mardi 30 août 2011

Crise: pauvreté en hausse et inégalités croissantes, le grand écart dangereux


































Ci-dessus le titre d'un livre rédigé par le poète-écrivain Jean Cocteau et qui résume bien l'instabilité de diverses situations critiques, tant à Asnières que sur des plans bien plus larges. Le grand écart peut se pratiquer un certain temps, mais la position étant inconfortable et dangereuse, il importe d'en sortir au plus vite avant que le corps, physique ou social, en soit trop détérioré. Les faits relatés ci-dessous vérifient cette loi naturelle.

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De plus en plus de citoyens de plus en plus pauvres, de moins en moins de très riches de plus en plus riches


Est-ce la République que le peuple désire que les dernières statistiques de l'INSEE révèlent sur la montée de la pauvreté, la croissance des inégalités et la réduction rapide de le classe des plus riches? La question se pose avec acuité en ces temps de crise.


Des classes dites « moyennes », les chiffres donnent un aperçu de leur paupérisation accélérée, ce qui traduit la croissance des inégalités au sein de la société entre une majorité montante de citoyens pauvres ou très pauvres et une infime minorité de très riches.

Chacun comprendra qu'une telle orientation est socialement explosive et économiquement désastreuse.

Curieusement dans notre commune, il semble bien que peu de personnes se préoccupent vraiment et sincèrement de cette évolution désastreuse sur le plan humain.En tout cas, sur les blogs et sur le site de la Ville.

Il serait pourtant souhaitable que les élus locaux s'intéressent concrètement à cette appauvrissement généralisée de leurs concitoyens et électeurs, et le combattent réellement. Car de tel processus sont gros de nouvelles crises terribles.....



A soutenir, même en douce, des élus accusés de délits pénaux et/ou condamnés......


Ainsi donc, on apprend que le Parti Socialiste pourrait, après bien des hésitations fâcheuses pour son image, chasser de ses rangs Jean-Noël Guréini, un de ses élus marseillais accusé par la Justice de délits divers en sa qualité d'élu.


Après le scandale Strauss-Kahn et sa pluie dérivée de révélations fracassantes sur les aspects cachés de cet ancien dirigeant du PS, l'affaire Guérini est indicatrice de la difficulté pour certains partis politiques de se débarrasser de ses « brebis galeuses », réelles et/ou présumées, dès lors que la Justice les a mises en cause.

Le PS peut, de son côté, "justifier" sa position « attentiste » de plus en plus meurtrière pour son électorat méridional qui fond, par la similitude des pratiques similaires de l'appareil UMP avec certains de ses élus, eux aussi condamnés ou poursuivis, tel Manuel Aeschlimann.

Mais, pour beaucoup de citoyens-électeurs, ces manières der faire ne peuvent que les irriter et les troubler, donc aggraver la défiance des citoyens contre l'ensemble de la classe politique institutionnelle.

Un ancien Premier Ministre en profite d'ailleurs pour régler ses comptes personnels:


Ainsi, avec un Jean-Noël Guérini, le PS peut laisser des plumes dans le Sud, comme l'UMP peut se faire plumer dans les Hauts de Seine du fait du soutien, certes affaibli, timide, assourdi, de l'appareil du parti (pas les militants qui fuient) à Manuel Aeschlimann alors que ce dernier n'a plus aucun espoir d'avenir public.

Jouer à qui soutient des élus douteux perd des voix, est-ce bien raisonnable pour des partis politiques se voulant républicains, démocrates et sérieux, telle est la question?


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Sarkoland en ruines: les contradictions jaillissent au grand jour


Pendant qu'à Asnières, on assiste à l'extinction politique lente du clan Aeschlimann, par voie de trahisons et abandons, le processus vu sur notre ville en 2007-2008 qui expulsa de la mairie l'ancien maire se fait jour au niveau national entre les factions ayant composé le Sarkoland.

Pendant que la chef du MEDEF, Laurence Parisot, charge Christine Lagarde avec ardeur sur ses annonces pessimistes quant aux banques européennes, et plus particulièrement françaises:


Une information, visiblement transmise aux médias par le FMI, donne la réponse de la bergère de Washington à la louve de Paris:


Alors que les sondages donnent l'actuel Président battu en 2012 dans tous les cas de figure, beaucoup de ses anciens alliés et amis préparent déjà leur propre avenir sans lui.

Il est vrai que, selon un habitant de notre ville, « le locataire en sursis de l'Elysée ne bénéficie plus des conseils en stratégie électorale du maire battu d'Asnières »....

2007 est bien loin désormais!



Marylise Dipusu


Chapitre 452 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008