Notre iconographie du jour traitera du sort, peu eniviable, qui attend maintenant Manuel Aeschlimann dans un contexte international, national et local très négatif pour ses petits intérêts personnels.
Tout d'abord, une pancarte lui indiquera la sortie de la vie publique asnièroise, par la porte judiciaire des condamnations qui font déjà de lui un pestiféré, un paria politique pour les citoyens et pour son parti, l'UMP.
Ensuite, une affiche sur l'odeur de défaite que sent Manuel Aeschlimann pour son parti et l'électorat qui vote traditionnellement en faveur du parti dont il est encore membre.....
Cela résume en deux images la situation et l'avenir de Manuel Aeschlimann, en route vers les oubliettes malodorantes de l'histoire asnièroise.
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Un événement historique pour les habitants d'Asnières
Nul ne s'y trompe, à part Manuel Aeschlimann qui continue de penser que, condamné pénalement comme ancien maire, il pourrait un jour revenir en mairie refaire ce pour quoi il a été condamné hier par la Cour d'Appel de Versailles, et ce de manière très détaillée et précise.
Le fait qui frappe l'opinion publique est que DEUX ANCIENS MAIRES D'ASNIERES ont été condamnés ensemble pour des faits répréhensibles dans un même dossier, avec à l'origine les faits apportés à la Justice par un simple citoyen-contribuable de notre cité.
Cette DOUBLE CONDAMNATION de ces DEUX ANCIENS MAIRES est un tournant politique majeur dans la vie municipale de notre ville.
Il confirme que l'implication et l'action des citoyens libres peut changer en profondeur le cours des choses.
Il rappelle désormais à TOUS LES ELUS que des citoyens déterminés à contrôler le mandat et l'activité des élus existent à Asnières comme ailleurs, mais que cela est désormais devenu une donnée ESSENTIELLE de la vie publique communale.
Il rappelle désormais à TOUS LES ELUS que des citoyens déterminés à contrôler le mandat et l'activité des élus existent à Asnières comme ailleurs, mais que cela est désormais devenu une donnée ESSENTIELLE de la vie publique communale.
Ce 21 janvier 2011 est de ce point de vue un jour historique à Asnières.
La condamnation argumentée, factuelle, détaillée de la Justice en dernière instance SUR LE FOND DES FAITS d'élus qui ont agi à l'évidence contre les lois de la République et contre l'intérêt public rompt avec les trahisons entre « amis politiques » des 20 dernières années.
La condamnation argumentée, factuelle, détaillée de la Justice en dernière instance SUR LE FOND DES FAITS d'élus qui ont agi à l'évidence contre les lois de la République et contre l'intérêt public rompt avec les trahisons entre « amis politiques » des 20 dernières années.
Ce Jugement fera date dans l'histoire de notre ville parce qu'il est le fruit du combat libre, indépendant et tenace de citoyens de notre commune AU COMPTE DE TOUS LES CITOYENS, des LOIS DE LA REPUBLIQUE et de l'INTEGRITE MORALE ABSOLUE DES ELUS.
Avant de revenir sur les conséquences politiques et civiques de ce Jugement, résumons les condamnations:
Manuel Aeschlimann est condamné à 18 mois de prison avec sursis, 20 000 euros d’amende et une inéligibilité d'un an.
Frantz Taittinger est condamné à 15 mois de prison avec sursis, 15 000 euros d’amende et une inéligibilité d'un an.
Dominique Carbonnier est condamné à 12 mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende,
Fabienne Van Aal est condamnée 3 mois de prison avec sursis.
En plus de ces condamnations justes et légitimes par rapport aux faits que la Cour d'Appel a de nouveau avérés, les 4 condamnés devront payer ensemble à la Ville d'Asnières, donc aux habitants d'Asnières qu'ils ont spoliés selon la Justice:
94 000 euros de dommages et intérêts civils.
20 000 euros pour atteinte collective à l’image de la ville par leurs actes.
4 000 euros chacun pour les frais d’avocats de la commune partie civile
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Cet argent devra donc être rendu aux citoyens d'Asnières par les condamnés.
Cet argent devra donc être rendu aux citoyens d'Asnières par les condamnés.
Conséquences politiques, petits calculs sordides et esprit civique
Peu après avoir pris connaissance du Jugement, seul des 4 prévenus à avoir cette réaction qui frise l'arrogance cynique que pourrait partager avec lui un Ben Ali, Manuel Aeschlimann a annoncé son intention d'aller devant la Cour de Cassation qui ne juge que sur la forme du dossier en droit.
Il n'échappe à personne qu'ainsi, Manuel Aeschlimann entend retarder le plus possible l'application de son inéligibilité propre par des moyens dilatoires évidents.
D'ailleurs, le député qui vient de nouveau d'être condamné en Appel évoque devant la presse le droit, mais ne parle pas de Justice comme tous les citoyens de France et d'Asnières.
Tout le désespoir de Manuel Aeschlimann apparaît dans ses petits calculs personnels sordides dont le seul objectif est de rester élu jusqu'en 2012 en espérant se faire réélire député....pour être ensuite rendu inéligible et devoir se retirer de son siège!!!......
On voit là quelle est la conception réelle du mandat de député ou de maire qui est celle de Manuel Aeschlimann: tout se rattache à lui, à sa carrière, à ses seuls intérêts, rien aux électeurs et citoyens qu'il dit représenter.
Ce point de principe établi, intéressons-nous aux faits et aux évènements:
- Si Manuel Aeschlimann va en Cour de Cassation, ce qui suspend son inéligibilité, il peut se retrouver inéligible soit avant mars 2012, soit après, mais en tout état de cause, il se placerait lui-même en situation de faire campagne avec une condamnation pénale définitive quant aux faits, ce qui ne pourait que pousser son parti, l'UMP, à lui retirer tout appui, toute confiance et donc son sigle.
- Par ailleurs, mener une campagne électorale comme député quand tout le monde pourra rappeler, par tract, affiche, Internet et médias, la condamnation et les faits condamnés est comme vouloir se construire une maison en se versant le ciment sur la tête. Donc, Manuel Aeschlimann a le choix entre perdre ses mandats de suite ou en être expulsé par la voie démocratique et salutaire qui assainira la vie politique asnièroise en le chassant définitivement.
Mais, Manuel Aeschlimann est en fait encore plus incohérent dans sa démarche, dont nous rappelons que, pour nous, elle ne vise qu'à conserver le plus longtemps possible ses avantages matériels de député.
Les 10 et 11 mars 2011, Manuel Aeschlimann est ENCORE prévenu dans une triple affaire relative à des marchés publics qui auraient été truqués et auraient donné lieu à des cadeaux somptueux à son ancien Directeur Général des Services et des repas payés par Avenance pour l'ancien maire.
La Ville est aussi partie civile dans ce dossier. L'ancien maire encourt une deuxième condamnation, se rajoutant à la première sur le Festival folklorique, et pour TOUTES LES PEINES.
Soyons clairs: Manuel Aeschlimann est politiquement mort, et cette deuxième affaire, telle qu'elle se présente, va lui valoir de nouveaux ennuis pénaux graves.
Ce que nous affirmons n'est pas une opinion non étayée par les faits, bien au contraire.
Quand la presse, toutes couleurs politiques confondues, indique, en parlant du Jugement de la Cour d'Appel de Versailles, que Manuel FUT naguère CONSIDERE comme un proche de Nicolas Sarkozy, un message très net est envoyé par l'Elysée et la nouvelle direction de l'UMP.
Le contenu de ce messages est précis: l'Elysée prend ses distances avec l'élu qui sent le soufre judiciaire avec ses condamnations et affaires pénales à répétition.
L'UMP, qui obéit aux souhaits de l'Elysée, ne peut soutenir à Asnières un candidat empêtré dans les condamnations et scandales à répétition, d'autant que les scrutins de 2012 s'annoncent désastreux pour ce parti, pris en tenaille entre un Front National qui lui taille des croupières électorales et une gauche qui discute de quel candidat sera le mieux à même d'écraser plus fortement Nicolas Sarkozy ou un éventuel successeur de ce dernier.....
Bref, pour Manuel Aeschlimann, alors qu'à Asnières, des requins politiques tournent déjà autour de son semi-cadavre politique saignant de tous côtés, voilà que l'Elysée donne implicitement le feu vert aux prédateurs locaux-ou extérieurs- issus de l'UMP tandis que son aura fausse d'avocat proche de Nicolas Sarkozy explose de manière publique.
Si Manuel Aeschlimann croyait encore naïvement à ses propres propos, les faits le démentent cruellement et sans pitié.
Mais, ce n'est qu'un début: le jugement n'a été rendu qu'hier 21 janvier 2011. Ses effets les plus dévastateurs pour le député et ex-maire sont encore à venir.
Le contenu du Jugement sera publié largement – nous y veillerons sur Asnières Nouvelles Citoyenne-, et d'ici peu, nous constaterons que le vide se fera autour du député sulfureux, que ses « amis » ne le prendront plus au téléphone et que ses clients africains, dupés par un avocat qui leur apparaîtra comme un menteur, seront aussi très en colère d'avoir été bernés!
Ce 21 janvier 2011 marque donc bien la mort politique définitive de Manuel Aeschlimann: le « tueur politique » de 2002 a été vaincu par les citoyens, comme un vulgaire petit Ben Ali.
Le député peut certes encore reculer la date effective de l'application de la sentence, elle est déjà inscrite dans les évènements à venir.
Les citoyens tunisiens ont chassé le système Ben Ali. Les citoyens asnièrois ont fait s'écrouler le système Aeschlimann.
2011 commence donc bien pour la démocratie.
Pour Asnières, le 10 mars 2011 débutera le deuxième procès de Manuel Aeschlimann.
Entre-temps, la danse empressée des jeunes loups UMP autour de l'ancien maire vieillissant, usé, condamné, empêtré dans les affaires pénales et sans futur aura largement fait son œuvre destructrice......
Marylise Dipusu
Chapitre 401 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2011