mercredi 8 avril 2009

Asnières: la ville serait-elle gérée comme le fut SOS-Racisme?



Ci-dessus, la photo d'Harlem Désir, ancien Président de SOS-Racisme, dont le vrai "patron" politique était Julien Dray. Harlem Désir est aujourd'hui député européen du PS, même si personne n'entend parler de ses prises de position sur des sujets cruciaux de société.


Selon les anciens de SOS-Racisme, Harlem Désir fut longtemps le "relais" de Julien Dray au sein de SOS-Racisme, ce qui valut aussi ensuite à l'ex-Président de l'association, malgré sa gestion déplorable de l'association et ses ennuis judiciaires (voir ci-dessous), d'intégrer la direction du PS et d'y monter. Probablement pour ses mérites gestionnaires et ses salaires fictifs.....disent les mauvaises langues!


Harlem Désir aurait apparemment "rompu" avec Julien Dray et semble se rapprocher des "élephants" du PS, notamment Bertrand Delanoe et Martine Aubry. En tout état de cause, sa condamnation pénale définitive en novembre 1998, rappelée ci-dessous, est indicative de la gestion très étrange qui a marqué la vie de SOS-Racisme, donc fut aussi connue de nombre de ses cadres ....dont certains sont aujourd'hui élus municipaux et/ou membres du cabinet du maire d'Asnières.


Tous ces faits nous incitent à poser des questions de fond, franchement et clairement, des questions auxquelles les citoyens d'Asnières ont le droit d'obtenir des réponses précises, rapides et nettes du maire et de son entourage....


Question d'honnêteté et d'éthique, car Asnières n'est et ne sera pas gérée comme le fut...SOS-Racisme!


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Des questions publiques, des faits publics, des réponses nécessaires publiques pour les citoyens d'Asnières



Poser les bonnes questions, c'est agir en citoyens libres désirant la transparence totale sur la gestion des fonds publics


A Asnières Nouvelles Citoyennes, nous avons combattu le système Aeschlimann, ses dérives, ses fautes, ses anomalies telles que dénoncées par le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes (dérives, fautes et anomalies toujours non-sanctionnées à ce jour).


Nous refusons que de tels faits puissent se reproduire, quels qu'en soient les auteurs et responsables. C'est là notre dignité citoyenne et notre devoir de vigilance républicaine puisqu'ANTICOR est maintenant aux abonnés absents quand un élu signataire de sa Charte renie à l'évidence ses engagements publics et écrits ( question des deux mandats pour Sébastien Pietrasanta).


Encore et toujours, parce que l'honnêteté gestionnaire, l'éthique civique et la transparence des actes publics ne sont le bien particulier d'aucun parti et/ou courant politique, Asnières Nouvelles Citoyennes continue de se battre pour une gestion claire, intègre et limpide de l'argent public à Asnières.


Aussi, nous constatons ceci et le soumettons à l'opinion publique asnièroise:

le Président de l'ADECA, Nicolas Marié, avait adressé une lettre en ce sens au maire de la commune, Sébastien Pietrasanta, le 9 février 2009. A ce jour, près de 2 mois après, le mépris du maire vis à vis des contribuables asnièrois est clair: pas de réponse!!!


Aussi, Asnières Nouvelles Citoyennes pose la question publiquement et sans détour: la ville d'Asnières serait-elle gérée comme le fut naguère l'association SOS-Racisme lorsque Sébastien Pietrasanta et les membres de son cabinet en faisaient partie?


Autrement dit, la gestion- opaque et discutable (selon un Rapport de la Cour des Comptes)- de l'association SOS-Racisme aurait-elle été une école de formation à la gestion des collectivités pour les anciens de l'association et amis de Julien Dray, récemment surnommé par un satiriste d'Afrique du Nord: « la tocante de luxe oranaise »?


Asnières Nouvelles Citoyennes verse au débat citoyen les informations que notre rédaction a recueillies auprès de sources publiques:

la Cour des Comptes, le journal « le Monde » et la biographie complète d'Harlem Désir publiée, sans contestation aucune car fondée sur un Jugement de Justice, sur Wikipedia et corroborée par diverses sources médiatiques publiques.


On en conclura que les amis et proches de Julien Dray traînent aussi quelques lourdes casseroles financières derrière eux, ce qui pourrait donner des moyens de pression efficace sur eux par des adversaires politiques afin qu'ils taisent aussi les écarts commis par ces derniers.....


Serait-ce pour ce motif que le maire actuel ne veut pas -ou ne peut pas- poursuivre les dérives et anomalies de son prédécesseur en Justice et répondre aux demandes citoyennes exprimées par l'ADECA?


Serait-ce par peur que les époux Aeschlimann pointent à leur tour des faits anormaux, voire illégaux sur des structures associatives et/ou syndicales dont il a été membre?


Nous posons la question ouvertement et publiquement puisque le maire se mure dans un silence total et bien surprenant sur la gestion passée de notre cité par les époux Aeschlimann.


A chacun de se forger sa libre opinion sur la seule base des faits avérés.


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Article du « Monde » du 6 juin 2003


SOS-Racisme aurait perçu des fonds spéciaux de Matignon
vendredi 6 juin 2003 (12h40)- Les passages en gras sont de nous (NDLA)

SOS-Racisme a perçu, selon la Cour des comptes, des fonds spéciaux de Matignon.



Le coup est rude pour Malek Boutih. A trois jours de son départ de la présidence de SOS-Racisme, et son entrée au bureau national du PS, il doit répondre de la santé financière de son association. Selon le quotidien Le Figaro, SOS-Racisme aurait bénéficié des fonds spéciaux de Matignon pour un montant de 1,5 million de francs en 2001.


En dénonçant de "graves insuffisances de gestion et de rigueur", le rapport de la Cour, transmis mercredi 4 juin au ministère des affaires sociales, est d’une rare sévérité pour la gestion de l’association entre 1997 et 2001.


La Cour des comptes reproche à SOS-Racisme une gestion financière désastreuse.


L’association n’aurait pas pu échapper à la mise en redressement judiciaire sans des concours financiers publics répétés : "Subventions au titre de la réserve parlementaire en 1998, 1999, 2000 sur le budget de l’éducation nationale, et surtout en 2001, souligne le rapport, subvention des services du premier ministre au titre des fonds spéciaux".


M. Boutih confirme avoir reçu une "aide spéciale de Matignon"
mais pour un montant de 500 000 francs, et 1 million de subvention du ministère des affaires sociales. ( l'argent public coulait à flot continu pour l'association, malgré le Rapport de la Cour des Comptes de 1997!!!-NDLA)


Le rapport relève, entre autres "erreurs", des frais non justifiés de 400 000 francs en 2000, et de 205 000 francs en 2001, une gestion du personnel floue, et des prêts d’honneur répétés à d’anciens dirigeants ou militants de SOS.


L’ancien président, Fodé Sylla, député européen, serait parti avec la voiture de fonction de l’association et n’aurait jamais remboursé un emprunt de 60 000 francs. " L’association lui a fait un don au moment du décès de sa petite fille", se justifie Malek Boutih. Un don que la Cour juge "peu conforme à l’objet de l’association".


De même, la trésorerie de SOS-Racisme aurait pris en charge, via un prêt d’honneur, les frais de justice de deux responsables de l’Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants (Arfem), et aurait payé, en décembre 1998, leur condamnation à 273 427 francs (41 684 euros) et 589 135 francs (89 813 euros) d’amende pour "détournement de fonds et recel d’abus de confiance". (Nous y reviendrons plus bas-NDLR)


Le tribunal leur reprochait des emplois fictifs dans l’Arfel (en fait, l'ARFEM de Lille, NDLA). Les prêts ont été remboursés, mais la Cour a estimé que "cette aide n’entrait pas dans l’objet de l’association". Le Figaro cite les noms d’Harlem Désir et Hayette Boudjema. M. Boutih confirme le don pour Mme Boudjema, mais dément formellement tout prêt à M. Désir.


Ce n’est pas la première fois que les "potes" connaissent des difficultés financières. SOS-Racisme subit, depuis dix ans, la baisse de ses effectifs militants et le retrait de certains mécènes.


Déjà en 1997, la Cour des comptes critiquait sa gestion. Trois ans plus tard, l’association était en cessation de paiement et placée en redressement judiciaire après la plainte d’un imprimeur qui réclamait une dette de 50 000 francs.


Le jugement fut annulé, mais les finances de l’association sont restées exsangues. En mai 2002, le gouvernement décidait de placer les "potes" sous tutelle. M. Boutih se veut serein : " Nous avons fait des fautes comme beaucoup d’associations, mais le rapport ne relève ni faute pénale ni détournement de fonds."

source:

http://www.lemonde.fr/article/0,5987,3226—322858-,00.html



Quand Harlem Désir essayait de faire oublier sa condamnation pénale pour " détournements de fonds et recel d'abus de confiance"


Voici ce que dit la notice Wikipedia sur la condamnation devenue définitive d'Harlem Désir, proche ami depuis les années 1980 de Julien Dray. Depuis quelques temps, cet ancien ami de Julien Dray, ancien condamné, se rapproche de Martine Aubry et surtout de Bertrand Delanoe....


Un signe des temps ou du lâchage de Julien Dray qui en aurait trop « fait ».....


Le texte:


Le 17 décembre 1998, Harlem Désir est condamné à 18 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende pour recel d'abus de biens sociaux.


En effet, de novembre 1986 à octobre 1987, alors qu'il était président de SOS Racisme, Harlem Désir était également salarié par l'Association régionale pour la formation et l'éducation des migrants, basée à Lille. Embauché en tant que « formateur permanent », il percevait un salaire fictif mensuel brut de 10 500 francs. Pour le Procureur de la République, « ces salaires ne correspondaient à aucune activité réelle ».


source:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Harlem_Désir


Précisions d'Asnières Nouvelles Citoyennes: c'est le Tribunal de Grande Instance de Lille, où se trouvait le siège de l'ARFEM, qui a condamné Harlem Désir, qui ne se vante pas beaucoup de cet exploit pourtant instructif.


Comme le notait un militant socialiste lillois, le pire pour l'image du PS dans cette affaire est double: l'amende fut payée par SOS-Racisme ( ce qui était illégal et est punissable en droit pénal, l'amende étant personnelle en ce cas précis) et l'argent indûment perçu par le Président d'alors de SOS-Racisme était en fait destiné à la formation des travailleurs immigrés qu'Harlem Désir défendait en paroles pour les spolier dans les actes!


Sachant que le cabinet du maire d'Asnières actuel est quasiment constitué d'anciens responsables de SOS-Racisme (dont la gestion fut deux fois- en 1997 et 2003- très critiquée par la Cour des Comptes et l'ancien Président condamné définitivement en 1998 pour les délits graves mentionnés ci-dessus), des interrogations légitimes peuvent se poser pour les citoyens asnièrois sur les traditions de gestion acquises par de telles personnes ayant vu, connu et participé à la gestion très discutable de cette association.


Rappelons enfin que des proches de Manuel Aeschlimann ont plusieurs fois affirmé à des correspondants d'Asnières Nouvelles Citoyennes, mais aussi à d'autres habitants d'Asnières que nous avons pu joindre, qu'ils auraient réuni des preuves concernant des salaires indus et illégaux versés par SOS-Racisme à Sébastien Pietrasanta....


Au vu de ces faits et du silence obtus du maire à poursuivre les dérives et anomalies du système Aeschlimann, voire à cacher son déjeuner très discret avec Manuel Aeschlimann, nous nous interrogeons:

les amis de l'ancien maire font-ils de l'intox ou dévoilent-ils à mots couverts un pot aux roses fanées, voire pourries qui expliquerait le silence du maire actuel face aux questions de fond sur la gestion de la ville entre 1999 et 2008, comme celles posées par l'ADECA et de nombreux citoyens?


La réponse à cette question intéresse toute la ville d'Asnières car les silences actuels du maire sur la gestion passée de la ville ne sont ni tenables, ni souhaitables, ni fructueux pour la commune et ses habitants. Ils sont dangereux pour le futur de la cité, nuisibles à la démocratie et destructeurs de l'éthique civique dont Asnières a tant besoin après 9 ans de système Aeschlimann.



PS: Pour les lecteurs que l'histoire interne très discrète de SOS-Racisme intéresserait, nous conseillons la lecture passionnante du livre de Serge Malik intitulé "Histoire secrète de SOS-Racisme". paru chez Albin Michel, 185 pages, référence ISBN 2226048189, un ouvrage polémique d'un grand intérêt documentaire qui éclaire bien les dessous de SOS-Racisme, ses objectifs politiques non-dits et la mise à l'écart réelle autant que consciente des jeunes issus de l'immigration défavorisée ( donc des fameuses cités ) alors que l'association prétendait les défendre, les promouvoir et les représenter.


En résumé, c'est le récit d'une grande mystification, d'une gigantesque supercherie et d'une spectaculaire manipulation politique, avant tout au profit du PS et de ses dirigeants, avec aussi les intérêts très matériels de Julien Dray en arrière-plan. Ce que le Rapport TRACFIN a souligné récemment en mettant à jour des pratiques financières plus que très douteuses, voire délictueuses.


A suivre....


Marylise Dipusu


Chapitre 131 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008







Asnières: Marie-Dominique Aeschlimann-Lagaffe, grande championne du ridicule



Parler en lieu et place des citoyens des DOM-TOM, de plus à Paris- au nom de l'UMP dont le gouvernement fit tout pour que la crise s'aggrave dans les DOM-TOM pendant des semaines, y compris en ayant envisagé d'emprisonner le porte-parole du LKP Elie Domota- il fallait oser y penser et le faire!!!

Marie-Dominique Aeschlimann -dite Madame Lagaffe de l'UMP- et Patrick Karam y sont parvenus, avec les Assises de l'UMP sur les DOM-TOM, qui vont se tenir à..... PARIS!!!

Contrer de front avec un tel mépris toutes les revendications exprimées massivement par les populations des DOM-TOM depuis des mois -voir photo ci-dessus-, voilà un exploit rare, mais digne d'être cité dans les grandes annales mondiales des "gaffes" politiques les plus manifestes.

Asnières Nouvelles Citoyennes se situe résolument du côté des peuples des Antilles, de Guyane et de la Réunion qui veulent en premier lieu que les décisions qui les concernent soient prises par eux-mêmes.... et chez eux. C'est là un principe démocratique d'évidence.

Oser écrire qu'en "Outre-Mer, l'UMP débat et agit" est la marque d'une déconnection totale d'avec les réalités que tous ont observées.

Ce sont les citoyens des territoires concernées qui ont contraint le gouvernement à les respecter et à enfin commencer à se pencher sur leurs vrais problèmes.


Mais, à travers cette déconnection totale d'avec la vie réelle, les époux Aeschlimann-Lagaffe montrent bien aussi aux citoyens d'Asnières combien ils sont incapables de gérer une ville comme la nôtre.

D'Asnières aux DOM-TOM, la continuité dans l'incompétence des époux Aeschlimann-Lagaffe est manifeste et éclate au grand jour.
Il est important de le souligner ici.

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La reine du mépris et l'impératrice de l'incompréhension


A l'UMP, on a vraiment le sens de l'ironie contre soi-même et du rappel du passé le plus nuisible à l'image de ce parti et de son gouvernement. On sait allier avec la plus grande maladresse mépris et incompréhension à l'égard des citoyens des DOM-TOM.

Les époux Aeschlimann en sont le vivant exemple, poussé aux limites de leur propre caricature.

Pour quiconque se rappelle la gestion catastrophique par l'UMP et son gouvernement des grandes grèves générales récentes dans les DOM-TOM, déterminées et massives, l'initiative de Xavier Bertrand sur les DOM-TOM- appuyée à fond par les époux Aeschlimann- ressemble à une décision masochiste du plus bel effet ou à une balle que le parti de Nicolas Sarkozy se tire en pleine tête dans les DOM-TOM....

Il s'agit peut-être de bien montrer, de nouveau, en quelle piètre estime l'UMP et son gouvernement tiennent les citoyens des DOM-TOM, ce que ceux-ci ont pu apprécier voici peu, avec des forces policières massivement déployées, des préfets soumis aux MEDEF locaux, des ministres très voyageurs (Yves Jégo) et paralysés dans leur action pacificatrice par l'Elysée, et, cerise sur le gâteau de l'inefficacité politique, des élus UMP d'un silence assourdissant (comme Marie-Dominique Aeschlimann, Patrick Karam, etc...) sans oublier le courage formidable du Président de la République qui n'a même pas osé venir dans aucun des DOM-TOM pendant cette crise.

Donc, à l'évidence, Xavier Bertrand- avec les époux Aeschlimann- fait tout pour que les habitants des DOM-TOM puissent se remémorer longtemps tous ces faits désastreux pour l'UMP et son gouvernement, et qu'ainsi, l'UMP puisse courir sans hésitation au désastre électoral total dans ces DOM-TOM.

Bravo, les artistes! Bis, encore, du nerf, il est toujours possible de faire pire.....

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« Outre-Mer: c'est l'UMP qui débat et agit »(!!!):
http://www.mdaeschlimann.com/article-29970635.html

Sous ce slogan qui fait éclater d'un rire moqueur général toutes les populations des DOM-TOM, et de France aussi, Marie-Dominique Aeschlimann s'engage de grand coeur, elle qui n'a dit mot pendant des semaines ni sur les grèves, ni sur les revendications, ni sur leur légitimité- ce que faisait par contre fort bien et avec un courage lucide Christiane Taubira, élue du Guyane- dans cette initiative auto-destructrice de l'UMP.

Marie-Dominique Aeschlimann aime le complet ridicule. Madame est ici servie!

Aucun humoriste, aucun satiriste, aucun polémiste anti-UMP n'aurait pu créer ce slogan si vide de sens commun, si loin des réalités connues, si niais dans sa forme et son fond.

Il y a chez l'élue UMP, face aux habitants des DOM-TOM, un vrai côté Marie-Antoinette en 1789, avec tout la morgue et l'arrogance hautaines de « l'Autrichienne » face au peuple de Paris mourant de faim faute de pain. A moins que cela soit simplement de l'inconscience pure!

Il est vrai que des DOM-TOM, Marie-Dominique Aeschlimann, née Ristori, ne connaît que l'opulence tranquille de sa jeunesse dorée avec son père haut fonctionnaire de la Préfecture et ses amis békés, membres de la minorité riche de l'île.

Sa « relation » avec la majorité pauvre et noire de l'île est donc, historiquement, assez distante. On le sent bien d'ailleurs à sa manière, si lointaine, presque aérienne, d'aborder les problèmes de la Guadeloupe et des DOM-TOM, quand elle ose les évoquer dans un langage que personne ne comprend vraiment.

Mais, son mari aussi contribue au ridicule de l'UMP et au sien propre.

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Les époux Aeschlimann en époux « Lagaffe » de l'UMP sur les DOM-TOM


Le slogan énoncé par Marie-Dominique Aeschlimann est particulièrement « osé » après une grève massivement soutenue par les citoyens des DOM-TOM qui a contraint le gouvernement, qui ne le souhaitait pas pendant des semaines, à intervenir afin de parvenir à un accord entre les MEDEF des DOM-TOM et les représentants des salariés de ces entités territoriales.

Xavier Bertrand, Patrick Karam et Marie-Dominique Aeschlimann arrivent donc maintenant que tout est- en apparence- calmé afin de souffler- avec une manifeste inconscience, mais sans omniscience- sur les braises des conflits récents, désireux probablement de raviver les incendies antérieurs.

L'UMP en pyromane politique et auto-destructeur de ses propres structures dans les DOM-TOM, voilà qui est une initiative qui ravit au moins tous ses adversaires....

Marie-Dominique Aeschlimann, en vraie « Madame Lagaffe » fait semblant de plus de regretter l'absence d'Elie Domota, porte-parole du LKP, un des organisateurs inlassables des grands organisations populaires des DOM-TOM contre la politique du gouvernement de l'UMP,.... aux initiatives de l'UMP et du gouvernement!!!

Faut-il avoir perdu tout sens des réalités pour oser demander à Elie Domota et au LKP de venir participer à Paris à des Assises de l'UMP.... en contradiction totale avec les exigences des peuples concernées dont il est dorénavant un des représentants de facto?

Marie-Dominique Aeschlimann-Lagaffe a l'air d'oublier le passé pourtant récent et d'en faire -un peu vite- table rase....A moins qu'elle ne soit pas du tout informée!

Début mars, les autorités de la Guadeloupe, sous l'impulsion fine et habile de l'Elysée, ont bien essayé de « judiciariser » le conflit en menaçant d'arrêter.... Elie Domota sous des motifs aussi futiles que fallacieux!

Et maintenant, l'UMP regretterait- par la voix de Marie-Dominique Aeschlimann- Lagaffe- qu'un dirigeant syndical reconnu des DOM-TOM comme Elie Domota refuse de discuter avec le parti qui voulait l'envoyer en prison voici à peine quatre semaines!!!.....

Le cynisme le dispute à l'ignorance insondable, l'amnésie sélective au ridicule de chapelle chez Marie-Dominique Aeschlimann-Lagaffe.

On mesure à cette aune méprisante son vrai sentiment envers nos concitoyens des DOM-TOM et leurs légitimes représentants, leurs vraies aspirations et leurs droits civiques.

Où étaient alors Marie-Dominique Aeschlimann-Lagaffe et les « défenseurs » UMP des citoyens des DOM-TOM lorsque cette menace a été annoncée, puis rapidement stoppée du fait des réactions de la population, tant en Guadeloupe qu'en France?

Certains en DOM-TOM ont même murmuré que le Président Barack Obama avait été fort « choqué », lui aussi, par les menaces judiciaires lancées contre Elie Domota...

Oui, où étaient-ils à ce moment, les Patrick Karam, Xavier Bertrand et Marie-Dominique Aeschlimann-Lagaffe? Avaient-ils tous une extinction de voix? Etaient-ils tous malades ou ne lisaient-ils pas tous les informations venant des DOM-TOM, incluant les menaces judiciaires contre Elie Domota?

Il est aussi vrai que cette initiative saugrenue de l'UMP intervient après le rappel au Sénégal, hier 7 avril 2009, des « phrases maladroites », selon Bernard Kouchner lui-même, de Nicolas Sarkozy sur les populations africaines en général, prononcées naguère à Dakar....

L'UMP serait-elle devenue le vivier des idées insensées pour rédiger les nouvelles aventures des Lagaffe en bandes dessinées?

Ceci dit, le comble de la provocation masochiste, de l'énorme GAFFE initiée par Xavier Bertrand avec la complicité irresponsable de Marie-Dominique Aeschlimann-Lagaffe sera que l'UMP tienne à Paris des Assises sur les DOM-TOM!!!

Là, c'est le pompon......si l'on peut dire ainsi.

Après des mois de grève et de manifestations où les populations dénonçaient justement Paris comme lieu de décision en lieu et place des populations concernées des DOM-TOM, plus grotesque décision contre-productive du lieu symbolique des Assises de l'UMP ne pouvait s'inventer!!!

Il fallait l'imaginer et le réaliser, Marie-Dominique Aeschlimann-Lagaffe l'a fait: le lieu, les initiateurs, le cadre, les intervenants dont aucun n'habite ou travaille en DOM-TOM, tout porte la marque la plus manifeste d'un cinglant mépris des revendications légitimes exprimées par les populations des DOM-TOM....

Heureusement pour l'UMP et ses élus, Marie-Dominique Aeschlimann et son mari dans les ennuis judiciaires sont là pour que les citoyens des DOM-TOM puissent bien se souvenir qu'en ce mois d'avril 2009- 220 ans près 1789 qui marqué le début de la fin de l'esclavage dans ces colonies françaises- la suffisance et le mépris existent toujours à leur égard!

A quoi il faut rajouter les mêmes sentiments renouvelés à l'égard de ses collègues députés que souligne Manuel Aeschlimann dans une vidéo qu'il a fait prendre de lui en séance de nuit, où, de nouveau, il montre du doigt les bancs vides de députés.

http://www.manuel-aeschlimann.fr/blog/2009/04/outre-mer-developpement-economique/

Se faire des ennemis est un art difficile.

Chez les époux Aeschlimann-Lagaffe, cet art est élevé au rang de profession permanente.

Comme le commentait un lecteur guadeloupéen, syndicaliste, en exclusivité pour Asnières Nouvelles Citoyennes: «

Marie-Dominique et Manuel Aeschlimann apparaissent dans les DOM-TOM comme les époux Lagaffe de l'UMP. Le ridicule leur est si naturel qu'ile le portent sans même s'en apercevoir ».

Voici une opinion qui se discute certes, mais qui peut sembler assez fondée sur des faits solides.



Marylise Dipusu

Chapitre 130 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008