Notre iconographie du jour sera d'une totale simplicité. Afin d'illustrer nos propos sur le nouveau procès qui vise à éclairer un "pacte de corruption", selon le rapport des enquêteurs et les repas dans des restaurants de luxe dont les notes ont été payées par la société AVENANCE, nous avons choisi une photo montrant le visage aux traits quelque peu torturés par cette situation du député en sursis Manuel Aeschlimann.
Nous pensons en effet que cette expression peu amène du visage du député avait trait à ses ennuis judiciaires, et non à une répulsion qui aurait visé le discours prononcé devant lui par Mme Nicole Goueta, ancienne maire de Colombes.....
Manuel Aeschlimann, le député UMP qui plombe aussi l'actualité judiciaire chargée....
Quand il était plus jeune, plus ambitieux, une petite étoile montante de l'UMP des Hauts de Seine, Manuel Aeschlimann aimait que les médias parlent de lui, citent ses remarques et pensées, soulignent ses choix et orientations.
Maintenant, à l'heure de la chute, longue, dure, inexorable, puisque c''est un homme connu, les médias se font tous les relais de ses déboires judiciaires de tous ordres, ajoutant les nouveaux afin de rappeler au passage les anciens, mais encore assez récents.
Voici une petite liste non-exhaustive des médias qui ont parlé du procès qui s'ouvre aujourd'hui devant la 15ème chambre correctionnelle du TGI de Nanterre, une liste suffisamment longue pour manifester la décadence publique de Manuel Aeschlimann, mais aussi celle de son ami Bernard Loth:
A l'étranger aussi, via l'AFP, on évoque cette affaire qui survient donc dans le contexte des « scandales » qui envahissent l'actualité, entre les ennuis judiciaires des « Sarko-boys »,comme Eric Woerth et Gérard Longuet, le dossier Karachi et l'argent liquide de la campagne d'Edouard Balladur en 1995, la perquisition du siège de l'UMP, les éclats politiques internes à ce parti avec Mme Brunel, bref dans une ambiance très délétère pour le député prévenu.
Il sera noté pour la bonne tenue des chroniques de l'histoire d'Asnières que la seule défense médiatique trouvée par Manuel Aeschlimann, une défense qui ne trompe plus personne, est qu'il est prévenu dans cette affaire du fait de la volonté du maire actuel d'Asnières,.
Cette défense de pure forme circonstancielle est d'autant plus maladroite que le député ne vise pas ainsi à établir son innocence des faits dont il est accusé avec preuves à l'appui, l'enquête policière évoquant bien « UN PACTE DE CORRUPTION » passé entre les parties: le groupe Avenance, Bernard Loth et Manuel Aeschlimann!!!
C'est là une bien piteuse stratégie de défense qui n'explique rien sur le fond des faits, sur les faits eux-mêmes et sur les notes de repas dans des restaurants luxueux payés pour le député par......AVENANCE!
C'est aussi une lamentable stratégie de défense que de crier au complot quand il est demandé à Manuel Aeschlimann de simplement s'expliquer clairement sur des faits graves et concordants afin de montrer son innocence présumée.
Dans cette affaire, tout citoyen honnête, sensé, attaché à la vérité des faits et aux intérêts financiers de la commune d'Asnières sur Seine, ne peut que soutenir la démarche de la Ville comme partie civile, ceci au nom de tous les habitants qui, eux, paient avec leur argent leurs repas au restaurant ou chez eux....
De même, tout citoyen attaché aux principes de la République ne peut qu'être indigné par l'étrange « oubli » du Parquet de Nanterre à l'époque de citer Manuel Aeschlimann comme prévenu puisqu'il était bien cité comme ayant participé et profité au « pacte de corruption » découvert par les enquêteurs!
La Ville a donc eu mille fois raison de faire ici œuvre de Justice puisque le Parquet, dirigé par Philippe Courroye, n'avait pas fait son travail républicain qui consistait alors à poursuivre TOUS les acteurs du « pacte de corruption » mis à jour par l'enquête, et NON PAS CERTAINS..... SANS LES AUTRES!
Maintenant, Manuel Aeschlimann va devoir répondre aux vraies questions de fond dans cette affaire, notamment expliquer pourquoi et comment IL OUBLIE DE PAYER SES REPAS, MEME D'ANNIVERSAIRE le 22 octobre 2004......
Les réponses sont attendues par les médias avec un grand intérêt. Même en Afrique et parmi les avocats du Barreau de Paris dont Manuel Arschlimann est aussi encore membre, mais en sursis du fait de ses condamnations possibles à venir!!!
Marylise Dipusu
Chapitre 426 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008