samedi 23 avril 2011

Asnières sur Seine: une expression avancée de la crise politique nationale




















Ci-dessus notre iconographie du jour qui aura rapport avec les prémisses asnièroises de la chute sans fin de Nicolas Sarkozy, symbole d'une politique qui déstructure le pays et place des millions de citoyens dans uen situation sociale, matérielle et morale de plus en plus insupportable.

D'abord, une affiche tirée d'un blog satirique qui évoque cette destinée qui attend l'homme qui accéda au pouvoir en 2007 sur des mensonges et fut pendant 5 années le pire Président de la République de la France selon de nombreux sondages d'opinions.

Ensuite, un dessin satirique sur Nicolas Sarkozy qui restera le Président qui a le plus fait pour alimenter les frictions et passions religieuses contre les libertés civiques et la République..

Nous n'avons pas voulu placer en plus une image des époux Aeschlimann qui sombrent dans les abimes de l'histoire. La population d'Asnières a déjà assez vu les têtes de ce couple qui pensait que la ville était leur propriété privée et considérait ses habitants comme leurs jouets d'adultes.

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En ces temps de congés printaniers pour beaucoup de citoyens, mais pas pour l'immense majorité qui ne peut profiter de cette période pour faire une rupture avec leur vie quotidienne de plus en plus dure, nous avons souhaité laisser la parole à un analyste de la vie publique française, bon connaisseur de l'histoire de la ville d'Asnières sur Seine.

Nous lui laissons la parole car ce qu'il entend démontrer peut, à notre avis, intéresser nombre d'habitants de la commune et au-delà.

« Le 16 mars 2008, voici un peu plus de 3 ans, a eu lieu un événement qui, à l'époque, n'a pas été apprécié à sa juste valeur, ni intégré dans une perspective objective du fait d'un contexte politique national trop prégnant: la chute de Manuel Aeschlimann, maire UMP d'Asnières sur Seine, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, un des « accoucheurs-stratèges » de ce que nous appelons aujourd'hui, par simplification globalisante, le sarkozysme.

Plusieurs faits concourent à revenir sur cet événement indicatif de ce qui allait survenir ensuite, à la lueur des faits qui se sont déroulés depuis: d'abord, les causes diverses de cette véritable gifle des électeurs asnièrois au sarkozysme dans ce qu'il paraît avoir de plus exécrable; ensuite, la nature, à l'époque « historique » de l'alliance électorale pluraliste qui a généré ce désastre annonciateur d'autres défaites futures pour le sarkozysme, dans les Hauts de Seine d'abord, mais plus généralement, dans le pays.

Que notent en effet en ce printemps 2011 tous les observateurs de la vie publique française? Que Nicolas Sarkozy est de plus en plus, de manière déterminée, profonde, massive, rejeté par le peuple. Que, par ailleurs, le parti UMP qu'il a caporalisé pour s'emparer de l'Elysée en 2007, est en voie  d'explosions à répétition -en témoignent les marques de distanciation à coups de petites phrases tant de Fillon que de Juppé pendant que les anciens alliés comme Borloo et d'autres s'écartent ou prennent une attitude plus indépendante du maître fatigué, usé,  impopulaire de l'Elysée.

Les députés UMP ont peur de l'avenir, surtout pour leur réélection en 2012. I

ls entendent bien et avec netteté ce « Tout sauf Sarkozy » qui monte des villes et des campagnes, de tous les milieux sociaux. Ils savent que ce mouvement inexorable signifie la perte de leurs sièges et qu'une défaite au scrutin présidentiel sera pour l'UMP un coup mortel. Ils ont conscience qu'un parti centré sur un homme, surtout rejeté par le peuple, est un parti condamné par l'histoire. Surtout dans le cadre de la Vème République où le bonapartisme des institutions est construit pour un Bonaparte soutenu par les électeurs, mais non pas vomi par ces derniers.....

Regardons ce qui s'est passé à Asnières sur Seine avant le 6 mars 2008: la ville avait été transformé en véritable laboratoire des « principes sarkozystes »: communautarisme à visée exclusivement électoraliste et clientéliste politique, effets d'annonces permanentes sans suivi concret, ni cohérence, des actions, gestion désordonnée et sans stratégie globale de la commune, communication vide de substance tous azimuts. Ce que le peuple a connu en pire et plus destructeur depuis mai 2007 au niveau du pays tout entier!

Résultat: à vouloir diviser, communautariser, exclure, rejeter, discourir dans le vide pendant que les réalités de la vie des habitants devenaient plus intenables, le système Aeschlimann a fédéré, rassemblé, mobilisé tout le monde contre lui.

Le 16 mars 2008, le « Tous sauf LES Aeschlimann » a été une donnée essentielle du vote des habitants, par delà les sensibilités partisanes.

Ce « tous sauf LES Aeschlimann » du 16 mars 2008 est bien le précurseur du mouvement général, trans-politique, qui dit à haute voix « Tout sauf Sarkzy » en ce printemps 2011.

La chute de Manuel Aeschlimann de la mairie a généré la dislocation, par coups successifs, de l'UMP locale, aujourd'hui vidée de ses forces vives, mais surtout sans dirigeant pouvant essayer de sauver ses débris et de les reconstituer comme force agissante unifiée. Cela est une conséquence au niveau municipal du rejet des Aeschlimann le 16 mars 2008. 

D'autant que, comme Nicolas Sarkozy l'a fait pendant 4 ans avec ses "poulains potentiels", Manuel Aeschlimann a agi de sorte à se prémunir de toute rival sérieux venu de son propre parti. Ce faisant, il a caporalisé son parti au niveau local et a empêché le renouvellement de ses cadres. Il a étranglé tout avenir à son parti sur Asnières, sans lui. Lui vaincu et délaissé, l'UMP asnièroise est devenue un désert aride, une forme sans contenu, une ombre sans structure.

A cette aune, on peut imaginer la crise terrible de l'UMP nationale que provoquera la défaite, dès le premier tour du scrutin présidentiel, de Nicolas Sarkozy, surtout s'il essaie de se représenter en 2012, vent debout contre une opinion qui le rejette plus que massivement et profondément.

La leçon d'Asnières sur Seine qui se dégage pour le parti présidentiel qui court actuellement vers une déroute totale ( ses pronostics via des sondages indiquent qu'il lui resterait en juin 2012 à peine 120 députés sur 577) est assez limpide: on ne peut se lancer dans une compétition électorale essentielle pour sa survie politique avec un champion garanti perdant dans tous les cas de figure!

A Asnières, la faute fatale de l'UMP fut d'avoir adoubé derechef les Aeschlimann pour qu'ils se succèdent à eux-mêmes. C'était l'erreur de trop car cela signifiait aux électeurs: nous ne voulons pas entendre ce que vous exprimez, nous sommes sourds et aveugles, nous resterons derrière les Aeschlimann, quoi qu'il en coûte.

L'échec, si prévisible, a été total. Comme cela fut le cas en mars 2011 contre Isabelle Balkany.Comme ce fut le cas, plus terrible encore, à Neuilly où le maire, divers droite, évince l'UMP de la vie municipale en la marginalisant.

Il apparaît évident que tout ce qui est « étiqueté » par l'électorat comme proche, peu ou prou, de Nicolas Sarkozy, est immédiatement et immanquablement balayé par les électeurs, même à Neuilly ou Courbevoie, même dans les Hauts de Seine.

La direction nationale de l'UMP sait aujourd'hui qu'elle fonce dans le mur avec Nicolas Sarkozy comme candidat. Il lui faut donc chercher un ou des Brutus qui pourront permettre, le César encombrant éliminé, la venue en sauveur d'un Octave Auguste.

Hors de la réalisation de cette nécessité politique, il n'existe pas de salut pour l'UMP, ses députés et ses sénateurs dans le futur que dans un désastre électoral où tous ont beaucoup à perdre.

On le voit: le cas d'Asnières sur Seine est une leçon et une source féconde de réflexion pour les anciens amis UMP de Manuel Aeschlimann....... contre Nicolas Sarkozy, qui étrangle à son tour l'UMP, mais au niveau national.

D'ailleurs, pour ceux qui doutent de cette analyse fondée sur l'observation des faits les plus évidents, nous proposons pour achever d'ouvrir les yeux sur ce qui est ce lien vers un article du Figaro qui nous  montre une Rama Yade briguant ouvertement maintenant la siège de Manuel Aeschlimann qu'elle sait "politiquement fini":


Visiblement, le premier glas politique de Nicolas Sarkozy a sonné à Asnières le 16 mars 2008, fruit de processus divers qui, aujourd'hui, avec une force décuplée par l'échelon national des pratiques utilisées, sont devenus un processus unique: le rejet générak, à tout prix, du président sortant que la majorité trans-politique, écrasante et croissante du pays veut sortir de l'Elysée en 2012!

Ce qui se déroule depuis peu dans les Hauts de Seine, fief historique de Nicolas Sarkozy, où celui-ci n'est plus craint, ni respecté, ni apprécié, donne aussi une indication de la ligne de force des évènements: quand le père politique de l'UMP, dans le propre fief du Président sortant, n'a plus de soutiens que parmi les battus (es) des urnes, le signal envoyé est aussi clair: « Des Sarkozy, contre nous de la tyrannie....l'étendard sanglant (de la révolte) est levé »



Marylise Dipusu

Chapitre 443 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008


samedi 16 avril 2011

Asnières sur Seine: la chute préparée du député Manuel Aeschlimann....












































Notre iconographie du jour sera liée à la chute PREPAREE du député Manuel Aeschlimann et de son épouse par la même occasion. 

Afin que Manuel Aeschlimann sache que son grand héros préféré, Machiavel, fut avant tout un être humain qui eut aussi à souffrir, surtout de ses propres actes, nous montrons ici la couverture du livre intitulé "Les larmes de Machiavel". Cela lui permettra de mieux comprendre, à travers le personnage cité, les mécanismes d'une chute annoncée et préparée.

Puisque le député Manuel Aeschlimann est devenu indifférent à la population de sa circonscription et étant donné que Rama Yade vise de plus en plus ouvertement son siège déjà mis en position "éjectable", nous mettons en exergue ici une phrase sur ce qui est le plus insupportable pour un élu qui tombe dans la solitude de l'indifférence.

Et pour souligner que certaines solitudes viennent surtout d'une attitude sociale fondée sur ce qui est appelé un esprit, nous voulons indiquer par un titre de roman que ce phénomène est connu de longue date, notamment par les écrivains, comme en atteste ce titre de livre" l'esprit de la solitude"

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Le député qui était silencieux sur le régime théocratique dictatorial iranien


C'est une nouvelle intéressante que celle que notre rédaction a reçue d'un député de l'Assemblée Nationale qui a noté la troublante absence du nom du député Manuel Aeschlimann sur un Appel parlementaire en soutien au peuple iranien et à sa résistance, contre la dictature théocratique corrompu sévissant en Iran.

Il sera noté que 322 députés de tous les bords politiques ont contresigné cet Appel. MAIS PAS MANUEL AESCHLIMANN!!!

Le député UMP d'Asnières, lequel honorait le 21 janvier 2005 en mairie de notre commune les représentants du régime dictatorial iranien qui continue à opprimer tout un peuple aspirant à la paix, la sécurité, la laïcité et liberté, n'a donc ni initié, ni soutenu cette initiative démocratique.

Nous tenons à la disposition de tout citoyen qui en ferait la demande l'Appel en question avec tous les noms des parlementaires signataires, afin que chacun puisse vérifier les penchants politiques profonds du député Manuel Aeschlimann, lâché par les jeunes de son parti, et, de plus en plus, mais en finesse, par la direction de l'UMP.

Quelques liens vers cette initiative et des élus qui évoquent cet Appel:






Rama Yade :"Je serai la candidate de la fin des magouilles» (source: le Figaro)


Cet article étant consacré à la préparation, annoncée, de la chute de Manuel Aeschlimann, chute que la direction nationale de l'UMP ne peut que souhaiter vu l'état de désagrégation de ce parti à Asnières, comme dans les Hauts de Seine, nous suivons ici encore les indications PUBLIQUES qui scandent cette chute.

Dans le Figaro du 16 avril 2011, on trouve un billet dont nous avons repris le titre – ci-dessus- en annonce de notre texte

Le texte, concis, mais précis, relate que Mme Rama Yade confirme à ses proches son souhait ( qui est aussi à l'évidence- vu cet article paru dans ce journal,-celui, indirect, mais clair, de la direction de l'UMP) de s'emparer du siège du député Manuel Aeschlimann afin, selon elle, d'être la candidate qui mettra un terme aux magouilles!!!

Il est instructif que l'ancienne Ministre associe la circonscription d'élection du député Manuel Aeschlimann et le mot « magouilles ».

Qui lui aura soufflé cette curieuse alliance de mots?

Et qui donc aura pris l'initiative de faire délivrer le message par le Figaro? L'Elysée ou la direction du parti de Manuel Aeschlimann? Ou les deux ensemble?


Que signifie aussi la démission de Mme Patricia Chavinier pour le député de plus en plus esseulé?


Voici peu, diverses personnes, dont des élus(es) ont fait assaut d'éloges à l'égard de Mme Patricia Chavinier, ex-conseillère municipale et ex-Conseillère Générale du canton nord d'Asnières. 

La signification profonde de ces éloges est intéressante à étudier, au delà des aspects convenus et/ou intéressés de certaines déclarations.

Une seule voix a brisé cette apparente unanimité: celle de Francis Pourbagher, ancien directeur de cabinet de Manuel Aeschlimann,qui voue une haine personnelle féroce à l'intéressée et déverse sur l'ancienne élue un torrent de méchancetés mal rancies qui identifient bien leur auteur.

Comme nous l'avions déjà exprimé, si pour les habitants d'Asnières et du canton nord plus spécifiquement, l'élue Patricia Chavinier ne laisse pas de grand regret quant à son (in)action pendant ses mandats, cette opinion relevant du libre débat public respectueux de la personne, il est indigne qu'un des derniers proches dévoués aux époux Aeschlimann vienne s'acharner sur la femme COMME TELLE.

Mais, à bien y réfléchir, il est aussi possible que la vindicte, exprimée avec une manière rustre, voire quelque peu machiste et sans les yeux rieurs de l'interviewé à la télévision iranienne de 2005, par Francis Pourbagher,  soit une expression déformée, mais réelle, de la pensée profonde de Manuel Aeschlimann vis à vis de son ancienne protégée.

Car, bien sûr, les habitants constatent que le système Aeschlimann ne cesse de se disloquer, entre condamnations des uns (Mme Van Aal, née Bary, son frère, Antoine Bary), les menaces de condamnations sur d'autres (Cyrille Dechenoix, Bernard Loth).  

Le souhait de Patricia Chavinier de passer de ce que certains de ses proches ont nommé « le cloaque » à la musique a peut-être aussi à voir avec le dégoût de l'ancienne élue envers ce qu'elle a pu voir de 2001 à 2008 dans le système Aeschlimann et les graves désillusions qui en sont nées..

Quoi qu'il en soit, pour les citoyens, si la musique peut en effet beaucoup gagner avec une voix mélodieuse dont, à l'évidence, Patricia Chavinier est la détentrice chanceuse, le système Aeschlimann subit avec son éloignement un nouveau coup dur qui souligne la fin d'une époque pour les époux Aeschlimann.

D'autant que les gens avertis ne sont pas dupes du fait que la direction de l'UMP 92 et nationale n'a rien fait pour « retenir » Patricia Chavinier..... Un signe indicatif!

Est-ce un nouvel adage qui naît ici selon lequel « un seul être quitte les Aeschlimann et ceux-ci s'aperçoivent soudain que tout leur univers s'est dépeuplé ».




Marylise Dipusu

Chapitre 442 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008






samedi 9 avril 2011

Asnières sur Seine: actualité printanière chaude





































Notre iconographie en ce jour de retrouvailles avec nos lecteurs montrera d'abord une photo de manifestants pour la défense des postes d'enseignants et de personnels qualifiés dans le système d'instruction publique et en-dessous, pour les époux Aeschlimann abandonnés par les jeunes UMP d'Asnières, la couverture d'un livre sur le sentiment d'abandon.

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Cyrille Dechenoix bientôt devant ses juges


L'information est donc désormais officiel: après que l'UMP ait perdu le canton nord de la ville, le conseiller général UMP du canton sud entre de plein pied dans les ennuis judiciaires, comme son ancien ami Manuel Aeschlimann.

Voilà qui vient à un très mauvais moment pour les restes du sarkozysme au sein du Conseil Général des Hauts de Seine, pris dans un étau entre les amis fidèles de Patrick Devedjian et les divers droite qui ne cessent de monter en puissance et en popularité dans l'électorat dite « de droite » départemental.

La seule vraie question qu'il est bon de se poser avec cette information est : qui est donc à l'origine de l'affaire qui vient s'abattre sur Cyrille Dechenoix, devenu ennemi intime du couple Aeschlimann?

Qui a donc actionné la machine judiciaire du Parquet de Nanterre, dirigé par Philippe Courroye, un homme dont tous savent les amitiés personnelles et politiques?

Il est certain que ce n'est pas vers le PS qu'il faut regarder. Ou vers les divers droite asnièrois.

Selon diverses sources, les yeux de Cyrille Dechenoix verraient bien, dans le rôle de l'initiateur de ce dossier assez « interne » aux activités de la mairie d'Asnières AVANT mars 2008, la main de Manuel Aeschlimann......

Il est possible, en effet, que son regard perçant n'ait pas mal vu la source possible de ses malheurs!!!

Bien évidemment, si le conseiller général veut s'exprimer pour sa défense dans nos colonnes,  nous les lui ouvrirons volontiers.


Histoire asnièroise édifiante et amusante


Nous allons, pour fêter la reprise de nos articles, conter à nos lecteurs une amusante histoire VRAIE.

Voici quelques temps, dans le bureau d'un notaire de la région parisienne, un avocat aux cheveux presque blancs est avec une cliente de son cabinet pour régler une affaire d'héritage.

Au bout de quelques minutes où l'avocat avait parlé seul, le notaire -dont nous tairons le nom ici- dit à la cliente du juriste que son conseil ne connaît rien aux problèmes juridiques d'héritage et qu'il peut, lui dont c'est le métier, lui apporter seul les meilleures réponses sur ce complexe sujet.

Au départ de la cliente avec son avocat, les personnes dans l'étude notariale entendent nettement la dame dire à son avocat qu'elle ne veut plus de ses services......

L'avocat malchanceux qui a ainsi perdu une cliente pour son cabinet s'appelle: Manuel Aeschlimann!

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Le député UMP en perdition abandonné par les jeunes UMP


Un malheur n'arrive jamais seul. Alors que le jugement du 29 avril 2011 se rapproche à grands pas pour les prévenus dans l'affaire dite des marchés publics asnièrois, notamment celui d'Avenance, Manuel Aeschlimann se voit abandonné en beauté par les jeunes UMP qui, visiblement, ne veulent plus de cet élu, pas plus que de son épouse.

Des militants UMP jeunes d'Asnières ont fait circuler un texte clair qui vaut abandon complet du couple Aeschlimann, qui, pour résumer leur pensée, ne peut qu'apporter des défaites à leur parti, générer la division et décourager les militants et sympathisants.

Qui pourrait donner tort dans leur analyse à ces jeunes UMP qui ont compris que le 16 mars 2008 n'était pas un « accident de l'histoire », mais le fruit d'un processus de fond et que rien ne peut se construire avec celles et ceux qui ne savent pas tirer les leçons de leurs échecs passés et de leurs graves dérives.

Résumons donc les choses: le 16 mars 2008, les époux Aeschlimann ont perdu la mairie du fait de leurs propres fautes répétées et permanentes, assorties d'une gestion publique désastreuse et d'une animosité acharnée contre la démocratie.

En avril 2011, les jeunes de leur parti les lâchent en ayant intégré l'évidence que les époux Aeschlimann sont les représentants de la défaite à répétition, qu'ils sont des « has been » de la vie locale et qu'il convient donc de préparer une direction locale de l'UMP capable, si cela est encore possible, de redresser la situation, une direction qui se bâtira sans eux!


Instruction publique de la jeunesse: la vague de colère dans toute la France a atteint Asnières


16000 suppressions de postes d'enseignants, des classes horriblement surchargées, un enseignement saccagé, l'avenir de la jeunesse, donc du pays, immolé sur l'autel du paiements des dettes des banquiers et des spéculateurs, voilà ce qui motive dans tout le pays une levée en masse de la population unie contre le désastre programmé par le gouvernement UMP que les urnes ont récemment amenuisé à une minorité d'électeurs de moins en moins nombreux.

Asnières Nouvelles Citoyennes est NATURELLEMENT et INCONDITIONNELLEMENT aux côtés des jeunes, de leurs parents, des enseignants, des personnels de l'Education Nationale CONTRE la casse planifiée, cynique, dangereuse pour toute la société, du système d'instruction publique.

Nous exigeons comme et avec toute la population la restitution immédiate des 16000 postes supprimés et l'apport de moyens massifs nouveaux pour l'enseignement et la formation de la jeunesse.

Il s'agit là d'une NECESSITE SOCIALE VITALE car, sans jeunesse instruite, formée, qualifiée, le pays ira droit à une formidable catastrophe que rien ne pourra plus alors endiguer.

Notons avec humour le "soutien bizarre" aux manifestants de l'ancien élu l'UMP Laurent Martin Saint Léon, qui, d'un côté soutient le député Manuel Aeschlimann qui a voté ces 16000 postes supprimés ainsi que le gouvernement qui détruit l'enseignement public, et de l'autre, sur son blog, se dit « solidaire » des parents et enseignants qui se lèvent contre les mesures catastrophiques qu'il a voulues et soutenues.

La tartufferie explose ici au grand jour, mais cela ne va pas étonner grand-monde à Asnières.

Laurent Martin Saint Léon est un habitué des grands écarts douloureux: on espère pour lui que les muscles de ses cuisses sont encore assez souples pour cet exercice difficile.



Marylise Dipusu

Chapitre 441 des chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008