mercredi 14 mars 2012

Qui a trahi finira à son tour trahi !




























Ci-dessus une affiche de film qu'on croirait avoir été dessinée pour définir le mode de fonctionnement du système Aeschlimann depuis sa naissance jusqu'à sa chute pathétique. Il est vrai que le député sortant va avoir bientôt du temps libre afin de méditer l'immensité de ses erreurs de conception de la vie, des rapports sociaux, humains et politiques, sans parler de toutes ses fautes gestionnaires.

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Quand l'isolement appelle la panique et les trahisons


Quand, dans quelques années, un (e) étudiant (e) rédigera un Mémoire sur la carrière politique météorique, courte, mais vide, de Manuel Aeschlimann, elle ou il aura à étudier avec intérêt la fin de cette carrière en forme de trou noir.

Depuis mars 2008, l'ancien maire, sorti par les électeurs avec fracas de son bureau de maire, du fait d'un bilan sur tous les plans que le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes, puis les emprunts toxiques et les affaires judiciaires, ont qualifié pour la médaille d'or de la gestion désastreuse, essaie de raconter partout qu'il va redevenir maire.

La méthode Coué a prouvé ici ses limites, puisque chaque scrutin démocratique depuis 2008 voit ce qui reste de l'UMP asnièroise toujours plus affaiblie et explosée ! Mais aucune loi n'empêche personne de rêver à voix haute.

Donc, cette chute, longue et douloureuse, du député Manuel Aeschlimann sera un jour un sujet de réflexion, voire générera un recueil d'enseignements féconds pour les politologues et les politiques eux-mêmes sur ce qu'il ne faut surtout pas faire quand ont veut vraiment garder un mandat avec le consentement éclairé des électeurs.

Le futur ex-député sortant est si isolé que ses derniers fidèles (un carré de plus en plus vide et pas bien assuré de sa cohésion) annoncent qu'il prendrait des contacts utiles à sa cause avec des personnalités locales. On mesure ici la force de la « panique du désespoir ».....

Piètre tentative pour paraître encore exister.

Qui à Asnières, fut-ce du camp politique général du député en fin de course, voudrait associer son nom à un député au passé sulfureux et à la chute inévitable, programmée par les événements passés et présents ?

La réponse est d'une simplicité limpide ? Personne, en tout cas, personne de sensé, de réfléchi, de raisonnable !

Nulle personne dotée de sens commun n'a envie de sombrer avec le député sortant que d'aucuns considèrent déjà comme un « homme fini », comme un « has been » de la politique asnièroise.

Ce sont donc bien ici les ultimes convulsions de l'agonie politique du système Aeschlimann qui, jusqu'au bout, va encore essayer de se ridiculiser dans la population, de croire et faire accroire en ses propres mirages, de prendre ses ternes vessies vides pour des lanternes magiques remplies.

Les citoyens d'Asnières ont prouvé largement depuis mars 2008 leur intelligence collective en ramenant à chaque fois Manuel Aeschlimann sur la terre des réalités vraies, celle de ses échecs répétés et successifs depuis cet heureux 16 mars 2008.

Que reste-t-il aujourd'hui de ce qui fut le noyau dur du système Aeschlimann ? Des poussières éparses auxquelles nul ne prête plus attention ou n'accorde la moindre crédibilité.

Son ancien bras droit, Bernard Loth, a été condamné en première instance (il a fait Appel) pour des délits commis au détriment de la commune d'Asnières, celle-ci étant partie civile (affaire des marchés publics avec le groupe AVENANCE) !

Fabienne Van Aal, née Bary, est partie loin, très loin de son ancien employeur qu'elle vénérait jusqu'à ce que cette admiration l'ait amenée à être condamnée aussi dans l'affaire du Festival Folklorique. Il est des vénérations bien vénéneuses pour certaines admiratrices !

Antoine Bary, son frère, ancien maire adjoint à l'urbanisme d'Asnières, est aussi parti d'Asnières, après avoir reçu aussi une condamnation en première instance (aussi en Appel) dans une affaire immobilière liée à Asnières !

Laurent Martin Saint Léon, surnommé le « caméléon», est devenu le silencieux du sérail asnièrois, L'ancien « Pasqua Boy » est devenu une sorte de Fantomas local, invisible et insaisissable. Un jour « souverainiste » derrière Nicolas Dupont-Aignan, un jour « sarkozyste », partisan de l'Union européenne, l'ancien élu a tant de fois retourné sa veste politique que nul ne sait plus ce qu'il pourrait penser sincèrement. Un de ses anciens collègues rajoute même avec ironie : «  Sait-il encore lui-même ce qu'il pense vraiment ? ».

Qui demanderait ou souhaiterait le retour d'un système producteur massif d'échecs gestionnaires, de condamnations multiples, de vies personnelles gâchées, de confusions politiques permanentes, avec ces informations publiques et avérées ?

Certes, il reste encore Francis Raminé Pourbagher, l'homme qui se vanta à la télévision du sanglant et sinistre régime iranien d'avoir fait honorer le représentant en France dudit régime par l'ancien maire d'Asnières....!!!

Son interview à cette télévision d'Etat iranienne sera apparemment le seul « titre de gloire » que la petite histoire d'Asnières retiendra de cet homme.

Mais, qui, à Asnières et ailleurs, écoute et/ou croit encore ce que dit ou écrit l'ancien directeur de cabinet de Manuel Aeschlimann? Personne. Au temps du système ancien, il pouvait impressionner certains caractères faibles. Aujourd'hui, il ne fait plus que sourire.

Sa parole est inaudible, ses annonces incroyables, ses analyses vides de sens commun et surtout de tout intérêt public.

Mais, l'heure du naufrage ultime approche pour le système Aeschlimann, après avoir joué 3 ans au « Radeau de la Méduse » en perdition.

Quand ce système disparaîtra dans les abîmes de la mémoire collective asnièroise, nul citoyen sensé, républicain et démocrate, de quelque opinion politique, ne le regrettera.

Mais, son histoire ne sera pas oubliée, de sa naissance par la trahison à son effondrement par la trahison ! Là est l'essentiel pour le futur des citoyens de notre commune.

Il ne faudra pas oublier les « années de plomb » que ce système a générées, et surtout en tirer toutes les leçons civiques pour l'avenir de la commune et de ses habitants afin que, plus jamais, un système comparable ne se réinstalle.

Asnières Nouvelles Citoyennes veillera à cela.


Confirmation de candidature de Rama Yade au nom du Parti Radical


Encore un échec, cinglant celui-là, pour le député sortant : Rama Yade, contre laquelle il n'a pas ménagé ses coups, est officiellement investie par le Parti Radical comme candidate sur la circonscription Asnières-Colombes-Sud.

Pour bien comprendre la signification profonde de cette information, il sera rappelé que le Parti Radical fait partie de la majorité présidentielle, cornaquée, dominée par l'UMP.

En clair, cela signifie que l'Elysée a donné son accord politique pour en faire sa candidate sur la circonscription.

Voilà qui va fédérer à Asnières, dans le camp politique du Président sortant, toutes les forces voulant se débarrasser politiquement de façon définitive du sulfureux Manuel Aeschlimann et de ses pratiques peu reluisantes.

Si l'entrée en lice officielle de Rama Yade sous l'étiquette d'un parti totalement inféodé à l'UMP et soumis aux souhaits de l'Elysée n'est pas une trahison pour le député sortant, alors, la définition de la trahison devra être revue dans les dictionnaires.

Le message passé de l'Elysée aux électeurs asnièrois est clair :

« soutenir les Aeschlimann, le mari ou l'épouse, ne pouvait que nuire à l'UMP et à la campagne de Nicolas Sarkozy, alors, nous nous rangeons derrière Rama Yade, en unissant ainsi la raison politique et notre coeur  électoral».

Pour Manuel Aeschlimann, le coup est rude : lâché par celui qu'il présentait à tous, de l'Afrique à Asnières comme « son ami », le voilà seul, avec son bilan indéfendable et son odeur tenace de soufre, …..contre tous !

Comme le note un de ses anciens élus pour notre blog :

«  C'est l'hallali. Sans militants, sans appui réel de l'appareil UMP, sans moyens propres, sans la position de maire, sans vrais amis, voici Manuel Aeschlimann face à son dernier combat, perdu par avance. Une question cependant me taraude : va-t-il aller jusqu'au bout en sachant qu'il sera électoralement laminé de manière humiliante ou essaiera-t-il in extremis de sauver la face en se retirant avant l'estocade finale ? Le choix est en effet cornélien.

S'il se confronte aux urnes, son score risque d'être apocalyptique, une gifle d'anthologie politique pour un député sortant . S'il abandonne la course, l'UMP locale aura à se reconstruire sans lui, en réintégrant probablement beaucoup de celles et ceux qu'il a trahis et combattus, donc en tournant la page Aeschlimann de manière définitive. Quel que soit le choix fait, il aura tout perdu sur tous les plans.

Machiavel n'aurait pu imaginer piège aussi parfait, sans issue autre qu'une fin de carrière lamentable ou une lamentable fin de carrière. »



Marylise Dipusu


Chapitre 490 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008