dimanche 3 juin 2012

Des trahisons, des divisions et de la déaite qui s'ensuit

















































Ci-dessus une iconographie pour préparer la fin ultime des carrières politiques de Manuel Aeschlimann, telle que les sondages et analystes l'envisagent pour le 17 juin 2012.

Nous avons retenu une couverture de BD intitulée "le châtiment", puis celle d'une autre BD nommée " journal d'un défaitiste", sachant qu'un défaitiste peut être partisan de la défaite de son camp ou de lui-même, ce qui est pour les restes du système Aeschlimann, depuis mars 2008, une orientation constante et consciente.

En dernier lieu, nous avons retenu ce titre de film: "le châtiment des traîtres", qui, après les nombreuses trahisons politiques de Manuel Aeschlimann contre son propre camp, pourrait s'avérer la résultante ultime de tout le parcours du député sortant depuis 20 ans. 

Cette diagonale de l'échec de Manuel Aeschlimann sonne aussi comme un avertissement pour tout autre élu ou prétendant à le devenir à un quelconque niveau car la trahison est l'amie fidèle de la division, et donc la garantie absolue d'une chute rapide de ses partisans......

Il est sûr que l'exemple peu reluisant que va laisser la brève carrière politique de Manuel Aeschlimann dans l'histoire politique locale et nationale sera excellent pour ceux qui seraient tentés de suivre ses préceptes et méthodes.

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Dans la campagne électorale engagée sur la 2ème circonscription des Haute de Seine, le député sortant Manuel Aeschlimann joue son va-tout, et ce sur tous les plans.

Car, s'il n'est plus député, sans Nicolas Sarkozy à l'Elysée, comme avocat en Afrique, sa carrière sera plus que compromise, du fait de la perte des relais politiques haut placés qui lui ont donné son aura d'avocat.

Donc, Manuel Aeschliman, isolé, défait le 16 mars 2008, son UMP locale explosée, ses anciens amis fédérés contre lui, confronté à un électorat qui a fondu comme un iceberg posé en plein Sahara, en butte à la présence de Rama Yade, mène un combat désespéré où il essaie, par tous les moyens, de ne pas perdre son siège de député.

C'est humain !

Mais, tout se conjugue contre lui comme une horrible conjuration du sort : 
le contexte de crise économique, monétaire, financière et sociale, son passé de fidèle Sarko-boy, ses nombreuses trahisons antérieures contre son camp politique, la défaite de Nicolas Sarkozy le 6 mai 2012, les querelles de chef au sein de son parti, l'UMP en déshérence, la rébellion des électeurs de la droite alto-séquanaise contre les caciques de l'UMP qui n'ont rien compris aux évolutions de la société, ses activités d'avocat en Afrique alors qu'il est aussi payé comme député en France, ses ennuis judiciaires, son passé et passif sulfureux.

Le fardeau de son passé est très lourd et pèse contre lui et sur lui pour l'enfoncer de plus en plus fortement.

Petits rappels utiles qui montrent l'amour de Manuel Aeschlimann pour son camp, son amitié politique fidèle et son sens unique de l'unité :

Quand Jean-Pierre Raffarin jugeait que Manuel Aeschlimann divisait l'UMP et nuisait au gouvernement UMP :


Quand Manuel Aeschlimann construisait sa carrière par des trahisons en série :


Certes, le député aux abois, voyant bien la défaite se profiler au bout de ce chemin peu glorieux, fait feu de tout bois, mais sans parvenir à faire oublier ce qu'il est, ce qu'il a été et ce qu'il pourrait être si, par malheur, il était réélu.

Le pire des handicaps électoraux de Manuel Aeschlimann n'est ni Rama Yade, ni Sébastien Pietrasanta, mais son propre passé qui fait fuir son ancien électorat, lequel a vu, en 2008, à travers le rapport de la Chambre Régionale des Comptes, puis dans les procès qui ont suivi, les dessous peu reluisants de son unique mandat de maire !

Quand le député sortant, proche de la porte d'une sortie humiliante, essaie de parler des divisions de son camp, son discours n'est pas crédible une seconde pour quiconque se rappelle l'histoire d'Asnières où, de Michel Maurice Bokanowski en 1992-1995 à Frantz Taittinger en 1997-1998, de Josiane Fischer en mars 2001 à Christian Leblond en mars 1998, le candidat Manuel Aeschlimann a bâti sa carrière de politicien sur ce que beaucoup nomment ses trahisons à répétition contre les gens de son propre camp politique !

Et nous ne parlerons pas des sentiments à son égard de Thierry le Gac, candidat UMP au scrutin cantonal de 2011 ou de Cyrille Dechenoix, conseiller général UMP du canton sud, lesquels ne sont pas en campagne pour le député sortant, loin de là....

Ces trahisons incessantes ont fait énormément de mal et de dégâts à son camp politique à Asnières, et dans le 92, en 20 ans. 

Elles se retournent en 2012 contre leur auteur, jetant contre lui des forces nombreuses, ce qui, évidemment, ne peut que réjouir le candidat du PS, bénéficiaire involontaire de tout cela.

Lequel candidat du PS devrait en effet élever une statue à la gloire de la stratégie auto-destructrice de son camp et à la personnalité efficace dans la division de Manuel Aeschlimann, qui, en produisant par sa seule action sa propre perte politique, a fait un lit de roses électorales inespéré au PS asnièrois qui n'en demandait pas tant !

Avec ces trahisons qu'Internet a popularisées largement sans démenti de la part de l'intéressé, Manuel Aeschlimann ne peut que faire ricaner à ses dépens quand il attaque par exemple Rama Yade qui diviserait son camp politique à Asnières. 

A supposer que l'accusation soit vraie en ce printemps 2012, Rama Yade ne serait qu"'une timide débutante bien inefficace face à un super grand maître es-division de son propre camp, un spécialiste de la chose avec qui elle aurait beaucoup de mal à rivaliser......

Il y a dans cette critique de Manuel Aeschlimann contre Rama Yade un côté cynique, comique et pathétique évident, car le GRAND DIVISEUR et VRAI FOSSOYEUR de l'UMP asnièroise, de la droite asnièroise ancienne, est bien Manuel Aeschlimann, et lui seul !!!

Ceci étant dit pour la culture des médias locaux, nationaux et les citoyens d'Asnières (Médiapart évoque ainsi Asnières renommée "Dallas sur Seine"), nous pouvons déjà annoncer que la semaine qui vient va voir le député, éperdu devant le résultat électoral annoncé de ses actes passés et de son bilan désastreux, poursuivre sa stratégie négative pour lui en l'accélérant.

Car la panique est dorénavant son second handicap le plus grand : un sondage du Journal du Dimanche - à prendre avec distance- lui accorde seulement 29% des voix exprimées le 10 juin 2012 alors qu'en 2007, au premier tour du scrutin législatif, Manuel Aeschlimann avait rassemblé sur son nom 46,53 des voix exprimées !!!

Tout est ici résumé et  concentré : les jours prochains de la campagne électorale à Asnières vont donc être très « agités » et les attaques vont, selon notre analyse, augmenter en nombre et en intensité, surtout contre Rama Yade, cible de tous les maux dont Manuel Aeschlimann aimerait s'exonérer en les reportant, sans vergogne et cyniquement, à tort et à travers, sur la candidate du Parti radical.

Ce faisant, le député court sur une diagonale de perdant assuré car le flot de mots durs, agressifs, voire pire contre Rama Yade et/ou Sébastien Pietrasanta ne s'effacera pas de la mémoire de leurs électeurs communs avant le 17 juin 2012.

Par ailleurs, aucun candidat, en stratégie électorale, ne gagne en tapant comme un forcené sur un ou plusieurs de ses concurrents. 

Cela est une tactique perdante et de perdant qui ne veut pas être jugé sur son propre bilan de parlementaire.

Tenter de créer des épouvantails n'a jamais assuré le succès de quiconque.

Ainsi, en multipliant les tracts vindicatifs, les déclarations sur son camp politique divisé par d'autres alors que tous savent qu'il est le SEUL responsable de cette situation qui va lui valoir son ultime échec politique, en apparaissant dans ce scrutin comme le candidat qui a peur et qui, de ce fait, agresse, Manuel Aeschlimann, encore une fois, en croyant ses choix habiles et féconds pour sa cause, ne fait que hâter sa chute et lui donner un caractère plus mesquin et pathétique.

Dans quelques années, avec le recul du temps, les historiens de notre commune pourront se pencher sur l'ère Aeschlimann. Nous parions qu'ils concluront comme nous que ce sont ses trahisons de son camp et les divisions que cela a générées qui auront provoqué sa chute rapide et remarquée.

Bien sûr, Manuel Aeschlimann essaie de faire, selon nos sources, censurer des vidéos placées sur Internet sans comprendre même que ces pratiques dignes de régimes dictatoriaux sont une nouvelle marque d'échec et de peur de sa part.

Bien sûr, Manuel Aeschlimann tire ses dernières cartouches afin de tenter de sauver son dernier mandat public. Cependant, nous le disons sereinement : tout ce qu'il dit, écrit, fait se retourne irrémédiablement contre lui, bien qu'il semble ne pas en avoir conscience.

Il ne pourra museler ni les réseaux sociaux, ni les médias libres, ni Internet, ni empêcher les citoyens d'Asnières de le juger sur ce qu'il est et ce qu'il a fait (ou non).

Bien sûr, nous comprenons bien son angoisse, existentielle au sens premier, de ne plus pouvoir apparaître bientôt comme avocat proche des puissants de France auprès de ses riches et fameux clients africains, qui, pour cette raison, pourraient alors le révoquer comme conseil.

Mais, n'est-ce pas Manuel Aeschlimann lui-même qui a voulu adosser son travail comme avocat à son mandat de député ?

Il a ainsi fait un pari risqué, qui peut le mener à perdre et ses clients comme avocat et ses électeurs comme député.

D'autant que, si nous avons bon souvenir, Manuel Aeschlimann avait promis naguère de se consacrer exclusivement à Asnières et ses habitants. Une promesse qu'il n'a pas tenue.

Les électeurs ayant constaté qu'il était plus souvent en Afrique qu'au Palais Bourbon, plus souvent cité dans les médias comme avocat que pour son action de député, préféreront un député qui soit disponible pour eux plutôt qu'un grand voyageur qui semble mélanger le mandat de député avec ses affaires d'avocat et inversement.

Nous donnons par avance totalement raison aux citoyens-électeurs.



  • Selon le sondage publié par le Journal du Dimanche, Sébastien Pietrasanta obtiendrait 36% des suffrages exprimés, Manuel Aeschlimann, 29%, Rama Yade 19%, le FN 5%, le Front de Gauche 5%. Les candidats issus du système Aeschlimann y sont bien mal notés : Laurent Martin Saint Léon aurait 1%, Francis Pourbagher et Mohamed Bentebra, auraient chacun 0,5% ! De son côté, le CNIP est à 0%. 
     
    Ce n'est qu'un sondage, mais il est indicatif de tendances lourdes. Si ces chiffres se réalisaient dans les urnes le 10 juin 2012, en fonction du taux de participation, le second tour opposerait Sébastien Pietrasanta et Manuel Aeschlimann, ou ces deux candidats avec Rama Yade en un scrutin triangulaire dont, en toute hypothèse, le vainqueur serait Sébastien Pietrasanta. Ainsi, du fait des trahisons et divisons au sein de son propre camp politique liées à Manuel Aeschlimann, le PS pourrait avoir son premier député depuis fort longtemps dans les Hauts de Seine et à Asnières. Le PS a quelque raison de dire avec ironie : « notre meilleur argument politique à Asnières pour gagner le 17 juin 2012 s'appelle Manuel Aeschlimann ».....




Marylise Dipusu

Chapitre 513 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008