samedi 3 octobre 2009

Asnières: Scoops sur l'usage parfois très discret de l'argent public par le député UMP Manuel Aeschlimann



"La laïcité de l'Etat et de toutes les institutions de la République est la règle de droit constitutionnel qui garantit la totale liberté de conscience pour tous les citoyens ainsi que la concorde civile. Les croyances relèvent de la sphère privée et l'Etat ne s'y immisce pas. En échange, les croyances ne peuvent s'immiscer dans les affaires de l'Etat et dans l'Etat lui-même. Etat et religions sont désormais séparés, pour le bien public".


C'est en résumé ce qu'ont expliqué aux citoyens de la République les législateurs qui ont voté majoritairement la loi du 9 décembre 1905. Cette loi est un des fondements essentiels des libertés civiques, publiques et privées, car elle protège chacun et toute la collectivité contre toute oppression, tout retrait de liberté ou tout asservissement au nom d'une croyance quelconque par toute partie des citoyens contre une autre.


Manuel Aeschlimann, député UMP connu pour ses affaires judiciaires sulfureuses, a choisi, EN CACHETTE des citoyens, des élus et des représentants de la République, d'annoncer des subventions avec des fonds publics à une association CULTUELLE déguisée, cela dans un LIEU DE CULTE lors d'une cérémonie à caractère cultuelle indéniable, le 20 septembre 2009!!!


Mieux encore, cette association, l'ACEA, n'a pas demandé depuis 2006 de subventions publiques à personne.


On se demande donc pourquoi elle le ferait en 2009. Et on découvre alors que certains des dirigeants de cette ACEA ont été aussi membres d'une fugace association "VITAVIL", présidée par le très sulfureux Bernard LOTH (voir affaires pénales AVENANCE et DERICHEBOURG POLYURBAINE)....


Question: à quoi et à qui les dizaines de milliers d'euros d'argent public versés à une association qui a abrité le livre d'apologie au meurtre et à la violence, "A l'ombre du Coran", ont-ils réellement servi? A un lieu de culte? A des personnes privées? A une association à caractère politique vite disparue sans explication? A un peu tout cela? Pourquoi personne n'a exigé les comptes de l'ACEA afin de vérifier la destination REELLE des subventions publiques attribuées?


Et si enfin, la Justice enquêtait sur ces faits très troublants? D'autant que le député UMP Manuel Aeschlimann n'a pas fait état publiquement de sa dernière subvention à l'ACEA? Pourquoi donc ce silence bien inquiétant? Y aurait-il des choses à cacher aux autorités, aux élus et aux citoyens comme aux médias?


____________________________________________________________________



Quand Manuel Aeschlimann accorde des subventions dont il ne parle pas à tous les citoyens, tous les élus et aux responsables de l'Assemblée Nationale.



Le député UMP Manuel Aeschlimann est un élu parfois pudique, presque timide sur certains sujets financiers, même s'il ne fréquente l'Assemblée Nationale que deux ou trois jours par semaine.


C'est aussi un étrange député de la République laïque, qui, parfois, subventionne sur les fonds publics de sa réserve de député, des associations CULTUELLES, en infraction directe à la loi du 9 décembre 1905, mais sans le dire aux citoyens, aux élus et aux représentants du Parlement.


Comme le député UMP Manuel Aeschlimann est un élu qui ne dit pas tout sur l'usage qu'il fait des deniers publics, Asnières Nouvelles Citoyennes est obligé de se substituer à lui pour dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.


Avant 2006, le maire Manuel Aeschlimann a accordé des subventions publiques à une Association qui gère un lieu de culte à Asnières, en l'occurrence celle qui gère la mosquée d'Asnières, célèbre pour la découverte de 10.000 exemplaires du livre « A l'ombre du Coran » qui faisait l'apologie du fanatisme et de la violence entre citoyens.....


Cet ouvrage n'avait en effet qu'un très lointain rapport avec l'activité officielle CULTURELLE qu'annonçait l'ACEA pour les élus du peuple.


Avant 2006, cette Association de nature CULTUELLE, appelée pour percevoir les subventions « Association Culturelle Entente d'Asnières » ou ACEA percevait, on s'excuse du peu, 45.000 euros par an ( soit 24.000 de fonds municipaux et 21.000 venant de l'Etat au titre....du Contrat de Ville!!!


Jusqu'ici, aucun rapport de l'usage précis et exact de cet argent public n'est enregistré dans les archives de la Ville d'Asnières.


En clair, AUCUN élu, passé et présent, ne sait à quoi cet argent PUBLIC a été utilisé. Plus curieux encore, AUCUN élu n'a demandé des comptes sur l'usage laïque- culturelle réelle- de cet argent public!!!.....


Curieusement, en 2006, et depuis, l'ACEA n'a plus sollicité de subventions à la Ville!


Sources documentaires et documentées sur le sujet


http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=578

http://www.asnierois.org/pages/subventions-associations2006/association.htm

http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=696


Les hypothèses sur ce soudain arrêt des demandes de subventions publiques sont multiples, mais une question demeure: si l'ACEA avait un besoin vital de 45.000 euros les années précédentes pour ses activités censées être CULTURELLES, que sont alors devenues lesdites activités sans ces fonds?


Et voilà que surgit le député Manuel Aeschlimann et sa réserve parlementaire propre, en septembre 2009.


Dimanche 20 septembre, à l'occasion de l'Aïd, fête qui marque la fin, pour les croyants musulmans, de la période dite du ramadan, le député UMP Manuel Aeschlimann se rend à la mosquée d'Asnières (gérée donc par l'ACEA qui se présente comme association CULTURELLE) et annonce AU MICRO, devant les personnes rassemblées dans cet édifice cultuel..... qu'il accordait à l'association ACEA une subvention de 10 000 euros, tirée de SA réserve parlementaire!!!


Le député UMP Manuel Aeschlimann enfreint donc la loi de 1905, mais si son annonce dans la mosquée a été claironnée haut et fort au micro, il n'en va pas de même......en dehors de ce lieu de culte!


Manuel Aeschlimann n'évoque pas sur son site cette subvention qu'il a dit avoir accordé à l'ACEA.


Ce que certifie ce lien vers son propre blog:

http://www.manuel-aeschlimann.fr/blog/2009/07/la-presse-parle-dasnieres-un-exemple-du-sectarisme-dans-toute-sa-splendeur/


Selon nos sources, le député UMP Manuel Aeschlimann aurait déjà distribué, sur ses 100.000 euros de réserve de député:

7 000 euros pour l'association « Les Baladines »

7 000 euros pour Classic Dance Academy

10 000 euros pour l'ACEA


Très curieusement, pour les deux premières subventions citées, il les a annoncées à la presse et sur son blog. Par contre, la troisième n'est citée nulle part et le député n'en a pas fait étalage public.


Pour quelle raison Manuel Aeschlimann ne dit-il pas tout- fièrement- sur ses choix de subventions? Aurait-il la crainte que son infraction aux lois de la République soit connue de toutes et de tous?


Il est vrai qu'un député de la République laïque subventionnant en direct une association évidemment CULTUELLE, même déguisée en association culturelle (nombre de religions officielles et sectes sont ainsi nourries de manière détournée par des fonds publics), cela ne se crie pas sur le toits.


Asnières Nouvelles Citoyenne respecte scrupuleusement la liberté de conscience, mais aussi, son corollaire juridique qui en est le garant, les lois de séparation entre l'Etat et les religions.


Nous demandons donc à Manuel Aeschlimann d'informer PUBLIQUEMENT tous les citoyens-électeurs-contribuables d'Asnières sur la subvention de 10.000 euros de fonds publics versée à l'ACEA sans qu'il en ait parlé depuis le 20 septembre 2009 aux élus, à la population et aux responsables de l'Assemblée Nationale.


Parallèlement, aux fins de transparence de contrôle du bon usage des fonds publics accordés, nous demandons:


  1. que la mairie exige de l'ACEA un rapport officiel sur l'usage réel et exact des subventions publiques accordées antérieurement à 2006 par la Ville, afin de vérifier son usage CULTUREL.

  2. que le député UMP explique les raisons de son geste, sachant que, depuis 2006, l'ACEA ne demandait pas de subventions municipales ou autres.


En effet, nous craignons que ces 10.000 euros aient été utilisés ainsi uniquement dans un but politique partisan et clientéliste, totalement contraire aux lois laïques de la République que Manuel Aeschlimann est censé respecter en premier, en tant que député.


Nous craignons aussi- ce que des sources diverses tendent à nous indiquer- que les subventions versées avant 2006 aient servi à d'autres buts que ceux annoncés.


Ainsi, des sources au sein des musulmans asnièrois expliquent que des sommes perçues par l'ACEA auraient été « réorientées » vers la défunte et fugace association « VITAVIL » dont Bernard Loth fut le Président un temps, avec dans le bureau, des responsables....de l'ACEA!!!....


Il se murmure aussi que les responsables communs à l'ACEA et VITAVIL auraient parfois fait un « usage personnel » des fonds reçus. Nous sommes ici loin des choses religieuses et plus dans des pratiques délictuelles possibles sur lesquelles les autorités municipales, préfectorales et judiciaires devraient enquêter.


D'autant que les pratiques de Monsieur Bernard LOTH, avec les affaires judiciaires Avenance et Derichebourg Polyurbaine, ne plaident pas vraiment pour le rejet sans vérification des sources orales qui s'expriment au sein des musulmans d'Asnières.


Certes, ces dires sont entendues de tous côtés, mais, pour s'assurer de leur inexactitude ou véracité, une vérification publique de l'usage avéré des fonds versés EST NECESSAIRE.



Marylise Dipusu



Chapitre 200 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008