lundi 10 janvier 2011

Asnières sur Seine: quand les éléphanteaux se trompent entre eux




























Notre iconographie du jour sera liée à deux types de personnalités humaines qui, par ailleurs, bien que différentes, ne sont pas incompatibles: les traîtres qui pratiquent un sport près prisé en politique asnièroise, la traîtrise, et les corniauds, comme les appelle une de nos concitoyennes, qui font dans la stupidité contre-productive, contre les habitants, mais aussi parfois contre eux-mêmes.

Asnières et ses vaudevilles politiques, faits de traîtrises et de bêtises, devraient être depuis longtemps à l'honneur et à l'affiche des salles de théâtre de tout le pays tant notre cité est prolifique en personnages qui soulignent ces défauts de plus en plus voyants....

La couverture de livre montré plus haut et l'affiche du film " le corniaud", lequel est une espèce qui se reproduit vite socialement en politique,  illustreront donc notre étude du jour.

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Quand un éléphanteau se confie.......


Asnières Nouvelles Citoyennes est heureuse de vous annoncer la reprise d'un vaudeville asnièrois, un classique du genre, la trahison entre amis sous forme de confidences qu'il ne faut surtout pas répéter, mais qui, malheureusement, sont divulguées largement par des esprits libres et surtout amoureux de la transparence comme de la vérité.

Ainsi, on avait connu, en mairie d'Asnières, le couple Taittinger-Aeschlimann trahissant le couple Bokanowski-Cornic, ceci en toute amitié dans les années 1992-1995.

Vint ensuite la trahison du couple Aeschlimann-Caillet contre le couple Taittinger- Leblond en 1997- 1998., puis la trahison par les mêmes Aeschlimann-Caillet contre leurs anciens équipiers en mars 2001.

Maintenant, en 2011, nous vivons en direct un début, un petit commencement de trahison qui ne dit pas son nom, de Sébastien Pietrasanta par son ami fidèle Luc Bérard de Malavas.

Evidemment, au PS, la tromperie entre éléphanteaux requiert un peu plus de lourdeur allégée, mais une pesanteur discrète qu'à l'UMP, où les mêmes scènes se déroulent souvent, mais pas toujours, au grand jour.


il peut tromper énormément....ou pas du tout!


Or donc, depuis quelques jours, n'écoutant que son intérêt électoral de candidat PS au scrutin cantonal, Luc Bérard de Malavas fait ici et là des confidences, toutes et chacune potentiellement sincères à l'évidence.....

A certaines et certains, il évoque son malaise personnel, voire un possible mal-être sur la gestion, dangereuse pour ses ambitions, du dossier des nuisances sonores générées par le stade  Magenta qui éprouvent la santé et les nerfs des riverains de cet équipement public.

Ainsi, aux unes et aux autres, il indique qu'il a demandé la publication du Rapport du Bureau VERITAS, mais, selon son interlocuteur du moment, soit le maire Sébastien Pietrasanta, soit son directeur de cabinet, David Roizen, soit encore la majorité municipale, refuseraient cette simple mesure de bon sens et de transparence!!!

Rien ne serait donc de sa faute, puisque ce serait la faute des autres, les autres étant ses amis qui lui refusent ainsi le droit élémentaire et bienfaisant de se sentir la conscience-candidate tranquille et l'esprit électoral serein.....

A chacun(e) de choisir ensuite sa version de cette vérité variable et flexible comme de bonnes bretelles. Toutes ces versions ont en commun un fond unique: Luc Bérard de Malavas est innocent de cette situation, il exige, tempête, redemande, insiste et nul ne l'écoute, maire, directeur de cabinet ou les élus de SA majorité!

Pour un peu, si on écoutait cet élu, il rédigerait une lettre comminatoire au maire sur ce dossier afin d'exiger la vérité, toute la vérité, rien que la vérité.

Si tout cela n'est pas de la trahison perfide entre amis, alors, il urge de redéfinir le mot « trahison » dans les dictionnaires de la langue française, ou, c'est selon, de l'affiner un peu plus.

Ces versions changeantes sont, selon notre opinion, destinées à des cerveaux de benêts.....Mais, c'est là un simple avis citoyen.

L'ESSENTIEL EST AILLEURS: comment se fait-il que depuis 7 mois un rapport payé par la Ville soit caché aux élus et aux habitants? Et pourquoi?

Que contient donc ce rapport de si subversif et grave qu'il faille à toute force, contre toute logique civique, juridique et politique, le taire aux citoyens et à 48 élus traités ainsi comme des enfants sans intelligence, ni conscience?

Ou serait-ce seulement de la pure bêtise politique, de la vraie lâcheté civique et surtout une marque terrifiante d'incompétence majeure à traiter un dossier d'une simplicité manifeste?

Il paraît que Madame Josiane Fischer, première adjointe, soucieuse de se démarquer de ce comportement grotesque du maire et de son candidat au scrutin cantonal de mars 2011, devrait adresser prochainement une lettre publique au maire lui demandant de rendre ce Rapport VERITAS public immédiatement.

A l'évidence, une telle lettre ne pourrait rester sans réponse écrite cohérente de la part du maire, lequel, s'il mesure bien la situation, devrait de suite publier l'intégralité de ce rapport à la population, avec des excuses pour le retard de 7 mois constaté.

Pour Sébastien Pietrasanta et sa majorité, cette publication ne devrait être que bénéfice politique: en effet, l'origine des nuisances sonores que le rapport évoque avec précision et expertise revient aux époux Aeschlimann et à leur gestion catastrophique de la commune. Le maire actuel ne porte donc pas cette responsabilité.

Nul ne peut donc comprendre pourquoi Sébastien Pietrasanta et ses amis s'enferrent dans une situation suicidaire et ubuesque, contraire à leurs plus élémentaires intérêts, dans un dossier qui ne pourrait- bien géré par eux- que leur être profitable sur tous les plans.

De plus, le rapport ne leur est pas hostile. Il est de nature scientifique et recueille des données matérielles.

L'impression qui ressort de tout cela parmi les habitants concernées est résumée par une citoyenne: 
«  dans cette affaire, on a l'impression d'avoir des élus qui nous prennent pour des gogos stupides , notamment quand Luc Bérard de Malavas nous fait son coup pathétique du « c'est pas moi, ce sont les autres ».
Personne ne comprend pourquoi ils mentent, esquivent et se taisent alors que cela se retourne contre eux. Et on ne sait même pas si eux se comprennent tant leur position est absurde et contraire à leurs intérêts. Et voilà maintenant qu'ils veulent faire croire qu'ils se trahissent et se divisent entre eux. Je suis désolée de vous le dire comme cela, mais ils me font l'impression de parfaits corniauds qui sont incapables de penser et agir avec logique et cohérence ».

Les opinions des habitants sur les élus sont libres, mais au moins, ici, la clarté est du côté de cette citoyenne.



Marylise Dipusu


Chapitre 395 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008