vendredi 2 janvier 2009

Asnières à la recherche des secrets cachés du système Aeschlimann et de son honneur



Cette photo exprime bien les problèmes qui sont et seront encore plus dans la période à venir au centre des problèmes publics à Asnières.


Des sommes formidables d'argent public, à l'échelle de notre commune, ont disparu, ont été dilapidées ou simplement perdues en pure mauvaise gestion consciente et volontaire dans des actes qui n'auraient pas dû avoir lieu dans une commune gérée normalement par des élus soucieux des fonds publics. Au total, contrairement à ce que Sébastien Pietrasanta essaie de nous dire, comme une excuse irrecevable sur son inaction publique, c'est plus de 35 millions d'euros qui ont été dépensés de manière ANORMALE entre 2001 et 2008 selon les calculs des spécialistes que nous avons consultés et interrogés.


35 millions d'euros que les contribuables asnièrois, SI Sébastien Pietrasanta continue à ne rien faire contre cet état de choses qu'il connaît mieux que quiconque en sa qualité de maire, devront alors payer ENCORE UNE FOIS, alors qu'ils n'auront rien obtenu avec cette somme entre 2001 et 2008.


Quelques exemples sont connus de toutes et tous, avec le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes ( gestion de la dette, BEA plus onéreux qu'ailleurs, ZAC passées, etc....


Nous revenons ici sur un autre gouffre financier pour RIEN: le dossier du parking de l'Hôtel de Ville, mais nous nous nous interrogeons aussi sur le financement de l'affaire IRASNIERES.

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ZAC Bords de Seine et transparence totale des informations sanitaires


Comme nul ne l'ignore, la ZAC Bords de Seine, initiée par l'équipe de Manuel et Marie-Dominique Aeschlimann est localisée sur une ancienne zone industrielle, dans un environnement de même nature à proximité.


Ainsi, si l'on observe des lieux retenus par l'ancienne équipe municipale les environs immédiats, on découvre à l'oeil nu, par exemple, une grande cheminée qui déverse dans le ciel, à assez basse altitude, une fumée pas toujours d'une senteur de roses matinales.


Il s'agit de l'usine du SYCTOM (Syndicat- intercommunal- de Traitement des Ordures Ménagères) située sur Clichy, en face précisément de la fameuse ZAC tant vantée par EIFFAGE pour ses beaux logements sains et ses purs espaces verts attractifs.


L'attention d'Asnières Nouvelles Citoyennes a été attirée sur divers autres installations de nature industrielle à proximité de la ZAC Bords de Seine, dont cette usine très voyante et qui ne peut naturellement échapper aux yeux les moins perspicaces ou attentifs d'éventuels acheteurs ou locataires.


Aussi, nous sollicitons tous nos élus municipaux de la majorité de grand rassemblement afin qu'ils puissent fournir aux citoyens d'Asnières, et aussi par exemple via une brochure transparente et honnête aux potentiels acquéreurs ou futurs locataires de cette ZAC, l'ensemble des ELEMENTS SCIENTIFIQUES AVERES par un organisme indépendant sur la pollution de l'air et du sol dans le secteur, les éventuels risques à caractère industriel et l'état des sols ainsi que le compte-rendu précis des travaux de dépollution effectués ou non sur ces anciens sites industriels très pollués pendant des décennies.


En effet, chacun sait que les usines de ce type rejettent parfois dans l'atmosphère des produits nocifs pour la santé, notamment des enfants et des personnes âgées, comme la dioxine. Il serait donc, sur ce sujet particulier, comme sur les autres, nécessaire que la mairie d'Asnières, qui s'est engagée à la transparence la plus totale sur tous les sujets, apporte au public tous les éléments scientifiques dont elle peut aisément disposer afin de s'assurer que le contexte industriel environnemental de cette ZAC est absolument sans conséquence aucune sur la santé!


Le maire-adjoint en charge de l'environnement pourrait ainsi communiquer sur ces points.


Pour sa part, dès que nous avons été saisi du dossier, Asnières Nouvelles Citoyennes a demandé à des citoyens qualifiés dans ce domaine précis de réaliser une enquête indépendante dont, pour ce qui nous concerne, nous rendrons TOUS LES ELEMENTS PUBLICS.



Parking de l'Hôtel de Ville: à la recherche des documents cachés de la Ville


Autre dossier hérité du passé, mais qui, lui, n'a abouti qu'au néant: celui du fameux parking de l'Hôtel de Ville, géré de bout en bout par l'équipe de Manuel et Marie-Dominique Aeschlimann, avec le résultat magnifique que tous connaissent: plus de 1 million d'euros de fonds publics dépensés en frais d'études et de procédures judiciaires parfaitement inutiles puisque la Ville avait tort depuis l'origine de l'affaire.


Le dossier de ce parking mal ficelé, mal géré, mal suivi, mal communiqué est un exemple édifiant, vrai, clair de la « bonne gestion » revendiquée par les époux Aeschlimann (et leurs derniers thuriféraires ici bien ennuyés)!


Des militants associatifs et des citoyens ont sollicité la mairie afin de se faire communiquer, dans le cadre de la loi de juillet 1978 sur le libre accès aux documents administratifs, des pièces administratives archivées en mairie sur ce dossier de son début à ce jour.


S'agissant d'une municipalité qui a signé publiquement la Charte ANTICOR sur la transparence des activités et décisions municipales, cette demande aurait dû ne pas poser de problème.


Mais, fort curieusement, selon nos sources citoyennes et associatives conjuguées, il apparaît que les services compétents de la mairie ne se pressent pas pour communiquer ces documents administratifs aux citoyens qui en font la demande régulière!!!


Devant ces difficultés, Asnières Nouvelles Citoyennes, dont nul n'ignore que ses informations sont très lues et analysées en mairie, demande publiquement à Sébastien Pietrasanta d'user de toute son autorité afin que TOUTES les pièces de ce dossier fort ennuyeux et coûteux pour les finances municipales soient effectivement et rapidement transmises à tous les citoyens qui en font la requête, dans le strict respect de la loi républicaine et des principes démocratiques comme des engagements de la majorité municipale issue du vote populaire du 16 mars 2008.


Nous suivrons avec les citoyens ce dossier et informerons de ses suites la population asnièroise.



IRASNIERES: les dessous d'une bien étrange affaire


Pareillement, des citoyens et associations nous ont informé qu'ils s'intéressaient aux dessous de l'affaire dite « Irasnières », commencée début 2005, avec en point d'orgue, les témoignages d'amitié POLITIQUES ET MORAUX entre l'Ambassade de la République Islamique d'Iran en France et les époux Aeschlimann, ceci devant un public pas très à l'aise, le 21 janvier 2005 en mairie d'Asnières.


Certes, il est curieux qu'un député, et maire à l'époque, qui se recommandait de sa proximité avec Nicolas Sarkozy, ait eu l'idée plutôt douteuse de s'afficher en PUBLIC avec les représentants en France de la dictature iranienne.


Comme il est inquiétant que l'UMP à ce moment, parti des époux Aeschlimann, n'ait rien eu à dire sur ces élans d'affection mutuelle, qui, pourtant, n'ont pas été partagés, loin s'en faut, par TOUS les élus de la majorité du moment des époux Aeschlimann!


Certains, pour marquer leur désapprobation, étaient absents à la cérémonie du 21 janvier 2005, pendant laquelle la loi de la République avait été remplacée, avec l'accord des époux Aeschlimann, par la très connue et archaïque charia!


Mais, pour l'heure, au-delà de ces amitiés répétées et affirmées entre les époux Aeschlimann et le régime de Téhéran, amitiés mises en avant par les médias d'Etat en Iran et qui ne peuvent que depuis cette date ennuyer Nicolas Sarkozy et l'UMP, une autre question se pose: qui a payé les festivités et l'exposition en l'honneur du régime sanglant de Téhéran?


Au moins, deux positions s'affrontent pour l'heure de manière totalement contradictoire:

  • selon Francis Pourbagher, s'exprimant dans un film à la télévision iranienne d'Etat, la mairie d'Asnières a tout payé et n'a pas lésiné sur les moyens mis en oeuvre pour célébrer cette amitié discutable;

  • selon Manuel Aeschlimann, lors d'une séance du Conseil Municipal consacré à ce dossier en 2005, la Ville n'a rien payé et tout a été assumé par l'Ambassade d'Iran.


Nouvelle preuve qu'Asnières était « bien gérée » par les époux Aeschlimann: le maire et son Directeur de Cabinet ont livré au public deux versions totalement opposées!!!


Un autre fait, lié à ce dossier, reste à élucider: pourquoi Francis Pourbagher, alors à la fois directeur de cabinet ET attaché parlementaire, passait tant de temps depuis 2005 à s'occuper des affaires privées, sanitaires, familiales, sociales et de logement hôtelier d'un citoyen iranien vivant en hôtel à Asnières, Mohamed Farshid SAMALI, dont des sources iraniennes indiquent qu'il aurait été lié, de plus, à la réalisation matérielle du programme nucléaire iranien lorsqu'il était en Iran un homme d'affaires proche du régime de Téhéran?


Aux fins d'éclairer ces contradictions et de s'assurer que pas un centime de fonds publics municipaux n'aurait été dépensé dans ces liens troubles avec le régime iranien, Asnières Nouvelles Citoyennes appuie pleinement et sans réserve les exigences des citoyens et associations d'Asnières d'avoir aussi accès à tous les documents comptables publics de fin 2004 et début 2005.


De même, nous demandons aux élus municipaux de toutes couleurs, y compris à Cyrille Dechenoix qui avait, semble-t-il, en janvier 2005 pris ses distances avec ces faits, qu'ils exigent que la mairie demande officiellement et publiquement à Francis Pourbagher- en même temps qu'il s'explique enfin sur son double emploi en mairie et à l'Assemblée Nationale- qu'il apporte ses lumières et ses preuves à l'appui de ses affirmations publiques sur l'argent que la Ville aurait versé pour fêter les liaisons dangereuses et inquiétantes entre les époux Aeschlimann et le régime dictatorial iranien.


Contrairement en effet aux époux Aeschlimann, l'immense majorité des citoyens d'Asnières est clairement du côté des valeurs et principes de la République laïque, de la démocratie, contre la dictature barbare et archaïque qui règne à Téhéran, dictature pour laquelle les citoyens d'Asnières n'ont aucune amitié, en opposition totale avec les époux Aeschlimann.


Les élus issus du vote du 16 mars 2008 et qui entendent porter haut et fort les voix des citoyens auront à coeur de faire toute la lumière sur ces liaisons dangereuses entre les époux Aeschlimann et la dictature iranienne, en publiant tous les documents sur ce sujet et, le cas échéant, en questionnant publiquement en Conseil Municipal les époux Aeschlimann sur les pièces administratives découvertes si nécessaire.


Ce travail de transparence publique aura aussi comme effet de redonner à Asnières sa fierté et de renouer avec sa tradition réelle de défenseur des libertés dans le monde que les époux Aeschlimann ont salies le 21 janvier 2005 par leurs agapes amicales avec les représentants d'une dictature sanglante.


Il s'agit de redonner son HONNEUR PUBLIC BAFOUE à Asnières et de montrer un aspect vrai du bilan réel, détestable et honteux, des époux Aeschlimann.


Asnières Nouvelles Citoyennes suivra ce combat des citoyens et des associations pour ces objectifs positifs et salutaires.


PS: un lecteur nous signale à juste titre une erreur que nous corrigeons immédiatement: l'usine d'incinération du SYCTOM est située à Saint Ouen, et non comme nous l'avions écrit à Clichy. Ceci corrigé, l'usine d'incinération est toujours bien à peu de distance de la ZAC Bords de Seine, de l'autre côté du fleuve. Erreur signalée, erreur corrigée!


Marylise Dipusu


Chapitre 74 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008