mardi 24 novembre 2009

Asnières sur Seine: le système Aeschlimann, Brice Hortefeux et le « cher » Bernard Loth



Ci-dessus une des affiches de présentation du film de Claude Zidi "les ripoux" qui alliait un humour bon enfant à la description de réalités qui, ici et là, peuvent exister. Dans ce film hilarant de bout en bout- sa première version notamment, Philippe Noiret et Thierry Lhermitte mangent tous les jours au restaurant et, par miracle, ne paient jamais leurs notes de repas.


Il est arrivé le même miracle dans la vie réelle à Asnières pour Manuel Aeschlimann et son ancien bras droit, Bernard Loth. A une différence près -et de taille-: dans le film, les deux comédiens veulent payer et c'est le patron du restaurant qui annonce devant les autres clients qu'il les invite à ses frais de bon coeur. Avec Manuel Aeschlimann, celui-ci ne payait pas ses notes de restaurant, mais de plus ignorait que d'autres les payaient à sa place!!!


N'est-ce pas un député admirable qu'un député qui ne paie jamais ses repas et affirme ensuite ignorer qui les a réglés? Au moins, dans le film de Claude Zidi, la situation est plus plausible que la thèse inique de Manuel Aeschlimann car les acteurs jouant les policiers ripoux proposent toujours- au moins- de payer leur dû, ce que Manuel Aeschlimann ne sait apparemment même pas faire?


Il est vrai que le Parquet de Nanterre semble ici ne pas avoir observé que le député, empêtré dans ses mensonges, se moquait ouvertement de lui. L'hermine flamboyante de Philippe Courroye n'a pas rougi devant un tel cynisme qui prend ouvertement les magistrats du Parquet pour des simples d'esprit.


Asnières Nouvelles Citoyennes propose en toute sympathie à Philippe Courroye de retourner rire au cinéma avec " les ripoux", le film bien sûr. Car, dans la réalité, il n'a pas aperçu qu'un député le ridiculisait en toute impunité momentanée.

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Incroyable, mais vrai: Manuel Aeschlimann ignore qui paie ses repas au restaurant!!!



Rue89 consacre un article détaillé aux affaires qui ont valu SEULEMENT à Bernard LOTH son renvoi devant le Tribunal Correctionnel de Nanterre où il sera jugé les 3 et 4 décembre 2009.


Pour lire l'intégralité de l'article de David Servenay sur Rue89, suivez ce lien:


http://www.rue89.com/2009/11/24/hortefeux-invite-surprise-des-diners-douteux-daeschlimann-127242


On y apprend des faits passionnants sur le système Aeschlimannn appelé par les gens d'AVENANCE « le système Loth ». Résumons les points essentiels:

  • Un dîner est retenu pour Marie-Dominique et Manuel Aeschlimann le 22 octobre 2004 au restaurant de luxe « le Jules Verne », au 2ème étage de la Tour Eiffel. Interrogé par la police judiciaire, Manuel Aeschlimann explique qu'il ne fête jamais ses anniversaires, ni ceux des autres (sic!!!) et qu'il dînait en tête à tête avec....Me Eric TUBIANA.

  • A son tour interrogé, Me Eric TUBIANA dément ce dîner avec Manuel Aeschlimann. Qui ment donc sur ce repas du 22 octobre 2004, jour anniversaire des 40 ans de Manuel Aeschlimann?

  • Manuel Aeschlimann a un tel mépris envers les magistrats et les policiers, comme derrière eux, envers les citoyens, qu'il explique béatement qu'il ne savait pas que le dîner était réglé par.....AVENANCE (resic!!!). Pourtant, la règle dans les restaurants est que l'on paye après avoir mangé, et de sa poche. Mais, cela, Manuel Aeschlimann semble l'avoir oublié, ce qui prouve qu'il ne devait pas payer souvent de sa poche ses repas!

  • Le 10 novembre 2005, les époux Aeschlimann dînent avec les époux Hortefeux pour 744 euros TTC et Manuel Aeschlimann indique de nouveau, benoîtement, qu'il ignorait que, de nouveau, la société AVENANCE avait réglé le repas. Décidément, quand il mange au restaurant, comme dans le célèbre film « les ripoux », Manuel Aeschlimann ne paie jamais de sa poche et ne s'intéresse même pas à l'identité du payeur!!!


Voici le résumé des opinions des enquêteurs sur le dossier qu'ils ont suivi et débrouillé:


« Les investigations ont permis de caractériser une logique de corruption entre la société Avenance représentée principalement par M. Alain Hiff son directeur général et messieurs Bernard Loth et Manuel Aeschlimann (…)

Ce mode de fonctionnement, “ce système Loth” qui fait dire à M. Alain Trehel que ce dernier avait la réputation “d'être cher”, paraît en l'espèce, dans le cadre du pacte de corruption conclu avec la société Avenance, avoir été validé par le député-maire d'Asnières monsieur Manuel Aeschlimann. »


Ce « cher » Bernard LOTH: le lampiste désigné au sacrifice va-t-il se laisser sacrifier seul?


Si on comprend bien les mots prononcés par Monsieur TREHEL, rapportés par les enquêteurs, Bernard LOTH avait la réputation « d'être cher ».

La question qui brûle de suite les lèvres est: « être cher pour qui et pour quoi? »

Quant à ce qui concerne les choix du Parquet qui n'a pas souhaité saisir un juge d'instruction indépendant de ces dossiers pourtant étonnants (un député qui ignore toujours qui paie ses repas, un maire -de l'époque- qui CONFOND sa femme... avec un avocat de la ville, Brice Hortefeux qui n'a pas fait attention à qui paie ses repas privés en couple), ils sont vraiment très étranges et posent de très inquiétantes questions.

Il résulte de ces choix du Parquet de Nanterre que Bernard LOTH paie SEUL pour des élus qui se moquent ouvertement de la Justice et de la police judiciaire.

Un seul exemple montrera le cynisme surréaliste des mensonges, cités dans l'article, de Manuel Aeschlimann.

Il indique que le repas avec Brice Hortefeux et SON EPOUSE était un repas « PROFESSIONNEL ».

Bien que le terme soit ici discutable pour un élu et un ministre, si tel était le cas, que faisait là Madame Hortefeux et POURQUOI BRICE HORTEFEUX, qui était déjà ministre, n'a pas porté attention à qui payait l'addition pour son épouse et lui-même?

Une hypothèse sous forme de question circule dans certains milieux UMP asnièrois: si Manuel Aeschlimann avait voulu « compromettre » le ministre dans un possible scandale avec la société AVENANCE afin de se « couvrir », ne s'y serait-il pas pris autrement?

A-t-il en effet INFORME Brice HORTEFEUX que l'addition de 744 euros était payée par AVENANCE ou lui a-t-il caché ce fait puisque Manuel Aeschlimann a avoué dans ce dossier ne jamais payer ses notes de restaurant et qu'il ignore qui les paie !!!?

Une chose est ici certaine: la position de Brice Hortefeux et de son épouse sur ce repas pourrait intéresser la Justice et les citoyens. Il serait donc souhaitable que Brice HORTEFEUX s'exprime en toute clarté et relate sa version des faits en donnant ses sentiments.

En tout état de cause, voici encore les époux Aeschlimann malmenés par la presse et les médias pour leurs actes passés qui ne cessent de les rattraper.

Pourvu donc que, face à ses juges les 3 et 4 décembre 2009, le « lampiste » de service, Bernard LOTH, dont le nom est aussi cité dans les dossiers opaques du 1% logement à l'UESL, ne vienne pas dénoncer à son tour ses anciens patrons et les charger de nouveaux délits qui rendraient la situation des époux Aeschlimann totalement impossible, même avec un Parquet si « compréhensif » envers eux....


Marylise Dipusu


Chapitre 222 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008