samedi 27 mars 2010

Asnières sur Seine: la démocratie communale contre les godillots







Ces images résument bien ce qui se passe à Asnières depuis la réunion du Conseil Municipal du jeudi 25 janvier 2010: d'un côté, un silence qui ne peut et ne va pas durer, de l'autre, la danse pitoyable, mais comique des "
godillots" qui sont proches du pouvoir municipal et prêts à tout pour défendre leur maître en communication, ici, le maire d'Asnières sur Seine.


La ronde des godillots asnièrois a de quoi faire exploser de rire tout individu sain d'esprit, tant leurs textes, calculés avec une minutie de robots lobotomisés, s'inscrivent dans la charmante tradition des folliculaires zélés, soutiens de toute autorité menacée depuis la nuit des temps.


Mais, l'essentiel doit être dit et préservé: c'est un des rôles civiques d'Asnières Nouvelles Citoyennes. Cet essentiel est la vérité des faits, la défense de la démocratie communale, le libre débat public, la transparence des faits et des chiffres alimentant ce débat citoyen.

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Un Conseil Municipal, un budget, des votes et les godillots



Un spectre semble hanter la vie publique communale depuis jeudi 25 mars 2010: le contenu exact du budget 2010 de la Ville, la vérité des déclarations faites, la réalité des votes effectués.


Sur le site de la mairie, les caractéristiques essentielles du budget ne sont expliquées nulle part, ce qui contrevient aux obligations civiques d'une véritable information claire des citoyens.


Pire encore, les critiques apportées contre ce budget par des élus, spécialistes qualifiés en choses budgétaires et financières, ne sont pas publiées de manière contradictoire, afin que les habitants puissent se forger leur propre opinion sur la seule base qui vaille, celle de leur raison.


A ce silence surréaliste d'une mairie qui donne l'impression d'être à l'abandon et sans dirigeant se rajoute la « campagne » hallucinante, voire hilarante, des godillots de Sébastien Pietrasanta qui évoquent, qui les seules accusations de l'ancien maire contre l'édile actuel sur 3 marchés publics, qui un « très bon budget » (dont ils ne nous disent rien de concret, ni de précis), qui......rien du tout!


Résumons: une crise municipale manifeste a pris son essor et s'amplifie, mais, pour les proches et défenseurs du maire, le mot d'ordre est: « circulez, il n'y a rien à voir ».


Plus surréaliste encore: du côté de l'UMP, c'est le vide du grand silence, le souffle inexistant, la même absence d'informations fiables et limpides sur ce Conseil Municipal, son budget, ses orientations, ses bons et mauvais côtés, les votes exprimés!!! Rien en deux jours, tous font consensus dans le silence confit!


Un silence de plomb s'est abattu soudain sur la démocratie à Asnières. De tous côtés, à part Asnières Nouvelles Citoyennes, aucune relation factuelle, précise, compréhensible des évènements qui ont eu lieu en mairie le 25 mars 2010! C'en est presque incroyable 2 ans après le 16 mars 2008.


Les citoyens attendent les explications, naturelles et légitimes, du vote des 4 élus de la majorité qui ont refusé de soutenir le budget proposé., et par souci du débat contradictoire public, des 33 élus qui l'ont approuvé, ceci afin d'être en mesure de juger en toute connaissance de cause des actes des uns et des autres.


La population a besoin des informations précises et avérées sur ce budget de la part du maire ET des élus qui ont motivé leurs refus de voter ce budget, c'est une question de démocratie. Les habitants d'Asnières sont en droit d'exiger que tous s'expriment publiquement, sereinement, clairement, librement, sur les votes émis le 25 mars 2010 par les uns et les autres, ceci afin de comprendre les choses.


Sur les graves accusations portées contre Sébastien Pietrasanta par Manuel Aeschlimann, là aussi, la plus grande clarté doit régner: soit l'ancien maire a commis une dénonciation calomnieuse indiscutable, et, dans ce cas, le maire actuel doit le poursuivre pour ces faits délictuels en Justice afin de faire cesser ces agissements indignes.


Soit, il ne s'agit pas d'une dénonciation calomnieuse, et alors, Manuel Aeschlimann doit remettre à la Justice les preuves de ses allégations pour qu'elle fasse toute la lumière sur les 3 marchés publics passés, en accord avec les textes en vigueur.


En tout état de cause, la démocratie communale exige la transparence des votes, des faits et des chiffres, la vérité totale et précise, l'information honnête des citoyens. Les élus intègres de tous bords ont tout à y gagner alors que le silence génère la méfiance destructrice et aide les rumeurs nuisibles au débat public sain.


Quant aux godillots qui, ici ou là, rejouent les airs pathétiques du soutien quasi-fanatique à un élu, que ce soit Manuel Aeschlimann ou Sébastien Pietrasanta, en abandonnant leur liberté de critique et de pensée, ils versent certes dans le ridicule lamentable, mais sont aussi l'expression vivante des impasses de la crise municipale en cours.


La vision binaire qu'ils développent est une insulte à l'intelligence des citoyens: le choix n'est pas entre les attitudes provocatrices de Manuel Aeschlimann ou les non-dits dangereux de Sébastien Pietrasanta car les godillots ne sont en définitive que des sots.


Le vrai choix, le seul qui honore la pensée humaine et ses capacités formidables, est entre le mensonge, voire le silence trompeur, et son corollaire méprisable, la veulerie soumise d'un côté, et le respect scrupuleux, honnête, véridique des citoyens, et son corollaire, la passion de la démocratie réelle de l'autre.


Asnières Nouvelles Citoyennes est sans conditions, ni hésitation, du côté de la démocratie communale réelle à Asnières.



Marylise Dipusu



Chapitre 274 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008



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