mercredi 29 octobre 2008

Asnières: les finances publiques auraient-elles payé des frais d'avocats illégaux?


En attendant l'audit promis depuis 7 mois par la majorité actuelle (un très long délai pour auditer une ville de 90.000 habitants), voit lien ci-joint qui donne la distance temporelle depuis le 16 mars 2008:
http://www.timeanddate.com/counters/customcounter.html?month=3&day=16&year=2008&hour=11
nous avons commencé à faire notre propre audit partiel, certes, mais instructif de la gestion de la Ville. Comme malheureusement, les citoyens n'ont pas encore un accès effectif- de plus compréhensible pour les non-initiés aux arcanes de la comptabilité publique- aux archives comptables de la Ville depuis 2001, Asnières Nouvelles Citoyennes a décidé de souligner sans cesse les anomalies évidentes qui sont dorénavant du domaine public depuis le fameux Rapport de la Chambre Régionale des Comptes et certains Conseils Municipaux.
Comme les éléments déjà portés à la connaissance publique indiquent certaines fautes, erreurs, voire même carrément des délits pénalement répréhensibles, les Asnièrois peuvent légitimement craindre que l'audit qui va être publié apporte aussi d'autres faits manifestant cette même tendance fâcheuse au mésusage des fonds publics municipaux, qui, comme le disait un citoyen de notre ville, sont en réalité « l'argent privé collecté sur les Asnièrois ». Lequel devrait, pour ce motif précis, être géré par les élus communaux avec un souci minutieux de rigueur et de transparence!


Asnières: les finances publiques auraient-elles payé des frais d'avocats illégaux?


Asnières Nouvelles Citoyennes a décidé de poser quelques questions citoyennes, mais publiques afin de s'assurer que les finances municipales auraient bien été gérées dans le strict respect de la loi du 12 mars 2001 au 16 mars 2008, puis après le 16 mars 2008 en ce qui concerne les dépenses juridiques de la Ville.

Pour l'heure, nous nous contenterons d'aborder les dépenses juridiques dont le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France a déjà dit qu'elles excédaient de 5 à 8 fois le budget similaire de communes de taille comparable entre 2001 et 2006.

Dans ce travail d'intérêt public pour le budget de la commune, nous sommes allés aux sources des informations afin de fournir des éléments avérés permettant d'apporter des réponses sûres ou de présenter des interrogations légitimes sur ce point.

Ainsi, dans l'affaire qui a valu à Francis Pourbagher- lequel n'était pas fonctionnaire municipal protégé par l'article 11 de la Fonction Publique (il était à la fois Directeur de Cabinet et attaché parlementaire tout en ayant été le bénéficiaire de l'attribution d'un logement social sis au 7 rue des Jardins), des poursuites diligentées contre lui par un citoyen asnièrois au motif de dénonciation calomnieuse, un avocat en contrat avec la Ville est intervenue en sa défense.

Le citoyen asnièrois a d'ailleurs gagné en première instance sur ce dossier. Puis en seconde instance aussi.

Selon l'article en lien ci dessous, jamais contesté:
http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=495

l'avocat que défendait Francis Pourbagher était bien un avocat en contrat avec la Ville d'Asnières, Me Olivier SCHNERB.

On peut donc légitimement s'interroger sur le fait de savoir si cet avocat est intervenu dans le cadre contractuel avec la Ville ( ce que la Ville ne pouvait légalement faire), donc payé par les finances municipales ou bien s'il a été rémunéré par son client privé, car poursuivi pour un délit pénal COMPLETEMENT DETACHABLE de sa fonction en mairie (dénonciation calomnieuse à titre privé d'un citoyen asnièrois par une plainte déposée en son nom propre au Commissariat de police d'Asnières).

Selon diverses sources contactées par notre rédaction en mairie, il semblerait bien que les finances de la Ville aient assuré le paiement de l'avocat cité, tout cela dans la plus totale illégalité puisque l'affaire concernait un salarié de droit privé et que l'OBJET DU LITIGE était SANS AUCUN LIEN avec même sa double fonction aux mêmes horaires en mairie et à l'Assemblée Nationale.

Cette pratique illégale supposée, ayant porté atteinte aux finances de la Ville, semblerait ne pas être isolée. Cependant, il appartient aux élus actuels d'Asnières, si les faits sont avérés, de faire rembourser la commune de ses dépenses indues.

Continuons et étendons notre questionnement citoyen.

Selon des sources sérieuses et non-contestées jusqu'à ce jour:

http://www.asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=835

il apparaît que ce même avocat, Me Olivier SCHNERB, a défendu aussi l'ancien maire, Manuel Aeschlimann, mis en examen officiellement le 1er septembre 2006, en 2005 et en 2006, jusqu'à son remplacement par un de ses confrères, Me HERZOG.

La question qui se pose au regard des finances municipales est de savoir à quel titre exact cet avocat en contrat avec la Ville jusqu'à fort récemment (!!!) est intervenu comme Conseil de Manuel Aeschlimann dans une affaire qui ne concernait pas le maire en exercice et était de plus, du fait du chef d'inculpation (suspicion, puis accusation de favoritisme dans l'attribution d'un marché public), NETTEMENT DETACHABLE de ses fonctions d'élu comme maire-adjoint en juin 1998.

Et afin que nul ne doute de l'excellente qualité de nos sources d'information sur ces sujets, Asnières Nouvelles Citoyennes livre un scoop à ses lecteurs, une information qu'aucun autre blog ou site n'a encore publiée:

Manuel Aeschlimann assure DE SA PROPRE POCHE la rémunération de son avocat dans l'affaire du Festival International. Ceci est prouvé au moins depuis le 16 mars 2008!!!

Cette attitude souligne bien que l'ancien maire est donc bien conscient que son statut mouvant de témoin, puis de mis en examen, puis enfin de prévenu dans l'affaire du Festival International ne pouvait autoriser aucun usage, dans ce dossier et en sa défense, maintenant et avant le 16 mars 2008, de fonds publics municipaux et donc aussi, logiquement, d'un avocat en contrat avec la Ville!

Avant cette date, la clarté sur l'origine des fonds qui ont payé Me Olivier SCHNERB dans sa défense de Manuel Aeschlimann n'est pas encore faite.

Notre rédaction souhaite naturellement que ce point encore non précisé soit rapidement élucidé par les élus actuels en charge de la commune.

En effet, la mairie d'Asnières, les élus de la majorité actuelle, peuvent aisément, sur la base des archives comptables en leur possession, rassurer les citoyens contribuables sur le respect scrupuleux de la loi avant le 16 mars 2008 quant aux conseils de Manuel Aeschlimann et de Fabienne Van Aal avant le 16 mars 2008.

Il est ici utile de rappeler que Fabienne Van Aal a aussi occupé ILLEGALEMENT deux postes en même temps et aux mêmes horaires de travail, tous deux rémunérés sur les fonds municipaux, celle de fonctionnaire directrice du service communication de la Ville et celle de Chef de Cabinet de l'ancien maire. A ce jour, sauf erreur de notre part, elle n'a remboursé aucun de ses excellents salaires ( perçus pendant près de 7 ans!!!) à la Ville, ni été poursuivie pour cette infraction, renforcée dans son caractère délictuel par le fait qu'elle était fonctionnaire public municipal!

Dans le cadre de l'affaire du Festival International qui la concerne en sa qualité, en 1998, de Présidente d'une association para-municipale appelée « Asnières-Communication », donc sans lien rattachable avec sa fonction publique municipale, Fabienne Van Aal NE PEUT PAS non plus prétendre dans l'affaire du Festival International à AUCUNE PROTECTION FONCTIONNELLE au titre de l'article 11 du Statut de la Fonction Publique.

Là aussi, les élus de la Ville et les personnes en charge de l'audit ne doivent pas perdre de vue ces faits afin de ne pas commettre d'impair financier au détriment passé, actuel ou futur de la commune.

D'ailleurs, l'audit annoncé depuis mars 2008 et dont les conclusions tardent toujours à être dévoilées aux citoyens, devrait aussi expliquer et éclairer les causes exactes des dépenses juridiques TRES EXCESSIVES (de l'ordre de + 500 à 800%) de la Ville entre 2001 et au moins 2006.

Un maire-adjoint nous a aimablement indiqué que le contenu de cet audit devrait être connu bientôt (date imprécise pour le moment, mais que la mairie devrait communiquer prochainement).

A l'évidence, selon les avis d'élus et de citoyens, cet audit devrait pointer les possibles anomalies que nous avons mentionnées et d'autres, relatives aussi aux factures et frais juridiques payés avec l'argent des contribuables asnièrois.

C'est pourquoi, à Asnières Nouvelles Citoyennes, nous attendons avec un intérêt certain ce fameux audit de la gestion de la Ville 2001-2008 qui devrait apporter tant de réponses claires à tant de légitimes questions citoyennes sur les obscurs points de la gestion passée de la Ville.


Marylise Dipusu

Chapitre 54 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

mardi 28 octobre 2008

Festival International: l'information publique est insuffisante!


La Justice et l'information, ont en commun que, pour être crédibles dans l'opinion publique, elles doivent toutes deux être transparentes, honnêtes et complètes.
A Asnières, une décision prise et mise en oeuvre par le maire, concernant la défense des intérêts des finances de la Ville en cette période de crise mondiale, a été tue jusqu'au 26 octobre 2008 alors qu'elle daterait, selon divers élus de la majorité, de plusieurs semaines. Une information de cette nature, cachée aux citoyens et aux médias si longtemps, puis annoncée par un blog asnièrois en quelques lignes rapides, en dit long sur la situation réelle de notre commune.
L'information complète, détaillée, précise, attestée, est aussi précieuse et indispensable pour une relation durable de confiance entre élus et citoyens que pour les magistrats qui auront à juger, en toute indépendance, du sort judiciaire des 4 prévenus les 29 et 30 janvier 2009 à Nanterre.
La mairie a un devoir moral de transparence absolue et d'information complète des citoyens qui ne peut être altérée par rien de contingent. Surtout dans une ville qui sort à peine de 7 ans de système Aeschlimann, un système qui n'a pas valorisé, ni développé ni la transparence, ni l'information.


Festival International: l'information publique est insuffisante!


Selon le court article suivant:


http://asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=944

la Ville d'Asnières d'Asnières sur Seine se serait ENFIN constituée partie civile contre les 4 prévenus dans l'affaire dite du Festival International de juin 1998.


A ce jour, aucune information détaillée, aucun document juridique précis, aucun communiqué de presse, aucun nom d'avocat ou de fonctionnaire représentant la Ville n'ont été communiqués à la presse, aux blogs et sites asnièrois qui puisse manifester la ferme volonté politique de la majorité municipale de donner un écho exemplaire et civique à cette démarche.


Si le blog cité plus haut ne l'avait pas révélé, 3 jours après le Conseil Municipal (le 26 octobre 2008 alors que le Conseil s'est réuni le 23 octobre), cette nouvelle importante, y compris sur le plan médiatique, serait toujours une non-information!!!


D'ailleurs, le site asnierois.org ne produit, chose surprenante, aucune pièce documentaire sur cette constitution de partie civile, son contenu matériel, le nom du représentant de la Ville dans le dossier, les demandes de la Ville, à l'appui de l'information donnée en quelques simples lignes.


Nous restons donc avec une situation assez étrange, pour ne pas dire indicatrice de fortes contradictions dont les ressorts sont d'ailleurs assez divers sous les apparences:


d'un côté, les blogs du maire et d'élus PS vantent sans cesse, et de manière presque martelée, les récents votes communs des élus de la majorité et de l'opposition, sans que personne ne comprenne exactement les raisons précises qui poussent ces élus à saluer d'une voix aussi uniciste ce type d'informations, sans grand intérêt pour les citoyens alors que se profilent des hausses d'impôts, taxes et tarifs publics dont la réalité et l'ampleur ne sont pas même évoqués par ces mêmes élus!


Les élus blogueurs PS ne s'y prendraient pas autrement s'ils désiraient à la fois redorer le blason fort terni des époux Aeschlimann et préparer, ce faisant, les Asnièrois à une « union sacrée » contre les effets de la crise mondiale sur la commune... Quoi qu'il en soit, leur communication apparaît ici fort maladroite et son aspect répétitif, taisant de plus l'information essentielle quant à leur action publique qui intéresse les finances de la Ville, donc le portefeuille des citoyens, laisse ces derniers très interrogatifs sur la connexion entre ces élus et la vie quotidienne des citoyens.


de l'autre, une discrétion de fleur de montagne menacée d'extinction de la part de ces mêmes élus qui passent TOUS, pour l'heure, sous silence collectif la nouvelle selon laquelle la Ville DEFENDRAIT enfin SES intérêts et ceux des contribuables asnièrois en Justice dans l'affaire du Festival International.


Les citoyens et nombre d'élus de tous bords sont perplexes face à ce double constat.


Visiblement, la sortie TARDIVE- le 26 octobre 2008, soit 3 jours après le Conseil Municipal-, presque clandestine, via un blog asnièrois, SANS preuve documentaire précise, SANS éléments de fond pour les citoyens, SANS le contenu exact de l'acte juridique- de l'information PUBLIQUE aux citoyens sur cette constitution de partie civile répond à l'évidence, d'une certaine manière, à la fois aux demandes répétées des citoyens, d'associations et de notre rédaction d'un côté et à la poursuite de buts politiques particuliers, quoique pas uniformes, de l'autre.


En clair, cette discrétion, surprenante au premier abord, sur l'information concernant une constitution de partie civile de la Ville contre, entre autres et de fait Manuel Aeschlimann et son prédécesseur Frantz Taittinger, manifeste donc- c'est un fait- un certain trouble d'au moins certains élus de la majorité, pour des raisons d'ailleurs fort différentes.


En effet, on peut aisément comprendre que cette action juridique de la commune puisse ne pas « être en exacte adéquation » avec les écrits des élus PS sur l'unanimité des votes lors du Conseil Municipal du 23 octobre 2008 (notamment vis à vis des époux Aeschlimann ayant voté des mesures qu'ils n'ont jamais par eux-mêmes soutenues ou même souhaitées avant le 16 mars 2008).


Saluer d'un côté des décisions unanimes, donc communes avec les époux Aeschlimann, tout en dressant de facto la Ville contre Manuel Aeschlimann en tant que prévenu dans le dossier du Festival International peut être certes perçu comme un envoi de signaux plutôt contradictoires, voire confus.


Comme on peut aisément admettre que certains élus divers droite et Modem puissent être ennuyés que l'action juridique de la Ville vise, entre autres personnes, Frantz Taittinger, dont ils ont été naguère les colistiers ou les adjoints.


Tous ces motifs politiques et/ou sentiments personnels sont légitimes en démocratie et humainement, mais les intérêts de la Ville et de ses 90.000 habitants doivent être supérieurs en tout état de cause à tout lien privé existant ou à tout calcul politique possible.


Asnières Nouvelles Citoyennes, étant totalement indépendant à l'égard des élus passés comme présents et exclusivement dévoué aux seuls intérêts de TOUS LES CITOYENS CONTRIBUABLES ASNIEROIS exige la PUBLICATION INTEGRALE par la mairie de TOUTES LES INFORMATIONS sur cette CONSTITUTION DE PARTIE CIVILE DE LA VILLE.


Il ne s'agit pas seulement de la nécessaire transparence des actes des élus due aux citoyens, mais aussi des intérêts financiers de la commune, donc de ses contribuables.


Par ailleurs, nous souhaitons que l'ADECA- Association de Défense des Contribuables Asnièrois- puisse aussi être partie civile dans ce dossier au nom des citoyens contribuables, afin d'apporter à la manifestation de la vérité toute son aide et son savoir dans le dossier qui sera jugé les 29 et 30 janvier 2008.

Enfin, nous rappelons et confirmons bien à tous les citoyens contribuables que Manuel Aeschlimann, pas plus que Frantz Taittinger et Fabienne Van Aal, ne peuvent bénéficier, à aucun titre légal, de la protection juridique de la Ville, donc d'avocats payés par les finances publiques, s'agissant pour les deux premiers d'un délit pénal sanctionné par le Code pénal et non de la représentation de l'exécutif municipal, et pour la troisième d'un même délit pénal dont elle a à répondre à titre personnel devant la Justice.


En voici la preuve apportée par un élu lui-même, sénateur:


http://www.danielraoul.net/article/articleview/427


Si, depuis 2005, Manuel Aeschlimann avait utilisé dans ce dossier les services d'un avocat en contrat avec la Ville (on évoque le nom de Me Olivier Schnerb), il convient alors que la Ville, par son maire actuel, exige du prévenu Manuel Aeschlimann le REMBOURSEMENT INTEGRAL des débours effectués au détriment des finances de la commune.


Par ailleurs, si un avocat, surtout lié contractuellement à la Ville, avait accepté en toute connaissance de cause des versements d'argent public dans ce dossier, il est aussi supposé, en droit, pouvoir aussi être poursuivi en Justice par la Ville pour « recel de détournement de fonds publics ».


Nous versons toutes ces informations au débat public citoyen afin de défendre résolument les légitimes intérêts concrets des citoyens d'Asnières.


Bien évidemment, les lecteurs d'Asnières Nouvelles Citoyennes peuvent apporter librement remarques, informations, critiques et commentaires sur ces faits.


Marylise Dipusu


Chapitre 53 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

dimanche 26 octobre 2008

Asnières, la MIVILUDES, l'ancien maire, les RG et la DST


Yves Bertrand, ancien chef des Renseignements Généraux, vient de passer du statut de policier le plus craint du pays au rôle de fusible officiel pour les pratiques policières et politiques douteuses des dernières décennies. La chute est brutale et montre quels sont les moeurs qui prévalent dans les milieux politiques haut placés en France et auxquels Asnières et ses citoyens n'ont pas échappé sous le système Aeschlimann. Ce serviteur des grands politiciens est maintenant la cible des pratiques douteuses qu'il a bien connues à son ancien poste. Une leçon de choses pour les citoyens, une leçon qui donne aussi la nausée citoyenne et républicaine sur une véritable police politique de facto, une police politique au service d'ambitions personnelles, mais une police qui n'a jamais pu s'accepter et se revendiquer comme telle, le tout avec des moyens financiers publics très puissants.


Quand l'actualité nationale éclaire le passé asnièrois


A l'évidence, le développement de l'affaire Yves Bertrand, suite à la plainte pour « diffamation, faux et usage de faux » de Nicolas Sarkozy, commence à jeter des lumières crues sur certaines glauques affaires passées qui ont marqué l'histoire d'Asnières.


Il n'est pas anodin qu'un responsable mandaté de la MIVILUDES ait pris contact récemment, alors que la plainte était déposée par l'avocat de Nicolas Sarkozy, avec la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes, ceci afin de tenter de démêler les fils des attaques de l'ancienne équipe municipale contre la Fondation parisienne Ostad Elahi et l'association des riverains de la ZAC Métro.


Il est aussi indéniable que les moeurs politiques qui ont eu cours depuis des décennies en France, au sein des RG (Renseignements Généraux) par exemple- moeurs que la publication des carnets « personnels » d'Yves Bertrand souligne avec force pour l'opinion publique- sont dangereuses pour les valeurs démocratiques, nuisibles aux principes de la République et donc, de ce double point de vue, profondément condamnables.


Il importe de rappeler qu'à Asnières, un rapport, censé être issu de la MIVILUDES, a bien été diffusé par Manuel Aeschlimann et son entourage (selon des témoignages précis et concordants), rapport dont il s'avère aujourd'hui qu'il ne pouvait être divulgué au public car réservé au Président de la République et au Premier Ministre.


Le doute est d'ailleurs plus que légitime quant à la véracité, totale ou partielle, du rapport diffusé par l'ancien maire. Nous y reviendrons quand la MIVILUDES aura terminé son enquête sur la divulgation de ce rapport mis à son crédit par Manuel Aeschlimann et ses amis politiques.


Mais, au delà du débat sur la véracité du rapport transmis à des journalistes par l'ancien maire d'Asnières, le plus grave et le plus essentiel est l'usage partisan, malsain, anti-républicain par essence, de rapports qui auraient pu eux-mêmes être entachés de manoeuvres nauséabondes et rédigés dans des buts obscurs, le tout avec des sources fort suspectes de manque d'objectivité manifeste sur les faits.


Ce que l'affaire Yves Bertrand révèle des bas fonds de certaines branches de la police- branches dont l'activité était (et est probablement encore)à l'évidence celle d'une police politique au service personnel de dirigeants politiques donnés, avec toutes les fonctions odieuses d'une telle police- est édifiant sur le cas d'Asnières.


On imagine bien que si ce marécage politicien nauséabond qui est décrit dans les carnets d'Yves Bertrand, à savoir un marigot adepte des manipulations crapuleuses, des coups tordus et des basses attaques sordides, a produit des affaires nationales scandaleuses et répugnantes, Asnières et sa vie politique n'ont pas échappé à cette règle générale.


Certes, nous sommes, à la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes, intéressés à la plainte déposée en Justice administrative contre l'Etat par la Fondation Ostad Elahi, car une telle procédure est de nature à soulever les plis cachés des voiles des sombres actions qui l'ont visée à Asnières. La lumière que cette action judiciaire pourrait projeter éclairerait à coup sûr certains dessous peu reluisants du système Aeschlimann, lui-même produit d'un système national tout aussi repoussant.


Au-delà, un autre problème se pose et ne peut être longtemps éludé: la municipalité nouvelle, issue du vote du 16 mars 2008, n'a jamais encore, et depuis 7 mois, pris une position publique sur les attaques, écrits diffamatoires et écrits calomniateurs avec usage de fonds publics, qui, depuis 2003, ont visé la Fondation Ostad Elahi, l'association des riverains de la ZAC Métro, des citoyennes et des citoyens, élus compris.


Jamais, à ce jour, la municipalité élue le 16 mars 2008 n'a assumé son devoir de reconnaissance publique des faits commis et essayé de réparer les injustices constatées par toutes et tous.


Jamais, elle n'a manifesté son souci public de restaurer l'image publique des diffamés, des dénigrés et des calomniés pendant près de 5 ans par le système Aeschlimann.


Et pourtant, il n'est un secret pour personne que, naturellement, ces citoyennes et citoyens ont aidé à bâtir la défaite politique des époux Aeschlimann, par leur courage, leur ténacité et leurs qualités propres.


Devrait-on penser que la nouvelle municipalité refait à ces citoyens le «coup » de la « relation de proximité » que Manuel Aeschlimann a joué avec les dirigeants du Collectif contre le stationnement payant en zones résidentielles entre fin 1997 et 2000?


Devrait-on admettre que, les élections passées et la municipalité en apparence consolidée par sa victoire contre le recours de Manuel Aeschlimann sur le scrutin, les citoyens qui ont le plus donné et souffert dans la lutte contre le système Aeschlimann ne seraient plus publiquement « fréquentables »?


Aujourd'hui, quand la pleine lumière se fait sur ces pratiques, ignobles et indignes, de police politique, pratiques qui ne seraient pas reniées par la sinistre Stasi de la RDA ou la très corrompue Securitate des époux Ceausescu, les citoyens d'Asnières ont le droit de tout savoir sur les faces cachées du système Aeschlimann, sur ses turpitudes honteuses et ses pratiques odieuses.


Ce combat est aussi celui d'Asnières Nouvelles Citoyennes.


C'est le combat pour la vérité publique des faits, pour la dignité d'Asnières, pour la liberté et la démocratie. C'est un combat citoyen.




Questions citoyennes: qui a payé et qui paye aujourd'hui la défense de Manuel Aeschlimann depuis 2005 dans l'affaire du Festival International?


Comme la municipalité actuelle semble souffrir d'une certaine ignorance juridique répétée, comme en attestent son accord transactionnel avec Francis Pourbagher alors qu'il avait un poste non-statutaire par nature précaire et possédait un second emploi aux mêmes horaires de travail à l'Assemblée Nationale, sa protection statutaire juridique accordée à Zouhaïr Ech Chetouani contre Sébastien Pietrasanta ou encore son incapacité manifeste à se constituer partie civile dans le dossier du Festival International de 1998, il est nécessaire de poser publiquement une question au maire et à son cabinet.


Dans le procès et la procédure antérieure à celui-ci, qui s'ouvrira le 29 janvier 2009 devant la 15ème chambre correctionnelle du TGI de Nanterre, QUI A PAYE depuis 2005 et QUI PAIE depuis le 16 mars 2008 les frais d'avocat du prévenu Manuel Aeschlimann?


Selon nos sources concordantes, il semble que ces frais étaient depuis 2005 assumés par le Trésor Public Municipal (l'avocat étant Me Olivier SCHNERB), bien que Manuel Aeschlimann ait été clairement poursuivi comme ancien premier-adjoint, et non comme maire d'Asnières au moment des faits reprochés (1998)!


Mais, une zone d'ombre subsiste et certaines mauvaises langues insinuent ici et là que la Ville continuerait à payer pour la défense de l'ancien maire au titre, cette fois, de la protection due à l'ancien édile de par ses fonctions.....


Nous espérons sincèrement que tel n'est pas le cas. Et que tel n'a pas été la cas avant le 16 mars 2008!!!


A toutes fins utiles, Asnières Nouvelles Citoyennes tient à rappeler les faits: Manuel Aeschlimann a bien été poursuivi pour son action en qualité de premier-adjoint en juin 1998, et non comme maire de la commune.


Il résulte de ce fait qu'il lui appartient de payer lui-même sa défense, donc son avocat, (à ce jour, Me Herzog), un juriste de plus réputé très onéreux.


Si par ailleurs, sa défense avant le 16 mars 2008 avait été payée, comme il est dit par toutes nos sources, par le Trésor Public, il appartient alors à la majorité municipale qui se prépare à fortement augmenter impôts, taxes et tarifs, d'exiger séance tenante le remboursement intégral des sommes déboursées par la Ville à ce titre, Manuel Aeschlimann ne pouvant en aucun cas être protégé dans cette affaire en tant que maire ou ancien maire.


Nous attendons donc avec intérêt la position de la Ville, donc du maire et de son cabinet, sur ces deux points. Ainsi que les informations avérées sur ces deux points de bonne gestion municipale et de l'argent des citoyens contribuables, avant le 16 mars 2008 et après cette date...


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Dernière minute: affaire du Festival International


Un élu de la majorité municipale vient de nous informer par courrier électronique signé de sa main que la Ville d'Asnières se serait constituée partie civile dans l'affaire du Festival International voici plusieurs semaines. La rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes attend confirmation publique par la mairie de cette information que nous mettons, dans l'attente de documents probants officiels communiqués, sous réserve.


Si cela était le cas, bien évidemment, la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes s'en réjouirait, mais, à ce jour, la mairie ne nous en a pas informé, ni apporté la preuve.


Marylise Dipusu


Chapitre 52 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008.

Asnières: dettes toxiques, impôts en hausse et faux semblants



Dexia, la banque aux « dettes toxiques » pour des millions de contribuables de communes, départements et régions de France. Sous le vocable médical de « produits toxiques », les citoyens doivent entendre et comprendre que les communes, départements et régions vont leur demander de payer, comme pour l'Etat, beaucoup plus d'impôts et taxes, tandis que les tarifs des services publics augmenteront. A Asnières, c'est bien la gestion des époux Aeschlimann qui est RESPONSABLE de ces dettes et de leur terrible poids dans le temps, mais la majorité actuelle entend, sans poursuivre en Justice les dérives qu'elle a dénoncées, faire payer cette gestion à TOUS LES ASNIEROIS!!!Un choix politique lourd des plus dangereuses dérives pour la Ville et ses habitants.


Dettes municipales toxiques: pour qui est la toxicité?

Du dernier Conseil Municipal tenu le 23 octobre 2008, trois choses essentielles peuvent être retenus comme leçons par et pour les citoyens.

La première est l'annonce publique que près de 70% de la dette de la commune d'Asnières sont constitués de ce qu'on appelle mal à propos des « produits toxiques ».

En langage citoyen normal accessible à toutes et tous, cela signifie que 70% de la dette communale actuelle (qui a atteint 200 millions d'euros), en clair, 140 millions d'euros, ont été négociés sans cadre stable concernant la longueur du remboursement, mais surtout sans garantie claire sur son taux.

Ainsi, Asnières est non seulement endettée d'une manière excessive dans l'absolu financier, mais de plus, les sommes à rembourser à terme peuvent croître sans véritable limite connue par avance, puisque les taux d'intérêt de 70% de la dette communale ne sont pas fixes ou déterminés dans un cadre précis, mais soumis à de fortes variations possibles. Le tout est aggravé par les reports et étalements dans le temps qui ont marqué le gestion des époux Aeschlimann.

Le deuxième point qui retient l'attention publique est que les engagements écrits pris auparavant par l'équipe municipale concernant la constitution de partie civile dans l'affaire du Festival International et la publication des résultats de l'audit, notamment signés par le maire-adjoint Luc Bérard de Malavas, n'ont pas été tenus ou honorés!

La Ville ne veut donc visiblement pas défendre les intérêts des citoyens contribuables asnièrois en Justice dans un dossier qui concerne les deux anciens maires de la ville, pas plus qu'elle ne publie aux habitants les vrais chiffres de la gestion des époux Aeschlimann promis depuis 7 longs mois.....

Ces trahisons d'engagements écrits fermes et clairs sont édifiants dans le contexte de crise actuelle et conduisent à l'évidence la majorité municipale à assumer maintenant en bloc la gestion qu'elle a dénoncée auparavant, avec tous les dangers explosifs que cette orientation recèle.

Le troisième fait éclaire probablement les deux précédents: les élus municipaux d'opposition ont aussi voté les points à l'ordre du jour du Conseil Municipal. Liste à puces

Visiblement, leur opposition se résume dorénavant à une joute verbale conduisant, les paroles envolées, à des votes UNANIMES de co-responsabilité des choix faits.

Il ressort de cette séance du Conseil Municipal du 23 octobre 2008 un goût amer pour les 90.000 citoyens d'Asnières que nous résumerons ainsi:

la dette de la Ville va s'accroître en masse et dans le temps, donc les impôts locaux, tarifs et taxes vont fortement augmenter pour éponger une dette créée par l'équipe Aeschlimann que la majorité entend donc assumer totalement, puisqu'elle ne poursuit pas en Justice les délits ou dérives ayant généré une forte partie de cette dette et sa structure « toxique » à 70%.

La toxicité de cette dette et de la politique de continuité politique de la majorité municipale sur les traces de l'ancienne équipe se traduiront immanquablement par de fortes hausses d'impôts, de taxes et tarifs publics, ainsi que par une baisse probable, préparée en toute discrétion, des services rendus aux citoyens.

Cette politique tournée contre les intérêts les plus immédiats des citoyens et contribuables est en voie de s'asseoir sur une sorte d'unanimité politique en marche, bien que cette orientation non dite explicitement soit lourde de dangers graves pour l'avenir de la ville.

Visiblement, la majorité municipale endosse et assume le bilan désastreux pour la population de l'ancienne équipe Aeschlimann et entend présenter dans le budget 2009 l'addition salée de ses choix aux citoyens, commerçants et entreprises asnièrois.

Une politique toxique est en marche afin de faire payer la toxicité de la dette des époux Aeschlimann à tous les citoyens!

Elle trahit les engagements pris et annonce une situation de crise croissante entre élus et citoyens dont le portefeuille va être agressée par la Ville, comme ce sera le cas, au nom de la crise actuelle, par l'Etat, la région et le département.

Dans ces conditions particulières, on comprendra mieux l'unanimité politique des votes émis le 23 octobre 2008, unanimité de façade officielle qui risque fort de se heurter à une unanimité citoyenne qui ne sera pas qu'apparente lorsque les hausses seront votées par la majorité municipale, prenant ainsi en charge totalement le passé gestionnaire des époux Aeschlimann!

La majorité suit un chemin de plus en plus dangereux et gros de lourds déboires. Il semble qu'en son sein, nombreux soient celles et ceux qui ont conscience de la montée des périls pour la ville.

La question demeure: sauront-ils se faire entendre à temps ou Asnières va-t-elle connaître des temps troublés, comme l'ensemble du monde?

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Affaires, affaires: les affaires à Asnières

Pendant que les élus communaux votent à l'unanimité des décisions municipales qui manifestent leur accord politique en marche, des évènements tendent à condamner d'ores et déjà cette politique à un échec cinglant.

D'abord, des informations orales qui circulent largement dans les milieux dits « informés » semblent indiquer que l'étau des « affaires » se resserre autour des époux Aeschlimann sur divers dossiers.

Selon plusieurs sources sérieuses et fiables que notre rédaction a contactées, de nouveaux dossiers seraient lancés depuis peu sur la gestion 2001-2008 d'Asnières par les époux Aeschlimann.

Il se dit aussi largement que la candidature de Marie-Dominique Aeschlimann est considérée maintenant par beaucoup de responsables de son parti comme « toxique ». Ceci pourrait avoir des liens avec cela.

Concernant l'affaire entre Sébastien Pietrasanta et Zouhaïr Ech Chetouani, alors que la Ville accordait sa protection statutaire juridique contre l'avis de l'immense majorité, pour ne pas dire la quasi-unanimité des personnes compétentes sur ce sujet délicat, une autre affaire PUBLIQUE analogue en plusieurs points essentiels (diffamation, élu contre fonctionnaire soumis à son autorité) vient démontrer devant tous la fausseté de la position de la Ville sur ce sujet depuis 2006: il s'agit de l'affaire Nicolas Sarkozy contre Yves Bertrand, lequel ne bénéficiera pas, et ce, sur avis des plus hauts juristes de la République, de la protection juridique statutaire de l'article 11 du Statut de la Fonction Publique!!!!

http://www.rue89.com/2008/10/23/carnets-noirs-de-lex-patron-des-rg-yves-bertrand-parle
Voilà qui devrait faire réfléchir Sébastien Pietrasanta et ses conseils juridiques!

Enfin, il convient de revenir sur l'accord transactionnel passé entre la Ville et Francis Pourbagher. Car, selon les textes en notre possession, notamment la Loi n°2007-209 du 19 février 2007 - art. 48 (V) JORF 21 février 2007.

« L'autorité territoriale peut, pour former son cabinet, librement recruter un ou plusieurs collaborateurs et METTRE LIBREMENT FIN à leurs fonctions ».

En clair, Francis Pourbagher ne pouvait exiger de la Ville aucune indemnité, son poste étant rattaché au cabinet de Manuel Aeschlimann et pouvant donc prendre fin à tout moment LIBREMENT.

Il sera en outre rappelé ici que Francis Pourbagher était bénéficiaire d'un DEUXIEME SALAIRE sur fonds publics en sa qualité d'assistant parlementaire du député Manuel Aeschlimann.

Sur le fond et la forme juridique, avec ses conséquences financières lourdes pour la Ville, il apparaît bien que la Ville a été mal conseillée dans cette transaction puisqu'un directeur de cabinet est juridiquement en situation de CDD (Contrat à Durée Déterminée) naturel.

L'accord est d'autant plus maintenant critiquable et dénonçable qu'il faisait l'impasse sur le second revenu et emploi ILLEGAL (car aux mêmes horaires de travail) de Francis Pourbagher.

Le maire avait-il alors, dans ces conditions matérielles et juridiques indiscutables, des « conseils juridiques » avisés et pertinents ou bien a-t-il pris une décision politique sans aucun fondement légal?

La question est posée. Mais, déjà, la vérité sur cette transaction discutable est en marche!

Là encore, la majorité s'est engagée et marche sur les traces de l'ancienne équipe des époux Aeschlimann.

Elle en connaît pourtant l'issue....


Marylise Dipusu

Chapitre 51 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

mercredi 15 octobre 2008

Diffamations avec les moyens de la Ville: les vraies questions!



A Asnières, Manuel Aeschlimann et Cyrille Dechenoix sont engagés dans une lutte à mort politique pour asseoir leurs ambitions personnelles respectives. Pendant ce temps et en arrière-plan, l'UMP qui a perdu la mairie, donc la source de son unité passée, n'en finit pas de se disloquer et de se morceler.
L'explosion du système Aeschlimann, après la déflagration du 16 mars 2008, n'en finit pas de laisser des débris divers d'ambitions disséminées sur son chemin déclinant. Du magma informe des ambitions personnelles sans espoir aucun de futur possible surnagent pour le moment les deux élus cités. Mais, à force de se détruire mutuellement, la question se pose de savoir s'ils ne sont pas en voie de se perdre aussi, au profit d'une tierce personne qui pourrait alors recoller un camp qui est devenu de facto une mosaïque de divisions mortelles pour tous les concurrents potentiels actuels.

Questions citoyennes sur un procès à venir en Cour d'Appel de Paris


Depuis le 16 mars 2008, si la Municipalité actuelle est très silencieuse sur les pratiques diffamatoires et délatrices contre les associations, élus et citoyens asnièrois qui ont été la marque du système Aeschlimann, bien qu'elle apprécie leur rôle dans son accession aux commandes de la commune, des citoyens et des associations indépendantes sont actifs sur ce plan.


Des citoyens et associations savent bien qu'Asnières ne sera pas apaisée tant que les délateurs de citoyens, les diffamateurs d'associations, les harceleurs judiciaires avec des moyens publics sont encore actifs dans la vie publique municipale et n'en seront pas définitivement chassés.


Ainsi, l'Arrêt de la Cour de Cassation, voir ce lien pour rappel des faits:

http://asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=940


renvoyant le dossier de graves diffamations organisées avec les moyens de la Ville par l'ancienne municipalité, diffamations et délations financées par les fonds publics municipaux depuis fin 2003, oblige à s'interroger sur la suite des évènements.


Certes, rappelons-le, la Cour de Cassation renvoie l'affaire devant la Cour d'Appel de Paris, avec des mots assez durs sur les capacités juridiques des magistrats de la Chambre de la Cour d'Appel de Versailles concernée, à qui la plus haute autorité judiciaire a rappelé le droit en vigueur en matière de diffamation par voie de presse.


Bien sûr, nul n'est dupe de la réalité des faits: les écrits diffamatoires incriminés n'ont pas été écrits par Francis Delage lui-même à l'époque.


Et ce pour une raison connue de toutes et tous à Asnières: cet élu souffrait d'une maladie orpheline qui ne pouvait malheureusement qu'avoir une issue fatale et lui interdisait ce type de travail en pleine conscience des risques et en toute connaissance de cause.


Nulle personne sensée ne saurait être trompée sur le fait que Francis Delage fut, dans ce dossier comme dans d'autres de même nature, instrumentalisé par d'autres personnes aux fins d'objectifs glauques et peu avouables. La pratique de l'instrumentalisation d'autrui est naturellement détestable et méprisable en général, mais ici, avec une personne qui était atteinte d'une maladie incurable, la méthode est carrément ignoble.


Car personne ne saurait nier cette évidence: Francis Delage, malade condamné, a été mis en avant sur le plan de l'exposition juridique par ceux qui l'ont utilisé alors que souffrant atrocement, ces personnes sachant parfaitement qu'il serait naturellement un bouc émissaire des textes publiés au nom de la Ville, mais un bouc émissaire qui ne pouvait qu'inspirer compassion et sympathie du fait de son état de santé connu.


Dans le contexte actuel, l'Arrêt de la Cour de Cassation ouvre un débat de fond et de principe très intéressant que nous voulons résumer pour nos lecteurs de la plus claire des manières possibles. Cette discussion prendra ici la forme de questions aux fins de clarté:


1- Qui va représenter dorénavant la partie défenderesse, à savoir l'ancienne municipalité? Sera-ce un avocat actuel ou ancien de la Ville, payé avec l'argent de la Ville? Seront-ce tous les élus de l'ancienne majorité ou sera-ce l'ancien maire à titre personnel?


2- La Ville, via sa majorité issue du vote du 16 mars 2008, ou la partie demanderesse vont-elles pointer du doigt que les actions diffamatoires débattues ne peuvent, à l'évidence, être l'oeuvre de Francis Delage? Vont-elles suggérer que les VRAIS RESPONSABLES qui se sont cachés derrière un homme malade, usé, mourant, SOIENT IDENTIFIES par la Justice, mettant ainsi en pleine lumière les identités des individus qui se sont camouflés peu courageusement derrière Francis Delage, offert à la Justice comme victime expiatoire désignée ? Vont-elles mettre en évidence les preuves médicales qui aboutissent à bien comprendre que Francis Delage ne pouvait, en tout hypothèse, pas rédiger et donc assurer valablement la responsabilité technique, matérielle, juridique des écrits diffamatoires? Vont-elles exiger que la Justice regarde derrière les apparences du droit, EN CE CAS D'ESPECE SPECIFIQUE, afin de déterminer les véritables auteurs des écrits diffamatoires dont Francis Delage est aussi une victime?


3- En cas de condamnation des pratiques citées, qui, personne physique ou morale, anciens élus pu Ville d'Asnières, sera condamné et qui devra donc payer la note de ces actes commis au nom de la Ville par des gens qui, à l'évidence, ne pouvaient que se trouver dans la direction d'alors de la mairie d'Asnières?


Là encore, la majorité actuelle est confrontée aux actes passés et dangereux de l'ancienne équipe.


Il urge de plus en plus que cette majorité cesse de se congratuler et de se leurrer elle-même sur la situation réelle dans Asnières et les immenses dangers qu'elle recèle.


Il serait ici utile pour la Municipalité actuelle de dire aux citoyens d'Asnières qui fera quoi et qui assumera quoi devant la Cour d'Appel de Paris, et si les fonds publics seront encore sollicités afin de couvrir les errements coupables et nuisibles du système Aeschlimann.


Les réponses à ces légitimes interrogations citoyennes seront d'un grand intérêt pour tous les habitants d'Asnières.


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L'UMP d'Asnières au bord de l'explosion et les deux larrons marrons?


Dans ce contexte, il est intéressant de savoir que le combat fratricide entre d'un côté l'ancien maire, Manuel Aeschlimann, représenté pour le moment et pour cause de « soucis judiciaires » par son épouse, et de l'autre, le Conseiller Général du canton sud, Cyrille Dechenoix, devient de plus en plus impitoyable.


Certes, ces divisions, querelles et secousses internes d'un parti qui, à Asnières, est en pleine déliquescence sur tous les plans, ne passionnent aucun citoyen, tant les enjeux sont éloignés des réalités vivantes quotidiennes qui préoccupent à juste titre les habitants.


Aussi, nous n'y accorderons qu'un léger intérêt momentané, en soulignant que dorénavant, les deux camps ont divisé et cassé l'UMP locale, que le « camp Aeschlimann » apparaît de ce fait encore plus affaibli et exposé, et que ces déchirements ne sont que l'expression, non d'un intérêt quelconque aux vrais problèmes des citoyens et à leurs solutions, mais exclusivement d'ambitions personnelles exclusives l'une de l'autre, sachant que ce parti n'admet, telle une secte avec un gourou unique, qu'un seul chef local et national, la collégialité et la pluralité démocratiques lui étant des notions étrangères.


Morale de l'histoire: à force de chercher l'unicité absolue de direction, l'UMP locale explose entre deux « unicités » irréconciliables engagées dans un affrontement mortel pour l'un des protagonistes, voire les deux.....


Une conclusion en forme de règle immanente connue du sens commun et de la sagesse populaire se dégage de cette analyse rapide, conclusion qui réduit en cendres au passage les « pensées » (ou les analyses désespérées) des époux Aeschlimann sur leur destin:


Toute lutte fratricide aboutit, de tous temps et partout, à disloquer et désorganiser durablement le camp des deux lutteurs, favorisant toujours l'émergence d'un troisième homme (ou femme) apparaissant alors en rassembleur extérieur des morceaux éparpillés du camp en question.


C'est en quelque sorte la morale de la fable du troisième larron qui tire les marrons du feu destructeur créé par les deux larrons combattants devenus marrons, lesquels larrons marrons se seraient détruits mutuellement auparavant!


Marylise Dipusu

Chapitre 50 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

mardi 14 octobre 2008

Asnières: la vérité se fait jour sur les mensonges passées





La Cour de Cassation a dit le droit et cassé l'Arrêt de la Cour d'Appel de Versailles concernant les diffamations proférées par l'ancienne Municipalité contre des citoyens et associations d'Asnières. En même temps, la MIVILUDES fait enfin savoir qu'elle ne considère pas la Fondation Ostad Elahi comme une secte et que le Rapport qu'elle indique avoir rédigé étant « confidentiel », et réservé au Président de la République et au Premier Ministre. La question qui se pose maintenant est: Manuel Aeschlimann et son ancienne équipe se sont-ils mis hors la loi en évoquant un Rapport que personne ne peut connaître, à part les deux personnalités politiques précitées? A l'évidence, les actes et dires passés des époux Aeschlimann se retournent contre leur présent et avenir!

Scoop d'Asnières Nouvelles Citoyennes: la MIVILIDES confirme que la Fondation Ostad Elahi n'est pas une secte

Un membre éminent de notre rédaction a reçu hier un appel téléphonique bien curieux d'un représentant de la MIVILUDES (la fameuse Mission Interministérielle des Vigilances et de Lutte contre les Dérives Sectaires), organisme dépendant du Premier Ministre, suite à deux articles cinglants signés de Nicolas Marié publiés sur Asnières Nouvelles Citoyennes concernant ce fameux Rapport de ladite MIVILUDES sur la Fondation Ostad Elahi, utilisé et diffusé par la seule ancienne quipe municipale et le direction de la MIVILUDES:

http://asnieroislibere.blogspot.com/2008/09/un-prsident-de-la-miviludes-tolrance.html
http://asnieroislibere.blogspot.com/2008/09/note-de-la-rdaction-la-rdaction.html

La personne qui a appelé notre rédacteur a confirmé quelques points qui intéresseront tous les habitants d'Asnières, les Juges de la Cour d'Appel de Paris et les élus de la ville:

  1. Un Rapport confidentiel aurait donc été rédigé par la MIVILUDES sur la Fondation Ostad Elahi qui n'aurait été transmis, selon ce représentant, qu'au Premier Minsitre et au Président de la République, et uniquement à ces deux personnalités.

  2. Aucun Rapport ne pouvait être valablement diffusé par quiconque et ce document n'avait qu'une visée informative pour les deux responsables politiques cités.

  3. La MIVILUDES, par sa bouche autorisée, énonce que la Fondation Ostad Elahi n'a jamais été vue, regardée ou notée par cet organisme comme un organisme sectaire ou apparentée, contrairement aux allégations répétées de l'ancienne équipe des époux Aeschlimann et de leurs élus actuels sur leurs blogs.
On en conclut logiquement que si l'ancienne équipe municipale a évoqué un Rapport confidentiel confié à seulement deux personnes, ce fait revient à déclarer que cette équipe avait violé la confidentialité du document et la loi qui garantit cette confidentialité très restreinte.

L'essentiel est ici que, officiellement, la MIVILUDES fasse connaître aux citoyens d'Asnières que la Fondation Ostad Elahi n'a jamais été considérée par elle comme organisation sectaire ou apparentée.

Il s'ensuit que tout l'argumentaire laborieux des époux Aeschlimann, de leurs élus présents et passés, pour tenter de salir et discréditer cette Fondation reconnue par l'Etat est appuyé sur un mensonge absolu et aujourd'hui mis à nu.

Cela constitue un nouvel et terrible échec, en forme de nouveau désaveu des pouvoirs publics, à l'encontre des époux Aeschlimann.

Un camouflet cinglant qui survient au moment où la Justice vient de confirmer que la diffamation contre l'Association des habitants et riverains de la ZAC Métro devait être rejugée devant la Cour d'Appel de Paris, celle de Versailles ayant, selon la Cour de Cassation, « méconnu la loi »!

http://asnierois.org/fw/html/modules.php?name=News&file=article&sid=940

Un échec de plus. Un échec de trop peut-être.....

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Les affaires des époux Aeschliman s'invitent dans la campagne des régionales de l'UMP

Un échec ou une catastrophe ne surviennent jamais seuls.

On apprend donc que les époux Aeschlimann sont un sujet de discussion à l'UMP pour les élections régionales, et particulièrement la candidature potentielle de Marie-Dominique Aeschlimann.

Selon des sources sûres avec lesquelles des correspondants d'Asnières Nouvelles Citoyennes ont pu discuter au sein de l'UMP Ile de France, on s'interroge nettement et de manière croissante sur les « affaires » qui entourent les époux Aeschlimann, comme l'écrivait « Le Point ».

Certains, de plus en plus nombreux, estiment que les affaires et les récents déboires judiciaires de Manuel Aeschlimann, mais aussi des ennuis possibles de même nature pouvant toucher son épouse, il serait judicieux de ne pas prendre cette dernière sur aucune liste UMP aux élections régionales.

Nous ne cacherons pas à nos lecteurs que cette position gagne en force dans l'UMP Ile de France, voire nationale.

Et ce ne sont pas les nouvelles apportées ici qui vont inverser, bien au contraire, la tendance dominante.

Décidément, l'avenir des époux Aeschlimann prend une sombre couleur: celle d'un naufrage politique en direct et sur fond d'affaires judiciaires.

Nous reviendrons prochainement sur cet aspect car des informations nouvelles nous sont parvenues.


Marylise Dipusu

Chapitre 49 des Chroniques asnièroises de l'après 16 mars 2008

samedi 11 octobre 2008

Asnières, Asnières: le passé rattrape l'ancien maire


La République et ses citoyens ont besoin d'élus intègres et dévoués au seul intérêt public, transparents et dignes du respect général. C'est ainsi, par ces qualités, qu'un pays, un peuple, une nation peuvent accéder au bonheur collectif et à la stabilité dans la paix, tout ceci étant garanti et protégé par l'équilibre absolu et l'indépendance totale des divers pouvoirs: exécutif, législatif, et judiciaire. C'est ainsi que la corruption de la démocratie peut être interdite et que les citoyens peuvent se sentir protégés par la loi et les autorités recevoir la confiance du peuple.

Manuel Aeschlimann face à ses juges


Selon l'AFP et la presse, donc, Manuel Aeschlimann fera face à ses juges dans le dossier judiciaire du Festival International du Folklore réalisé à Asnières en juin 1998.


Les audiences de ce procès, qui s'annonce très intéressant et instructif pour les contribuables asnièrois, auront lieu les 29 et 30 janvier 2009, devant la 15ème Chambre Correctionnelle du TGI de Nanterre.

Rappelons que l'ancien maire d'Asnières est poursuivi pour le délit de favoritisme dans l'attribution de marché public, selon l'AFP, dans cette affaire qui concerne près de 200.000 euros d'argent public, argent d'une subvention proposée au vote du Conseil Municipal d'alors sans que soit présenté aux élus un budget, même prévisionnel, de l'évènement!!!


Il s'agit du même type de délit potentiel sur lequel enquête la Justice concernant le marché public de la Ville avec la société prive AVENANCE et qui a valu à l'ancien Direcrteur Général des Services, Monsieur Bernard Loth, 36 heures de garde à vue, la perquisition de son domicile privé et de son bureau en mairie.....


Trois autres prévenus seront jugés le même jour dans le cadre du dossier:


l'ancien maire et député Frantz Taittinger (qui ne s'est pas occupé du montage de l'évènement et n'est pas intervenu dans le choix de la société retenue, mais assume une responsabilité juridico-technique en tant qu'ancien maire), Madame Fabienne Van Aal, qui touchait illégalement, selon le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes, deux salaires des fonds publics en tant que chef de cabinet et directrice de la communication et enfin l'ancien gérant-Directeur de CDA production, Monsieur Dominique Carbonnier.


Nul ne doute que Monsieur Roger Karoutchi sera très enthousiaste, à la lecture de cette information, de venir à Asnières le 2 décembre 2008 à l'invitation du député et prévenu Manuel Aeschlimann et à Asnières, ville dont le nom résonne désormais comme un nom de défaite pour les couleurs de l'UMP.

Nul ne doute aussi que cette information judiciaire va encore ternir la gloire et gêner le possible futur politique au Conseil Régional de l'épouse du député prévenu, Marie-Dominique Aeschlimann, qui doit encore et toujours près de 450.000 euros d'avantages illégaux indus au Trésor Public de la Ville.


Notre rédaction a reçu des informations selon lesquelles la mairie d'Asnières entendrait se constituer partie civile dans ce procès. Cela est toujours à confirmer pour l'heure!


Des sources diverses indiquent qu'un Etat étranger- s'estimant spolié et trompé sur le plan financier du fait de la subvention prévue et accordée sans qu'il en ait été informé alors qu'il payait intégralement les frais de sa troupe d'acrobates à la demande de Manuel Aeschlimann- pourrait aussi suivre cet exemple républicain et se constituer partie civile.


A n'en pas douter, les époux Aeschlimann voient leur passé les rattraper et ce passé est susceptible de nuire fortement à leur avenir politique commun.


A suivre.....


Marylise Dipusu

Chapitre 48 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008


vendredi 10 octobre 2008

Asnières est bien dans le monde actuel!


Roger Karoutchi va -t-il venir vraiment à Asnières le 2 décembre 2008, à l'invitation du député Manuel Aeschlimann qui est renvoyé en correctionnel par la Justice pour « complicité de délit de favoritisme »? Roger Karoutchi va t-il commettre l'erreur politique de se faire photographier avec celui que le Point nomme « le banni » et que son ancien ami Nicolas Sarkozy ne veut plus voir, ni entendre? Va-t-il venir rencontrer Marie-Dominique Aeschlimann, cette ancienne maire adjointe d'Asnières qui, selon la Chambre Régionale des Comptes, avait à sa disposition, en toute infraction connue et consciente à la loi, une voiture municipale luxueuse de fonction, un chauffeur et des frais d'essence payés avec l'argent public en toute illégalité? A-t-il lu le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion d'Asnières? Celui-ci lui indiquerait certainement les capacités gestionnaires des époux Aeschlimann dont l'Ile de France peut, selon nous, se passer avec sagesse et profit pour tous les Franciliens.


Roger Karoutchi invité par « le banni » ou les déconnectés des réalités

Le monde est frappé par une crise mondiale d'une ampleur et d'une violence inouïes. Tous les citoyens de la planète, à l'exception des tribus isolées vivant en autarcie complète, sont angoissés à juste titre par les conséquences concrètes pour eux et dans leur vie quotidienne de cette gigantesque crise qui ne cesse de s'aggraver.

Celle-ci bouleverse les certitudes anciennes en matière économique et politique, bouscule les opinions politiques qu'on croyait établies, les idées anciennes et les conceptions passées. Elle atteint déjà le niveau de vie de millions de citoyens, appauvrissant à terme, entre autres, les classes dites « moyennes » en France, menace les gouvernements et les groupes d'Etat, déstabilise l'euro et le dollar, tend à disloquer l'Union européenne, affaiblit les Etats-Unis et annonce un monde nouveau fortement modifié.

Mais, à Asnières, ces réalités ne s'appliquent visiblement pas à toutes et tous.

Ainsi, Marie-Dominique Aeschlimann débat sur son petit blog personnel sur le maintien des bourses municipales à des jeunes Asnièrois et les possibles hausses d'impôts locaux, tout en se préoccupant des élections régionales à venir dans plusieurs mois, alors que celles-ci sont traditionnellement le scrutin le plus délaissé en France et que l'attention générale est prise par la crise en cours.

Le décalage ahurissant d'avec les intérêts des citoyens est ici un abime vertigineux! Marie-Dominique Aeschlimann semble être une extra-terrestre tant son éloignement des réalités quotidiennes est colossal.

Le blog du groupe d'élus municipaux qu'elle préside désormais a, de son côté, une obsession curieuse et bien spécifique: Josiane Fischer, premier-maire adjoint de la commune.

A l'évidence, si pour tous les citoyens du monde, de France et d'Asnières, leur avenir et leur présent dans la crise mondiale sont au centre de leur intérêt, pour les derniers adeptes des restes du système Aeschlimann, la priorité absolue est de discuter du possible destin politique de Josiane Fischer.

Une telle déconnexion de ce blog d'élus asnièrois d'avec la vie réelle et les aspirations concrètes des citoyens stupéfie! Ces élus vivent-ils sur la planète Terre comme nous? Sont-ils informés de la vie réelle et des angoisses légitimes des citoyens qui les ont élus?

Pire encore, aucun des époux Aeschlimann ne se risque à la plus sommaire analyse, au plus élémentaire commentaire, à la plus petite réflexion sur ce qui retient l'attention collective à Asnières et dans le monde entier.

Ils sont totalement coupés des plus manifestes réalités vivantes, incapables de même les aborder.

Dans ce contexte économique, politique et social très mouvant et instable, on apprend que Manuel Aeschlimann, dit « le banni », selon le Point:

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/les-tontons-flingueurs-des-hauts-de-seine/917/0/277055

aurait prévu d'accueillir dans la ville- dont il a perdu la mairie pour son parti, ce qui est un signe intéressant- le candidat de l'UMP aux élections régionales, Roger Karoutchi, et ce le 2 décembre 2008.

Bien évidemment, il ne s'agit pas ici de célébrer l'anniversaire de la victoire napoléonienne d'Austerlitz ou le coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte contre la 2ème République.

Mais, il est permis de s'interroger sur les chances de succès électoral accru que Monsieur Karoutchi pourrait obtenir en venant à Asnières, ville symbole d'une déroute historique de l'UMP en mars 2008, en s'asseyant en compagnie des perdants locaux à répétition.

Roger Karoutchi ignorerait-il encore que le député qui entend l'accueillir est devenu un prévenu devant le Tribunal Correctionnel de Nanterre, mais qu'il est aussi entouré, selon le Point cité ci-dessus, d'affaires où la police scrute sa gestion passée?

Roger Karoutchi ignorerait-il que la Conseillère Régionale sortante, son épouse, pourrait aussi fort rapidement, et même avant la date de la réunion annoncée, être appelée à s'expliquer devant la Justice sur sa voiture de fonction luxueuse, mais illégale, ainsi que son chauffeur et ses frais d'essence, toutes choses relevant d'infractions financières graves à la la loi et pouvant être regardées par des juristes qualifiés comme une prise illégale d'intérêt au détriment des finances publiques?

Bien sûr, nous n'avons aucun conseil à donner à Monsieur Karoutchi, mais il semble utile de noter que, dans l'entourage de sa concurrente éventuelle, Madame Valérie Pécresse, et même autour d'Yves Jégo, qui aurait aussi des vues sur le Conseil Régional, ces faits publics, les affaires judiciaires à Asnières et le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes ont retenu l'attention.

D'aucuns peuvent donc estimer que venir à Asnières à l'invitation des époux Aeschlimann pourrait porter malheur aux ambitions de l'hôte potentiel du 2 décembre 2008 que serait Monsieur Karoutchi...

Ils n'ont peut-être pas du tout tort!

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Dexia, la crise, la dette, les finances de la Ville: la preuve avec Arcueil sur FR3

Asnières Nouvelles Citoyennes avait tiré la sonnette d'alarme en premier: DEXIA et les banques qui prêtaient traditionnellement aux collectivités locales est en passe de revoir sa politique de prêts de manière draconienne.

Et cela aura donc un impact significatif sur la fiscalité locale, en plus des effets de la crise elle-même sur d'autres plans.

Un reportage diffusé sur FR3 jeudi 9 octobre 2008 montrait l'exemple de la ville d'Arcueil -94 qui vient d'être confrontée aux dures réalités nouvelles. Devant construire une école publique, le maire de la ville recherchait un emprunt de 1,8 million d'euros.

Avant la crise, il aurait reçu pour un tel projet 7 à 8 offres et pouvait donc faire jouer ce qu'on appelle la concurrence. Là, il n'a reçu qu'une proposition à des taux jugés par l'édile « prohibitifs ». Ayant des finances saines, Arcueil financera cette nouvelle école avec ses fonds propres, sans emprunt supplémentaire.

A Asnières, ville très endettée, avec des projets immobiliers préparés par l'ancien maire et son Directeur Général des Services qui sont de véritables bombes financières à retardement, si la voie du recours à l'emprunt se trouve bloquée comme pour Arcueil, la seule ressource supplémentaire restera une hausse de la fiscalité locale.

Dans les conditions sociales et économiques que la crise génère et va développer parmi les citoyens, une telle mesure risque fort de se heurter, à juste et légitime titre, à l'opposition déterminée des habitants.

Cette hostilité naturelle ne pourrait éventuellement être atténuée sur le plan financier et politique que par des actions décidées et vigoureuses, publiques, contre les auteurs, responsables et bénéficiaires des anomalies dénoncées par le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes.

En effet, cette issue intelligente, raisonnable, légitime, souhaitable, sur le plan moral et juridique, devient maintenant et chaque jour un peu plus une nécessité vitale, urgente, indispensable pour une majorité municipale prise à la gorge par la gestion catastrophique des époux Aeschlimann et la crise mondiale.

Il ne revient pas en effet aux contribuables asnièrois de payer les fautes financières non réparées de la gestion passée, ni un éventuel refus de la majorité actuelle de nettoyer via la Justice les « écuries d'Augias » du passé municipal en matière financière.

Le maire et sa majorité sont donc acculés maintenant, 7 mois après leur élection à la nécessité d'ester efficacement en Justice pour récupérer les millions d'euros des infractions constatées, des erreurs manifestes et des pratiques discutables de la gestion 2001-2008, sur leurs auteurs, responsables et bénéficiaires.

Aucune autre alternative positive n'est concevable dorénavant, sauf à ce que le maire et son équipe se dépossèdent eux-mêmes de tout argument de bonne foi en cas de hausse de la fiscalité locale, avec toutes les conséquences politiques que cela peut engendrer parmi les citoyens.

La preuve est faite qu'Asnières Nouvelles Citoyennes avait raison sur ce sujet depuis le début.

Il est maintenant plus que temps que la Ville agisse car le temps financier et politique presse pour la municipalité.


Marylise Dipusu

Chapitre 47 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

jeudi 9 octobre 2008

Histoire, affaires et faits


La communication officielle et officieuse à Asnières a fait l'impasse, pour être poli et ne pas parler de censure de l'information, sur l'affaire Ech Chetouani contre Pietrasanta, ce qui au passage, met en lumière les limites restreintes de la transparence affichée et de la démocratie revendiquée en mairie.
L'affaire Huchon va-t-elle aussi faire l'objet en mairie d'un silence assourdissant, aussi peu pertinent et explosif à terme que le silence quelque peu hautain opposé par la municipalité aux demandes d'actions judiciaires adressées à la mairie afin qu'elle nettoie ses « écuries d'Augias » au plus vite, dans l'intérêt public?
Jean-Paul Huchon a commis naguère l'erreur de croire que la Justice ne le rattraperait pas. Il s'est trompé. Il est dans les ennuis et sa carrière est dorénavant menacée.
Sébastien Pietrasanta, maire d'Asnières, semble penser que ne rien faire contre la les anomalies, connues de toutes et tous, de la gestion désastreuse passée de la Ville est un choix judicieux. Il risque de se réveiller avec des problèmes aggravés et une situation ingérable sur tous les plans.
Comme le dit un dicton connu « comme on fait son lit, on se couche dedans ».

Certains élus et quelques lecteurs ont une excellente mémoire de l'histoire de notre ville.

Ainsi, ils ont été plusieurs à nous rappeler avec justesse un fait que montre que la Ville d'Asnières sur Seine a su, parfois, aller vite en Justice lorsque son maire du moment estimait que les intérêts de la Ville étaient en cause du fait d'un de ses anciens amis et ex-maire adjoint par exemple.

Ainsi, alors que Sébastien Pietrasanta n'a toujours pas confirmé aux citoyens et aux médias son intention de soumettre au vote du Conseil Municipal une constitution de partie civile au nom de la Ville dans l'affaire du Festival International de 1998, il est bon de lui rappeler que, peu après son élection en mars 2001 comme maire, Manuel Aeschlimann a fait voter par sa majorité de l'époque la constitution de partie civile de la Ville contre son ancien colistier et collègue de parti, Monsieur Gérard Fili, pour une histoire d'achat par cet élu d'un bien immobilier communal.

Cependant, ajoutent nos correspondants très attentifs aux détails, une différence essentielle existe entre l'affaire du Festival et celle qui aboutit à poursuivre Monsieur Fili: dans le cas du festival, le maire actuel n'a rien voté et peut donc agir en toute sérénité morale alors que, dans le cas de la plainte de la Ville contre Monsieur Fili, Manuel Aeschlimann avait VOTE comme premier-adjoint de l'époque la délibération municipale de vente du bien communal à l'intéressé, délibération dont le résultat concret a été porté en Justice par lui-même ensuite!

On voit que Manuel Aeschlimann a ici manifesté une conception de la collégialité des décisions et de l'amitié politique au sein de son propre camp qui ne peut que rassurer ses colistiers d'aujourd'hui.

Comme on le dit souvent en forme de dicton: le passé éclaire le présent et explique l'avenir.

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L'ami régional du maire dans les ennuis judiciaires et un réseau de trafic de drogue démantelé à Asnières

Puisque l'on parle de Justice, même pour l'heure, lente, très lente en mairie d'Asnières en défense des intérêts de la commune, Asnières Nouvelles Citoyennes invite ses lecteurs à s'informer de ce que la « communication » municipale officielle ou officieuse taira soigneusement, comme l'affaire Ech Chetouani contre Pietrasantan, tue par les médias de notre ville avec une ténacité admirable qui fait honneur aux vertus du silence concerté autant que vain.

D'abord, il convient de savoir qu'un ami proche du maire d'Asnières a des difficultés judiciaires suite à son Appel contre une décision de Justice qui n'était pas vraiment fondée sur une raison évidente selon lui: Jean-Paul Huchon, Président du Conseil Régional, est en délicatesse, avec son épouse, avec la loi de la République.

Voici des liens qui pourront permettre d'apprécier les faits en toute liberté, clarté et objectivité, conformément à nos principes de rédaction indépendante de tout parti et partisane de la seule stricte vérité des seuls faits:

http://www.lexpress.fr/actualite/politique/huchon-j-avoue-n-avoir-pas-vu-l-illegalite-des-faits_585866.html

http://afp.google.com/article/ALeqM5h3_QglMZpNN29s4wCU4CNlIfBqQg

Pendant que la Justice enquête toujours sur les origines des violences du 14 juillet 2008 dans le nord d'Asnières, nous apprenons qu'un procès s'est ouvert qui implique un réseau de trafic de drogues dures sur Asnières avec des ramifications sur le Val d'Oise. Ce lien explique bien les faits:

http://www.leparisien.fr/abo-val-d-oise/menaces-et-tension-au-proces-des-trafiquants-07-10-2008-267652.php
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Marie-Dominique Aeschlimann et Roger Karoutchi: les « casseroles » des époux Aeschlimann sont-elles d'un tintement utile à un candidat régional?

Comme dirait Madame Marie-Dominique Aeschlimann qui doit toujours 450.000 euros à la Ville pour sa voiture illégale de fonction luxueuse, son chauffeur et ses frais d'essence, le taux d'élucidation des affaires délictuelles par la police augmente, mais qu'en est-il de ses actes propres?

Va-t-elle admettre, comme Jean-Paul Huchon, ses fautes et les réparer? Va-t-elle rembourser son dû à la commune avant que les « casseroles » se mettent trop à tinter autour d'elle, sachant qu'elle essaie de lier son avenir régional au nom de Monsieur Roger Karoutchi?

Il est évident que Marie-Dominique Aeschlimann est engagée dans une course contre, non pas la montre, mais contre les tintements de casseroles qui pourraient arriver subitement et la faire plus voir comme une productrice d'ennuis politiques pour son « ami » Karoutchi que comme une aide objective.

Qu'elle crée un Comité asnièrois de soutien à Roger Karoutchi peut être diversement apprécié par l'intéressé. Celui-ci est sur le sujet des époux Aeschlimann d'une discrétion affinée qui frise le silence pesant pour les époux précités.

Mais, il est à craindre, pour l'élue aujourd'hui enthousiaste envers Monsieur Karoutchi, que celui-ci lui demande, avant que de rejoindre éventuellement sa future liste aux élections régionales, de restituer les 450.000 euros qu'elle doit à la Ville et de l'assurer avec des garanties solides qu'aucune casserole ne puisse surgir du passé.

Il est vrai que le nom « Aeschlimann », dans les milieux politiques, ne suscite pas un enthousiasme passionné, ni un intérêt forcené.

Cette absence d'enthousiasme explique peut-être le petit bruit localisé à Asnières fait par Mme Marie-Dominique Aeschlimann pour attirer l'attention sur elle, et par ricochet, sur Roger Karoutchi.

Il n'est pas acquis que cette tactique soit vraiment la plus pertinente, ni la plus indispensable pour l'avenir de l'UMP en Ile de France et surtout pour le futur de Roger Karoutchi en ces temps troublés et assez mouvementés pour les « responsables qui doivent rendre des comptes ».....


Marylise Dipusu

Chapitre 46 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008

mercredi 8 octobre 2008

Les responsables doivent rendre des comptes


Voici la page de garde du Rapport de la Chambre Régionale des Comptes sur la gestion désastreuse de l'équipe des époux Aeschlimann. Nombre de faits cités par le Rapport posent question quant à cette gestion: des 850.000 euros dépensés pour un parking fantôme à la voiture de luxe avec chauffeur de Marie-Dominique Aeschlimann, de la vente du site du 51 avenue Flachat à l'administration fiscale au double salaire illégal de Fabienne Van Aal, des BEA défavorables aux intérêts de la Ville et très favorables aux intérêts privés jusqu'aux frais d'essence privés du couple Aeschlimann. Sans oublier les projets immobiliers divers et la ZAC Bords de Seine.....
La question est posée: quand la majorité issue du vote du 16 mars 2008 va t-elle enfin défendre avec efficience les vrais et urgents intérêts de la commune et des 90.000 citoyens qu'elle représente?



Discours général national et international propice à l'action pour les citoyens asnièrois

La crise financière et bancaire qui continue à se développer à la vitesse d'un tsunami mondial met à jour une nouvelle orientation au sein des pouvoirs politiques et autorités publiques, que le Président Nicolas Sarkozy ne cesse de marteler lui-même: « Les responsables ( de la situation actuelle, selon lui) doivent rendre des comptes ».

Ce discours est nouveau car, depuis plus de 20 ans, le nombre de responsables financiers, bancaires ou politiques jugés et condamnés par la Justice ne cessait de baisser, comme si tous ces responsables étaient des gens parfaits, plus en moyenne bien sûr que d'autres catégories de la population.

Avec le recul du temps et des évènements, il semble que, avec la crise montante, banquiers, financiers et milieux patronaux ne soient plus aussi « irresponsables » ou « innocents » qu'auparavant.

A Asnières, le maire et sa majorité louvoient quant aux comptes à rendre pour les anciens dirigeants de la ville sur leurs gestion passée qui a coûté si cher aux citoyens contribuables.

Un proche du maire, maire-adjoint de son parti (le PS), avait écrit à la rédaction d'Asnières Nouvelles Citoyennes pour indiquer que, dès que l'ancien maire serait renvoyé en correctionnel pour des faits relevant de la gestion de la ville, la Ville se constituerait partie civile.

A cette heure, cet engagement écrit est encore à appliquer.

Visiblement, la Municipalité est plutôt lente dès lors qu'il s'agit de faire rendre des vrais comptes aux responsables passés au profit des citoyens.

Pourtant, le maire et son équipe ont maintenant des exemples encourageants venant d'en haut, de l'Etat via le Président de la République, du Département qui nettoie les « écuries d'Augias », de la Justice avec l'affaire Angolagate- et le vent en poupe sur ces questions de comptes publics à rendre.

Plus encore qu'un climat social, politique, psychologique éminemment favorable, ils ont aussi en mains dans l'audit municipal et le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes une longue série de fautes et/ou infractions avérées des anciens dirigeants de la commune.

Dans un tel contexte si favorable sur tous les plans à l'action résolue de la Ville afin de récupérer des auteurs, responsables et bénéficiaires illégitimes l'argent public évaporé depuis 2001, l'inaction devient une faute politique et surtout un vrai problème public.

Ceci étant, si la Ville louvoie, attend, zigzague, tergiverse, annonce des actions non suivies d'effet, les citoyens et leurs associations agissent, au nom de l'intérêt public et des finances municipales issues des impôts de toutes et tous.

A chacun de prendre réellement ses responsabilités, en toute clarté.

Nous souhaitons naturellement, car cela serait la meilleure solution pour les finances des plus de 90.000 habitants d'Asnières, que le maire et son équipe assument les leurs au nom des intérêts de la Ville qu'ils ont de par la loi mandat de défendre et représenter.

Citoyens et associations, en toute indépendance, assument déjà les leurs.

Car on ne peut jouer avec l'argent public disparu dans des actes parfois illégaux et/ou très discutables, on ne peut tergiverser quand l'intérêt public est mis en cause, on ne peut louvoyer quand l'argent des citoyens est en jeu.

Les vrais responsables devront maintenant rendre des comptes aux Asnièrois via la Justice!!!

Asnières Nouvelles Citoyennes s'emploiera à aider ce combat citoyen indispensable.


Marylise Dipusu
Chapitre 45 des Chroniques asnièroises de l'après 16 mars 2008

mardi 7 octobre 2008

Crise mondiale, finances locales et avenir d'Asnières



En temps de crise financière mondiale à laquelle aucun Etat ou groupe d'Etats n'échappe, ni les banques les plus puissantes et connues, nul ne saurait ignorer que cette crise aura donc des conséquences sur les finance et l'économie d'Asnières.

Il est donc urgent de préparer la défense et la protection des intérêts des citoyens, de la Ville et de son tissu économique.

Pour cela, comme le font déjà certains gouvernements des Etats, il importe de bien identifier les maux en question, de dégager les solutions adaptées et de travailler avec efficacité à la sauvegarde de l'intérêt public.
A Asnières, il urge de mettre en place un vraie politique de développement économique avec les moyens nécessaires humains et matériels, éventuellement en partenariat avec d'autres structures et organismes publics et de faire restituer à la commune l'argent public qui devrait y être resté.

La corruption de la démocratie et du débat public commence quand les personnes qui ont reçu des sommes, avantages et/ou salaires indus de la collectivité publique ne sont pas contraintes de les rembourser au profit de la collectivité victime.

Afin que cette corruption du débat public et de la démocratie ne puisse se développer à Asnières, le maire et les 48 élus du Conseil Municipal sont responsables devant les citoyens de faire restituer à la Ville tout ce qui doit lui revenir de droit. A commencer par Marie-Dominque Aeschlimann et Fabienne Van Aal -soit plus de 1.250.000 euros à elles deux (avantages personnels illégaux prohibés et second salaire interdit par la loi)...

C'est l'argent des Asnièrois! il doit revenir aux Asnièrois!

Et cela engage la responsabilité des 49 élus municipaux, sans aucune distinction!

Asnières n'est pas hors de la tourmente mondiale

Les informations récentes ont confirmé ce que nous avions pressenti en suivant les éléments fournis par la presse économique mondiale: la banque DEXIA, celle qui détient la dette astronomique de la commune dont la part essentielle est due aux ZAC et aux projets immobiliers divers (y compris les fameux BEA-Baux Emphytéotiques Administratifs pour deux écoles asnièroises) a dû être sauvé par l'Etat, ce qui en dit long sur sa gestion passée et sur la crédibilité de ses créances.

A l'évidence, la conséquence première pour la Ville de cette situation générée par des gestions antérieures qu'il conviendra d'analyser, de comprendre afin d'en tirer les meilleurs enseignements pour l'avenir de l'intérêt public est que sa marge financière via le recours à l'emprunt va être très limitée, voire encadrée de manière stricte.

Il se confirme donc que la Ville aura plus de difficultés à emprunter, peut-être aussi à des taux revus en hausse alors que ses revenus fiscaux risquent fort de chuter. En résumé, l'avenir de la commune sur le plan financier, du fait notamment des gestions antérieures, est plus que sombre.
Seules issues dans cette situation: la création ou l'installation sur Asnières d'entreprises apportant emplois et ressources fiscales d'un côté, et l'action en remboursement des millions d'euros dépensés illégalement, illicitement ou indument sous l'ancienne mandature de l'autre.

Or, la municipalité actuelle dans son ensemble s'avère à la fois, à l'exception d'une poignée d'élus de toutes couleurs politiques, incapable de

1- mettre en place une véritable politique d'accueil et d'incitation par attraction des entreprises sur la ville (comme le font des villes dynamiques où un vrai service compétent, attentif et doté de moyens d'intervention suffisants facilite des implantations qui allègent de plus les taxes et impôts sur les citoyens)

2- d'agir en Justice afin de récupérer l'argent public indument dépensé et dont la Ville a un besoin urgent et croissant.

Asnières Nouvelles Citoyennes a déjà recueilli plusieurs témoignages de dirigeants d'entreprises ayant voulu ou projeté de s'installer sur Asnières, et qui n'ont reçu ni appui, ni soutien, et parfois pas même une réponse à leurs demandes d'informations!!!

Saisi de ces anomalies dommageables par des citoyens, le maire ne répond rien aussi!

Quant à l'action en remboursement de l'argent public indument perçu par certaines personnes ou manifestement dépensé dans des conditions discutables, plus la mairie tarde à ester en Justice ou simplement à mandater un Huissier du Trésor Public pour exiger le remboursement de sommes indument perçues (comme par Marie-Dominique Aeschlimann et Mme Fabienne Van Aal, née à Bary, soit plus d'un 1.200.000 euros (!!!) à elles deux seules selon nos calculs ), plus elle se place en situation de devoir subir les effets de la crise mondiale plutôt que de préparer la commune à y résister.

L'inaction du maire aujourd'hui risque donc de coûter cher demain aux citoyens quand la crise se fera plus précise et concrète pour les finances de la Ville.

Le maire et son équipe devraient vraiment anticiper les problèmes que tous peuvent maintenant prévoir, sauf à être aveugles et sourds aux faits.

Il en est ainsi des projets immobiliers hérités de la gestion précédente dans le quartier des anciennes usines Chausson. Les bombes à retardement financières ne seront pas désamorcées par des mots et des discussions orales.

Elles ne le seront que par l'action résolue et des décisions énergiques.

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La fin d'un conflit social et son bilan

Le conflit entre les ouvriers de nettoyage des écoles communales et leur employeur privé, alors que travaillant dans les locaux scolaires de la commue, se solde par une satisfaction de presque toutes les revendications salariales des personnels.

Cette issue au conflit confirme la pertinence de ce que nous avons écrit sur ce sujet: plutôt que d'être la victime indirecte, mais principale, de conflits sociaux, de modifications de sociétés, de difficultés des entreprises de ce secteur particulier où la pérennité des entreprises n'est pas vraiment une réalité acquise, ne serait-il pas moins onéreux pour la Ville, plus satisfaisant pour la pérennité et la régularité du service public, plus sain pour la santé et l'hygiène des enfants scolarisés, plus sage en termes de gestion prudente et durable, de (re)municipaliser ce service délégué à un secteur privé instable, coûteux et pas vraiment assuré de pérennité?

La question de la maîtrise de ses services publics par la commune avec l'objectif d'un coût et d'une qualité de travail vraiment assurés et meilleurs que via la délégation de service public se pose ici avec netteté.

Nul ne saurait douter que la question, si elle n'est pas résolue avec pragmatisme et sens de l'intérêt public tout de suite, va se reposer très vite et plus fortement dès lors que les effets de la crise financière frapperont plus fortement la Ville.

Surtout si la société privée faisait faillite prochainement, bref, si elle mettait la clef sous la porte de l'absence de durée indéterminée.....

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La poutre était dans l'oeil de l'ancien maire

Or, donc, Manuel Aeschlimann et son épouse, laquelle devrait rembourser plus de 450.000 euros à la Ville pour sa voiture de fonction illégale, son chauffeur illicite et ses frais d'essence tout aussi indus, se sont lancés dans l'analyse des fautes possibles des autres plutôt que de rembourser par eux-mêmes l'argent qu'ils doivent à la Ville après le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes d'Ile de France..

C'est un choix que ne jamais regarder ses erreurs afin de scruter celles, possibles, d'autrui.

C'est un choix, mais qui ici, n'aide ni les citoyens, ni ne sert l'intérêt de la ville en général.

Que les époux Aeschlimann se fassent dorénavant les analystes (certes intéressés) de la vie municipale, eux qui n'assument ni leur bilan, ni leurs fautes, ni leurs dettes vis à vis de la Ville, relève d'un certain comportement qui ne brille pas par son amour sincère des citoyens et de l'intérêt public.

Que ceux qui exclurent des membres de leur propre majorité de 2001 à 2008 (Olivier Chazoule, Corinne Previtali, Jean-Jacques Semoun par exemple), ou se firent trahir in fine par certains autres ou encore furent dénoncés en Conseil Municipal public le 15 avril 2008 par leur ancien ami Cyrille Dechenoix, veuillent voir une paille dans l'oeil de la majorité actuelle peut prêter à sourire, si cela ne cachait pas la volonté de poursuivre la gestion désastreuse de la Ville sous leur responsabilité pleine et entière.

Car, en effet, la poutre de leur gestion désastreuse mise en lumière par le Rapport de la Chambre Régionale des Comptes ne saurait être cachée par des attaques contre des élus de la majorité actuelle, qui, elle aussi, est bien critiquable, mais d'un point de vue libre, citoyen et visant à l'intérêt public.

Nous conseillons vivement à l'ex-maire d'Asnières, sanctionné par les électeurs pour sa propre gestion fautive, de commencer, s'il entend avoir un simple droit moral et civique au débat public, de rembourser avec son épouse les plus de 450.000 euros de voiture luxueuse de fonction, les salaires et charges du chauffeur et les frais d'essence de son épouse qui a dépensé illégalement, avec son accord évident de maire de l'époque, l'argent public illégalement.

Quand on a une poutre-dette personnelle de plus de 450.000 euros due aux Asnièrois du fait d'actes de gestion illégaux prohibés par la loi dans son passé personnel (sans parler du salaire double illégal tout aussi interdit de l'amie Fabienne Van Aal pour 750.000 euros), il est préférable, voire moralement prudent, de ne pas trop évoquer la paille en général.


Marylise Dipusu

Chapitre 44 des Chroniques asnièroises de l'après 16 mars 2008