Notre iconographie du jour aura trait à l'hypocrisie (qui pour certains est un mode de vie, de pensée et d'action) et aux corbeaux qui aiment à dénoncer ou faire dénoncer autrui en se cachant derrière des gens faciles à manipuler. l'histoire d'Asnières a connu des "Collectifs" sortis du néant en période électorale et dénonçant tel ou tel candidat, voire des opposants. Ces tristes méthodes indignes de cerveaux sains doivent être bannies et rejetées de la vie communale car elles sont une insulte à l'intelligence des citoyens et à l'esprit civique.
______________________________________________________________________________
Sébastien Pietrasanta devrait faire attention aux vidéos qui
circulent au Congo car, dans l'une que nous présentons via ce lien,
l'ancien maire chassé en mars 2008, Manuel Aeschlimann est présenté,
apparemment avec son consentement, comme maire d'Asnières le 17 mai
2012 :
Le député sortant apparaît en avocat vieilli, visiblement pas à
l'aise avec les développements concernant son client présumé
violeur, Koffi Olomidé, entouré de ce qui semble être des gardes
du corps africains.
On note ses réponses imprécises et fuyantes au journaliste qui
l'interroge avec une caméra, le tout apparemment près de la mairie
d'Asnières.
On observera que Manuel Aeschlimann a du mal à se concentrer sur ses réponses, dans
cette interview, entre la défense de son siège et son métier
d'avocat en Afrique.
Le lecteur en retirera l'impression nette que son client, Koffi Olomidé, se cache de la Justice de la République comme s'il était coupable alors que son conseil ne cesse de clamer son innocence.
En général, les innocents, sûrs de leur innocence, surtout dans
une affaire de viols avec violences, sont pressés de démontrer leur
totale absence de culpabilité en participant de leur plein gré à
toute la procédure judiciaire afin de faire éclater la vérité.
Il faut reconnaître que Koffi Olomidé n'a pas ce comportement
naturel autant que spontané, et que son avocat a du mal à expliquer
qu'un innocent s'affichant comme tel continue à fuir la Justice au
lieu de se précipiter pour lui faire admettre son innocence.
Cependant, on peut comprendre l'apparence vieilli, usé, quelque peu
déprimé de Manuel Aeschlimann : son client ne facilite pas son
travail et sa réélection comme député semble mal engagée.
Heureusement, un miracle est survenu en sa faveur indirecte, miracle
qui a retenu notre attention citoyenne : un mystérieux
Collectif Centriste et radical d'Asnières-Colombes-Sud, domiciliée
2 rue Gaston Bonnier à Asnières et doté d'un site internet
introuvable (inexistant?) a vu le jour et a publié un tract bien
préparé visant Rama Yadé.
Ce miracle inexplicable à première vue est à l'évidence favorable
à Manuel Aeschlimann puisque le tract, aux relents nauséabonds de
racisme, vise sa concurrente Rama Yade, y compris ses origines et dénonce ses
supposés inaptitudes publiques, notamment ses absences dans les
instances électives où elle siège, le Conseil Municipal de
Colombes et le Conseil Régional Ile de France.
Il sautera aux yeux que ce Collectif sans responsable identifié
est bien informé et a rassemblé, seul et spontanément (cela
va sans dire) une documentation précise contre la candidate de sa
sensibilité politique affichée, ce qui est quand même curieux car
le document ne se conclut même pas par un appel à voter pour un
autre candidat radical et centriste, ce qui aurait été logique et
cohérent avec le texte.
La chance souriant par ce nouveau tract anonyme à Manuel Aeschlimann, ce Collectif
n'a pas même pensé à comptabiliser les absences à l'Assemblée
Nationale du député sortant, question de montrer qu'il était bien
plus présent dans son mandat que Rama Yade.
Par ailleurs, ce Collectif à la naissance spontané qui réussit à
imprimer et diffuser de si précises informations ou supposées
telles s'inscrit dans la tradition politique que notre ville a connue
depuis 1992.
Nos lecteurs se rappelleront que nous avions annoncé que le
surgissement de tels Collectifs spontanés était possible dans cette
campagne électorale, et nous avions même anticipé les faits en
précisant que, selon nous, les cibles privilégiées de ces
Collectifs soudains seraient Rama Yade et Sébastien Pietrasanta.
C'est un miracle aussi que ces Collectifs si nombreux depuis 20 ans à
Asnières n'aient jamais visé Manuel Aeschlimann ou son épouse,
mais la vérité des faits est là, imparable.
Citoyens, candidats, élus, tireront en toute liberté les
conclusions logiques à leurs yeux de ces faits.
Ceci ne doit pas nous empêcher de donner librement notre avis de citoyens : ce
dernier tract au vocabulaire inimitable (et pour beaucoup aisément
reconnaissable tant il possède une « signature »
limpide) nous pousse encore plus à appuyer le mouvement naturel des
citoyens libres d'Asnières visant à chasser Manuel Aeschlimann de
la vie publique de la commune.
Il est plus que temps de redonner à la population d'Asnières une
vie démocratique assainie et apaisée, où le débat public se fait
de manière sereine, ouverte, argumentée et transparente.
Nous souhaitons par ailleurs que la Justice identifie rapidement et avec précision
les auteurs de ce tract anonyme qui fleure bon un système moribond.
En effet, nous sommes curieux de savoir qui a bien pu rédiger, imprimer, payer et faire diffuser ce tract contre Rama Yade, que l'on peut et doit critiquer en toute clarté, et en toute démocratie, mais sans ces pratiques infâmes et indignes, qui ne peuvent être le fruit avarié de conceptions pathologiques de la vie.
Marylise Dipusu
Chapitre 511 des Chroniques asnièroises d'après le 16 mars 2008