jeudi 22 octobre 2009

Asnières: des progrès dans le dossier Magenta et deux élus obséquieux ridiculisés



Ci-dessus une publicité de film dans lequel joue notre concitoyen Nicolas Marié, qui vient d'adresser un courrier à la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes que nous publions avec joie tant il contient des nouvelles positives.


Nous avons retenu cette photo pour accompagner cet article car le titre du film semble avoir été écrit pour les riverains du stade Magenta, victimes directes de la gestion désastreuse et sans attention aux citoyens du quartier des époux Aeschlimann entre 2001 et 2008 (construction d'une école de quartier inadaptée en surface et en volume par rapport aux besoins scolaires connus et prévus, diminution de 30% du stade Magenta, densification de la population de la commune, insuffisance des équipements sportifs à Asnières).


Par ailleurs, la petite phrase en haut de l'affiche nous a paru un clin d'oeil humoristique à notre concitoyen, qui, sur l'affiche, semble bien entravé. Cette phrase est en elle-même un petit programme pour les simples citoyens: "Quand les petits s'attaquent aux grands".


La phrase prend encore plus de saveur après l'échec retentissant des prétentions irréalistes de Jean Sarkozy sur l'EPAD du fait de l'immense mobilisation citoyenne, celle des petits, des sans-grade, contre cette candidature d'un fils de Président qui n'avait rien d'autre que sa filiation à faire valoir!


Voici la lettre de Nicolas Marié à Asnières Nouvelles Citoyennes.


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Chers amis,


Suite à la parution du message aux élus de de notre association dans vos colonnes, permettez-moi d'apporter les précisions suivantes:


Chacun aura compris le désarroi des riverains devant l’incapacité, principalement de Madame Lafaye, à gérer le dossier des nuisances du stade Magenta.


Chacun, je l’espère, aura aussi compris à travers notre lettre à Monsieur Pietrasanta, que ni les enfants du centre aéré, ni ceux de l’école ne sont responsables de cette situation.


Les responsables, nous les connaissons tous.


Il est en effet bon de rappeler que cette école a été construite sur ce stade par la précédente municipalité, autiste à l’époque, à toutes les mises en garde.


Mise en garde des utilisateurs qui voyaient leur stade diminué de plus du tiers alors que les espaces sportifs des enfants sont notoirement insuffisants à Asnières.


Mise en garde des riverains qui, déjà, alertaient- en vain- le maire et les élus de l’époque sur les conséquences (nuisances sonores) que génèreraient cette implantation sur le stade.


Les choix faits à l’époque par le maire précédent et son équipe n’ont pas été les bons et, une fois de plus, ce sont les Asniérois qui en subissent les conséquences.


Un stade réduit en peau de chagrin avec le même nombre d’utilisateurs, voire davantage.


Une école qui le jouxte avec 350 élèves.


Pas de séparation phonique entres les deux établissements. Une gestion catastrophique du planning d’occupation de ce stade devenu trop petit.


Et c’est l’explosion des mécontentements…!!!


Et on voudrait faire croire à ceux qui regardent ça de loin qu’il s’agit d’une querelle entre utilisateurs du stade et riverains ronchons…


Assez de lâchetés et d’esquives.


La précédente municipalité porte une très lourde responsabilité quant à la situation de tension qui règne aujourd’hui sur le stade Magenta et aux alentours.


Que les nouveaux responsables ne cherchent pas à faire porter le chapeau de cette tension aux utilisateurs et riverains. Les uns comme les autres en sont victimes.


Suite à notre message à Sébastien Pietrasanta, Luc Bérard de Malavas, Maire-adjoint, nous a informés qu'il entend organiser une réunion sur le stade avec les riverains et les responsables de la mairie.


Souhaitons qu’il s’agisse là, enfin, de la mise en place d’une vraie structure de travail, dont l’objectif sera le « mieux vivre ensemble dans le respect de chacun ».


Bien cordialement à vous


Nicolas Marié

Président de l’association Environnementale Magenta


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Commentaires de la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes sur le dossier du stade Magenta



Nous prenons acte avec plaisir des informations que nous communique le Président de l'Association Environnementale Magenta, Nicolas Marié.


Si les engagements annoncés par Luc Bérard de Malavas au nom de la mairie sont tenus, alors, il s'agit d'une excellente nouvelle pour la démocratie dont chaque citoyen asnièrois peut se réjouir.


Tout élu qui respecte les habitants et manifeste son souci de concourir activement et honnêtement à la solution des nuisances sonores subies par les riverains du stade Magenta agit selon des principes sains et républicains.


Les élus qui corrigent leurs fautes et lenteurs passés s'honorent de vouloir ensuite rattraper ces erreurs et retards.


Certes, nous observons que la mairie a eu besoin de plus de 6 mois pour enfin réunir riverains et responsables municipaux. Mais, comme dit un dicton, il n'est jamais trop tard pour bien faire.


Nicolas Marié souligne que les nuisances sonores dont souffrent les riverains du stade Magenta ont pour origine première les décisions de Manuel Aeschlimann et son équipe. Cela est exact.


C'est pour cela que la lenteur des réactions de la mairie actuelle est encore plus incompréhensible.


Une équipe nouvelle, qui a fait campagne auprès des citoyens, contre, justement, les pratiques désastreuses et méprisantes de l'ancienne municipalité aurait dû réagir bien plus vite, d'autant qu'elle avait ainsi beau jeu de montrer encore une fois l'incurie avérée de l'ancien maire.


Mais, quoi qu'il en soit, Asnières Nouvelles Citoyennes est heureuse de ces nouvelles et ne peut que souhaiter que les riverains puissent enfin voir leurs nuisances sonores traitées avec efficacité.


Nous nous honorons d'avoir (un peu) contribué au déblocage de la situation car une crise- dans une ville comme Asnières sur Seine- n'est profitable à personne.


Bien évidemment, nous suivrons avec attention le traitement de ce dossier et les résultats concrets des discussions entre riverains et mairie.


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Marie-Dominique Aeschlimann et Cyrille Dechenoix face à « l'ami » qui abandonne ses ambitions sur l'EPAD



Les temps sont durs pour Nicolas Sarkozy, son fils Jean et les « suivistes » UMP du département des Hauts de Seine.


Après les excuses de Nicolas Sarkozy quant à ses déclarations outrancières sur le procès Clearstream qui a tourné à l'avantage évident de son adversaire intime au sein de l'UMP, Dominique de Villepin, après les reculs sur les fronts sociaux, de France-Télécom à la SNCF, après le retour des affaires judiciaires sensibles sur le devant de la scène médiatique mondiale, voilà que Jean Sarkozy annonce sur France 2 qu'il RENONCE à ses ambitions concernant la présidence de l'EPAD.


Il faut dire qu'y compris parmi ses amis politiques, mais aussi au sein des directions des grandes entreprises multinationales qui siègent à la Défense, sa candidature était pour le moins diversement appréciée, voire franchement rejetée!


Il reste à Asnières deux élus qui ont essayé de jouer les laquais les plus obséquieux en soutien surréaliste aux prétentions du fils peu studieux de Nicolas Sarkozy: Marie-Dominique Aeschlimann et Cyrille Dechenoix.


Les sondages ont pourtant montré que ces deux élus avaient commis une grossière erreur politique: l'opinion publique nationale était massivement vent debout, y compris la majorité de l'électorat de l'UMP, contre cette candidature ridicule et insensée!


Maintenant, les deux élus asnièrois, qui chacun pour leurs petits intérêts électoraux, avaient cru pertinent de soutenir sans aucune dignité les ambitions démesurées et saugrenues de Jean Sarkozy, passent pour ce qu'ils ont montré d'eux-mêmes: des élus serviles insouciants de l'intérêt public.


A force d'avoir voulu coller aux basques peu fiables de Jean Sarkozy qui veut beaucoup, mais peut très peu, voilà deux élus ridiculisés publiquement.


Ils ont bien mérité cette gifle publique! Puisse-t-elle leur servir de leçon pour l'avenir.....



Marylise Dipusu



Chapitre 207 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008