires, Sébastien Pietrasanta se retrouve face à une crise majeure en évolution dont ce Conseil Municipal marque seulement les premières prémisses concrètes.


  • Deux élus de la majorité ont annoncé qu'ils démissionnaient de leurs délégations, en dénonçant des pratiques inacceptables- si elles sont avérées par les faits- tandis que d'autres refusent un budget dont la caractéristique principale est l'absence de réelle et sincère discussion-concertation collective entre les élus de la majorité communale.


  • Manuel Aeschlimann, bien qu'abandonné de plus en plus par ses élus, annonce ici et là qu'il aurait déposé en Justice des dossiers qui viseraient des illégalités flagrantes dans des marchés publics de la Ville. Asnières va-t-elle être de nouveau la star quasi-quotidienne du TGI de Nanterre? Sébastien Pietrasanta risque-t-il de se retrouver aussi devant des juges pénaux?


  • Les mesures sociales espérées et attendues par la population sont insuffisantes en moyens abondés et en efficacité pratique. Sébastien Pietrasanta ne comprend pas plus que Nicolas Sarkozy les leçons et les significations des récentes élections, abstention majoritaire incluse. Comme le gouvernement UMP, il n'en tire aucune conclusion pratique afin de changer sa politique communale!


  • Pendant que la majorité municipale qui l'a élu maire se désagrège au grand jour, ce qui scie la branche sur laquelle il est assis, malgré les pronostics béats de certains blogs abusés par les mensonges du maire qui est entré aussi dans un déni ennuyeux de la réalité existante, Sébastien Pietrasanta PERD sa place de vice-Président au Conseil Régional Ile de France, tandis que des rumeurs nauséabondes commencent à concerner son entourage. Visiblement, l'avenir public de Sébastien, Pietrasanta devient sombre, inquiétant, voire menacé.


S'agissant des délits pénaux prétendus allégués par les uns et par les autres, via leurs blogs ou en Conseil Municipal, rappelons aux élus que l'article 40 du Code Pénal s'applique toujours à eux tous, de quelque bord qu'ils soient, et les engage plus fortement que le citoyen de base comme élus.


La racine essentielle de la crise actuelle qui ravage dorénavant au grand jour la majorité issue du vote du 16 mars 2008 ne peut être cachée: elle réside dans le refus dogmatique de mener une politique collective transparente au seul service de l'intérêt public et des citoyens d'Asnières.


Sébastien Pietrasanta, empêtré dans les filets de l'incompétence incroyable de son cabinet et les mauvaises anciennes habitudes de membres de celui-ci, s'est isolé des réalités, a cessé d'écouter et ne croit plus qu'aux paroles de gens qui n'ont aucune véritable connaissance des réalités asnièroises.


A ces défauts tragiques se juxtapose une pseudo-stratégie politicienne supposée le propulser au mandat de député PS par la prétendue seule grâce des mots creux et des annonces sans acte que la population rejette.


Sébastien Pietrasanta projette devant lui, avec son cabinet, une conception de la politique dépassée, celle de Julien Dray en 1984. Mais, nous ne sommes pas à Grigny voici 26 ans, nous sommes à Asnières en 2010!


La meilleure preuve de son éloignement dramatique des réalités locales est donnée par son mépris affichée de la signification évidente de la majorité abstentionniste et sa surdité totale aux « souffrances » des couches populaires que son parti a pourtant bien vues et dénoncées contre l'UMP.


Il ressort de tout ceci que Sébastien Pietrasanta n'est probablement pas capable d'être un maire compétent pour Asnières et que son cabinet est devenu un danger pour son avenir ainsi que pour celui d'Asnières..


La conclusion que tous en retirent maintenant est qu'il faut à la commune un(e) maire capable d'écoute sincère, d'attention vraie aux problèmes de la population et soucieux(se) de l'unité de la majorité actuelle, avec toutes ses composantes. Y compris le PS asnièrois compte de tels personnes.


Il existe dans cette majorité des personnes de valeur et d'expérience, attachées au bien public, capables de sauver l'équipe actuelle du désastre que lui prépare l'entourage autiste de Sébastien Pietrasanta ainsi que d'impulser une politique clairvoyante en faveur des citoyens, et non au service d'intérêts partisans bien mesquins.


Nous prenons date en étant clairs sur les processus en cours:


  • soit la majorité municipale se ressaisit, retrouve ses racines originelles et travaille vraiment au bien de la population, toutes tendances unies, dans le respect de ses diversités qui en font la richesse unique,

  • soit Sébastien Pietrasanta va s'engager, avec son cabinet autiste, dans une course vers le néant politique, cherchant le monolithisme destructeur, promouvant des orientations dislocatrices de la majorité municipale, se coupant encore plus des réalités citoyennes, ce qui le conduira à répéter toutes les pratiques détestables de Manuel Aeschlimann et donc au même destin.


Le 25 mars 2010 a sonné l'alerte et signalé les dangers concrets: ne pas les regarder en face serait une faute majeure.


Que chacun(e) assume ses responsabilités civiques en conscience.


Asnières Nouvelles Citoyennes participera pleinement au débat public et suggère au maire les mesures urgentes suivantes, de bon sens civique et démocratique:


  • annoncer de suite que le budget municipal voté, comme la loi l'y oblige, avant le 31 mars 2010, est renégociable et modifiable;


  • proposer une nouvelle réflexion ouverte et pluraliste sur la gestion de la dette et sa renégociation suite aux critiques exprimées;


  • établir un calendrier de réunions publiques avec tous ses partenaires face à la population afin de recueillir en direct ses aspirations essentielles sur les priorités de l'action municipale et du budget.


Seule, en effet, la démocrate la plus sincère et large, c'est à dire la prise en compte collective par l'équipe municipale des aspirations de la population, peut ouvrir une issue positive à cette crise.


Toute autre orientation est condamnée par avance, surtout toute tentation-dérive vers un monolithisme stérile et destructeur, avec son cortège d'exclusions, de démissions, de pressions, de DIVISIONS.




Marylise Dipusu



Chapitre 273 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008


jeudi 25 mars 2010

Asnières sur Seine: le « vae victis » et la Justice




Ci-dessus, une photo du journal "Le Parisien", tiré de la vidéo Internet d'une réunion du Conseil Municipal, montrant un visage particulier de Marie-Dominique Aeschlimann, lorsque cette dernière parle de manière agressive, voire vindicative, parfois en commettant des lapsus hilarants.


Battue à Asnières, dans la ville dont elle fut longtemps maire-adjointe en charge de la promotion du communautarisme le plus exacerbé, quand elle ne roulait pas en C5 municipale en toute infraction aux lois en vigueur et aux frais des citoyens, Marie-Dominique Aeschlimann est de celles et ceux qui sont tenus par l'Elysée pour responsables du désastre électoral de l'UMP, son parti, du 21 mars 2010 dans les Hauts de Seine.


Son mari est regardé de son côté comme le responsable de la perte, pour ce même parti, d'Asnières. Cela fait beaucoup de pertes pour deux personnes. Et à l'UMP, les perdants savent que les défaites électorales, surtout répétées, tintent souvent comme des "vae victis" définitifs!

___________________________________________________________________

Le grand lâchage des époux Aeschlimann a commencé.....



Après les discussions vives entre Patrick Balkany et Patrick Devedjian en direct à la télévision, après l'affaire de l'EPAD qui a ridiculisé Jean Sarkozy, après la défaite historique de l'UMP dans les Hauts de Seine, la dislocation du parti présidentiel UMP continue, que ce soit avec les velléités réitérées d'existence de ses « alliés », la naissance d'un mouvement villepiniste ou encore les règlements de comptes de tous côtés.


Dans les Hauts de Seine, nul n'ignore les haines féroces qui opposent, au Conseil Général, Patrick Devedjian aux zélés partisans du Président Nicolas Sarkozy- notamment les époux Balkany- des haines qui déroutent un peu plus chaque jour les restes de l'électorat UMP, attisent les discordes ainsi que les divisions internes du parti sarkozyste et participent avec force aux triomphes électoraux du PS départemental.


Patrick Devedjian est celui que, sur son blog, Marie-Dominique Aeschlimann, qualifie « d'ami ».


L'amie auto-proclamée de Patrick Devedjian a été battue dans les urnes aussi à Asnières, ville où elle entendait pourtant, telle une Jeanne d'Arc moderne, des voix nombreuses lui témoigner leur souhait de la choisir!


Las, la « Jeanne d'Arc » asnièroise 2010 avait rêvé- ou mal entendu ses voix-, son électorat a brûlé, ses ambitions sont consumées. Son avenir politique est en cendres, entassées sur le bûcher fumant des actes passés de son mari.


Cette défaite « historique » de l'UMP sur Asnières, comme sur les Hauts de Seine, appelle des comptes à rendre au sein du parti sarkozyste.


Pour Patrick Devedjian, cela a commencé en public, à la télévision.


Pour les époux Aeschlimann, qui ont tous deux dénoncé sur leurs blogs respectifs les résultats désastreux de l'UMP à Issy les Moulineaux ( maire: André Santini) et d'Antony (maire: Patrick Devedjian), ceci en toute amitié sincère, le lâchage, plus discret, mais bien concret, a commencé aussi.


Des sources proches de l'Elysée ont fait état de l'ire de Nicolas Sarkozy contre divers élus altoséquanais qui auraient permis, selon le Palais présidentiel,.......à la gauche unie de triompher sur le département. Selon ces sources, étaient visés, entre autres, mais pas uniquement, Santini, Devedjian et les époux Aeschlimann.!!!


L'Elysée souhaiterait aussi que l'UMP 92 soit reprise en mains avec fermeté par la direction nationale, notamment sur Asnières où les divisions sont publiques, donc regardées comme les sources de défaites électorales et de perte de votes à répétition.....


Ainsi, Bakchich évoque le cas d'Asnières en parlant du basculement électoral du 92 vers les partis de gauche:


http://www.bakchich.info/L-UMP-en-Ile-de-France-quelle,10356.html



Ces avis citoyens autorisés retentissent aussi sur le blog du représentant local de l'appareil national de l'UMP qui, lui aussi, dit clairement ce que la direction de son parti pense.


http://www.thierry-legac.fr/elections-regionales-resultat-decevant-sur-asnieres-um-369


Comme l'expliquait avec le sourire une citoyenne asnièroise, lectrice d'Asnières Nouvelles Citoyennes, bonne connaisseuse des arcanes locales:


« Après ce naufrage confirmé des Aeschlimann, les juges et le Parquet de Nanterre risquent bien d'être « libérés » quant au traitement judiciaire naturel des dossiers concernant l'ancien maire et son épouse. Sans oublier Cyrille Dechenoix! ».


Premier acte: le 8 avril 2010 devant la 15ème Chambre Correctionnelle du TGI de Nanterre pour Manuel Aeschlimann. Pour son épouse, le Parquet mitonne, nous dit-on de tous côtés, des surprises en forme de Citroën C5 illégale et de listes ethniques prohibées par la République....


Ce soir, jeudi 25 mars 2010, le Conseil Municipal pourrait déjà voir les premiers effets, en négatif, du lâchage des époux Aeschlimann. Cela pourrait rappeler la trahison en direct, le 7 avril 2008, de Manuel Aeschlimann par...Cyrille Dechenoix, une réussite dans son genre si particulier.


C'est à cette guerre des traîtres et à la succession, depuis plus de 15 ans, des trahisons que la direction de l'UMP voudrait mettre fin: vaste programme, qui nécessite aussi de trouver un(e) représentant(e) crédible et capable d'autorité rassembleuse sur une UMP divisée et en ruines.


Il serait en effet temps que tous les élus, UMP et alliés inclus, s'intéressent vraiment au sort des habitants, à leurs vrais problèmes et aux solutions concrètes à y apporter plutôt qu'à suivre vers l'abîme public un couple aux abois, vivant dans le déni des réalités et déconnecté des faits.


DERNIERE MINUTE: L'ex-PDG du groupe VINCI - groupe qui a touché beaucoup d'argent public asnièrois pour RIEN- est jugé aujourd'hui à Nanterre. Plus d'informations très instructives via ce lien:


http://www.lepoint.fr/actualites-economie/2010-03-25/l-ex-patron-de-vinci-juge-pour-remuneration-abusive/916/0/437328



Marylise Dipusu



Chapitre 272 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2010


mercredi 24 mars 2010

Asnières sur Seine: les citoyens et la Municipalité



Le jeudi 25 mars 2010, le Conseil Municipal devrait voter le budget de la Ville d'Asnières sur Seine ainsi que d'autres décisions, notamment à caractère social urgent pour nombre de citoyens de la commune. La photo ci-dessus - des billets de 500 euros rassemblés pour symboliser un budget communal- a pour but de rappeler que l'argent public doit aller exclusivement à l'intérêt public!


Sébastien Pietrasanta a dû entendre et écouter les demandes de Martine Aubry et François Hollande concernant l'attention que tous les élus du PS devaient accorder dorénavant aux citoyens, et notamment à ceux frappés par la crise et ses terribles conséquences, tout cela en vue de pouvoir retrouver le pouvoir au niveau national en 2012. Il lui est donc imparti la tâche de faire tout son possible à Asnières en faveur des plus de 30% d'habitants d'Asnières en difficulté sociale.


Ce qui vaut pour les élus PS vaut aussi pour tous les autres élus de tous bords: ils sont les élus de la population et ont collectivement la charge, le devoir et la responsabilité d'apporter aide et assistance aux habitants en difficulté.


___________________________________________________________________

Conseil Municipal, budget, mesures sociales et programme communal



La Municipalité actuelle a maintenant deux ans d'existence.


Elle a été élue par une majorité de votes exprimés le 16 mars 2008 afin de rompre avec le système Aeschlimann. Cette rupture visait à permettre une gestion de la cité, humaine, sociale, démocratique, en faveur des intérêts exclusifs des citoyens asnièrois, ce que l'on appelle l'intérêt public.


Asnières sort de plus de 15 ans de crises, de manipulations, de coups fourrés, de trahisons, de luttes de clans et entre ambitions personnelles très privées, de gestion partisane en contradiction avec les intérêts collectifs essentiels des habitants.


En 15 ans, la ville a connu 4 maires, un record national d'instabilité chronique: MM. Bokanowski, Taittinger, Aeschlimann et Pietrasanta.


Un des enjeux majeurs du « Grand Rassemblement » élu le 16 mars 2008 était et demeure d'apaiser enfin la vie publique asnièroise afin de se préoccuper d'abord des citoyens et résoudre leurs problèmes urgents.


A cette aune, nul doute que le bilan des deux dernières années est contrastée: du côté positif, le retour à une vue locale démocratique, à une gestion plus transparente (mais pas encore totalement transparente), à des débats publics plus sereins, sont des acquis incontestables de la Municipalité actuelle.


Du côté négatif, le suivi confus- pour le moins- du dossier de projet de parking Hôtel de Ville, l'incapacité récurrente à redynamiser efficacement l'économie de la commune, la volonté d'hégémonie répétée du PS sur ses alliés et partenaires, le ridicule achevé de la pseudo-concertation pratiquée sont les mauvais points portés au débit de la Municipalité.


Certes, un des grands avantages de la stratégie du « Grand Rassemblement », avec ses difficultés indéniables, est de fédérer des ambitions personnelles dans un objectif collectif d'intérêt public, ce qui, à Asnières, est déjà une immense victoire sur les forces du passé agité, forces dislocatrices au service d'intérêts privés.


Quoi qu'en disent et pensent certains, le concept de « rassemblement multicolore » afin de gérer Asnières dans le sens de l'intérêt public est devenu une référence pour l'avenir dans la population,...... et pas seulement à Asnières!!!


Le passé des luttes acharnés d'égos politiciens semble dorénavant être du domaine du.... passé révolu.


La rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes a ainsi lu, dans ce contexte, l'Ordre du Jour du Conseil Municipal du 25 mars 2010. Elle a relevé des points positifs, qui sont aussi des débuts de réponses à des exigences citoyennes et sociales fortes:


1- les subventions prévues pour financer les aides du CCAS (Centre Communal d'Action Sociale) et la Caisse des Ecoles Publiques sont des bonnes choses, mais il faut veiller à ce que les sommes allouées soient à la hauteur des besoins urgents identifiés.


2- les décisions portant sur l'amélioration de l'habitat social sont aussi une bonne chose, comme l'initiative avec Réseau Ferré de France (RFF) afin de diminuer la pollution sonore généré par le trafic ferroviaire, pollution qui frappe les riverains de ces lignes SNCF depuis des décennies.


3- Le point XI visant à soutenir plus efficacement les étudiants asnièrois au moyen de « bourses » municipales sera à suivre avec soin, car il y a là un enjeu social essentiel pour unir la Ville à sa jeunesse et amener celle-ci à avoir une vision positive de l'action des élus.


Nous déplorons cependant l'absence continuée de toute politique élaborée collectivement avec tous les acteurs potentiels pour redynamiser l'économie locale, ceci par des mesures volontaristes et interventionnistes efficaces.


Mais, Asnières Nouvelles Citoyennes continuera avec ténacité et détermination son action en faveur d'une telle politique communale sur le plan économique et social, une politique garante d'une vie plus digne, plus décente, plus humaine pour tous les habitants d'Asnières.


L'intérêt public au centre de l'action municipale, tel est notre objectif essentiel!



Marylise Dipusu



Chapitre 271 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008



lundi 22 mars 2010

Asnières sur Seine: rejet confirmé des époux Aeschlimann sur fond d'abstention menaçante







Ci-dessus, un dessin satirique sur deux des terrifiants résultats générés par la politique de l'UMP sous la houlette unique de Nicolas Sarkozy, politique source de la déroute de ce parti au scrutin du 21 mars 2010.


En-dessous, un autre dessin satirique désignant la machine à perdre les élections de l'UMP, qui tient en effet dans les actes politiques de ce parti au pouvoir qui aggrave la situation générale de toutes et tous, et menace l'unité civile du pays.

A Asnières, les chiffres sont clairs. Un tournant politique s'est opéré avec la mise hors vie publique réaffirmée par les citoyens des époux Aeschlimann.

____________________________________________________________________

France, Hauts de Seine, Asnières: l'UMP rejetée massivement


Le scrutin du 21 mars 2010 a eu lieu, et les commentaires des uns et des autres, certains très déconnectés des réalités, vont bon train. Ceci est sain et légitime.


A Asnières Nouvelles Citoyennes, où nous partons du seul point de vue des intérêts publics de la population, le constat est clair, l'UMP, parti de Nicolas Sarkozy et des époux Aeschlimann, est largement rejetée.


1- au niveau national ( 54,3 % contre 36,1 %, ce qui n'est pas une surprise, mais représente une déroute pour l'UMP);


2- sur les Hauts de Seine ( 51,06 % contre 48,94 %, ce qui est un fait nouveau et historique très indicatif, frappant de plein fouet Nicolas Sarkozy et son fils Jean dont les ambitions sont ainsi fauchées après le scandale de l'EPAD);


3- à Asnières (51,45 % contre 48,55 %, ce qui est et était encore plus inattendu par beaucoup, mais souligne surtout l'échec bien concret, net et définitif des illusions irréalistes des époux Aeschlimann).


Au désaveu populaire sans précédent de l'UMP, il convient de rajouter la montée en force du Front National (dont tous savent que son électorat exprime un vote contestataire- certes détourné au seul profit d'une petite entreprise politicienne familiale- mais clair dans ses origines sociales révoltées, ET L'ABSTENTION, AVEC LES VOTES BLANCS ET NULS.


Pour ce que des commentateurs appellent déjà « l'union de la gauche », certains de ses élus se gargarisent d'une victoire qui n'est due, tous le savent aussi, qu'à LA PARTIE EMERGEE DU REJET MASSIF DE L'UMP, de ses alliés, de leur politique et de Nicolas Sarkozy.


L'autre partie de ce REJET POPULAIRE, imposant, formidable, menaçant, tient dans L'ABSTENTION MASSIVE de la MOITIE du CORPS ELECTORAL (49,5%), sans compter les votes blancs et nuls (2,52 % des INSCRITS)


Il résulte des chiffres que si le parti des époux Aeschlimann est écrasé, désavoué, promu à l'explosion interne et aux trahisons d'alliés qui ne veulent pas couler avec le vaisseau-amiral UMP, « l'union de la gauche », assemblage variable et instable selon les régions considérées, n'a pas de son côté le SOUTIEN POLITIQUE de la majorité des électeurs inscrits.


Cette « union de la gauche » nouveau modèle est le moyen essentiel, mais pas exclusif, par lequel s'est exprimé le rejet général, divers, pluriel, de la politique sarkozyste, mais le vote « union de la gauche » n'est pas un vote d'adhésion à un programme politique, lu en moyenne par...... 3% des votants!!!


Sur Asnières, il convient de souligner que, malgré une abstention forte et des votes blancs ou nuls constituant la majorité du corps électoral municipal (52% au total), la majorité des suffrages exprimés s'est portée CONTRE Marie-Dominique Aeschlimann, confirmant la tendance forte initiée lors du scrutin du 16 mars 2008.


L'électorat asnièrois ne veut plus des époux Aeschlimann: sur ce point, le message est clair, réitéré et précis.


Gageons que ce message va être entendu en haut lieu de l'UMP et que les époux Aeschlimann vont vite se retrouver très, très isolés. Surtout si leurs actes allégués en campagne ( paiement en espèces de SDF pour diffuser les tracts de l'UMP) produisaient une annulation du vote altoséquanais!!!! Sans oublier l'opportunité offerte par leurs ennuis judiciaires multiples et croissants.....


Certes, les raisons de ce désaveu cinglant à Asnières sont multiples et connues, mais le piteux résultat de Mme AESCHLIMANN Marie-Dominique à Asnières constitue bien une gifle COMMUNE pour elle et son mari, une forme de rupture confirmée entre la population et les époux Aeschlimann.


En deux ans, c'est la deuxième fois que les électeurs manifestent leur rejet clair du couple.


Leurs pathétiques dernières illusions balayées, toute persévérance de leur part ne les conduirait désormais qu'à de nouveaux affronts et à de futures humiliations publiques.


Les résultats vont par contre raviver les ambitions de certains, mais probablement pas de Jean Sarkozy, qui a compris qu'Asnières était devenue réfractaire- comme le pays et le département- à ce que représente et symbolise son patronyme.


Cette situation NOUVELLE est AUSSI le produit continué, amplifié, confirmé, du mouvement citoyen contre le système Aeschlimann, qui a joué un rôle essentiel en mars 2008 et affirme en 2010 sa présence permanente.


Quant aux restes de l'UMP divisée sur la commune, les résultats du 21 mars 2010 vont donner du grain à moudre aux factions en lice pour justifier les règlements de comptes internes qui se préparent.....en vue des audiences des 8 et 9 avril 2010 devant la 15ème Chambre Correctionnelle du TGI de Nanterre!!!


Enfin, nous noterons que le mouvement national que lancera Dominique de Villepin le 25 mars 2010 pourrait ouvrir des voies possibles de futur public pour certaines forces aujourd'hui sur Asnières, des forces qui pourront à leur façon œuvrer ainsi, dans ce cadre souple, à la rupture avec le sarkozysme et ses dérives, tant locales que nationales.


A la seule condition de vouloir et pouvoir se faire entendre en toute liberté, en servant aussi les intérêts publics concrets des citoyens asnièrois.......



Et maintenant, quelles orientations et quel budget pour les citoyens d'Asnières?


Nous sommes à 3 jours du Conseil Municipal du 25 mars 2010 qui devra, entre autres, voter le budget 2010 de la ville.


Ce budget devrait être- si Sébastien Pietrasanta entend réellement les messages forts des électeurs inscrits, votants et abstentionnistes- un budget de soutien aux populations en détresse grave dans la commune et de nette volonté économique interventionniste en faveur de l'emploi des citoyens asnièrois.


Car Sébastien Pietrasanta et ses partisans ne doivent pas s'aveugler eux-mêmes: ils sont assis, comme le PS, Europe-Ecologie et le Front de Gauche, sur un volcan social prêt à exploser, d'autant que tout un chacun a compris que la situation est explosive en France, mais aussi dans plusieurs pays européens (Grèce, Allemagne, Belgique, Hollande, etc....).


La direction du PS, parti de Sébastien Pietrasanta, évoque le rempart contre la crise pour les habitants que constitueraient les collectivités locales détenues par les élus de gauche. La phrase est jolie et se veut rassurante.


Le vote du budget sera donc le moment par excellence, pour Sébastien Pietrasanta et ses partisans, de démontrer dans la réalité l'honnêteté du discours...ou son caractère mensonger.


Car « l'union de la gauche », PS inclus, est prise dorénavant dans le filet des contradictions nées de ses propres ambitions pour 2012: ne pas se rapprocher des habitants-électeurs par des mesures sociales significatives et sensibles pour la population dans la vie quotidienne via les collectivités locales détenues par cette « gauche unie », c'est se condamner d'avance en 2012 à l'échec électoral!


D'autant que les progrès d'Europe-Ecologie, la remontée notable du Front de Gauche et le retour spectaculaire du Front National sont des indices que la suprématie du PS, même dans son camp électoral, est désormais fragile et instable.


En témoignent les ambitions nationales annoncées de Daniel Cohn-Bendit, Cécile Duflot, Jean-Luc Mélenchon, tandis qu'au PS, Martine Aubry pourrait voir arriver, en travers de sa route vers l'Elysée, Ségolène Royal, François Hollande, voire Dominique Strauss-Kahn!!!


Entre-temps, c'est donc jeudi 25 mars 2010 que les habitants d'Asnières sur Seine verront, ou non, si Sébastien Pietrasanta a compris, ou non, le message fort et clair de l'immense majorité du corps électoral, qui peut se résumer à ceci:


OCCUPEZ-VOUS DE NOS PROBLEMES, IL Y A URGENCE SOCIALE!


Asnières Nouvelles Citoyennes, en accord complet avec ce cri ultra-majoritaire de l'électorat asnièrois, départemental et national, suivra avec attention le contenu exact du budget voté (recettes et dépenses), toujours du seul point de vue des intérêts publics des habitants.


Car nous avons bien entendu et bien compris ce que les votes et les non-votes expriment....pour le présent et l'avenir. Et nous représenterons ce mouvement puissant face aux élus en charge d'y répondre véritablement.




Marylise Dipusu



Chapitre 270 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008