mercredi 15 octobre 2008

Diffamations avec les moyens de la Ville: les vraies questions!



A Asnières, Manuel Aeschlimann et Cyrille Dechenoix sont engagés dans une lutte à mort politique pour asseoir leurs ambitions personnelles respectives. Pendant ce temps et en arrière-plan, l'UMP qui a perdu la mairie, donc la source de son unité passée, n'en finit pas de se disloquer et de se morceler.
L'explosion du système Aeschlimann, après la déflagration du 16 mars 2008, n'en finit pas de laisser des débris divers d'ambitions disséminées sur son chemin déclinant. Du magma informe des ambitions personnelles sans espoir aucun de futur possible surnagent pour le moment les deux élus cités. Mais, à force de se détruire mutuellement, la question se pose de savoir s'ils ne sont pas en voie de se perdre aussi, au profit d'une tierce personne qui pourrait alors recoller un camp qui est devenu de facto une mosaïque de divisions mortelles pour tous les concurrents potentiels actuels.

Questions citoyennes sur un procès à venir en Cour d'Appel de Paris


Depuis le 16 mars 2008, si la Municipalité actuelle est très silencieuse sur les pratiques diffamatoires et délatrices contre les associations, élus et citoyens asnièrois qui ont été la marque du système Aeschlimann, bien qu'elle apprécie leur rôle dans son accession aux commandes de la commune, des citoyens et des associations indépendantes sont actifs sur ce plan.


Des citoyens et associations savent bien qu'Asnières ne sera pas apaisée tant que les délateurs de citoyens, les diffamateurs d'associations, les harceleurs judiciaires avec des moyens publics sont encore actifs dans la vie publique municipale et n'en seront pas définitivement chassés.


Ainsi, l'Arrêt de la Cour de Cassation, voir ce lien pour rappel des faits:

http://asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=940


renvoyant le dossier de graves diffamations organisées avec les moyens de la Ville par l'ancienne municipalité, diffamations et délations financées par les fonds publics municipaux depuis fin 2003, oblige à s'interroger sur la suite des évènements.


Certes, rappelons-le, la Cour de Cassation renvoie l'affaire devant la Cour d'Appel de Paris, avec des mots assez durs sur les capacités juridiques des magistrats de la Chambre de la Cour d'Appel de Versailles concernée, à qui la plus haute autorité judiciaire a rappelé le droit en vigueur en matière de diffamation par voie de presse.


Bien sûr, nul n'est dupe de la réalité des faits: les écrits diffamatoires incriminés n'ont pas été écrits par Francis Delage lui-même à l'époque.


Et ce pour une raison connue de toutes et tous à Asnières: cet élu souffrait d'une maladie orpheline qui ne pouvait malheureusement qu'avoir une issue fatale et lui interdisait ce type de travail en pleine conscience des risques et en toute connaissance de cause.


Nulle personne sensée ne saurait être trompée sur le fait que Francis Delage fut, dans ce dossier comme dans d'autres de même nature, instrumentalisé par d'autres personnes aux fins d'objectifs glauques et peu avouables. La pratique de l'instrumentalisation d'autrui est naturellement détestable et méprisable en général, mais ici, avec une personne qui était atteinte d'une maladie incurable, la méthode est carrément ignoble.


Car personne ne saurait nier cette évidence: Francis Delage, malade condamné, a été mis en avant sur le plan de l'exposition juridique par ceux qui l'ont utilisé alors que souffrant atrocement, ces personnes sachant parfaitement qu'il serait naturellement un bouc émissaire des textes publiés au nom de la Ville, mais un bouc émissaire qui ne pouvait qu'inspirer compassion et sympathie du fait de son état de santé connu.


Dans le contexte actuel, l'Arrêt de la Cour de Cassation ouvre un débat de fond et de principe très intéressant que nous voulons résumer pour nos lecteurs de la plus claire des manières possibles. Cette discussion prendra ici la forme de questions aux fins de clarté:


1- Qui va représenter dorénavant la partie défenderesse, à savoir l'ancienne municipalité? Sera-ce un avocat actuel ou ancien de la Ville, payé avec l'argent de la Ville? Seront-ce tous les élus de l'ancienne majorité ou sera-ce l'ancien maire à titre personnel?


2- La Ville, via sa majorité issue du vote du 16 mars 2008, ou la partie demanderesse vont-elles pointer du doigt que les actions diffamatoires débattues ne peuvent, à l'évidence, être l'oeuvre de Francis Delage? Vont-elles suggérer que les VRAIS RESPONSABLES qui se sont cachés derrière un homme malade, usé, mourant, SOIENT IDENTIFIES par la Justice, mettant ainsi en pleine lumière les identités des individus qui se sont camouflés peu courageusement derrière Francis Delage, offert à la Justice comme victime expiatoire désignée ? Vont-elles mettre en évidence les preuves médicales qui aboutissent à bien comprendre que Francis Delage ne pouvait, en tout hypothèse, pas rédiger et donc assurer valablement la responsabilité technique, matérielle, juridique des écrits diffamatoires? Vont-elles exiger que la Justice regarde derrière les apparences du droit, EN CE CAS D'ESPECE SPECIFIQUE, afin de déterminer les véritables auteurs des écrits diffamatoires dont Francis Delage est aussi une victime?


3- En cas de condamnation des pratiques citées, qui, personne physique ou morale, anciens élus pu Ville d'Asnières, sera condamné et qui devra donc payer la note de ces actes commis au nom de la Ville par des gens qui, à l'évidence, ne pouvaient que se trouver dans la direction d'alors de la mairie d'Asnières?


Là encore, la majorité actuelle est confrontée aux actes passés et dangereux de l'ancienne équipe.


Il urge de plus en plus que cette majorité cesse de se congratuler et de se leurrer elle-même sur la situation réelle dans Asnières et les immenses dangers qu'elle recèle.


Il serait ici utile pour la Municipalité actuelle de dire aux citoyens d'Asnières qui fera quoi et qui assumera quoi devant la Cour d'Appel de Paris, et si les fonds publics seront encore sollicités afin de couvrir les errements coupables et nuisibles du système Aeschlimann.


Les réponses à ces légitimes interrogations citoyennes seront d'un grand intérêt pour tous les habitants d'Asnières.


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L'UMP d'Asnières au bord de l'explosion et les deux larrons marrons?


Dans ce contexte, il est intéressant de savoir que le combat fratricide entre d'un côté l'ancien maire, Manuel Aeschlimann, représenté pour le moment et pour cause de « soucis judiciaires » par son épouse, et de l'autre, le Conseiller Général du canton sud, Cyrille Dechenoix, devient de plus en plus impitoyable.


Certes, ces divisions, querelles et secousses internes d'un parti qui, à Asnières, est en pleine déliquescence sur tous les plans, ne passionnent aucun citoyen, tant les enjeux sont éloignés des réalités vivantes quotidiennes qui préoccupent à juste titre les habitants.


Aussi, nous n'y accorderons qu'un léger intérêt momentané, en soulignant que dorénavant, les deux camps ont divisé et cassé l'UMP locale, que le « camp Aeschlimann » apparaît de ce fait encore plus affaibli et exposé, et que ces déchirements ne sont que l'expression, non d'un intérêt quelconque aux vrais problèmes des citoyens et à leurs solutions, mais exclusivement d'ambitions personnelles exclusives l'une de l'autre, sachant que ce parti n'admet, telle une secte avec un gourou unique, qu'un seul chef local et national, la collégialité et la pluralité démocratiques lui étant des notions étrangères.


Morale de l'histoire: à force de chercher l'unicité absolue de direction, l'UMP locale explose entre deux « unicités » irréconciliables engagées dans un affrontement mortel pour l'un des protagonistes, voire les deux.....


Une conclusion en forme de règle immanente connue du sens commun et de la sagesse populaire se dégage de cette analyse rapide, conclusion qui réduit en cendres au passage les « pensées » (ou les analyses désespérées) des époux Aeschlimann sur leur destin:


Toute lutte fratricide aboutit, de tous temps et partout, à disloquer et désorganiser durablement le camp des deux lutteurs, favorisant toujours l'émergence d'un troisième homme (ou femme) apparaissant alors en rassembleur extérieur des morceaux éparpillés du camp en question.


C'est en quelque sorte la morale de la fable du troisième larron qui tire les marrons du feu destructeur créé par les deux larrons combattants devenus marrons, lesquels larrons marrons se seraient détruits mutuellement auparavant!


Marylise Dipusu

Chapitre 50 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008