dimanche 17 juin 2012

Koffi Olomidé : « après la défaite de Manuel Aeschlimann »


























Ci-dessus, deux images de Koffi Olomidé, l'une en chemise détendue, l'autre venant d'une couverture de CD-DVD, où on voit le chanteur danser amoureusement, sa main tombant négligemment sur le bas du dos..... de sa partenaire de photographie. 

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Alors que les électeurs de la 2ème circonscription des Hauts de Seine ont voté massivement ce 17 juin 2012 CONTRE Manuel Aeschlimann en chassant ce dernier de l'Assemblée Nationale, et alors que le livre « Le monarque, son fils, son fief' » est largement acheté, permettant à tous de connaître les dessous peu brillants du système sarkozyste en déroute, nous avons reçu d'une lectrice se présentant comme Française d'origine africaine une interview imaginaire, factice et satirique du chanteur Koffi Olomidé, client de Me Manuel Aeschlimann, avocat, que nos lecteurs liront ci-dessous.

La rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes, avant de publier cette interview ironique et amusant, issue de l'esprit citoyen asnièrois, se devait de féliciter les plus de 54% des votants de la circonscription qui, en votant Sébastien Pietrasanta, ont permis de balayer l'ancien maire, devenu ancien député aussi, Manuel Aeschlimann, dans un verdict populaire sans appel.

Bravo aux citoyens-électeurs qui ont voté avec intelligence et en suivant la voie de la raison.

Certes, l'ex-député, fidèle à ses fantasmes répétés en boucle depuis 2008, se croit encore chef de quelque chose à Asnières.

Ses amis du système Sarkozy ont pourtant eu beaucoup de difficultés et d'échecs dans le 92 ce 17 juin 2012, notamment Claude Guéant:

http://tempsreel.nouvelobs.com/legislatives-2012/20120617.OBS8923/les-sarkozystes-a-la-peine-dans-les-hauts-de-seine.html

Le battu-défait permanent des urnes depuis 2008 continue en effet à pérorer et plastronner qu'il représente la droite à Asnières, seul contre tous....!!! Gageons que très bientôt, inéligible, invisible, illisible, il sera absorbé par le trou noir public qui l'attend maintenant et que les droites asnièroises auront vite l'idée rationnelle et naturelle de débattre entre elles afin de définir qui sera (seront) son ou ses meilleur(s) représentant(s).

Ceci n'est pas un pronostic dans le vide abscons, mais la reconnaissance de la logique politique en action depuis 2008 qui mène les époux Aeschlimann à être exclus (qu'ils le veuillent ou non) du jeu politique local, et ce pour toujours.

Ceci dit, passons à l'avenir et au rire satirique avec cette interview factice de Koffi Olomidé.

Voici cette interview fictif satirique, toutes ressemblances avec des faits réels et des personnages existants pouvant ne pas être fortuits.

ANC : Bonjour, Koffi Olomidé. Merci de nous accorder cette interview dans votre riche propriété de Kinshasa dont le luxe a fait notre admiration. Notre première question portera sur la nouvelle du jour : la fin politique cinglante de votre avocat, Manuel Aeschlimann. Qu'en pensez-vous ?

KO: Je vous remercie de venir dans mon humble demeure, loin de la France et de cette ville d'Asnières qui me cause tant de malheurs et me coûte si cher en frais d'avocats Pour répondre à votre question, je savais bien que j'avais pris un avocat qu était un véritable looser, mais là, la preuve est éclatante. Ce type est un perdant perpétuel, son procès pour favoritisme, sa mairie, son siège de député. Si je le garde, il va aussi me faire perdre mon dossier et je vais finir par chanter à Fleury-Mérogis, entouré de taulards qui n'ont jamais vu un vrai chanteur.

ANC : Justement, Koffi, parlons de ce dossier de viols avec violences dont vous êtes accusé et indiquez sans cesse être innocent ? Où en est l'affaire en ce 18 juin 2012 ?

KO : Cette histoire de viol, c'est un scandale et un complot contre moi : cela veut dire qu'on ne peut pas faire en France comme Silvio Berlusconi en Italie, des jolies parties bunga-bunga avec de belles filles sans être accusé de turpitudes incroyables. Où va-t-on comme cela ? C'est du racisme pur. Je le répète : c'était une soirée entre amis et les filles étaient totalement consentantes, comme avec Silvio ou Dominique, le mec du FMI. Quand je pense que mon avocat n'a jamais pensé à faire admettre à la Juge de Nanterre que le bunga-bunga, c'est aussi valable pour nous autres, Africains, avec des femmes libres et honnêtes, j'ai la rage....

ANC: On vous comprend en effet. Parlons de votre défenseur, Me Manuel Aeschlimann, avocat qui n'est plus député, ni proche du pouvoir en place en France. Que pensez-vous de sa stratégie de défense et de sa communication afin de vous innocenter face au complot mondial qui vous vise  selon vous?

KO : J'avoue ne rien comprendre à la stratégie de mon avocat français, s'il en a bien une. Il m'avait fait de grandes promesses, notamment que Sarkozy allait me sortir de ce guêpier. Patatras, Sarkozy se fait virer par les électeurs. Il m'avait dit que le dossier était vide et que j'allais vite être innocenté. Avec son histoire de venue-bidon en France, ma mise en examen a été largement médiatisée, et, depuis, je ne trouve même plus de filles consentantes pour faire bunga-bunga ici. Il me coûte bonbon en plus et je commence à me demander si je ne vais pas suivre l'exemple de ses électeurs françaçs: le renvoyer pour incompétence à ses chères études (de droit ou de stratégie électorale).

ANC : Ne pensez-vous pas que le fait d'avoir pris un avocat qui était aussi à l'époque député avec des affaires judiciaires le suivant a pu nuire à votre défense judiciaire face au Parquet de Nanterre ?

KO : Oui, ça, c'est clair, mon frère. Mon avocat, il ne m'avait pas dit qu'il avait déjà des gros ennuis avec ce Parquet de Nanterre qui me cherche des noises dans ma vie privée, et le voilà qui vient faire le malin devant ce Parquet avec mon dossier. Résultat : maintenant, je suis mis en examen pour viols avec violences et on commence à me regarder comme un pervers sexuel, doublé d'un ami des dictateurs, avec en prime un avocat qui ne fait au final que m'enfoncer....Je me demande comment il a fait pour devenir député quand il n'est même pas capable de faire innocenter un innocent comme moi d'accusations qui peuvent m'envoyer au trou pour au moins dix à vingt ans. Comme je ne suis pas idiot, vous le voyez, je ne fais plus confiance à cet avocat : je reste à Kinshasa, à l'abri des lois françaises et des c......... de mon conseil. Je vous le dis entre nous et quatre yeux : les électeurs d'Asnières-Colombes sud ont bien fait de le virer, il l'a bien mérité. Quand un député veut être en même temps avocat, il n'est bon dans aucun de ses boulots parce qu'on ne peut pas être simultanément député et avocat sérieux et compétents....

ANC : A vous écouter, on a l'impression que vous en voulez un peu à votre avocat d'être ainsi bloqué à Kinshasa. Est-ce que ce confinement ici ne vous pèse pas un peu ?

KO : Vous avez vu Kinshasa, c'est un trou perdu où je végète, loin de mes amis d'Europe, des boutiques de luxe, de Cartier et des montres Rolex. Et tout cela parce qu'un avocat, un politicien de banlieue, m'a promis monts et merveilles alors que, maintenant, si je mets un pied en France, même pour aller faire une bunga-bunga ou mes emplettes aux Champs-Elysées, j'ai un mandat d'arrêt contre moi et je me retrouverai en taule fissa. Tenez, entre nous: j'ai appelé en cachette à voter contre lui, ça lui apprendra à laisser délivrer un mandat de dépôt contre moi par la Juge de Nanterre. Et, là, vous avez vu, ce n'est pas une blague, j'ai plein d'amis congolais qui ont voté contre lui dans sa circonscription, et, si jamais, je vais au trou à cause de lui, je vous promets une vengeance encore plus terrible, foi de Koffi.

ANC : un petit mot de conclusion pour nos lecteurs, Koffi ?

KO : Ouais, et un sacré. Dites à vos lecteurs qu'avoir un député comme mon avocat, c'était risquer d'avoir de gros problèmes car il promet toujours beaucoup, mais alors, les résultats, c'est pire que Calamity Jane à Cauchemar City Je vais voir avec mon pote Kabila (le Président) comment je peux me débarraser de cet avocat nul, rien que pour avoir laissé un mandat de dépôt être signé contre le grand Koffi. Lui, il n'a plus Sarkozy maintenant, plus d'immunité parlementaire, plus rien, moi, j'ai toujours mes potes dictateurs, et surtout mon frère Kabila....Et quand je vois comment il a traité ma sœur Rama dans les élections en France, je me dis que, pour une fois, je vais vraiment virer quelqu'un qui l'aura bien mérité.


PCC pour interview satirique fictif satirique


Marylise Dipusu

Chapitre 521 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008